Their relation { Kuroko No Ba...

By Luna-la-lune

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A la base, cette fic était un AoKasa... mais maintenant, j'ai comme un doute xD Les prétendants se multiplie... More

[Prologue]
[Chapitre 1]
[Chapitre 2]
[Chapitre 3]
[Chapitre 4]
[Chapitre 5]
[Chapitre 6]

[Chapitre 7]

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By Luna-la-lune

Il avait déjà aimé quelqu'un. Mais c'était il y a quelques années... environ cinq ans. C'était un garçon. Un garçon cool, beau, intelligent... Le plus populaire du collège aussi, sans doute. Il s'appelait Hyunome. Et il s'était intéressé à lui, Yukio Kasamatsu. Yukio n'avait pourtant rien d'intéressant : Il restait toujours seul et son seul centre d'intérêt était les études. Il jouait au basket, certes. Mais il était loin d'avoir un bon niveau. Après tout, les seules fois où il jouait était avec ses petits frères.

Pourquoi Hyunome s'était-il alors intéressé à lui ? Pourquoi avait-il voulut tisser des liens ? Pourquoi avait-il voulut être son ami ? Pourquoi... ?

....

Parce que...

« Grand frère ? », entendit-il au loin.

Kasamatsu ouvrit difficilement les yeux. Mais pourtant, il ne parvint pas à distinguer ce qu'il y avait autour de lui. Tout était flou...

« Eh, Yukio ! » s'écria une seconde voix.

Une main se posa sur son front :

« Il est brûlant !

- Va chercher Maman ! »

Yukio reprit complètement ses esprits. Il avait la gorge sèche, la bouche pâteuse... Mais il parvint cependant à se redresser, réussissant à articuler :

« Reste là, Yamaneko.

-Grand frère ! »

Le capitaine de Kaijo se prit la tête dans les mains, refermant les yeux en soufflant. Merde... Il était vraiment brûlant...

« Kitsune... Tu peux aller me chercher de l'eau... ? Et Yama... un Doliprane s'il te plait... » demanda-t-il."

Ses deux cadets hochèrent la tête avant de sortir de la chambre. Yukio ne voulait pas inquiéter sa mère... Déjà que ses deux frères l'étaient. C'étaient largement suffisant.

La troisième année aimait plus que tout au monde sa famille. Sa mère, Naomie Kasamatsu, était une femme de 41 ans. Gentille, serviable, généreuse... Elle travaillait jour et nuit, essayant de joindre les deux bouts, depuis que son père était parti. Elle était constamment épuisée et à bout, mais tentait de ne rien montrer devant ses trois enfants.... Ce que ceux-ci lui reprochaient, voulant la soulager comme ils pouvaient.

Ses deux frères, Kitsune et Yamaneko, avaient 16 ans. Le premier faisait sa taille, avait des cheveux noirs en bataille, des yeux gris, et s'était coloré une mèche en rouge. Il était un très bon étudiant et se passionnait pour la musique et le basket.

Le second était un peu plus petit. Il possédait aussi des cheveux noirs, semblable à ceux de Kitsune, mais les cachaient sous un bonnet mauve. Quant à ses yeux, ils étaient d'un bleu plutôt claire. Moins bon dans les études, il excellait par contre dans de nombreux sports !

« Voilà, Yukio ! » lui signala Kitsune en revenant dans la chambre avec Yamaneko.

Ils lui donnèrent le verre d'eau, ainsi que le doliprane. L'ainé ne manqua pas de remarquer l'inquiétude et la panique dans les yeux de ses benjamins. Un soupir lui échappa. Il prit le médicament, puis se leva et ébouriffa doucement les cheveux de ses frères :

« Je vais bien, leur dit-il.

-... Tu es sûr... ? » demanda Yamaneko.

Le lycéen hocha la tête. Bien sûr, cela ne suffit pas à berner les deux collégiens. Mais ces derniers connaissaient bien leur grand frère : Celui-ci était têtu et ne voudrait pas entendre raison.

« Appelles si tu vas mal, d'accord ? », lui dit celui à la mèche rouge.

