War is love (Terminé)

By MorganML

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« Je t'aime. » Ces trois petits mots qui, il y a de cela des années, avaient une signification qui outre pass... More

WAR IS LOVE
CHAPITRE 1 :
CHAPITRE 2 :
CHAPITRE 3 :
CHAPITRE 4 :
CHAPITRE 5 :
CHAPITRE 6 :
CHAPITRE 7 :
CHAPITRE 8 :
CHAPITRE 9 :
CHAPITRE 10 :
CHAPITRE 11 :
CHAPITRE 12 : PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE 12 : DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE 13 :
CHAPITRE 14 :
CHAPITRE 15 :
CHAPITRE 16
CHAPITRE 17 :
CHAPITRE 18 : PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE 18 : DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE 18 : TROISIÈME PARTIE
CHAPITRE 19 : PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE 19 : DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE 20 :
CHAPITRE 21 :
CHAPITRE 22 :
CHAPITRE 23 :
CHAPITRE 24 : DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE 25 :
TRAILER ET NOUVELLE COUVERTURE A CHOISIR (IMPORTANT)
CHAPITRE 26 : PREMIÈRE PARTIE
COUVERTURES (IMPORTANT)
CHAPITRE 26 : DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE 27 :
CHAPITRE 28 :
CHAPITRE 29 : PREMIÈRE PARTIE
CHAPITRE 29 : DEUXIÈME PARTIE
❤️ MERCII ❤️
CHAPITRE 29 : TROISIÈME PARTIE
Even when it hurts
CHAPITRE 30 :
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32 :
TRAILER FINAL
CHAPITRE 33 :
CHAPITRE 34
PAIRS CONCOURS
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36 : PRÉMICES
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37 :
CHAPITRE 38 + concours
CHAPITRE 39 :
CHAPITRE 40 :
CHAPITRE 41 :
CHAPITRE 42 :
CHAPITRE 43
CHAPITRE 44
CHAPITRE 45 :
CHAPITRE 46 :
NOTE D'AUTEUR

CHAPITRE 24 : PREMIÈRE PARTIE

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By MorganML

       


PREMIÈRE PARTIE

Comme prévu, Grayson était venu me chercher en voiture pour aller à l'institut. J'avais donc retrouvé la même façade semblable à une prison et mon irrésistible envie de m'enfuir. Pourtant d'une main, Grayson m'intima d'avancer. Nous entrâmes et fûmes accueillis par des médecins. Ils nous escortèrent jusqu'à une sorte de salle de réunion. Une grande table trônait au centre de la pièce, les gestes légèrement écartées du bois nous invitaient à venir nous asseoir. Au centre de la table trainait un panneau sur lequel était écrit « Besoin de vous confier ? Cette réunion est pour vous ! ».

Je levais les yeux vers Grayson. Qu'était-ce que cette réunion ? D'un regard, il me rassura, m'invitant à m'asseoir à côté de lui. Nous fûmes rejoints rapidement par d'autres adolescents, puis par Blake. Ce dernier vint s'asseoir à côté de moi. Il me salua et ignora Grayson. J'avais pour la première fois vraiment l'impression d'être au centre d'une guerre. C'était légèrement agaçant et ça allait devenir rapidement lassant. Après cela ne me concernait pas du tout. J'étais en dehors de leur dispute, bien que j'en sois le centre. Rapidement l'ensemble des places présentent autour de la table furent occupées. Je laissais mon regard parcourir l'assemblée et découvrais Thomas, ainsi que Cass un peu plus loin, Hailey et Nelly ?!

Je regardais cette dernière avec de grands yeux. Elle le remarqua rapidement et se dandina sur sa chaise comme si mon regard la brulait. Pendant que le médecin qui se trouvait en bout de table se présenta et expliqua le but de cette réunion, je demandais à Nelly des explications dans une conversation muette. Elle grimaçait légèrement essayant de me faire comprendre que ce qu'elle allait me dire n'allait pas me plaire.

-Pourquoi t'es là ? finis-je par articuler silencieusement n'en tenant plus.

-Je sais qui est mon âme sœur, me répondit-elle tout en articulant.

Mes yeux s'écarquillèrent et ma bouche s'ouvrit légèrement. Depuis quand était-elle au courant ? Et pourquoi ne me l'avait-elle pas dit ? Je fronçais légèrement mes sourcils tandis que mon regard passait de la stupéfaction à l'énervement.

-Depuis quand ?

Elle fronça les sourcils de comprenant pas. Je répétais. Elle me fit signe de répéter à nouveau. J'inspirais un bon coup afin de calmer l'envie fugace de lui crier dessus. Je recommençais plusieurs fois puis je reposais ma question. Elle acquiesça m'apprenant qu'elle avait compris mais ne me répondit pas. Elle semblait chercher la réponse. Je fis un geste cherchant à attirer son attention.

-Mademoiselle Reynolds vous souhaitez commencer ? m'interrompit le médecin.

-Hein ? Quoi ? Pardon ? m'enflammais-je.

Grayson et Blake ricanèrent à mes côtés, tandis que le médecin me proposa de me présenter.

