Devon

By Neavys

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『 Devon n'a pas d'autres choix. Il doit vivre sous le toit d'une policière afin d'échapper aux griffes d'un... More

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CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 17 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 18 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 19 [INDISPONIBLE]
thank you! #1
CHAPITRE 20 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 21 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 22 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 23 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 24 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 25 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 26 [INDISPONIBLE]
fifty shades of neavys
CHAPITRE 27 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 28 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 29 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 30 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 31 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 32 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 33 [INDISPONIBLE]
living with boys
CHAPITRE 34 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 35 [INDISPONIBLE]
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ÉPILOGUE [INDISPONIBLE]
remerciement
bonus [INDISPONIBLE]

CHAPITRE 15

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By Neavys

  ✽

Étrange serait le terme exact pour qualifier cette situation. Lorsque j'entremêle sa langue avec la mienne, je ne prends même plus le temps de réfléchir aux conséquences irréversibles de cet acte. Bien que ça ne m'est pas déplaisant, une chose m'intrigue sur son comportement ; pourquoi elle ne me repousse pas ? Ça n'a aucun sens. La connaissant, cette fille m'aurait directement interrompu. Et pourtant, elle ne s'est pas opposée à mon baiser s'apprêtant à devenir particulièrement fougueu--

Soudain, Pearl émet une pression pour que je m'écarte d'elle. (c'était trop beau pour être vrai, merde.)

Je tente de fortifier mon appui, mais son coup est au-delà de mes attentes. Notre contact se brise. Et un sentiment de déception me gagne. Je n'ai jamais été autant envoûté par des émotions. C'est vraiment perturbant ! Mais, à la fois, amusant – je dois l'avouer.

Connard, s'écrie-t-elle en me giflant avant de se diriger vers la porte.

Visiblement, elle est en rogne. Oups ? Avec force, cette dernière abaisse la poignée pour sortir de la cuisine. Je m'avance vers celle-ci en remarquant qu'une chose attire son attention – ou plutôt, quelqu'un.

— MAMAN ?! Qu'est-ce que tu fais là ? s'exclame-t-elle tandis qu'Elena est à quatre pattes par terre.

— Je ne t'espionnais pas, si c'est ce que tu crois ! C'est juste que j'avais perdu ma boucle d'oreille, et... OH, la voilà ! répond Mme Hopkins en désignant un minuscule objet.

— Maman... grogne Pearl en croisant ses mains contre sa poitrine.

Mince, il est tard ! J'ai sommeil, pas vous ? Bon, je vais aller me coucher, révèle-t-elle rapidement.

On n'eut le temps de rétorquer qu'elle s'est déjà éclipsée de notre ligne de mire. Dis donc, qu'est-ce qu'elle est rapide ! Enfin, bref. Puisque le canapé est libre, je m'assois immédiatement dessus pour visionner le film qu'Elena m'a recommandé de regarder ; car, apparemment, il est plus que génial. Ça laisse à voir !

— Tu veux du pop-corn ? proposé-je en appuyant sur le bouton « play ».

— Donne-moi ça, et enlève tes sales pattes de la table basse ! hurle Pearl tandis que je me contente de rouler des yeux.

À contrecœur, je pose mes pieds par terre. Pendant ce temps, elle est en train d'engloutir une poignée de pop-corn faits maison. Par la suite, Pearl s'installe sur le divan en prenant soin d'obtenir le plus de distance possible avec moi. Elle se munit d'un plaid lorsque l'introduction du film commence. Et quand elle s'assoit finalement, des bruits de mâchouillement retentissent continuellement.

— Tu crèves la dalle ou quoi ? rétorqué-je en me tournant vers elle.

Des miettes de pop-corn sont éparpillées autour d'elle, et sa bouche est pleine. De ce fait, ses joues sont bombées ; accentuant davantage sa similarité avec Pacco. Telle mère, tel fils ! Nan, j'déconne. Quoi que... Un toussotement retentit, et aussitôt, elle crache dans le bol de grain de maïs soufflé. Tant d'élégance en elle ! C'est presque sensationnel.

— Je mange quand je suis contrariée, dit-elle en posant la nourriture sur la table basse.

