Je vais commencer par : désolé, désolé !
Je n'ai aucune excuse pour ce petit retard!
Voici le cinquième chapitre, j'espère qu'il vous plaira.
Et encore merci de vous manifestez dans les commentaires et les votes. Ça fait vraiment plaisir !
Enjoy !!
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Je claque la porte derrière moi.
Ok, du calme, respire.
Ce qui vient de se passer est complètement fou. Et terrifiant.
Il m'a accompagné. Lui. Le seul que je cherche par tout les moyens à éviter.
Pour couronner le tout, il me demande si j'ai peur de lui.
Je lui ai dit que non. On sait tous que je mens.
Oui, il me terrifie, lui et sa belle gueule, son corps musclé me terrifie et ses yeux aciers, vides me terrifies. Tout en lui en donne envie de me sauver en courant. Tout en lui me plaît.
Même sa personnalité.
Je sais, je ne le connais pas.
Mais quelque chose en lui fait que je l'adore sans même le connaître. Sans même connaître son prénom.
Sans compter qu'il me frustre au plus haut point. Il lit en moi comme dans un livre ouvert. Je ne supporte pas ça. Il est attentif à tout les moindres mouvements que je pourrais faire, il analyse tout. Du rythme de clignement de mes yeux à ma façon de positionner mes pieds.
J'exagère peut être, en vérité je ne sais même pas si il est aussi attentif. Je deviens parano.
Oui, c'est sûrement ça.
Je me déshabille totalement et file me laver, peut importe l'heure qu'il est je suis gelée jusqu'à la moelle et encore toute secouée par cet homme.
Une fois lavée, le corps comme les dents, je file au lit sans demander mon reste.
Le sommeil tarde et je commence à en avoir sérieusement marre quand soudainement mes paupières deviennent lourdes.
« Joyeux Noël » Murmurais-je pour la nuit avant de m'endormir.
Je me réveille aux alentours de midi.
Mon premier réflexe est de regarder mon téléphone, comme beaucoup d'entre vous je suppose.
J'ai un message de Mira.
De Mirajane :
« Bien rentrée ? Gray devait venir voir comment tu allais mais il n'est pas revenu à la fête après. Du coup je m'inquiète ... »
Je réponds aussitôt que oui, je suis bien rentrée et que je me réveille seulement. Je m'excuse également de l'avoir inquiété.
Seulement Gray, je ne sais pas qui c'est. Est-ce l'homme qui m'a raccompagné, peut être. Je n'en sais rien.
Je crains, je me fais ramener par un homme que je ne connais pas en pleine nuit, et qui plus est était bourré.
Il aurait pu m'arriver quelque chose !
Enfin, il ne m'aurait pas raccompagné j'aurais put faire de mauvaises rencontres.
Donc son prénom serait Gray.
Ça lui va bien.
C'est le fameux type dont il fallait pas que je m'approche.
Super, je suis à 100 % d'accord avec cette idée.
Mais le destin en a décider autrement il faut croire, je le vois partout.
Je secoue la tête. Si je me met à penser à lui dès le réveil, ça sent mauvais.
Je me décide à sortir de mon lit et attrape mon plaid au passage pour m'enrouler dedans. J'ai tellement froid ! Je rallume le chauffage que j'éteins la nuit.
Je me dirige dans ma petite cuisine après un bref passage aux toilettes.
Je cherche ce que je peux grignoter. J'opte pour des biscottes, un yaourt, et une grosse tasse de café.
Reprenant mon travail demain et estimant que j'avais bien travaillé mes cours, je décide de flâner tout le reste de la journée.
Vous savez, les journées pyjama, séries, malbouffe ?
C'était moi en ce 25 décembre.
Dès le lendemain je reprend ma routine. Du style métro, boulot, dodo.
En sortant du travail, le 29, alors que je marchais dans la rue, je le croise.
Encore.
J'en ai assez.
-Le surnom de stalkeuse t'irais bien. Me balance-t-il.
-Tu ne connais même pas mon prénom d'où tu me donnerais un surnom ? Je rétorque, essayant de ne pas me laisser impressionner.
-Si je le sais, enfin je le savais, j'ai pas retenu. C'est pas genre Lucia ? Julia ? Livia ? ...