-Je m'appelle Alison Reynolds et je suis soi-disant liée à ces deux jeunes hommes, expliquais-je rapidement ne décollant pas mon regard de celui de Nelly.

-Vous êtes liée à ces deux hommes, rectifia le médecin.

Je me tournais vers lui et le fusillais du regard. Il fallait que je garde mes répliques cinglantes pour moi. J'inspirais un bon coup et offris un sourire à ce connard, oups pardon, à cet homme qui faisait son travail. Le médecin satisfait de ma présentation se tourna vers Blake et l'invita à faire de même. Pendant que les présentations faisaient le tour de la table, je continuais de fixer Nelly, souhaitant par-dessus tout de développer la faculté de pénétrer son esprit, afin de me servir pour mes réponses.

-Bonjour, je m'appelle Nelly Olligean et je suis à la recherche de mon âme sœur, mentit-elle.

J'eus un mouvement de recul que Grayson capta. Il me questionna à son tour du regard, cherchant à comprendre pourquoi ma meilleure amie était là, pourquoi elle avait une âme sœur et que je ne semblais pas être au courant. Le reste de la séance dura environ trente minutes, trente minutes durant lesquels je tentais de battre mon mal en patience. Une petite sonnerie émise par une sorte de minuteur retentit coupant toute conversation.

-La réunion est terminée pour aujourd'hui. Rendez-vous la semaine prochaine. Le corps médical vous attend dans la salle d'attente numéro 8, nous annonça le médecin.

Je me levais immédiatement et allais me poster devant Nelly, les mains sur les hanches et le regard d'une tueuse.

-C'est quoi ce bordel encore ? grommelais-je.

-Je peux tout, commença-t-elle.

-Alors si tu me sors que tu peux tout m'expliquer je te colle contre cette chaise et te laisse sans manger pendant deux jours, c'est clair ? Dans tous les cas, tu n'as pas le choix ! TU DOIS TOUT M'EXPLIQUER, grognais-je.

Elle regarda autour d'elle remarquant les regards des autres sur nous. Elle attrapa mon coude et m'attira à l'écart.

-Y a deux ans, je suis allée dans la Soul Mate, ça tu le savais déjà, déclara-t-elle. Ce que tu ne sais pas c'est que j'ai menti sur mon mot, ajouta-t-elle tout en accélérant le débit de ces mots pour ne pas me laisser le temps de répondre. Alors oui, j'ai réussi à choisir un mot qui existait déjà alors que dentifrice excuse-moi ce n'est pas le meilleur des mots pour caractériser un couple d'âmes sœurs. Pourtant Jacob a ce mot là... soupira-t-elle.

Elle fit une pause me laissant enfin le temps de pouvoir encaisser les maigres informations qu'elle venait d'énoncer. Je ne savais pas comment réagir. Ma meilleure amie m'avait menti sur son mot, elle avait d'ailleurs menti à tout le monde. Elle m'avait fait croire à toute une mascarade, toute une histoire...

-Alison... me supplia-t-elle. J'étais obligée de le faire. Mon mot est vraiment ridicule... C'est le cas de le dire, d'ailleurs, m'avoua-t-elle. Je n'ai pas réfléchi, j'ai préféré me protéger de tout ce qui pourrait m'arriver. Alors j'ai menti... Le problème c'est que j'ai découvert qui avait le même mot que le mien. J'ai découvert que j'étais liée à lui...

Elle leva les yeux au ciel.

-Nelly... l'encourageais-je.

Elle posa son regard sur moi, ses yeux revenant rapidement dans notre monde. Elle me supplia d'une moue de ne pas la forcer à le dire. Mais je n'allais pas me laisser faire. Après tout elle m'avait menti, j'avais le droit de savoir. Elle soupira et dans un murmure à peine audible elle me révéla son identité.

Je la regardais un sourire apparaissant sur mon visage.

-Rho arrête ! geignit-elle.

-Il est au courant ? demandais-je connaissant déjà la réponse.

-Non bien sûr que non ! s'écria-t-elle attirant à nouveau les regards sur nous. Alison s'il te plait... me pria-t-elle.

-Tu comprends ma chère amie, commençais-je en enroulant mon bras autour de son bras. C'est vraiment très, très, très, accentuais-je. Méchant de mentir à sa meilleure amie. Mais vraiment très...

-Alison j'ai compris avec tes très ! Maintenant lâche-moi, me pria-t-elle.

-Tu vois Nelly. Les mensonges sont punis par le code de l'amitié. Depuis que l'on est tout petit, on nous apprend à ne pas mentir. Mentir c'est mal, c'est méchant... Et quand un enfant ment, on le punit. N'est-ce pas ?

Un éclair de panique passa dans ses yeux. Elle se débattit tout en tentant de s'écarter de moi. Ce qu'elle ne savait pas c'était que j'étais bien décidée à me venger. Plus elle voyait notre destination et plus son visage devenait livide. Ses supplications se heurtaient à un mur de sourdine.

-Donc reprenons... Vois-tu en tant que meilleure amie, il est dans mon devoir de te remettre dans le droit chemin, de te ramener dans la cour des gentils et des sincères.

Je fis un pas de plus, tandis qu'elle se braquait. Cinq petits mètres nous séparaient de mon but.

