Anissa - Mariage forcé [ TOME...

By Queen_BlackSen

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Sa vie, elle l'avait imaginé, comme toutes personnes d'ailleurs. Bien sûr ce scénario ne faisait pas partie... More

Présentation
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Partie | 60 |
Partie | 61 |
Partie | 62 |
Partie | 63 |
Partie | 64 | FINALE |

Partie | 45 |

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By Queen_BlackSen

Salam Aleykoum
________

POINT DE VUE DE FARÈS

La porte claque derrière moi et je prends une grande inspiration avant de m'étirer.

La liberté.

La putain de liberté.

Ça fait du bien.

Je fais craquer mon cou et récupère mes bagages au sol avant de frotter ma barbe. Faudrait que je songe à la raser d'ailleurs. C'est bien beau, mais ressembler au père Noël non merci.

??? : Enfin libérable ?

Je tourne ma tête et croise le regard amusé d'Ilyass adossé à sa voiture.
Un sourire narquois prend place au coin de mes lèvres et quand j'ouvre mes bras on se tape une accolade.

Ilyass : Tu m'as manqué khoya.

Moi : Toi aussi bouffon, ça fait du bien de te revoir.

Ça fait du bien de le revoir sans menottes aussi, mais bon ça, il a pas besoin de le savoir.

Ilyass : Après quelques mois, tu m'étonnes, aller installe toi je te ramène chez toi.

Je relève un sourcil avant de croiser mes bras contre moi. « Quelques mois » ce serait mentir, quand on parle de quelques mois, on parle de 2-3 mois.

Bordel mais là j'ai quand même passé 1 an et demi en prison.
Dieu merci mon père s'est enfin bougé, faut croire qu'il a pensé désespérément que ce séjour allait me remettre sur les rails.
Un rigolo.

Moi : 1 an et demi c'est quelques mois pour toi ?

Ilyass : Bah quoi ?

Il hausse des épaules avant de foutre mes bagages dans son coffre.

Ilyass : C'est 18 mois.

Je rigole nerveusement et embarque dans sa voiture avant d'attacher ma ceinture. Il me rejoint peu de temps après et démarre.

Peut-être qu'Anissa aussi s'est encré cette réalité dans sa tête. Parce qu'en « 18 mois » non seulement j'ai pas entendu parler d'elle, ni de mes propres enfants d'ailleurs.

Kaïla n'est plus revenue me voir, Ilyass je ne l'ai vu qu'une seule fois. Et pour tout ça, je peux m'en prendre qu'à ma gueule.
Mais bordel, ce que je suis impatient de les voir. Mes enfants...ma fille et mon fils.

Moi : Qu'est ce que tu racontes ?

Ilyass : Rien de fou, on est là. Et toi, Hamza va bien ?

Je lui lance un regard inquisiteur.

Moi : Tu t'intéresses à sa vie ?

Ilyass : Depuis que c'est ton coloc 2.0, clairement. Non attends ! Lui il est pas intéressant ! Comment va Alyssa ? Ta Tancredi ?

Je contracte directement ma mâchoire ce qui fait rire Ilyass.
Sauf que moi, ça me fait tout, sauf rire. Depuis l'incident du « baiser » Alyssa est devenue plus collante que d'habitude.

Putain. Dire que le moi d'avant n'aurait eu aucun self-control face à toutes ses avances. Là je me suis bien retenu.

On se demande - pas - pourquoi.

Moi : Dieu merci je la verrai plus.

Ilyass : Elle est mignonne.

Je pouffe de rire et sors mon téléphone de ma poche.

Moi : T'es pas avec Lynah toi ?

Ilyass : Depuis le temps ? Naaaan, on est juste pas exclusifs.

Une pointe d'énervement se fait ressentir dans son ton et j'arrête de faire défiler mes notifications pour le regarder.

Moi : « Pas exclusifs » ?

Ilyass : Hum...elle veut qu'..

Je le coupe.

Moi : Tu le veux pas toi ?

Il me jette un rapide coup d'œil.

Ilyass : Cette meuf est compliquée.

Moi : Même pour toi ?

Il expire.

Ilyass : Même pour moi, Khoya...

Moi : Hum.

Je reprends mon téléphone en main et continue de faire défiler mes messages.

Ilyass : Je t'emmène où ?

Moi : Chez moi.

Il me jette un énième coup d'œil que je crame.