-C'est Juvia. Je le coupe.
-C'est ça Juvia, comment oublier un nom si original ?
-Gray c'est pas original peut-être ?
J'espère que c'est bien son prénom, sinon je vais avoir l'air bien conne.
-Oh, je suis étonné, tu connais mon prénom ? On t'a parlé de moi ?
Putain, mais arrête, arrête d'être aussi sûr de toi, s'il te plaît cela ne te rend que plus séduisant encore. Je dois absolument couper court à cette conversation.
Et m'enfuir.
-Non, j'ai entendu un de tes potes t'appeler, aller salut.
Je commence à partir quand je l'entends me dire derrière moi :
-Tu fuis de nouveau. Intéressant.
Je n'arrête pas ma course, mais merde qu'est ce qu'il a ce type ? J'ai l'impression qu'il me passe aux rayons X. Qu'il connaît mon histoire, qu'il sait exactement ce qui se passe dans ma tête. C'est horrible, je me sens nue, comme si je n'avais aucune barrière pour me protéger. Je suis exposée à tout et tout le monde.
Je dois me cacher, je dois me cacher.
Cette phrase résonnait dans ma tête. Je dois me protéger, je panique vraiment.
Je me retourne rapidement.
Il est toujours là, derrière moi.
Il me fixe avec un sourire narquois sur le visage.
Ma panique me quitte soudainement pour une détermination sans faille. Il m'énerve à être aussi prétentieux !
Je lui fais un doigt. Oui, très poli en pleine rue.
Et ce doigt voulait clairement dire : Tu as peut-être gagné cette fois, mais croit moi, je reviendrai. Forte et prête.
Je lui tourne le dos, faisant virevolter mes cheveux dans le froid hivernal et pars, la tête haute.
Les passants s'écartent de mon chemin.
Je dois faire peur, une vraie furie.
Nous sommes exactement le 4 janvier, et je m'ennuie à mourir. Je gribouille ma feuille de brouillon d'un jaune pâle absolument hideux.
Oui, je suis en partiels.
Et j'ai fini avant tout le monde.
Je dois attendre la fin pour pouvoir partir et rentrer chez moi pour réviser encore la matière du lendemain.
Je pousse un soupire et commence à regarder autour de moi, la salle est immense, il n'y a que des tables individuelles. Je cherche Mirajane, elle est à l'autre bout de la salle, tout au fond.
Elle a relevé sa frange en palmier.
Ça pourrait faire enfantin, mais ça lui va étonnamment bien.
Toute manière qu'est ce qui ne va pas à Mira ?
Il paraît qu'elle a réussi à accrocher Luxus.
Je suis contente pour elle.
Mirajane a beaucoup de succès auprès des hommes, mais elle n'avait d'yeux que pour Luxus. Et inversement, le blond est toujours dans l'ombre de ses pas.
Leur mise en couple fit le tour du campus.
Bizarrement plus personne ne draguait Mirajane de façon trop insistante.
En fait, plus personne ne draguait Mirajane.
Ils doivent tous avoir trop peur de se prendre le poing de Luxus sur le coin du nez.
-Mademoiselle, relisez vous, il reste trois quart d'heure. Me chuchota-t-on vers ma gauche.
Je me retourne, c'est un de mes professeurs.
-Pas la peine. Répondis-je.
Il haussa les sourcils et parti.
Non mais de quoi je me mêle celui là ? Comme si il en avait quelque chose à foutre de ma réussite scolaire.
Je lève les yeux au ciel.
Je me suis surprise moi même. Vraiment imbue de ma personne quand je lui ai répondu. Je me suis pas prit pour une merde. J'ai horreur de ça. Je me fais la réflexion de faire attention à comment je parle. Je veux rester humble.
Après tout, il a raison, j'avais le temps, et je suis la seule à avoir à priori fini.
Ma voisine est vautrée sur sa table et dort. Elle n'a rien écrit.
Quel intérêt d'aller jusqu'en master pour faire ça aux partiels ?
Mon esprit divague doucement.
Il vient vite à mon principal sujet de réflexion.
Gray.
Qu'est ce qu'il devient ?
Quel est son nom de famille ?