-Je pense que la meilleure chose à faire est d'affronter la vérité n'est-ce pas ? Alors quoi de mieux qu'aller expliquer ton mensonge à notre cher ami Jacob, dans un premier temps. Et simplement après tu pourras révéler ton identité à ton âme sœur.

Elle hochait négativement la tête, tout en tentant de reculer vainement. Je fis deux pas de plus traînant derrière moi Nelly. Jacob, qui se trouvait avec Thomas se tourna vers nous, un sourire venant étirer ses lèvres.

-Alison... Non... Tu ne peux pas comprendre. Pas là... couinait-elle.

Je finis par arriver face aux deux amis et les saluais. Puis j'introduisais Nelly dans la conversation et prétextais devoir aller rejoindre Grayson. Les deux garçons hochèrent la tête avant de me rappeler qu'ils avaient hâte d'être à la fête. Rapidement je m'éloignais après avoir, bien évidemment, lancé un regard d'encouragement à Nelly. Cette dernière m'implora du regard avant d'être interrompue par Thomas qui s'adressait à elle. J'allais finalement m'asseoir en tailleur sur le sol à côté de Grayson. Sa tête reposait sur le mur dont le papier peint jaune laissait une impression douteuse sur la propreté des murs.

-Alors avec Nelly ? me questionna-t-il finalement.

-Cela ne mène à rien pour l'instant, mentis-je.

-Je sais quand tu me mens Alison, ricana Grayson en me jetant un regard à la dérobée.

-Mais bien sûr ! Tu vas me dire que tu as un pouvoir qui te permet de pénétrer mon cerveau, commençais-je.

Un éclair d'intérêts zébra son regard. Je repris rapidement.

-Ou que tu le sens parce que nous sommes liés ? Bah écoute mon cher Grayson... Je ne mens pas ! Je suis sérieuse. Tu connais Nelly, c'est une bombe à retardement. Elle a le droit de te torturer pour savoir ce qu'elle veut, par contre nous, nous n'avons pas le droit de le faire sur elle. C'est légèrement injuste.

Grayson hocha la tête.

-Bon j'irais martyriser Hugo, lui il me le dira, m'apprit-il.

-Je doute qu'il soit au courant, tentais-je.

-Oh que si ! Ils se disent tout, continua-t-il en levant les yeux au ciel. Ils complotaient contre nous avant pour qu'on tombe amoureux, ricana-t-il.

-Quoi ?! hurlais-je.

Je me tournais vers Nelly toujours entre Jacob et Thomas et lui lançais le regard qui la prévenait que j'allais la tuer. Elle me fit un sourire gêné avant de continuer à parler avec Jacob. A côté de moi j'avais un Grayson hilare qui se tenait le ventre avec ses mains.

-Je pensais que tu l'avais remarquée, m'annonça-t-il finalement.

J'hochais négativement la tête et levais les yeux au ciel.

-Je les aurais découpés en rondelles, si j'avais su ça à l'époque, grognais-je.

Il rigola à nouveau avant de s'arrêter brutalement.

-Comment ça à l'époque ? m'interrogea-t-il abruptement.

Je roulais des yeux, comprenant l'espoir que j'avais introduit dans ma phrase sans m'en rendre compte. Je déglutis, tentant de trouver un moyen de lui faire comprendre ce que je voulais dire, sans... Sans quoi d'ailleurs ?

-A l'époque on ne se supportait pas. Limite on me parlait de toi, j'avais envie de t'exploser contre un mur.

-Chose que tu as faite je te rappelle, glissa-t-il.

Je lui tirais la langue avant de continuer.

-Et puis on a appris qu'on était lié, tu m'as lancé le défi de tout recommencer. Tu m'as...

-Je t'ai fait découvrir le super parti que je suis ! me taquina-t-il. Tu es tombé sous mon charme, tu rêves de moi toutes les nuits, tu n'attends plus qu'une seule chose, que l'on se débarrasse de Barbie, continua-t-il en laissant son regard se poser sur le plafond comme s'il rêvait. Et je t'ai fait découvrir ce que c'était le mot amour, scanda-t-il finalement un grand sourire sur le visage.

Je laissais mon regard glisser sur son profil. Il semblait tellement vouloir y croire. Il détacha son attention du plafond et se tourna vers moi. Il arqua son sourcil droit et plaça sa main derrière sa nuque.

-Bah alors ? commença-t-il. Alison ? Alison ? répéta-t-il en venant agiter ses mains sous mes yeux.

Ses yeux s'écarquillaient au fur et à mesure que je faisais semblant de l'ignorer.

-Bah merde... Alison réponds moi maintenant ! Je flippe là.

-C'est bien ? lui demandais-je finalement.

-De quoi ? Qu'est-ce qui est bien ?

-Ce que tu t'imaginais, tranchais-je.

Il fronça les sourcils avant d'acquiescer. J'hochais moi aussi la tête.

-Tu ne me dis pas que c'était un simple rêve et qu'il n'en est rien du tout ?

-Cela serait nécessaire ? le questionnais-je.

Il acquiesça à nouveau tout en soupirant.

