Après avoir vérifié une dernière fois si j'étais seule, je me dirigeais rapidement vers la sortie. Je posais ma main sur la poignée, la tournais et...
-Mademoiselle ?
Je me stoppais dans mon mouvement. Des pas se rapprochèrent de moi, j'étais coincée.
-Mademoiselle ?
-Oui ? demandais-je en me retournant.
-Oh Alison Reynolds, s'exclama cette dernière. Enchantée de vous rencontrer.
-Euh, moi de même ? fis-je une expression perplexe sur le visage.
-Que faisiez-vous ? me demanda-t-elle prenant conscience que j'avais toujours ma main sur la poignée.
-Je regardais l'esthétique de la poignée. Regardez, la courbe ici est tout à fait en accord avec les jointures autour des fenêtres, inventais-je.
-Intéressant, je n'avais jamais remarqué... Je suis sincèrement désolée de devoir interrompre votre inspection mais je vais devoir vous accompagner jusqu'à la conférence.
-Oh... Très bien, acquiesçais-je.
Elle me sourit et d'un geste de la tête m'invita à la suivre. Après avoir parcouru de nombreuses pièces aussi identiques les unes des autres, elle ajouta.
-Vous avez raté la visite, quel dommage !
-Oh oui quel dommage, répétais-je un faux air de tristesse sur ma face.
Je ne savais pas si elle se rendait compte que j'avais essayé de fuir, ou si elle était consciente que je l'avais menée en bateau. Cette jeune femme était d'une élégance à faire pâlir n'importe quelle politicienne. Ses cheveux étaient réunis en une queue de cheval parfaite, ne laissant aucun cheveu sortir. Sa démarche était celle d'un médecin avertit, une cadence rapide, sûre d'elle-même. Ses mains manucurées m'apprirent qu'elle tenait beaucoup à son apparence. Derrière cette parfaite apparence se cachait-il une innocence à faire pâlir Candide ?
Les pièces que nous traversions étaient similaires à la première que nous avions quittée... Des salles d'attentes... Des salles d'attentes... Toutes vides... Et non utilisées, d'après l'absence de papiers sur le tableau d'affichage et de petits papiers d'encouragement sur les tables basses.
Après avoir parcouru ce qui me sembla des centaines et des centaines de salles, nous finîmes par arriver dans un amphithéâtre. Notre arrivée fut remarquée et instantanément je fus escortée jusqu'à une place à la limite d'un groupe de jeunes de mon lycée. Ma guide était entourée de trois autres médecins qui ne cessaient de me lancer des regards de dédain mêlés d'enthousiasme. Je reposais mon regard sur les personnes m'entourant. Je découvris un certain Thomas et Jacob... Je parcourais rapidement le reste du groupe à la recherche de Nelly, mais cette dernière n'était pas présente. Etrange... N'était-elle pas censée partager son mot avec...
-Alison ? Quel plaisir de te voir là... ricana Thomas.
-Oh ta gueule, fis-je en lui tirant la langue.
-Toute seule ? demanda Jacob, une expression déçue sur son visage.
J'hochais la tête en signe d'acquiescement. Si vous vouliez savoir ce que le bonhomme d'une soixantaine d'année racontait, il ne fallait pas être avec moi. Je n'écoutais pas un seul mot de son discours me focalisant sur ma discussion avec Thomas et Jacob qui me racontaient ce que j'avais raté et leur présence ici. Les deux garçons avaient reçu leur lettre dans une incompréhension totale. Les deux s'étaient rendus dans la Soul Mate depuis quelque temps déjà, mais aucun n'avait trouvé son âme sœur.
-Tu comprends peut-être un peu mieux pourquoi on est venu, avoua Jacob en passant une de ses mains dans ses cheveux. J'ai quand même hâte de savoir qui elle est, souffla-t-elle.
-Moi aussi j'aimerais bien savoir à quoi elle ressemble ! Pour savoir si mes parties de jambes en l'air seront bien satisfaites ou pas, rigola Thomas. Non en vrai, j'ai hâte de savoir qui c'est pour pouvoir la faire chier et la faire tomber amoureuse de moi.
Je levais alors les yeux en l'air.
-Ah non Alison, je ne veux pas entendre tes réflexions ! grognèrent Jacob et Thomas en même temps.
-Oh mais ta gueule vieux con ! On s'en fout de votre étude nous, gueula une jeune fille en se levant bruyamment. Moi je veux juste prendre mon pied, ricana-t-elle en jetant un regard en biais à un garçon plus loin.
Ses cheveux d'un bleu, tournant vers le noir, tombaient en cascade dans son dos, la faisant ressembler à une sirène. Le garçon qu'elle avait regardé quelques instants plus tôt se leva à son tour.
-Bien dit Cynth' ! l'acclama-t-il en applaudissant.
Puis il se fraya un chemin jusqu'à elle et l'embrassa sauvagement. Les cheveux bleus de la fille et ceux châtains du garçon m'empêchèrent de discerner leur visage. A la suite de leur séparation, je découvris enfin un visage enfantin et de grands yeux verts du côté de la fille et une mâchoire carrée ainsi que des yeux gris du côté du garçon. Un sourire révélant le désir pour l'autre couvrait leur visage. Leurs yeux pétillaient de malice et de pensées secrètes, qu'eux seuls semblaient comprendre. Le garçon souffla à la jeune fille dénommée Cynth, probablement pour Cynthia, une chose qu'elle fut la seule à entendre, un sourire complice étira ses lèvres aussi fines qu'il m'avait été donné de voir. Elle hocha la tête et attrapa la main du jeune homme. Ils se dirigèrent vers une porte de sortie en s'excusant sur leur passage aux personnes qui se trouvaient obligées de se lever. Le bonhomme dans la soixantaine, toujours sur scène réagit enfin et cria :
-Mais où allez-vous ?! Je n'ai pas fini.