Ilyass : Avec Anissa ?

Moi : J'ai qu'un seul chez moi.

Ilyass : Et plus de femme techniquement.

Moi : Légalement, si.

Il pousse un long soupir.

Ilyass : Elle va te tuer quand elle va le savoir.

Ah ça, je sais. Seulement elle a sa part de responsabilité parce qu'elle m'a laissé gérer en entier le « divorce ».
Faut croire qu'elle voulait vraiment tourner la page.

Ma bite.

Moi : Kaïla et Ilyass ça va ?

Ilyass : Tu verras toi même...ils ont bien grandis. 4 ans et 1 an et demi au compteur, ça passe vite...

J'hoche de la tête et sors une cigarette de ma poche avant de grimacer et de la ranger. Je vais voir mes enfants pour la première fois depuis longtemps, c'est pas le moment de fumer ou quoi que ce soit d'autre.

Quoi que je doute de ma capacité à affronter Anissa totalement sobre.
Elle va m'en faire baver.

Et je suis dans la merde.

Ilyass : Faut que je te dises heja.

Moi : Dis.

Ilyass : Ouais non enfaite rien.

Je lui lance un regard mais il m'ignore alors je n'insiste pas plus que ça.

[...]

Moi : Tu gères Ilyass.

Ilyass : Ouais j'sais.

Il coupe le moteur et je descend pour aller récupérer mes affaires.

Moi : On s'attrape plus tard, vas-y salam.

Ilyass : Vas-y, de toute façon on passera avec Wassim. Au fait t'as les clés où tu veux mon do...

Avant qu'il ne termine je lève mes clés en sa direction et un sourire prend place sur ses lèvres.

Ilyass : Tu penses vraiment à tout.

Moi : Toujours.

Il démarre alors que je m'avance vers l'entrée mais finit par m'interpeller alors je me retourne.

Ilyass : Ça va t'énerver ce que je vais dire...j'le sais mais avant que tu câbles...faut que je te dise un truc.

Moi : Quoi ?

Pour la première fois il évite mon regard ce qui me fait tilter.

Moi : Ilyass parle.

Ilyass : Ouais euh...je sais que ça va être dur à assimiler comme bail mais vas-y je sens que ça va être la troisième guerre mondiale si je te préviens pas avant parce que tu conn...

Il tourne autour du pot et ça m'énerve alors je l'interrompt brusquement.

Moi : Ilyass !

Ilyass : Elle est en couple...

Je fronce des sourcils alors que cet aveu tourne déjà en boucle dans ma tête.

Moi : T'as dis quoi là ?

Ilyass : Anissa est en couple.

Un rire amer s'échappe de mes lèvres.

Moi : En couple ? Anissa ?

Ilyass : T'as perdu ton cerveau ?

Au contraire il vrille.

Je lâche mes affaires et m'approche de sa voiture alors que je sens la colère me gagner.

Moi : Tu m'en a jamais parlé ta race ?! Elle sort avec qui ?!

Ilyass : Ouais bah compliqué de placer ça comme ça.

Moi : Depuis quand ?

Ilyass : Quelques mois.

Je le fusille du regard.

Ilyass : 6 mois.

La gifle que je me prends en pleine gueule fait mal.

6 mois qu'un autre la touche, 6 mois qu'un autre lui appartient. 6 putain de mois qu'un autre putain de mec a fait d'elle sa meuf.

D'un coup, ma sortie a un goût amer.

Je suis furieux ? Ouais. J'ai la haine ouais. Putain.

Elle est en couple.

Ilyass : Crise pas.

Moi : C'est mal me connaître.

Je l'ai pensé acquise, elle m'a baisé en passant à autre chose.

C'est définitivement la merde.

Ilyass : Tu comptes faire quoi ?

Je détourne mon regard du point inexistant que je fixais et chasse par la même occasion toutes les idées meurtrières qui me passaient par la tête avant de reporter mon attention sur Ilyass.

Moi : Tu les as vu s'embrasser ?

Il grimace.

Ilyass : Euh...je...

Moi : Un effort, je te demande que ça.

Ilyass : Non...après j'sais pas wesh Anissa vit sa life je suis pas son garde du corps !

Mon regard le met en alerte et il fronce des sourcils.

Ilyass : Tu vas faire quoi ?

Moi : Lui montrer qu'elle me remplace mal.

