Fille de glace

By JuuneGray

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Juvia ne croit plus en l'amour, elle ne vit plus que pour ses études, et rien d'autre ne l'intéresse. Cepend... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 7
Annonce
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Annonce 2!
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Tag !!
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31

Chapitre 6

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By JuuneGray

Bonjour, bonsoir,

Et me revoilà ! En temps et en heure. Ouf.

Apprécier ce petit chapitre fraichement pondu !

Enjoy !

*****

-Connais pas. Lâche une voix que je pourrais reconnaître entre mille.

Je continue ma route, comme si j'allai lui prêter une attention quelconque.

C'est un emmerdeur.

Point.

Un emmerdeur qui est sur ma route et que je dois surmonter tel un obstacle.

Je marche d'un bon rythme, en me remettant en question.

Je me remet régulièrement en question, ainsi, j'appréhende mieux ma vie.

Aussi, je pense que j'ai réagit ainsi parce que je suis vexée, au plus profond de moi.

Il me connaît, pourquoi pas dire simplement :

« Ah oui, je vois qui c'est ».

Il n'avait pas à dire qu'il m'avait raccompagné au réveillon de Noël, ni qu'il pensait que je le stalkais.

Oui. Je suis vexée.

Je sors mon téléphone de mon sac accompagné de mes écouteurs.

Je les enfonce dans mes oreilles, et appuie sur « play ».

Les premières notes retentissent. J'arrache mes écouteurs aussitôt.

« Be as one », de w-inds.

Quel est l'imbécile qui met des chansons d'amour aussi niaises sur mon téléphone ?

Moi, moi et seulement moi.

Je range mon téléphone dans mon sac, encore plus en colère qu'avant.

Je sors la tête de mon écharpe, me redresse et fait claquer mes talons furieusement sur le dallage.

Un mec quelconque en face de moi arrive, si personne ne se décale on se foncera dedans assurément.

Je ne compte pas me décaler, je me décale toujours, à eux de faire de même merde.

Il ne se pousse pas. Ce qui aboutit à un magnifique coup d'épaule respectif. Il se retourne, pour s'excuser ou gueuler. Je m'en fou, je continue ma route sans me retourner.

C'est lorsque j'attendai le feu pour pouvoir traverser que quelqu'un me touche l'épaule. Je me tend. Et fait face à cette fameuse personne qui pense que c'est le bon moment pour me déranger.

Lyon.

Génial, il ne manquait plus que lui.

-Lyon... Lâchais-je, sans cacher mon mécontentement.

-Juvia, comment tu vas ? Ça fait longtemps.

Bon, vient la fameuse question. Je remet mon masque ? Ou fait éclater ma frustration au milieu de la rue sur ce pauvre Lyon.

J'inspire. Reprend mon air impassible et répond :

-Ça va merci.

-Tu as l'air ... contrariée.

-Non, je ne suis pas contrariée, c'est mon air normal. Que veux tu Lyon ?

Ouch, un poil agressif, reprend toi Juvia sinon il va te poser des questions.

-Bien, si tu le dis. Je voulais savoir si ça te disais de venir manger une pizza à la maison un de ces quatre, histoire d'apprendre à se connaître.

Ok, je n'ai pas envie du tout, je dois répondre vite. Trouve vite un mensonge. Vite....

-Je suis au régime !

-Oh, et bien une salade alors !

-Je n'ai pas envie de salade. Mais une autre fois peut être Lyon.

-D'accord, mais n'oublie pas que je veux apprendre à te connaître !

-Au revoir.

Je me tourne et traverse enfin la route. J'avais une folle envie de rentrer chez moi en courant, mais mes talons ne me le permettent pas. En plus on me prendrait pour une folle.

Aussitôt que j'arrive chez moi, je fonce dans ma cuisine. Je meurs de faim.

Je prend tout ce qui me passe sous la main : gâteaux, biscottes, bonbons, chips.

« Tiens Lyon, regarde mon régime. »

J'affiche un sourire narquois alors que je fais le tour des réseaux sociaux.

Une fois repue et détendue, je me remet au travail. Il reste encore un partiel demain, ensuite ce sera fini.

Les partiels sont finis. Enfin.

Mirajane est hystérique, tellement ravie d'avoir terminé, elle m'emmène chez elle pour boire un verre.

Ça ne me dérange pas, j'apprécie Mirajane.

Alors que nous discutions de la dernière épreuve, sa sonnerie retentit.

Elle se leva et alla ouvrir la porte, un sourire grandiose se dessina sur son visage.

Une troupe d'une dizaine de personne rentra.

Je les reconnaissais tous: Luxus, Lévy, Lucy, Natsu, Jellal, Erza, Gajeel. Et pour clôturer la marche le fameux et magnifique, j'ai nommé : Gray

Je ravale ma salive et prend l'initiative de dire bonjour à tout le monde. Enfin quand je dis dire bonjour, c'est faire un petit signe de la main accompagné d'un « Hey ! ».

Je claque pas la bise à huit personnes en même temps, ça va pas non ?