Son ainé lui fit un sourire rassurant en hochant une nouvelle fois la tête. Il leur indiqua ensuite de se dépêcher, s'ils ne voulaient pas louper le car qui allait les emmener à leur voyage scolaire. N'ayant pas trop le choix, les cadets partirent, laissant Yukio seul. Celui-ci se laissa retomber sur son lit, faible. Il était épuisé... Autant physiquement que mentalement. Mais il devait se relever. Après tout son équipe avait prévu d'aller assister au match entre Yosen et Seirin aujourd'hui, qui se déroulait avant leur propre match contre Fukuda Sojo.

____ ____ ____

« Salut Kasa ! le salua Moriyama lorsqu'il vint le rejoindre devant le stade.

- M'appelle pas comme ça... », grogna le capitaine.

Kobori était aussi là, ainsi que Kise et Hayakawa. Ne manquait plus que Nakamura pour qu'ils soient complet. Le silence se fit. Un silence... gênant. Lourd. C'était comme ça depuis déjà plusieurs jours. Depuis que Kise et Aomine lui avaient tout avoué.

Les membres de Kaijo avaient immédiatement su que quelque chose était arrivé : Aomine, même après avoir fini d'entrainer Kuroko, n'était pas revenu les voir. Il ne leur donnait même plus de nouvelles.

Et puis... Il y avait Kise, qui avait totalement perdu sa gaieté. Il continuait de sourire, de rire... mais c'était d'une tristesse sans nom. Il avait cessé de pleurnicher pour de faux, d'être tactile avec tout le monde... et surtout : Lui et leur capitaine ne s'adressaient presque plus la parole, sauf pour parler basket.

« Désolé du retard ! », s'excusa Nakamura en arrivant enfin.

Le malaise se fit un peu plus grand quand Kasamatsu haussa simplement les épaules. En temps normal, il aurait hurlé en disant qu'il fallait être ponctuel. Mais cette fois-ci, rien... Rien du tout.

Kise le regarda, le cœur serrer. Le mannequin regrettait amèrement tout ce qui c'était passé... tout était de sa faute. S'il n'avait pas été maladivement jaloux... S'il n'avait rien dit à Aomine.... S'il n'avait rien révélé non plus à son senpaï... Les choses auraient été différentes... Mais c'était trop tard. Le mal était fait. Et l'As se sentait terriblement mal.

L'équipe se dirigea vers les gradins sans un mot. Personne ne semblait avoir remarqué que Kasamatsu était mal au point... Mais cela arrangeait grandement celui-ci, qui ne voulait pas qu'on s'inquiète et qu'on le mette de côté.

Ils s'installèrent quelques minutes avant le match. Puis enfin, le premier coup de sifflet se fit entendre...

Une vingtaine de minutes plus tard, la seconde période pris fin et le coup de sifflet annonçant la mi-temps résonna. La première partie du match avait été d'une intensité incroyable, mais cela n'était pas étonnant venant de Seirin.

Se désintéressant des basketteurs, Aomine laissa parcourir son regard dans les gradins. Il eut un temps d'arrêt lorsqu'il aperçut Yukio, en compagnie de ses coéquipiers.

« Un problème, Dai-chan ? lui demanda Momoï.

-... Non. », répondit-il en détournant le regard.

S'il regrettait ce qui c'était passé ? Évidemment ! Jamais ce défi avec Kise n'avait été un jeu ! Ni pour lui, ni pour le mannequin d'ailleurs ! Chacun était simplement possessif.

Kasamatsu Yukio était une personne unique, hors du commun... Il était fort au basket, même si ce n'était pas un génie comme lui, et possédait un mental d'acier, ainsi qu'un cœur immense. Ce n'était pas un lâche, ni un pessimiste. Il croyait en lui, en ses coéquipiers, et en la victoire. De plus, c'était un meneur né. Il savait quel mot employer, comprenait les gens qui l'entouraient, et avait une certaine capacité d'analyse. C'est pourquoi Daiki était tombé amoureux de lui.