-T'es vraiment une chieuse Alison, rigola-t-il comme pour détendre l'atmosphère.

-On fait quoi ici, Gray' ?

Il me questionna du regard, me demandant que je l'éclaire davantage.

-Pourquoi on attend ici ? Pourquoi on est dans une salle et on patiente ?

-Bonne question...

-Et dire que les années précédentes j'étais en train d'aider à préparer la fête, pleurnichais-je.

Son regard s'éclaira, tandis que sur son visage apparaissait une expression que je n'avais jamais vu chez lui.

-J'ai une idée ! s'écria-t-il.

Qu'est-ce que je disais, je ne l'avais jamais vu chez lui !

-Et si tu disais que tu venais de recevoir un appel qui te demandait de l'aide pour la fête ? On pourrait s'éclipser comme ça, se réjouit-il.

J'hochais négativement la tête.

-Cela ne marchera pas, lui appris-je.

-Et pourquoi cela ? Arrête mon idée c'est de la bombe !

-J'ai comment dire... Déserté la semaine dernière aussi, alors là ils ne me laisseront pas partir.

-Déserté ?

-Ouais je me suis enfouie avec deux personnes...

-Qui sont ?

-Cynthia et Ryan. D'ailleurs je ne les ai pas vus aujourd'hui, réalisais-je.

Je me levais et parcourais l'ensemble des personnes présentes autour de moi cherchant des cheveux bleus. Grayson se leva également avant de se placer devant moi.

-On peut toujours essayer, essaya-t-il de me convaincre. Allez ! Allez ! Ali, s'il te plait, me supplia-t-il.

-Je croyais que tu accordais de l'importance à cette étude.

-Non je me fais chier ! La seule chose à laquelle j'accorde de l'importance c'est nous. Enfin notre relation amicale, ou autre, continua-t-il me coupant.

Il s'emmêlait les pinceaux et c'était hyper drôle à voir. Je rigolais finalement pour lui montrer qu'il était ridicule.

-Bon viens, l'appelais-je tandis que je me dirigeais vers un des médecins qui se trouvait près d'une porte de sortie. Bonjour monsieur, me lançais-je. J'ai ma grand-mère qui vient de m'appeler. Elle aurait besoin de mon aide et de celle de mon âme sœur. Cela serait d'ailleurs l'occasion qu'il la rencontre. Vous savez avec ses quatre-vingts ans, elle a du mal à gérer, seule, les préparatifs de la fête d'Halloween de mon village. D'habitude je suis là pour l'aider. Mais avec les rendez-vous à l'institut j'ai dû la laisser. Mais maintenant que je suis ici et que cela fait bien une vingtaine de minutes que nous attendons et dix minutes que ma grand-mère m'a appelée, j'aimerais savoir si vous pouviez nous laisser partir, terminais-je en lui offrant un sourire mielleux.

Je m'étais approchée de Grayson au fur et à mesure de ma tirade, comme pour renforcer l'idée que j'étais déjà très proche de mon âme sœur et que nous n'avions pas besoin de rendez-vous pour nous rapprocher. Le médecin nous détailla de la tête aux pieds. Il inspecta notre proximité d'un œil, tandis que l'autre restait figé sur nos doigts liés.

-Votre aide est-elle vraiment nécessaire ? me demanda-t-il finalement.

-Nécessaire. Oui c'est cela. Voyez-vous entre gérer les préparatifs, cuisiner et déplacer tous les cartons toute seule, je pense que notre aide est plus que nécessaire.

Le médecin se gratta son front, attirant mon regard sur ses cheveux roux dégarnis.

-Bien, allez-y, acquiesça-t-il finalement.

Mon cœur fit un bond dans ma poitrine, tandis que je le remerciais. Je tirais derrière moi Grayson, tentant de gérer son enthousiasme. Après nous être éloignés d'une dizaine de couloirs de la salle où nous nous trouvions, je me mis à courir. Oui courir. J'avais besoin de me dégourdir les jambes, de ressentir la liberté et l'exploit que je venais de réaliser. Les foulées de Grayson lui permirent de se mettre à ma hauteur. Je ne sais pas à quoi nous ressemblions de l'extérieur. Deux adolescents blonds, l'un aux yeux bleus et l'autre aux yeux verts, l'un grand et musclé, l'autre avec des formes et petite. Mais je savais qu'à l'intérieur de nous c'était la joie, la cacophonie, le feu d'artifice.

Nous nous retrouvâmes rapidement sur le parking, puis tout aussi rapidement dans la voiture. Je m'attachais et le priais de s'éloigner le plus vite possible de l'institut.

Après avoir roulé pendant cinq minutes, nous explosâmes. La joie venait s'immiscer dans nos veines, venait accélérer les battements de nos cœurs. J'attrapais la main de Grayson et la serrais. Ses yeux se lièrent immédiatement aux miens. Nous venions d'entrer dans notre bulle. Nous étions à mille lieux d'ici. Nous n'étions plus là par obligation, mais par choix. Je me penchais vers lui et déposais un baiser sur sa joue. Puis je m'écartais et me reconcentrais sur le pare-brise. Je sentais mes joues être légèrement rouges à cause de mon geste, pourtant je ne le regrettais pas. Grayson avait reporté son attention sur la route, tout en maintenant le volant avec virulence.