Alors que mes yeux se posent dans ceux de Gray quelque chose traversa son regard. Il semblait de nouveau n'y avoir que nous deux. Notre échange de regard passa inaperçu car Lucy me sauta au coup.

Je suis quelque peu déboussolée par cette explosion d'affection alors qu'on ne se connaît pas.

Je lui tapote le dos, ne sachant que faire.

Un fois qu'elle relâche son étreinte, ils s'installèrent tous, comme si ils étaient chez eux.

Ça doit arriver souvent qu'ils viennent chez Mirajane. Et si elle n'était pas d'accord de leur venue inattendue, cette dernière est trop occupée à roucouler avec Luxus.

Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel devant leur spectacle, ce que Gajeel remarqua puisqu'il me dit :

-Oui, ils sont ridicules.

Mirajane rétorqua aussitôt :

-Tu peux dire toi, avec tes Lévy par ci, Lévy par là !

Gajeel rougit tandis que Lévy se moquait gentillement de lui en ne cessant de lui dire qu'il est mignon.

Pour moi la situation est vraiment gênante. Je ne sais pas où me mettre, et en plus Gray est assis en face de moi.

Il est affalé sur le canapé d'en face, en me fixant de façon intrusive, comme si il lisait tout ce qu'il y avait dans ma tête.

Une pensée stupide me traversa l'esprit : « A-t-il des pouvoirs ?! »

Je secoue la tête. Abrutie.

En attendant, je n'ose pas le fixer, et je sens que mes joues sont rouges. D'ailleurs j'ai chaud.

Putain.

J'attends.

Son regard ne me quitte pas.

Personne ne semble faire attention à nous.

Et puis merde, j'ai dit que la prochaine fois je ne fuirai pas. On est la prochaine fois, et je suis prête.

Je lui fais face et plonge mes yeux dans ses siens. J'essaye de faire comme il fait avec moi, mais ses prunelles acier ne traduisent que le vide. Comme les miennes quand je me regarde dans le miroir tout les matins. Alors pourquoi arrive-t-il à lire en moi ?

Il ne semble pas décider à céder. Peu importe ma gène, je vais continuer aussi.

C'est lorsque Lucy explose une bouteille de bière par terre que nous arrêtons notre échange visuel, le bruit nous ayant surpris tout les deux.

La blonde se confond en excuse, et Mirajane lui affirme que c'est pas grave. Natsu quant à lui, est mort de rire.

Je profite que Mirajane part seule à la cuisine pour la rejoindre et lui dire que je vais y aller, que je me sens fatiguée par les partiels.

J'ai surtout envie de me sauver de cette situation ou il y a trop de monde pour moi.

-Ok, je crois que Gray part aussi toute manière. Il pourrait te raccompagner... Me dit-elle d'un air entendu.

Je secoue la tête, Mirajane est irrécupérable.

J'enfile ma veste, prend mon sac, et dit au revoir à tout le monde. Une fois dehors, je respire. Il neige un peu. Je profite du silence de la nuit quelque instant.

Enfin seule.

Alors que je prend la route pour retourner chez moi, mes pensées dérapent.

Que se passe-t-il dans ma vie actuellement ?

Je suis en première année de master de science de la matière. Je suis amie avec Mirajane qui est en cours avec moi.

Je pensais contrôler chaque parcelle de toute mon existence. Actuellement, tout vole en éclat, j'ai de plus en plus de mal à contrôler ma vie, et de plus en plus de mal à contrôler toutes mes émotions.

Être un bloc de glace était mon choix. Je n'ai pas toujours été comme ça. Hermétique aux rapports humains comme le dit si bien Mirajane.

Enfin, je l'étais déjà un peu, parce que c'est ma nature, on est ce que l'on est, certains comportements peuvent juste être amplifiés.

C'est mon cas.

La seule chose que je ne veux plus c'est souffrir.

Ne me prenez pas pour une dépressive, ce n'est pas mon cas.

On cite à tort et à travers la dépression.

J'aime ma vie telle qu'elle est.

Je ne veux juste pas qu'elle soit bousculée.

J'ai mit du temps à construire mon monde. Je ne veux pas le perdre

J'ai fuit tout ce qui m'était nuisible, cela va de mon ancienne ville à chaque vêtement que j'ai porté en SA compagnie. J'ai apprit à m'habiller d'un masque pour ne pas montrer aux autres mes émotions. L'opinion que les autres ont de moi m'importe plus. Je suis passée au dessus de tout ça.

Je reviens à la réalité quand une voiture s'arrête à côté de moi.

L'homme baisse la vitre :

-Allez viens ma poule, il fait froid dehors.

Je ne l'écoute pas et continue ma route.

-Tu veux pas venir, bah c'est moi qui vais descendre.

Je ne réagis toujours pas. Je cherche quelqu'un dans la rue, mais il n'y a personne vers qui me réfugier. Tant pis. Je vais faire face seule.

-Ok, je descend.

J'entends une portière qui claque, des bruits de pas, et quelqu'un qui m'agrippe le bras.