— Oh, et... qu'est-ce qui te contrarie, au juste ? demandé-je en souriant malicieusement. Serait-ce notre petite altercation dans la cuisine ?

Un flash me revient de ses lèvres contre les miennes ; l'apparition d'un frisson se manifeste. Ça, c'était bizarre.

— Va te faire foutre, Maxwell. Et ferme ta putain de gueule. Ta voix me donne des envies de meurtres !

Cette soudaine politesse me surprend tellement ! Wow. C'est saisissant à quel point cette fille est courtoise dès qu'elle me parle. Dois-je prendre ceci comme un signe d'affection pour moi ? Je présume que oui.

Oh, mon regard se plante sur l'écran de la télévision ; une scène de combats y est exposée. Ouuuh, intéressant. Bon, je vais vous épargniez tous les détails. Globalement, l'intrigue de ce film est basée sur un mauvais garçon aimant une jeune fille sage. Barbant, pas vrai ? À la fin de ce soi-disant chef-d'œuvre, d'après Elena, le jeune délinquant crève, car il faisait involontairement du mal à la fille qu'il aimait.

Serait-ce un message subliminal de Mme Hopkins ; qui stipule que si je fais du mal à Pearl, je meurs ? Peut-être. Ceci est fort probable. Surtout venant d'elle.

— Il est quelle heure ? interrogé-je en convergeant mes yeux vers Pearl.

Elle dort. Génial, il ne manquait plus que ça. Et comment va-t-elle s'y prendre pour aller en cours demain si son réveil est en haut ? Attendez. J'en ai rien foutre ! Si elle est en retard dans son bahut, c'est de sa faute.

Hé ! Réveille-toi, dis-je sèchement en me levant du canapé.

Aucune réponse ne résonne. Je claque des doigts près de son visage, en vain. Elle ne bouge pas. Quel vent ! Je souffle bruyamment, avant de l'observer davantage. Ses lèvres... AAH ! Je secoue vigoureusement de la tête pour éloigner toutes ces pensées.

— Lève-toi là ! renchéris-je.

Pourquoi est-ce que j'insiste tant ? Je n'y gagne rien dans tous les cas. Et là, pour une énième raison énigmatique, je la porte tel un sac à patates, avec la volonté de l'emmener dans sa chambre. Elle gigote, marmonne quelques phrases incompréhensibles, et bave sur mon dos. Mais, elle ne se réveille pas.

Arrivé dans sa chambre, je dépose Pearl sur son lit. Avant que je ne parte, cette dernière prononce un simple et unique mot qui a le don de me mettre hors de moi :

— Keegan...

Beurk.

✽✽✽

Comme prévu, avec Elena, nous préparons des pizzas. Et étant donné qu'elle adore les aliments sains – et dégueulasses, nous avons passé plus de deux heures à confectionner toutes les pizzas aux épinards. Il ne reste plus qu'à les enfourner, et le tour est joué.

— Alors, tu as aimé le film d'hier ? me lance-t-elle tandis que l'on s'assoit sur une chaise en attendant que la première pizza soit cuite.

— Bof. C'est trop gnangnan à mon goût. Je préfère les films d'action, rétorqué-je.

— Oh, je vois... Et, qu'est-ce que tu en as pensé de la fin de Dereck ?

Il est clair qu'elle tente de mettre en lien la mort du personnage principal avec mon futur décès au cas où j'importune sa fille adorée.

— Je sais où tu veux en venir, affirmé-je en la fixant droit dans les yeux.

— Vraiment ? Très bien. Donc, il est inutile que je te dise que tu vas mourir dans d'attroce souffrance si tu as le malheur de faire du mal à Pearl, non ?

— Sache que je n'aime pas ta fille, si c'est c'que tu veux savoir, ajouté-je alors qu'elle se met à rire.

— Ce n'est plus qu'une question de temps, commence-t-elle avant de continuer. ET METS UN FICHU TEE-SHIRT, BON SANG ! Nous sommes en décembre, je te rappelle !

C'est vraiment plus fort que les Hopkins de vouloir constamment cacher mon sublime buste derrière un bout de tissus ! Décidément, elles ne sont pas nettes. Je suis une grâce de Dieu. La vue de mon torse n'est nullement désagréable ! Un nombre incalculable de personnes pourraient témoigner que mes propos sont entièrement vrais.