Je tourne les talons et récupère mes affaires au sol avant d'ouvrir la porte de chez moi.

POINT DE VUE D'ANISSA

Noam : C'est bon, tout ira bien pour lui.

Moi : T'es sûr de ça ? Il a quand même énormément de fièvre...

Je touche le front de mon fils alors que celui-ci s'amuse à taper ses meilleures grimaces avec Kaïla juste derrière nous.

Noam : Sois tranquille Anissa, je suis médecin, et je t'affirme qu'Ilyass va bien.

Je le gratifie d'un petit sourire et finis par me lever de la chaise.

Moi : Je te fais confiance alors...bon, je ne vais pas plus te déranger que ça. Je dois rentrer mettre les deux petits monstres au lit.

Noam : Tu ne me déranges jamais, tu le sais. C'est pour ça que je t'aime d'ailleurs.

Je me force à lui sourire même si la gêne s'installe en moi. On vient d'officialiser « réellement » les choses il n'y a pas si longtemps que ça, et pourtant j'ai l'impression de faire une grosse erreur parce que ça va beaucoup trop vite entre nous.

Noam est gentil, énormément même. Et il est vraiment patient avec les enfants, même si Kaïla et Ilyass ont du mal avec lui. Je l'apprécie, mais de là à lui dire « je t'aime » maintenant ? Peut être que c'est trop tôt ? Peut être que ce serait mentir ?

Noam et moi on s'est rencontrés il y a 1 an et il s'est toujours montré patient avec moi alors que je l'avais « friendzone ». Mais j'ai quand même finit par l'accepter un peu trop rapidement d'ailleurs, uniquement parce que j'avais besoin de me convaincre que Farès n'était plus rien dans ma vie à part le père de ma fille et de mon fils.

Et puis, j'ai toujours espoir d'avoir le déclic avec Noam.
Il a tout mais je bloque toujours autant.

Kaïla : On peut rentrer ?

Ilyass : Pas dodo !

Kaïla me tire la main et Ilyass s'agite dans mes bras ce qui fait rire Noam.

Noam : Pressez de rentrer les enfants ?

Kaïla : Oui, maman elle doit nous mettre au lit.

Je jette un coup d'œil amusé en sa direction. Elle qui déteste pourtant dormir tôt...

Noam : Je passerai ce soir quand tu les auras couché.

J'acquiesce.

Moi : Pas de soucis, à ce soir. Vous dites au revoir les enfants.

Ilyass : Non.

Kaïla : Au revoir, Nolan.

Ces gosses...

Moi : Noam, Kaïla.

Elle hausse des épaules avant de chuchoter ; « c'est la même chose ».

Heureusement pour moi, je suis la seule à l'avoir entendu.

Moi : Bon nous on va y aller, à ce soir.

Noam : Bye.

Une heure plus tard

Je plante un bisou sur le front de Kaïla et remonte la couverture sur elle.

Kaïla : Il est obligé de venir ton amoureux ?

Je relève un sourcil et m'assois à ses côtés.

Moi : Tu ne veux pas ?

Kaïla : Non.

Moi : Pourquoi ?

Kaïla : Parce que c'est papa ton amoureux.

J'ai littéralement un choc en l'entendant parler pour la première fois depuis longtemps de Farès.
Parce que c'est le cas, après avoir avoué à Kaïla que son père et moi ne serons plus ensemble elle a refusé d'aller le voir, ou même de lui parler.

Et forcément quand on tente de lui parler, elle se braque. Du haut de ses 4 ans, Kaïla est une petite vraiment intelligente, seulement, des choses lui échappent encore, et on ne peut pas lui en vouloir.

Moi : On a en déjà parlé de ça.

Kaïla : Je sais...

Elle baisse la tête et joue avec ses mains.

Moi : Ton père te manque princesse ?

Elle ne dit rien mais au fond je sais que oui. Kaïla est énormément attachée à lui ce qui m'étonne de savoir que ça fait plus d'un an qu'elle a tenu sans le voir.

Moi : Je vais te laisser dormir. Bonne nuit mon cœur.

Kaïla : Bonne nuit maman.

Je me lève de son lit et sors de sa chambre avant de vérifier une dernière fois celle d'Ilyass. J'ouvre la porte et souris en le voyant endormi à l'envers dans son berceau, je m'approche ensuite pour le regarder.