Ça n'avait pas été un coup de foudre, loin de là. Lors de leur première rencontre, l'As de Tôô l'avait trouvé... sans intérêt et pathétique. Il était uniquement concentré sur Kise. Puis à la fin de la rencontre, Tôô l'avait emporté et toute l'équipe de Kaijo s'était effondrée en larme... Sauf Kasamatsu. Kasamatsu qui avait soutenue Kise, le blond ne parvenant plus à tenir debout. Kasamatsu qui avait réconforté son équipe :

« Ne pleurnichez pas ! On a donné tout ce qu'on avait ! On est quand même dans les meilleurs du pays ! Rentrons chez nous la tête haute ! »

Kasamatsu, Kasamatsu, Kasamatsu.... Aomine n'avait plus que ce nom en tête. Il ne pouvait s'empêcher d'être admiratif devant son ainé. Après tout, lorsqu'il avait lui-même perdu face à Seirin, il n'avait pas pu cacher sa déception. Mais le capitaine de Kaijo, lui... Il n'avait laissé transparaitre aucune tristesse. Rien... Du moins, pas devant ses coéquipiers.

Daiki n'oublierai sans doute jamais ce moment. Après le match entre son équipe et Kaijo, il avait trainé dans les vestiaires, fatigué. Tout le monde était déjà parti. Le stade était presque vide de toute vie. Pourtant, lorsqu'il se dirigea vers la sortie pour rentrer... Un bruit se fit entendre. Des sanglots, provenant des vestiaires de l'équipe de Kaijo.... Sceptique et curieux, l'As s'était approché et avait jeté un coup d'œil à l'intérieur. Son cœur avait raté un battement tandis que c'est yeux s'étaient écarquillés.... Kasamatsu était là, son visage ravagé par les larmes, tentant d'étouffer ses pleurs, mais sans succès.

Aomine ne c'était pas montré. Encore aujourd'hui, le plus âgé devait ignorer qu'il l'avait vu. Et c'était sans doute mieux ainsi....

____ ____ ____

Le match prit fin sur la victoire de Seirin. L'équipe de Kaijo se rendit aux vestiaires pour rejoindre leur coach, qui devait les attendre pour préparer leur propre match.

« Capitaine... ? interpella subitement Kise avec hésitation.

- Quoi ? », demanda Kasamatsu.

Le brun avait tenté de rester neutre, mais sa voix était plus sèche que prévue. L'As ne releva pas, malgré sa tristesse évidente.

« On... On pourrait parler... ? », bégaya-t-il.

Il ne savait pas si son ainé accepterait ou non, mais une chose était sûr : Il voulait au moins essayer. Tenter une réconciliation. Car cette situation ne lui plaisait pas du tout. Il aimait son senpai et voulait au moins redevenir ami avec lui... C'est Kasamatsu qui l'avait remis à sa place, en début d'année. Kise venait tout juste de rentrer dans le club de basket de Kaijo, et il était bourré d'orgueil. Après tout, le blond venait de Teiko, était mannequin, et faisait partit de la Génération Des Miracles. Comment ne pas être plein de vanité après ça ?

Mais Yukio l'avait vite refroidit. Et ça.... C'était juste incroyable. Car à pars Akashi, personne ni était jamais parvenu. Par la suite, ils s'étaient grandement rapprochés. Ryouta était tactile, optimiste, toujours prêt à s'amuser... Il embarquait toujours son capitaine pour aller faire la fête et, quand il ne parvenait pas, il venait s'incruster chez lui ! Il était d'ailleurs devenu très amis avec les deux frères du brun. Kasamatsu avait d'abord été récitent aux approches de Kise. Mais peu à peu, il l'avait laissé envahir son espace vital. Chose totalement improbable, quand on connait bien le meneur !

Il aidait le blond à réviser de temps à autres, ou bien jouait au basket avec lui en dehors des entrainements. Même Moriyama et Kobori n'étaient pas parvenu à être aussi proche de leur capitaine !

« Dépêchez-vous, les garçons ! Les appela alors leur coach.

-... On arrive », répondit Yukio en tournant le dos à l'As.

Le mannequin sentit son cœur s'émietter, les larmes lui montant aux yeux... Mais il ne devait pas pleurer. Tout était de sa faute, après tout... Plus rien ne serait pareil entre eux, à présent.

