ALENA LEWIN.
Je détache Johan et le fait avancer avec mon couteau sous la gorge. La tête en arrière, la respiration irrégulière et le sang coulant de ses nombreuses plaies ainsi que de son visage.
Nous arrivons en haut et je vois qu'Alec, Clary et Isabelle, retenus par des sbires de Samuel, de même pour Jace.
- Lewin, rend nous Johan et tout se passera bien.
- Lâchez les d'abord. Et maintenant.
- Pas sans échange.
- Qui a dit qu'il n'y en avait pas ? Vous lâchez mes amis et je vous rends Johan, et... et je viens avec vous.
- Quoi !? Alena non !, me cri Clary en se débattant.
- Je sais où est ta mère Clary, c'est le seul moyen.
- Tu cours à ta perte., me glisse Johan.
- Alena ne fait rien que tu puisses regretter !, me dit Jace.
Alec me regarde dans les yeux, ses prunelles ancrées dans les miennes. Une légère tristesse se lit dans ses yeux, m'attristant un peu.
- Mes amis d'abord. Ou c'est fini pour lui.
Les sbires lâchent mes amis qui s'avancent.
- Faites deux pas en avant., dis je à mes amis, ce qu'ils font.
Je ne lâche pas Johan et les suis dehors. Quand nous arrivons, je m'approche de l'oreille de Samuel et lèche une fine partie de son cou.
- Bye bye., dis je à son oreille avec un sourire de folle.
Je lui tranche la gorge d'un coup sec et rapide. Son corps tombe lourdement sur le bitume, le sang coulant abondamment de son cou, faisant comme un flaque de sang.
Je sors mon poignard séraphique et le fait tourner dans ma main.
- Tu as menti !
- C'est un peu tard comme observation mon grand.
Je les regardent un par un, et fonce dans l'Institut comme une malade. Je me précipite à l'intérieur et vois Magnus parlant avec les autres.
- Hmm salut.
- Alena ?
- J'ai un petit problème !
- Tu n'es pas partie avec eux ?, crache Alec.
- Faut croire que non. Clary, je sais où est ta mère. Elle se trouve dans une usine désaffectée à Tchernobyl, elle est ultra protégée et entourée de gardes.
- Comment tu sais ça ?, me demande la rousse les yeux brillants.
- Longue histoire.
- Et c'est quoi ton problème ?
- Eux., dis je en tournant mon poignard dans ma main.
Les hommes m'encerlcent, me retrouvant prise au piège. J'inspire un grand coup, donne un coup de pied à l'homme à ma droite et Jace l'achève.
Je tourne sur moi-même et mon poignard coupe un homme en deux en longueur. Je souris fière de moi quand je me retrouve jetée au sol, des mains serrant mon cou. L'air ne passe plus dans mes poumons et ma trachée se trouve bloquée.
- Valentin se vengera et te tuera, toi et tout tes petits amis., dit mon agresseur.
- Je l'attends., dis je difficilement.
Je gigote comme une dingue à la recherche de mon arme, la trouve, la met en l'air mais une main me devance, jetant l'homme au dessus de moi et le tuant.
Je roule sur le côté et reprends ma respiration. Isabelle me tend sa main que je prends et me remets sur pieds.
- CLARY !
Je cours, saute en l'air et mon pied atterrit dans la tête d'un homme voulant étrangler la jolie rousse.
Elle et moi nous nous mettons dos à dos, et combattons contre les hommes qu'ils restent.
Jace et Alec tuent le dernier de deux coups de poingard et tout le monde se relève en soufflant.
Je me lève et me tourne vers mes amis.
- Vous allez bien ?
- Oui.
Clary se jette dans mes bras et me serre aussi fort qu'elle le peut.
- Merci, de m'avoir sauvée et aidée. Et d'avoir trouvé ma mère.
- Et d'avoir tué ton pseudo frère.
- Je sais que c'était dur pour toi de le faire.
- Il m'a ouvert les yeux., dis je en regardant Alec. Et c'était pas si dur que ça., dis je en souriant.
- Mais il est mort, c'est fini., sourit Isabelle.
- Ce n'était que le début. Son père va débarquer avec toute sa horde de nouveaux Shadowhunters.
- Quoi ?
- Il a la Coupe.
- Comment ? C'est impossible.
- Il faut croire que si. Il faut se préparer à toutes éventualités, il peut venir sous n'importe quelle forme, nous raconter n'importe quelles salades.
- Tu as l'air de le connaitre., remarque Jace.
- Si Johan a changé, ce n'est pas par hasard., dis je.
- Donc on fait quoi ?, demande Clary.
- Il faut en parler à l'Enclave.
- Je vais m'en charger., dit Isabelle.
Alec la regarde surpris et ils commencent à se disputer.
- Qui est-ce ?, demande Magnus en s'approchant de moi.
- Je suis celle qui s'est jetée sur vous dans la boîte l'autre soir.
- Oh ! Merci alors.
- Je vous en prie. Je ne vous ai pas déjà vu quelque part ?
- Je suis connu par des centaines de gens ma chère.
- Ouais. Ouais, ça doit être ça.
Je fronce les sourcils et passe une main pleine de sang dans mes cheveux, ce qui les rend poisseux.
- On devrait tous aller prendre une douche.
La bande acquiesce et chacun se dirige dans sa chambre. Je rentre dans la mienne et pousse la porte quand un pied la retient. Je lève mon regard et regarde la personne.
- Ça va ?
- Pourquoi ?
- Avec ta blessure c'était pas prudent de te mettre en danger comme ça.
- Parce que tu te soucis de ça ? Bonne douche Alec.
Je pousse la porte et la ferme complètement. Prenant un pyjama, je me dirige lentement vers la salle de bain pour prendre une douche chaude.
Je me déshabille devant le miroir et constate que les bleus sur mon visage sont atténués et ont dégonflés.
Le moment fatidique arrive, celui d'enlever le pansement couvrant ma plaie ouverte. Je l'enlève doucement en grimaçant et vois que la blessure est moins rouge, sur la voix de la guérison. Mais elle n'est toujours pas belle à voir.
Je rentre dans la cabine de douche, la referme et fais couler l'eau tiède sur ma peau froide comme la glace.
Les gouttes d'eau descendent au niveau de la plaie, qui l'inonde et manque de me faire gémir de douleur. Je me contente de serrer les dents et d'abréger ma douche.
Mes cheveux prennent l'eau, laissant couler du sang qui se mélange à l'eau pour partir dans les canalisations. Je finis ma douche et enroule une serviette autour de mon corps.
Je quitte la cabine de douche et vais dans ma chambre pour m'habiller avant de me laisser tomber sur le lit et de m'endormir.