Je lui fais face à ce « pseudo agresseur ».

Oui, « pseudo agresseur » car il est tellement gros, que si je courrai je me sauverai sans difficulté.

Il me force à reculer, jusqu'à ce que mon dos heurte le mur d'un immeuble.

-Alors ma jolie ? Tu as peur ?

-Non.

-Ah oui, alors on va remédier à ça. Quelle idée, tu serais pas habillée aussi sexy avec ta petite jupe là, ça ne serait jamais arrivé.

Je lui crache au visage, et rétorque entre mes dents :

-Je m'habille comme il me plaît, ce son les gars comme toi qui sont pourris jusqu'à la moelle. Va pas me dire de pas m'habiller sexy, c'est pas moi même qui voudrait me violer.

-Alors là, petite salope, tu as été trop loin.

Il se fait de plus en plus insistant, commençant à toucher mes cuisses et mon ventre.

Je réfléchis calmement à un moment de me sortir de là.

Oui calmement, je n'ai pas peur. Je vais m'en sortir quoi qu'il arrive.

Le gros porc fixa mon visage.

-Pourquoi cet air froid sur un visage aussi magnifique ? Ne ressens-tu rien ? Pas de peur, pas de colère ? Ou peut être que ça te plaît de te faire agresser là, en pleine rue, c'est peut être ton fantasme ?

Je profite de son instant d'inattention pour le pousser violemment en arrière. Une douleur me traverse le poignet, mais je n'y fis pas attention.

L'homme trébucha et tomba sous son poids.

Jugeant qu'il mettrait un peu de temps à se relever, je pars en marchant.

Il hurle des insultes dans mon dos. Il va sûrement réveiller tout le voisinage.

J'agrippe mon poignet dans mon autre main. Je pense que j'ai une entorse, génial !

Heureusement que les partiels sont finis...

J'entends des pas derrière moi. Est ce gros lourd qui recommence ?

Je me retourne et croise un regard acier.

-Et c'est moi qui te suit ? Lâchais-je.

-Pourquoi tu ne pleures pas ? Demande-t-il.

Je suis déboussolée. Il répond à ma question par une autre. J'entre dans son jeu :

-Pourquoi je pleurerai ?

-J'ai vu la scène, n'importe quelle fille aurait pleuré.

-Toutes les filles ne sont pas pleurnichardes.

D'autant mon « pseudo agresseur » ne m'avait ni chaud ni froid, d'autant Gray pouvait m'amener à une colère sourde.

Oui, en moi, je bouillais de rage, il était là. Il a vu la scène et il n'a rien fait. Il aurait pu me regarder me faire violer ça aurait été pareil. Puis, il catégorise les filles en un lot : pleurnichardes.

Certaines ont la larmes plus facile que d'autre, mais ont est pas toutes pleurnichardes.

Alors que ma colère s'exprime en moi, il s'est rapproché et attrape mon poignet.

Ok, alors vous savez les fameuses décharges électriques, les frissons décrits dans les films et les livres ?

C'est ce qui vient de m'arriver.

-Faut bander ça. Lâche-t-il.

Je perds de nouveau mes moyens, je déteste ça. Je tente de me reprendre par tout les moyens.

-Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'un mec qui allait tranquillement regarder si je me faisais violer.

Je suis arrache mon bras des mains, entraînant une douleur que je ne parviens pas à masquer de mon visage. J'aurais aimé être plus agressive, mais je n'avais juste réussi à articuler ma phrase. J'aurai tellement aimé lui hurler à la gueule.

-Je serai intervenu avant.

Il dit ça comme ça lui. Une petite fleur. Je ne peux m'empêcher d'afficher mon air outré.

Gray me fait ressentir bien trop de choses, et je le maudis pour ça.

-Je te raccompagne, dépêche toi.

-Enfoiré ! Marmonnais-je.

-T'as dit quelque chose ?

-Je n'ai rien dit. Maintenant on y va, je te rappelle que tu m'as demandé de me dépêcher !

Je lui passe devant la tête haute.

Je me félicite aussi, de reprendre le contrôle.

Une fois arrivés devant mon immeuble je me retourne et lui demande :

-Tu ne pars pas ?

-Faut soigner ton poignet.

-Depuis quand tu te préoccupes de moi ? On ne se « connaît pas » je te rappelle.

Il semble tiquer à la pique que je lui lance. Il a comprit mon sous-entendu.

-Je ne me préoccupe pas de toi.

Goutte d'eau qui fait déborder le vase.

-Alors dégage !

Je l'avais hurlé. Oui, hurlé.

J'avais laissé exploser toute la rancœur que j'avais à son égard. Oui je l'aime, et oui je voudrai ne pas l'aimer.

*****

Et voila ! Vos avis ?

Dites moi tout ça !

La semaine prochaine, ce sera un chapitre consacré à notre brun préféré !

Je vais aller l'écrire de ce pas pendant que je suis inspirée !

Bisous bisous et à la semaine prochaine !

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