Une heure plus tard, il me déposa chez moi. Il me salua avant de s'élancer chez lui. Je rentrais dans ma maison. Mes parents et mon frère n'étaient pas là. J'appris, grâce au mot qu'ils avaient laissé sur l'ilot de la cuisine, qu'ils étaient partis aider aux préparatifs.

Je me servis à manger, puis j'allais me préparer dans ma chambre. Je devais me déguiser, me maquiller et rejoindre ma famille sur les lieux.

--

J'arrivais la dernière dans la tente dédiée à notre famille. C'était notre lieu de rendez-vous en cas de problèmes et l'endroit dans lequel se tiendrait l'infirmerie. Tout le monde m'attendait patiemment sur des fauteuils, des canapés. En parcourant l'assemblée, je remarquais cependant que Shawn et Connor n'étaient pas là. Je récupérais les clés de mon stand et attendais la suite des directives. J'en profitais pour regarder les costumes que portait ma famille.

Mon oncle Alvin portait un déguisement d'un chipmunks, sa femme Ansley portait celui de Simon à en juger les lunettes qui ornaient ses yeux. Ma cousine Dillia était habillée en princesse de conte de fée, d'après la robe, à la belle aux bois dormants. Un pâle sourire étira mes lèvres, en repensant à la fois où Grayson m'avait appelée comme cela. Mon oncle Anderson était, quant à lui, déguisé en prince. Mon regard se posa ensuite sur les Inséparables.

Fletcher était déguisé en Joker et sa sœur, Elyssa, en Harley Quinn. Leurs déguisements étaient juste sensationnels ! J'avais l'impression d'avoir des répliques du film Suicide Squad. Ma tante Alana et son mari Anthony étaient déguisés en mignon. Ils portaient des salopettes bleus, et un haut jaune. Ils avaient confectionné des masques pour ressembler au mignon sans devoir se maquiller. Mon père était déguisé en pompier et ma mère en infirmière, à en juger les regards qu'ils s'échangeaient ces déguisements leur rappelaient certaines choses. Je reportais finalement mon attention sur ma grand-mère et mon grand-père. Ce dernier était déguisé en James Bond et ma mamie en James Bond Girl. Ils étaient adorables. Même avec l'âge, on avait l'impression qu'ils retournaient en enfance grâce à cette fête.

J'en vins alors à me demander à quoi je ressemblerai plus tard... Et comment sera mon avenir ? Allais-je le partager ? Allais-je avoir des enfants ? Allais-je continuer la tradition de la fête d'Halloween ? Comment allais-je expliquer à mes enfants le départ de l'un de leurs oncles et celui de leur grand-cousin ? Après avoir, finalement, attendu pendant cinq minutes l'arrivée de Connor et de Shawn, nous décidâmes de lancer la fête, malgré leur retard. D'après mes parents, les deux s'étaient éclipsés quelques instants avant mon arrivée.

Les directives reçues et le commencement de la fête me poussèrent à me rendre à mon stand. J'envoyais un message groupé à Nick, Nelly et Grayson, leur annonçant le numéro du stand et leur donnant quelques informations pour leur facilité la tâche. Rapidement je vis arriver un trio hors du commun, composé d'un clown tout droit sorti d'un film d'horreur, ses cheveux rouges ressortaient grâce au maquillage terrifiant qui recouvrait son visage. Un sourire diabolique avait été imposé sur les lèvres de manière grossière, comme s'il avait une bouche quatre fois plus grande que d'ordinaire. Les vêtements étaient à certains endroits déchirés et à d'autres couverts de tâches similaire à du sang et à de la terre.

Il y avait également une femme en robe de mariée qui semblait morte d'après le sang qui coulait de blessures faites avec du silicone. La robe qui devait être auparavant d'un blanc immaculé était désormais couverte de terre et de sang. Les cheveux bruns de ma meilleure amie étaient lâchés sur ses épaules, mais son diadème était de travers. J'avais toujours trouvé distingué le port d'un diadème à un mariage. Cela pouvait venir rehausser une tenue et lui apporter davantage de cachet. Elle restait malgré la tenue, sublime.

Et pour terminer un diable en haute couture et au regard de braise. Son corps recouvert d'un smoking aux tons rouges et noirs paraissait encore plus imposant que d'habitude, plus musclé... Plus sexy... Les cornes sur ses cheveux venaient contrastés avec la jolie couleur blonde qui recouvrait sa tête. Il s'amusait à faire tournoyer dans ses mains une sorte de trident rouge. Le déguisement lui donnait un certain côté inaccessible qui était pourtant détruit par le sourire avenant qu'il me lança en me voyant.

Nick fut le premier à me prendre dans ses bras. Malgré moi j'eus un léger mouvement de recul. J'avais de vieilles histoires dans la tête avec des clowns...

-Tu es sublime mademoiselle l'ange noir, me murmura-t-il à l'oreille.

-Et toi horriblement horrifiant Nick, rigolais-je légèrement gênée.