___ ___ ___

Kasamatsu n'avait pas voulu ignorer Kise. A vrai dire, il était même sur le point d'accepter de lui parler. Il avait bien vu que le blond était mal, et cela le peinait énormément. Il lui en voulait toujours, bien sûr ! Mais il était forcé de constater qu'il s'était beaucoup attaché à lui...

Cependant, l'intervention du Coach l'avait bloqué. Alors il n'avait rien répondu et était partit. Se changeant dans les vestiaires, il se sentit plus mal que jamais. Sa maladie semblait s'être aggravée, et en plus de ça des centaines de pensées le hantaient. De plus, l'ambiance n'était pas au beau fixe et il allait avoir du mal à jouer avec Kise. En bref : le match était très mal parti.

Il posa une main sur sa joue et grimaça. Il était encore plus chaud que ce matin ! Il souffla, termina de se changer, et partit au toilette se passer un coup d'eau. Merde... Il devait vraiment se calmer...

Avant que le match ne commence, un échauffement eut lieu. A la surprise de Kasamatsu, Kise revint lui parler. Mais seulement pour demander à sortir quelques instants. Il lui accorda, culpabilisant de lui avoir fait de la peine et le blond partit. Il revint plus tard, alors que le match s'apprêtait à commencer. Mais quelque chose avait changé... cela se fit sentir à son attitude, son humeur... Il était en colère. Terriblement en colère. Personne ne lui posa de question. Mais l'arrivé d'un nouveau joueur au sein de Fukuda Sojo mis la puce à l'oreille de Kasamatsu : Haizaki Shougo, 16 ans, ancien basketteur de Teiko...

Le troisième année se sentit frissonner devant la tension qui émanait des deux As. Ce match ne serait pas de tout repos. Il avait raison : cet Haizaki était un monstre. Aussi doué au basket qu'un membre de la génération miracle, arrivant parfaitement à tenir tête à Kise, ce gars était aussi extrêmement violent et vulgaire... autant avec ses adversaires que ses coéquipiers. Les membres de Kaijo furent sidérés de son attitude, et écarquillèrent les yeux lorsque le brun frappa un de ses ainés !

Kasamatsu se crispa, la mâchoire serrée. Mais quel petit con ! Les premières années étaient-ils tous aussi peu éduqués ? Une passe. Yukio réceptionna la balle et se précipita vers Shougo, la rage au ventre. Son adversaire, sourire narquois aux lèvres, se mit en position de défense, l'attendant de pied ferme. Il semblait sûr de lui, persuadé que le troisième année n'était qu'un élément sans importance.

Dans la gradin, Aomine pouffa de rire, surprenant Momoï qui lui lança un regard d'incompréhension. L'as de Tôô avait fait la même erreur que Haizaki. Kasamatsu n'était pas à prendre à la légère.

« Je vais te dire une chose... », lâcha le capitaine de Kaijo.

Surpris de sa prise de parole, Shougo haussa les sourcils, à l'écoute. Le troisième année le regarda alors dans les yeux, plein de fureur :

« Un senpai se doit d'être respecté ! »

Il le dribbla. L'as de Fukuda fronça les sourcils, décontenancé. Il parvint cependant à le rattraper avant qu'il ne mette un panier et, retrouvant son sourire sadique, commenta :

« Ne me sermonne pas, imbécile !

- Qui est l'imbécile ? » interrogea Kasamatsu.

Kise reçut la balle dans les mains. Il ne réfléchit pas, marquant sans attendre, puis retourna du côté de son équipe avec son capitaine. Mais un sourire béat avec naquit sur ses lèvres. Yukio lui avait fait une passe.... Il lui avait fait une passe !

« Efface se sourire idiot de ton visage. » grogna le senpai.

Ryouta se sentit sourire un peu plus. Mais derrière eux, Haizaki les fusillait du regard...

De nombreuses choses arrivèrent par la suite. La technique de copiage de Shougo, ainsi que la révélation sur son passé avec Kise... et la Perfect Copie du mannequin. Surprise générale. Même Aomine resta choqué devant cette nouvelle technique ! Et Kaijo remporta le match.

« On est les meilleurs ! s'exclama gaiement Kise dans les vestiaires.

- Yeah ! » renchérirent plusieurs de ses coéquipiers.