Qu'est ce qu'il fait actuellement ?
Dans quelle filière est-il ?
Quel âge a-t-il ?
A-t-il une copine ?
A cette question je réagis enfin. Je pense à Gray, en plein partiel.
J'ai envie de m'en coller une.
Je me mors la joue. Oui, je suis amoureuse de lui. Je le sais depuis la seconde où je l'ai vu.
Un coup de foudre.
Le pire c'est que je ne peux rien y faire.
On ne contrôle pas ses sentiments.
J'aimerai tellement que ça ne se passe pas comme ça.
La seule chose que je peux espérer aujourd'hui c'est que ça me passe, et ne pas l'approcher.
Même si j'en meurs d'envie.
Pourquoi je me bloque ? C'est assez simple : Je serais déçue au bout du compte, j'aurai un chagrin d'amour, et je mettrais des semaines à m'en remettre.
Je ne suis toujours pas remise de mon dernier.
Je sursaute quand la fille à côté de moi se lève.
On peut sortir de la salle, le partiel est fini. Je rend ma copie et range mes affaires.
Je sors rapidement de la salle avant que le flot d'élève fasse de même. Je veux pas être collée dans tout les sens.
J'attends Mirajane à la sortie.
Elle arrive cinq minutes plus tard. Elle a toujours son palmier et est toute rouge.
-J'en peux plus ! Se lamenta-t-elle. C'était super dur !
Je ne dis rien, j'ai trouvé ça plutôt facile.
-Bien sur tu as dû trouver ça super simple toi...
-C'est vrai que des questions n'étaient pas évidentes.
J'essaye de l'amener sur un autre sujet, sinon elle va encore me rabâcher que je suis trop forte et qu'elle est nulle.
-Oui ! Tu as vu ! J'ai tellement galéré pour la sixième !
-Oui, elle m'a prit plus de temps aussi.
-Passons Juvia, j'ai vu à la fin que tu étais dans tes pensées, un sourire béat aux lèvres. A quoi pensais tu ?
Clignement d'œil.
-A rien, je sais pas pourquoi je tirais cette tête.
-C'est la tête des femmes amoureuses Juvia...
Elle affichait un petit sourire, limite malsain.
-Moi ? Amoureuse ? Laisse moi rire !
-Qui est l'homme qui fait fondre la glace de ton cœur ?
-Mira, tu délires, je crois que tu as trop réfléchi !
-Dit ce que tu veux, je découvrirai qui c'est !
-Et bien, bon courage pour trouver une personne qui n'existe pas.
-Merci. Tiens voilà Luxus, je te laisse Juvia, à demain. Pour la dernière épreuve.
Je lui fis un signe de la main et prit la route pour rentrer chez moi.
Les salles d'examen se trouvant à l'autre bout du campus, je dois tout traverser.
Arrivée au niveau de la bibliothèque universitaire, je vois Lévy en sortir.
Elle m'adresse un grand sourire, ses bras son chargés de vieux bouquins.
-Comment tu vas Juvia ? Me demande-t-elle, rayonnante.
-Ça va merci.
-Tu es en partiels là non ?
-Oui, je sors d'une épreuve, j'ai la dernière demain. Et toi ?
-Oh moi, je suis en lettres classiques alors c'était avant les vacances, comme ça j'étais débarrassé.
-Et alors ? Ça s'est bien passé ?
-Oui, je pense. On verra les résultats !
Je lui fis un signe et continua ma route.
J'apprécie beaucoup Lévy, c'est le genre de personne avec qui tu es tout de suite à l'aise. Tu sais qu'elle ne te juge pas, et qui est d'une bienveillance sans faille.
Alors que je marche, la tête enfoncée dans mon écharpe j'entends à ma gauche :
-Eh, c'est pas la fille qui était à l'anniversaire de Mira ?
Je jette un coup d'œil discret, je reconnais de suite Natsu grâce à sa couleur de cheveux, et je reconnais également aussitôt Gray.
Je continue ma route comme si je ne les avais pas cramé.
-Connais pas. Lâche une voix que je pourrais reconnaître entre mille.
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Et voilà !
Vos avis ?
Bisous bisous et à la semaine prochaine !