Je m'approchais ensuite de Nelly, la serrais dans mes bras et en profitais pour l'interroger sur ce qu'il s'était passé à l'institut après mon départ. Elle m'interrompit en me sermonnant qu'il était l'heure de faire la fête et de parler des autres choses plus tard. Notre étreinte était légèrement étonnante. Nous formions un mélange de blanc et de noir. Un mélange de lumière et de ténèbres. Un mélange de beauté et d'effroi.

Je m'écartais finalement de ma meilleure amie et me tournais vers Grayson.

-Que serait un ange noir sans son diable ? me questionna ce dernier tout en m'offrant un magnifique sourire en coin.

-Que serait une jeune femme insouciante sans son garde du corps diabolique ? l'interrogeais-je à mon tour.

-A la place d'insouciante j'aurais mis intrépide, insolemment belle et attirante, se justifia-t-il avant de s'approcher de moi et déposer un baiser sur mon front.

Je sentis sa bouche se décoller de ma peau. Son souffle se transforma rapidement en une phrase :

-Tu es absolument sublime, ravissante, angélique, Ali... susurra-t-il.

Je m'écartais de lui et plongeais mon regard dans le sien, me délectant des braises, de la chaleur qui nous enveloppait et de cette tension électrique.

-Le parfait couple des ténèbres, commenta Nelly. Nous avons l'ange noir, l'ange déchu à cause d'un péché, l'ange qui en passant du blanc au noir a gagné bien plus qu'elle n'a perdu et nous avons le diable en personne, celui qui accueille l'ange noir comme on accueille un vieil ami. Mais quelle est la chose qui a bien pu faire tomber notre ange ? Quelle est cette chose si puissante qui a malgré tout entrainé la perte de la pureté... Quelle est cette attirance qui les a réunis ? Et si une attirance plus forte que tout, que l'infini, que le néant, avait poussé notre ange à pécher pour retrouver son éternel acolyte... Le mal en personne...

-Cela pourrait faire une superbe intrigue pour une nouvelle histoire, s'écria Nick.

-L'histoire de notre vie te semble trop futile ? l'interrogea Nelly. Ne penses-tu pas qu'il faudrait se contenter de vivre notre vie, plutôt que de s'en inventer une autre ?

-Les histoires ne sont pas seulement là pour être vécue mais pour apprendre, conclut Nick avant de se détourner de Nelly et de reposer son attention sur nous.

Un sourire amusé ornait mes lèvres. Pourquoi nos amis partaient-ils toujours loin dans leurs idées ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas se contenter de nous dire que le mélange d'un diable et d'un ange noir, c'était magique. Oui magique... C'était le mot qui correspondait le plus à l'image que je me faisais de nous actuellement.

Je sortis de mes pensées, résignée à gagner cette année. Je commençais à disposer les gâteaux de tous genres, tout en étant aidée de mes amis. Plus les minutes passaient et plus le champ se remplissait. En à peine, une heure nous avions écoulé les deux sixièmes des gâteaux que ma grand-mère avait préparés.

-Qui veut du gâteau ? Des bons gâteaux ? chantonnait Nelly en marchant devant notre stand telle un zombie.

Un groupe d'enfants s'approchant. Je les invitais d'un geste de la main à s'avancer vers moi.

-Un gâteau ou un sort ? me questionnèrent-ils.

-Je n'ai que des gâteaux ensorcelés à vous proposer les enfants, leur avouais-je.

Les enfants firent la moue, légèrement déçus.

-Cependant certains de ces gâteaux sont aussi bons que les glaces au chocolat, les taquinais-je en approchant une part de ma bouche et en mangeant un morceau. Hum... Que c'est bon...

-On n'en veut, on n'en veut madame l'ange ! me supplièrent les enfants.

-Je vais vous révéler un secret, contais-je en changeant ma voix. Sur cet étalage seulement une partie des gâteaux ne sont pas ensorcelés... Seriez-vous prêt à tenter le diable pour avoir un de ses gâteaux.

Certains des enfants hochèrent la tête avide de se remplir le ventre.

-Pourquoi certains gâteaux seraient ensorcelés, d'abord ? me demanda un mini Yoda.

Oui un mini Yoda ! Il était encore plus petit que ce maître Jedi.

-Je les ai ensorcelés dans un seul but...

Je laissais ma voix en suspens, accaparant toute l'attention sur moi.

-Manger les méchants enfants, terminais-je en m'approchant vivement de l'un des petits.

Ce dernier hurla avant de prendre ses jambes à son cou.

-Je n'ai pas peur de toi, s'écria un petit garçon des boucles brunes couvrant son visage.

-Ah oui ? Et pourquoi cela mon enfant ? Tu n'as pas peur que je te mange ?

-Tu... Vous êtes bien trop jolie pour être méchante, mademoiselle...Les anges ne sont pas méchants, même s'ils ont des ailes noires... C'est comme si on disait qu'un homme à la peau noire était méchant parce qu'il avait cette couleur en guise de couleur de peau.

En guise de réponse, je lui souris. Je n'avais rien d'autre à faire. Il avait raison et il venait de nous donner une leçon de morale alors qu'il devait avoir sept ans, tout au plus. Je me penchais vers lui et ses amis. Ces derniers ne semblaient pas surpris de la remarque qu'il venait de faire, comme s'ils avaient l'habitude.