Le blond, suite à cette victoire, était redevenu normal, la gaieté l'ayant de nouveau envahi. Kasamatsu s'autorisa un sourire, lui aussi heureux.

« Senpai ! », l''interpella soudainement le mannequin.

Yukio le regarda en haussant un sourcil et fut surpris en le voyant lui montrer son poing. Le plus âgé hésita d'abord, ne sachant pas trop comment réagir... Mais il aperçut les yeux de son Kouhai. Ceux-ci étaient emplies d'une joie enfantine, immense...

Le brun détourna le regard, rougissant de gêne, et ce décida enfin à répondre au geste, tapant son poing avec le sien. La joie du blond ne se fit que plus grande et il se jeta sur son senpai, l'enlaçant de toutes ses forces.

« Q... Qu'est-ce que tu fais, baka ?! s'énerva le brun en lui donnant un coup de pied.

- Méchant senpaïïï ! »

Leurs coéquipiers explosèrent de rire. Cette ambiance chaleureuse leur avait manqué...

« On y va ? », finit par demander Moriyama.

Ses camarades hochèrent la tête, s'apprêtant à partir... Quand Kasamatsu fronça les sourcils, fouillant son sac.

« Partez sans moi, dit-il

-Un problème ? demanda Kobori.

-Je ne trouve plus mon portable. »

Les autres échangèrent des regards surpris. Leur capitaine n'était pas le genre à égarer ses affaires ! D'un commun accord, ils se mirent à chercher partout dans le vestiaire. Mais, même après une heure, ils ne trouvèrent rien.

« Je suis désolé, mais mon frère m'attend là... s'excusa Nakamura.

-C'est bon. Vous pouvez tous partir, je vais me débrouiller, les rassura Yukio.

-Tu es sûr Senpai... ? demanda Kise.

-Mais oui ! Je vais retourner voir au terrain. Je l'ai peut-être oublié sur le banc. »

Personne n'insista. Ils se saluèrent puis quittèrent les vestiaires. Kasamatsu se décida à faire comme il avait dit... Mais avant même d'atteindre la porte, ses jambes se dérobèrent, le faisant s'écrouler au sol. Il écarquilla les yeux de surprise, se rattrapant de justesse avec ses mains.

Merde... Sa maladie était passée le temps du match, mais là elle venait de lui refrapper au visage !

Il soupira, se relevant difficilement. Son corps était lourd et parcourut de frissons. Sensation très désagréable, il faut bien l'avouer. Le troisième année parvint tout de même à atteindre le terrain et se dirigea vers le banc. Comme prévu, son portable se trouvait là. Le brun pesta : la prochaine fois, il ferait plus attention.

Il fit ensuite demi-tour, ayant hâte de rentrer chez lui pour se reposer. Ce soir, il serait seul. Non, rectification : Cette semaine, il serait seul. Sa mère était partie dans une autre ville, à plus de six heures de route, pour un entretien d'embauche, et ses deux frères étaient en voyage scolaire. Il soupira : beaucoup de gens semblaient croire qu'il aimait la solitude, mais ce n'était pas le cas. Une violente douleur traversa son crâne et il dût s'appuyer contre le mur. Si ça continuait, il ne pourrait même pas sortir du bâtiment... Il marche lentement. Tellement lentement qu'il eut l'impression de ne pas avancer. Autour de lui, plus rien ne semblait exister.

Il avait vraiment chaud et chancelait, le corps au bord des lèvres.

Merde... merde, merde, merde....

Sa main ripa. Il s'écroula à nouveau, mais sans parvenir à se rattraper cette fois-ci. Sa tête frappa le sol. Sonné, il ne trouva pas le force de se relever. Il ne pouvait plus rien faire. "Eh, qu'est-ce qui t'arrive ?! S'exclama subitement quelqu'un." Il ne parvint pas à reconnaitre la voix, ni même à distinguer l'apparence, de la personne qui s'accroupit à côté de lui. Sa poitrine était compressée... Il cherchait désespérément de l'air... Le nouveau venu le prit dans ses bras. Yukio ne parvint pas à protester, peinant à garder connaissance. Il sombra. Sombra dans les bras d'un inconnu.

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