J'étais déjà in love de mon fils à la naissance, et c'est aujourd'hui un secret pour personne, je suis toujours autant charmé par mon petit bébé.

Ilyass a un an et demi tout pile et il fout déjà la merde partout où il passe. Autant dire qu'il a reprit tout le caractère de son père, en clair, notre fils est un petit sauvage qui passe sa vie à ne pas aimer les autres.
Même si il a un gros coeur et surtout envers Kaïla qu'il suit dans toute ses bêtises. Les deux sont comme des chiens et des chats mais leur amour l'un pour l'autre est adorable.

J'allume le baby-phone et redescend dans le salon pour m'installer et finir enfin ma série. Seulement, une fois en bas des escaliers je fronce des sourcils en voyant une personne de dos tenant un cadre dans ses mains.

La panique me gagne aussitôt et je me racle la gorge méfiante.

Moi : Vou...

Mon cœur rate un battement quand la personne se retourne et que mon regard croise Farès.

Je ne rêve pas.

Je cligne plusieurs fois des yeux et constate qu'il est bien là. Farès est là...il est sortit et est...plus beau que jamais.

Moi : Je...qu'est ce que tu fais là ?

Il repose le cadre photo sur le meuble tranquillement avant de marcher pour inspecter les lieux sans me répondre.

Mon cœur est clairement à deux cent à l'heure. Farès est ici...après un an...

La colère l'emporte malgré tout et alors qu'il me dépasse je me tourne vers lui.

Moi : Sors d'ici.

Farès : Non.

Moi : Non ?

Il s'arrête de marcher et se tourne enfin vers moi.

Il l'air furieux. Tant mieux, on est deux.

Moi : Farès t'as pas le droit d'être i...

Il rigole nerveusement et fait un pas en ma direction.

Farès : C'est ma maison, mes enfants sont ici, j'ai tous les droits d'être ici. Quoi ? T'as emménagé avec ton mec ?

Je fronce des sourcils.

Moi : Comment tu...

Ilyass.

Ce connard. Il ne m'a même pas prévenu que Farès sortait aujourd'hui.

Farès : Tu réponds pas.

Moi : Ça ne te regarde pas.

Un rire presque hystérique franchit ses lèvres et il passe une main sur son visage avant de reculer.

Farès : Oh crois moi, ça me regarde.

Je le fusille du regard.

Moi : Je ne sais pas depuis quand t'es sortis, ni depuis quand t'as pensé que te ramener ici serait une bonne idée mais sors. Je te ramènerai les enfants demain, mais...

Farès :...C'est quoi son nom ?

Moi : Pardon ?!

Farès : TU M'AS TRÈS BIEN ENTENDU !

Moi : ET JE T'AI DIS QUE ÇA NE TE REGARDAIS PAS !

Si j'avais bien imaginé des « retrouvailles » avec lui, c'était tout, sauf celle là.

Farès : T'es la mère de mes gosses, alors ma bite si tu crois que je vais te laisser leur présenter n'importe qui.

C'est à mon tour de lâcher un rire nerveux.

Moi : Farès, t'es en retard d'un an. Fais attention ou je vais finir par croire que t'es jaloux.

Farès : Tu veux tester ma patience ?

Moi : Tu veux je te rappelle qui a demandé le divorce ? Alors arrête tes conneries. On est plus ensemble, on ne se doit plus rien. Et si c'est ce qui t'inquiète tes enfants ne t'ont pas remplacés avec Noam ni...

Je me tais directement avant de mordre ma lèvre avec puissance. Quelle conne putain.

Farès : Donc il s'appelle Noam.

Moi : Sors d'ici tout de suite. Tu vas réveiller Kaïla et Ilyass.

Il fait un énième pas en ma direction et mon souffle se coupe. Notre proximité me tue, mais alors que je veux reculer, Farès attrape ma main.

Farès : Préviens ton connard qu'il dégagera aussi vite qu'il est arrivé. Non seulement je vais rester ici, mais je vais lui pourrir la vie jusqu'à ce qu'il finisse de lui même par peter un câble.

Mon sang ne fait qu'un tour alors qu'il me défie du regard de la manière la plus insolente qui soit.

Moi qui pensais que Farès finirait par lâcher l'affaire, j'ai été bien naïve de penser qu'il ne s'interposerait pas dans mon couple avec Noam.