-Les gâteaux ensorcelés sont distribués du côté du méchant diable, murmurais-je. Servez-vous sur ce plateau là et vous n'aurez rien.

Ils me remercièrent et se servirent. Ils s'éloignèrent comme si de rien n'était. L'insouciance venant ravir leurs instants, leurs futurs souvenirs. Le petit garçon qui m'avait tenu tête me fit un signe de la main avant de disparaître dans un des jeux. Je reportais mon attention sur les allées et venues des passants, lorsque je sentis un souffle chaud dans le creux de ma nuque.

-Devrais-je vous couper les ailes, mademoiselle l'ange ? chuchota une voix que je n'eus pas de mal à reconnaitre.

-Et moi vos cornes ?

-En quel honneur aurais-je le droit à ce châtiment, mademoiselle ? Moi je ne dénature pas les gâteaux de l'autre, ricana-t-il son corps contre le mien.

Je me retournais vers lui, mes prunelles s'ancrant dans les siennes.

-Ce n'est pas de ma faute si mes gâteaux sont meilleurs que les tiens...

-Serait-ce une provocation ?

-A vous de voir Diabolo.

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Bonjour, Bonsoir! Comment allez-vous?

Voici la première partie de ce chapitre. Je ne sais pas encore combien il y aura de parties... Normalement deux. Enfin je crois...

J'espère qu'il vous aura plu. N'hésitez pas à voter et commenter si c'est le cas.

Merci à tous les nouveaux lecteurs. J'espère que l'histoire vous plait.

       

Suite à ma nomination par Jeffy_ , je vais réaliser le Tag des Lettres. Ce tag consiste à écrire une lettre à certaines personnes. Je vais dans un premier temps prendre les mêmes catégories de personnes que Jeffy et peut-être en rajouter. A vrai dire je n'en sais rien, j'aviserai avec le temps. Alors commençons si vous le voulez bien.

Cher ex,

C'est assez délicat de te parler par lettre, ça donne un côté beaucoup trop formel à cette discussion et je n'aime pas ça. Je pense que te dire que je t'ai considéré un jour tel un petit ami serait te mentir. Pourtant je sais que tu as accordé beaucoup d'importance à notre relation. C'est pourquoi je te considère comme un ex. On a passé environ quatre mois ensemble, enfin si je me souviens bien... Je sais aussi qu'en te quittant je n'y suis pas allée de mains mortes. Et je m'en excuse, sincèrement. Par contre tu ne t'es jamais excusé, toi, pour ce que tu m'as fait vivre. Et ça... Je ne pense pas que je te pardonnerais. Alors voilà, j'espère que tu trouveras ton bonheur plus tard, que tu réussiras ce que tu veux réussir. Je te souhaite tout ce qu'il est possible de souhaiter à un simple ami. Parce que tu n'as finalement jamais été plus pour moi.

Chère moi-même,

Alors que me dire... Vis ta vie, fous toi des avis et surtout n'arrête jamais tes rêves.

Chers parents,

Que vous dire. Je ne pense pas que je sois bien placée pour vous faire une leçon de morale, ou des reproches, bien que cela démange ma langue. Je ne suis pas maman, je n'ai pas d'enfants et je n'ai pas de mari, alors je ne pense pas être apte à juger l'éducation que vous m'avez transmis. Je ne suis qu'une adolescente qui aura bientôt dix-sept ans. Quoi qu'il en soit, je pense que trop protéger ses enfants, c'est une chose tout à fait horrible. Coincer sa fille tous les week-ends, toutes les vacances, refuser qu'elle prenne les transports en commun, qu'elle sorte prendre l'air ou qu'elle voit ses amis, c'est une sorte de tyrannie. Alors, certes, vous m'avez déjà dit des millions de fois que vous faisiez cela pour mon bien et que je n'avais rien à dire parce que je vivais sous votre toit, pourtant la liberté chez les humains est autant physique que morale. Ne l'oubliez pas. Bref, je vous remercie quand même de m'avoir élevée et d'avoir fait la fille que je suis aujourd'hui, bien que je sois totalement opposée à vos modes de pensées sur la société. Je vous adore et j'espère pouvoir vous rendre fière de moi un jour.

Cher crush,

Hm... Je ne sais pas si tu es un crush après tout. Je ne te considère pas comme tel. C'est plus profond. Je pense que tu es une personne avec qui j'ai vécu certaines choses et une personne à qui je tiens beaucoup. Bien que notre relation soit tout à fait bizarre, je ne pense pas ressentir des sentiments pour toi. Y a juste cette attirance et cette envie d'être plus proche de toi, en amitié par exemple. Comme me l'a très bien dit Youssra tu fais peut-être partie des personnes que j'aurais connues pendant mon enfance, adolescence et qui ne partiront quasiment jamais de mes pensées... Alors je te souhaite tout le bonheur, toute la joie possible et j'espère un jour pouvoir te dire ce que je ressens et ce que je pense sur toi, sans forcément avoir des arrières pensées.