Et pour la énième fois ; sachez que je suis parfaitement modeste ! C'est vrai quoi. Si je ne l'avais pas été, mes pensées auraient été beaucoup plus directes. Du style ; je suis carrément baisable. OR, JE NE L'AI JAMAIS DIT ! Ah, ça vous embouche un coin, non ? Je suis probablement le seul et unique Bad Boy humble !

— Une question de temps ? N'importe quoi, grommelé-je avec lassitude.

— Tu verras, dit-elle simplement en haussant les épaules.

Notre conversation se prolonge, et pour la première fois depuis ma venue ici ; je ne dis pas des réponses brèves. En fin de compte, Mme Hopkins n'est pas si chiante que ça – en fait, elle est plutôt drôle. Ce critère pour qualifier sa personnalité ne m'avait jamais effleuré l'esprit auparavant. Et bien que ce soit assez difficile d'admettre que Thalia a raison, je dois confesser que c'est mal de juger une personne sans la connaître. Elena est énormément attentionnée vis-à-vis de sa fille, même si leur relation n'est pas vraiment fusionnelle, elle éprouve beaucoup d'affection pour sa famille. D'ailleurs, son état d'âme me remémore vaguement celui de ma mère.

Bref. Peu importe.

Avachi sur le canapé, je m'amuse à tripoter un bipeur que Pearl vient de me donner. Cet objet consiste à la signaler en cas d'extrême urgence : par exemple, si je me blesse ou bien, si je me perds en ville. Elle m'a donné cela, car il est évident que je vais sortir de cette baraque – et ce, dans quelques minutes.

— Je n'en ai pas besoin, craché-je en balançant vulgairement son machin-truc.

— Oh que si ! Ce bipeur pourrait te sauver la vie, affirme-t-elle en saisissant son appareil pour le lancer sur moi.

J'évite le projectile de justesse. MAIS, ELLE EST FOLLE !

— J'en ai rien à foutre. Il est hors de question que je me promène avec un truc de géolocalisation ! Tu vas pouvoir me retrouver à tout moment, fis-je en me redressant pour lancer à nouveau le bipeur.

— C'est justement ça le but !

— Bon ! Sur ce, je m'en vais ! À plus tard, bébé, déclaré-je en me levant du canapé pour me diriger vers la porte d'entrée.

— Appelle-moi encore une fois comme ça, et je te découpe en morceau pour t'enterrer dans le jardin.

Je souris, tandis qu'elle tente de m'assommer en propulsant le bipeur dans ma direction. Mon épaule est touchée, mais je n'en prends pas compte, et me rue vers la sortie. C'est alors qu'une pluie diluvienne apparaît dans mon champ de vision.

Décidé à m'acheter une clope, je marche sereinement vers ma moto, en sachant que je vais assurément finir trempé. Capuche sur la tête, attitude decontracté et postérieur sur ma précieuse bécane, je m'aventure sur les routes d'Atlanta à la recherche d'une petite supérette pouvant éventuellement vendre une cigarette.

Après plus d'une demi-heure de conduite, je m'arrête devant un commerce minable. Par chance, il est ouvert malgré l'heure tardive. Ouf ! Mains dans les poches, j'entre dans le magasin, avec le l'intention de regarder les articles de journaux proposés. Je sillonne le rayon de papeterie en remarquant je ne suis pas le seul client. En effet, une bande de fauteurs de trouble vient de débarquer. Le simple fait d'entendre leurs rires me laisse à conclure qu'ils sont cons et mutins.

« CE BEAU BOXEUR, COMMUNÉMENT APPELÉ DEVON, AURAIT TUÉ SES PROPRES PARENTS ? »

Instantanément, je prends possession de ce foutu magazine et m'oriente vers le comptoir en n'oubliant pas de prendre un paquet de cigarettes. La jeune employer encaisse mes articles, et lorsque je m'apprête à me barrer d'ici, une voix masculine résonne :

— FILE-NOUS TA CAGNOTTE OU JE TIRE !