Il pensait sûrement que tout serait joué en rentrant. Malheureusement pour lui, j'ai changé. Et quelque chose me dit que lui aussi.

Ne reste plus qu'à savoir lequel des deux fera le plus la misère à l'autre.

Il ne lâchera pas, je ne lâcherai pas non plus.

Moi : Ne pense même pas que tout est joué.

Je dégage ma main de son emprise.

Farès : Je ne le pense pas, j'en suis persuadé. Parce que je te connais, t'as voulu m'oublier. Ok, c'était une belle tentative mais tu peux laisser tomber.

Moi : Connar...

Alors que je ne lève ma main il la bloque avec la sienne et affiche un sourire narquois.

Farès : Tu vois, je te connais.

??? : Papa ?

Nos deux têtes se tournent vers l'étage et on s'éloigne l'un de l'autre en voyant Kaïla à l'étage.

Farès : Putain...ma princesse.

Il fait un pas en direction des escaliers mais directement après Kaïla se mord la lèvre et remonte en vitesse avant de claquer la porte de sa chambre.

Et j'ai beau détester Farès, ça me fait mal pour lui.

Moi : Far...

Farès : Ma fille d'abord, nos histoires ensuite.

Il n'attend pas ma réponse, c'est à se demander même s'il en attendait une, et monte à l'étage.

Je finis par le suivre et le retrouve à l'entrée de la chambre de Kaïla.

Farès : Ma poupée ?

Il toque 4 fois à la porte comme avant lorsqu'elle était fâchée contre lui et mon cœur se serre face à cette scène.

La porte de notre fille n'est jamais fermé, mais à chaque fois il agit comme-ci pour lui donner le droit de choisir, parce qu'il sait qu'elle le fait toujours au final.

C'est la petite fille à son papa après tout...et elle admire Farès plus que n'importe qui. Même quand elle lui fait la gueule comme ça.

Farès : Ouvre moi Kaïla...s'il te plaît. Je sais que t'es fâché contre papa, ouvre et je me ferai pardonner.

Alors qu'on s'attendait à un grand silence de sa part sa petite voix s'élève à travers la  porte.

Kaïla : Je veux plus que tu nous abandonnes papa...plus jamais.

Il fronce des sourcils et attrape la poignée pour ouvrir la porte mais se rétracte dans son geste avant de prendre une grande inspiration.

Farès : Ouvre moi, s'il te plaît Kaïla.

Quelques petites secondes à peine, la porte s'ouvre et Farès n'attend pas une seule seconde de plus pour prendre Kaïla dans ses bras qui, elle, avait finit en pleurs.

Farès : Je ne t'ai jamais abandonné. J'étais toujours dans ton petit coeur.

Kaïla : Alors reste toujours dans mon cœur.

Il plante un bisou sur son front.

Farès : Toujours ma princesse, toujours.

Des pleurs se font entendre le l'autre côté du couloir alors je vais dans la chambre d'Ilyass. En ouvrant la porte je le trouve debout dans son berceau, dès qu'il me voit, il sourit et me tend ses bras.

Ilyass : Kaïa, maman.

Moi : Oui, aller, viens on va voir ta soeur.

Il baisse les bras et regarde derrière moi, je suis son regard et trouve Farès et Kaïla derrière moi.

Kaïla : Regarde Ilyass c'est papa !

Ilyass ne dit rien et se contente simplement de dévisager Farès. Celui-ci s'approche du berceau et descend Kaïla de ses bras avant de sourire en même temps qu'Ilyass.

Farès : Salam, mon petit pote.

Délire de père-fils je suppose.

Il prend Ilyass dans ses bras et voyant qu'il ne pleure pas, je sors alors pour leur laisser un moment à eux.

Farès en a besoin, les enfants aussi, et moi aussi d'ailleurs.

Parce que j'étais tout, sauf préparée à son arrivée. Et le revoir m'a chamboulé plus que je ne l'avouerai.

Parce que clairement, le retour de Farès annonce clairement la merde.

La sonnerie de la porte d'entrée me fait sursauter mais je me reprends avant d'ouvrir. Je me fige une seconde plus tard en voyant Noam à l'entrée.

Noam : Ça va je dérange p...

Farès : Au contraire, tu déranges beaucoup.

Noam fronce des sourcils et me regarde.

Ok, c'est vraiment la merde.

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