Cher moi du passé,

Tu as vraiment été très conne. Mais à un point que j'ai parfois honte de toi. Quoi qu'il en soit je pense que si tu n'avais pas été là, je n'aurais jamais existé. Alors merci quand même.

Cher premier amour,

Alors désolée Jeffy_ mais je crois sincèrement que cette lettre n'existera jamais. Alors bye monsieur l'inexistant.

Chère future moi,

Alors bon courage, parce que je vais te mener la vie dure ! Allez la bise.

Cher(e)s meilleur(e)s ami(e)s,

Merci à vous d'être là... Vous comptez énormément pour moi. Vous êtes la famille que j'ai choisie, celle que j'ai construite en fonction de vous. Vous êtes des personnes pour lesquelles je me battrais sans jamais lâcher prise. Merci pour nos délires, nos fous rires, nos moments de soutien. Merci d'illuminer mes journées, de me faire entrer dans notre monde. Merci d'être fantastiques. Merci d'être vous et tout simplement MERCI !

Je sais que je ne suis pas une fille facile, que je suis chiante, perverse et totalement bornée, mais vous vous êtes pire parce que vous arrivez à me supporter. Bordel j'espère ne jamais vous perdre parce que je ne serais pas la moi d'aujourd'hui sans vous, sans vos conseils, sans vos remarques, sans vos engueulades.

Je vous adore !!

Cher futur enfant,

En fait je pense que j'aimerai mettre au pluriel cette lettre parce que j'espère en avoir plusieurs. Je ne me vois pas avec un seul enfant, la solitude c'est l'un des pires sentiments à ressentir et je ne voudrais pas infliger cela à mon enfant. Et puis j'ai tellement une relation particulière avec ma sœur et mon frère que je ne m'imagine pas mon enfant sans d'autres petits à faire chier. Ma mère m'a toujours dit qu'elle espérait que mes enfants me mèneraient la vie dure, pour que je voie ce que je lui ai fait subir. Alors je vous préviens devant votre père vous vous tenez à carreaux mais devant moi vous faites les fous ! Parce que je ne veux pas être une personne qui vous fera changer qui vous êtes, qui s'opposera à vos idées, vos conceptions. Enfin dans la mesure du raisonnable. J'espère que tu vivras dans un monde meilleur que celui-ci, dans un univers plus paisible et sans tous ces attentats...

J'espère que tu pourras avoir tout ce que tu souhaites. Je te souhaite après tout, tout ce qu'une mère peut souhaiter à son enfant. J'espère aussi que tu iras jusqu'au bout de tes rêves et que tu vivras ta vie comme tu le voudras.

Chère personne que je déteste,

HAHA ! Ça c'est une lettre que j'aime déjà. Alors d'abord, si je te déteste c'est parce que j'ai une raison, c'est parce que tu as fait quelque chose de détestable, tu t'en es pris à des gens que j'appréciais beaucoup. Ou tout simplement parce que tu es un petit ou une petite conne. Oui, oui ! Je t'insulte, mais bon je ne vois pas pourquoi j'aurais du respect pour des personnes que je ne supporte pas. Alors je vais juste te dire de vivre ta vie, loin de moi, parce que sinon je te ferais vivre un enfer.

Chère personne qui me déteste,

J'ai juste envie de te dire une seule chose : JE M'EN FOUS !

Cher doudou,

Je voulais te remercier d'avoir été là toutes ces années de m'avoir aidée à dormir et à consoler mes pleurs enfantins. Merci d'être toujours resté. Après tout je ne te laissais pas le choix.

Cher inconnu,

Je me présente : je m'appelle Morgan. Je vais avoir dix-sept ans et je suis française. Je pense que la société, dans laquelle je vis, est bercée d'illusions. Je pense aussi que la plupart de ses habitants le sont aussi. Après tout vivre et évoluer avec des normes, des cultures, la mode c'est en partie se construire dans le vide et dans l'illusoire. J'espère que tu n'es pas comme ça et quand bien même tu le sois, j'espère que tu passeras au-dessus de tout ça. Ce n'est pas en te mélangeant, en adhérant à un mode de vie que tu te feras remarqué et que tu seras le véritable toi.

Je ne suis pas moi-même la véritable moi. Et je ne le serais jamais. Tout simplement parce que mon prénom et mon nom m'ont été donnés par des personnes qui ne sont pas moi. Tout simplement parce que j'ai été éduquée par des personnes qui ne sont pas moi. Je n'ai jamais choisi mon physique, mon mode de vie, mon lieu résidentiel. Je ne vis qu'aux dépends des autres. Alors après tout je pense que la vie doit être vécue. Parce que l'on en a qu'une seule et que nous ne sommes pas là pour rien. Et quand j'y pense bien nous sommes tous dans ce cas-là, donc nous ne pourrons jamais être nous.

Ah oui ! N'oublie pas de t'étonner du monde, de tout ce qui t'entoure, ça rend la vie beaucoup moins banale, moins quotidienne...


Voilà alors j'ai fini ce tag. Merci à Jeffy de m'avoir nominée.

Je tague pour ma part : sakhale19, Artemis2809, AnnaHolahalan, SpiritwLC.

Bonne journée, bonne soirée.

Morgan.xx

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