Et comme d'habitude, mon visage reste neutre. Mon attitude contraste énormément avec la fille étant manifestement terrorisée. Je reste silencieux. Et au lieu de partir, je ne bouge pas. Cette situation m'intrigue.

— Je ne peux pas, navrée... Je vous en prie, ne me tuez pas... supplie la caissière en sanglotant.

Je me tourne en constatant qu'une dizaine de garçons sont là. Ça fait beaucoup pour un braquage, quand même ! Il aurait été plus judicieux de dépouiller un plus grand commerce. En faisant cela, ils ne risquent pas de gagner énormément d'argent... Comme je le disais ; ils sont cons.

— Oh, mais, attends. Tu es Devon ! s'exclame l'un d'eux.

— Ouais, révélé-je en enlevant ma capuche.

Ils sont manifestement abasourdis par ma présence. Je suppose qu'ils font partie de mes admirateurs, ou quelque chose dans l'genre. Quoi qu'il en soit, mon regard s'arrête sur le revolver du grand baraqué. Je me fais violence de ne pas rire en découvrant que c'est une fausse arme. La gâchette est fixe, de ce fait, il est impossible que ce type puisse tirer un quelconque missile. Quelle bande d'incapables ! Sérieusement, ça me désespère. Ce n'est pas si compliqué que ça de se procurer une véritable arme en Amérique, tout de même ! Lassé d'être observé comme si je suis un dieu, je décide reprendre la parole.

— Dégagez tous de cet endroit, et laissez cette meuf tranquille. C'est vraiment pathétique de vouloir braquer cette supérette de merde, rétorqué-je calmement.

Énervé, un tocard s'avance vers moi pour bondir son poing. Je saisis instinctivement son avant-bras pour le placer derrière son dos – de sorte à pouvoir tordre son bras. Il est incapable d'entreprendre un seul mouvement. En dépit de hurler comme une mauviette, ce gars ne fait rien – cela renforce davantage mon dégoût à son égard.

— Espèce d'enculé, l'insulté-je avant de lui botter violemment le cul.

Et bien évidemment, il tombe contre le carrelage jaunâtre à cause de la saleté. Tout le monde est estomaqué en voyant la brutalité de mon attaque qui m'a été d'une facilitée renversante. Avec une impassibilité déroutante, je sors du magasin, en sachant pertinemment que les gars ne vont pas tarder à se venger. Malgré cette menace imminente, je ne monte pas sur ma moto pour fuir ; c'est plutôt le contraire. J'attends patiemment sous la pluie, avec la détermination de commencer une baston.

Sans étonnement, plusieurs personnes s'élancent à ma rencontre dans le but de m'atteindre, mais je les évite, puisqu'ils sont nuls – mais genre, vraiment, il suffit d'un enchaînement de coups de pied et de crochets du droit pour affaiblir considérablement la majeure partie de mes adversaires. Quelques figures rocambolesques, et des collisions de corps. Et c'est dans la poche ! Toutefois, le moindre instant d'inattention de ma part pourrait être fatal. Comme dans tous les combats palpitants, je suis plus ou moins amoché. Mais, ça, je m'en fiche. Cette douleur-là ; je m'y suis habitué.

Alors qu'un malabar s'approche dangereusement de moi, à mon plus grand étonnement, ce dernier s'effondre brutalement par terre. Il n'est pas le seul. Trois autres ont subi le même sort. Et c'est quand je réalise la gravité de la situation qu'à mon tour, mon corps heurte le sol. Une douleur alarmante se propage dans l'intégralité de mon être. Je suis paralysé. Complètement. L'origine de cette souffrance prompte me glace le sang.

C'est une flèche noire. Et en vue des circonstances, ça ne présage rien de bon.

Putain de merde. Autrement dit, je suis foutu.


✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽

AHHH, VOICI LE CHAPITRE 15 ! J'espère qu'il vous a plu. :)

Comme d'habitude, Devon est dans le pétrin, ahah! 💙

Que va-t-il se passer, d'après vous ?

Qui est le mystérieux archer ?

Et, qu'en pensez-vous d'Elena (lieutenants Hopkins) ?

Désolée pour l'heure tardive, je n'avais pas mon ordinateur à disposition... MERCI D'AVOIR LU JUSQU'ICI. 💙

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