-On va aux toilettes, lui lança le châtain un sourire en disant long sur ce qu'ils allaient y faire.
Le soixantenaire rougit et jeta un regard désespéré vers les médecins comme pour leur demander de réagir.
-Je ne pense pas que cela soit une bonne idée, ricanais-je assez fort pour qu'il m'entende. Ils sont partis pour aller faire du grabuge dans les chiottes, si vous ne voulez pas qu'ils le fassent ici, sous vos yeux, je pense qu'il est plus que nécessaire de les laisser y aller.
Je tournais ma tête vers le couple qui se trouvait face à une barrière de médecins, qui, suite à un signe de l'homme sur scène, se déplacèrent pour le laisser passer. La jeune fille se tourna vers moi et me remercia par un sourire. Puis elle s'en alla en tirant derrière elle l'homme avec lequel elle allait prendre du bon temps. Je me rassis face à la scène mais reportais mon attention sur la discussion entre Thomas et Jacob. Les deux étaient en train de partager le peu d'informations qu'ils connaissaient sur leur partenaire respective. Soit quasiment rien. Je sortais mes écouteurs et les branchais à mon téléphone. J'allais les mettre dans mes oreilles lorsque l'assemblée se leva et se mit à la queue leu leu pour sortir. Je levais ma tête et croisais le regard amusé de Jacob.
-Tu respectes vraiment rien Alison ! Déjà tu n'écoutes pas le discours, tu vas pour écouter de la musique et tu n'entends même pas que c'est fini et que cela fait une minute que l'on applaudissait.
-Oups, souris-je. Non mais tu sais moi cette étude...
-Tu la détestes, termina Thomas en hochant la tête. On le sait tous Alison.
Je me levais alors et suivis les deux garçons qui s'étaient mis à débattre sur mon, je cite, « je m'enfouthisme ». A la sortie de l'amphithéâtre, nous parcourûmes les nombreuses salles d'attente que j'avais visitées avec le médecin totalement parfaite vestimentairement parlant. Je marchais à la traîne refusant d'aller à un autre truc barbant.
-Psst... entendis-je.
Je m'arrêtais et tournais sur moi-même à l'origine du bruit. Une ombre aux cheveux bleus se dessina rapidement dans un interstice. Je vérifiais autour de moi si aucun médecin était présent et je m'avançais vers la dénommée Cynth'. J'accélérais et tournais à gauche. Je me retrouvais alors face au couple de l'amphithéâtre.
-Salut, s'exclama le garçon.
-Salut, grogna la fille aux cheveux bleus.
-Hey, fis-je en esquissant un bref sourire.
-On voulait te remercier pour tout à l'heure. Je ne sais pas pourquoi mais ils ont l'air de te respecter pas mal ici, ajouta la fille.
-Ah bah de rien...
J'étais gênée. Je ne savais pas pourquoi mais ce couple dégageait de l'instabilité et du danger.
-Nous, on va s'éclipser, annonça le garçon. Si tu veux venir avec nous... ajouta-t-il. D'ailleurs moi c'est Ryan et elle, Cynthia.
-Alison. Comment vous allez faire ?
-Il y a une porte de secours derrière le couloir des toilettes, me répondit Cynthia en désignant un couloir derrière elle.
-Tu viens ?
-Bien sûr ! m'écriais-je m'attirant des sourires satisfaits de leur part.
Ils s'engagèrent dans le couloir désigné quelques secondes plus tôt par Cynthia en m'ordonnant de les suivre. Nous passâmes rapidement devant des toilettes, où le couple s'échangea un regard plein de sous-entendus. Puis Ryan avança rapidement, nous abandonnant et revint quelques secondes plus tard en nous faisant un signe de la main. Je suivis Cynthia et découvris l'issue de secours. Après avoir franchi la porte nous descendîmes des escaliers menant au parking.
Je me tournais vers Ryan et Cynthia et les remerciais vivement.
-Putain vous m'avez sauvée d'une matinée de merde ! rigolais-je.
Des fossettes se creusèrent dans le visage de Ryan puis dans celui de Cynthia. Ce fut seulement maintenant que je réalisais leur beauté. Cynthia par sa chevelure atypique, son visage strié de fossettes et son sourire à la dentition parfaite et Ryan avec ses cheveux châtains qui rehaussaient la jolie couleur grise de ses prunelles, détenteur d'une mâchoire carrée comblée par deux fossettes, que l'on avait envie de faire disparaître sous nos doigts.
-Vous partez par où ? demandais-je.
-Le bus, me désigna Ryan.
-Vous voulez que je vous dépose quelque part ?
Ils hochèrent négativement la tête et Cynthia ajouta :
-On va se débrouiller ne t'inquiète pas. Tu nous as aidés une fois, on t'a rendu la pareille mais cela ne peut pas continuer.
J'allais riposter avant de comprendre une partie de leur caractère. Ils étaient solitaires et détestaient avoir des comptes à rendre. J'hochais finalement la tête.
-Bon bah je vais vous laisser. Merci encore et puis bonne continuation, leur souhaitèrent avant de leur serrer la main.
Puis je m'éloignais et allais jusqu'à ma voiture. Je m'asseyais sur le siège conducteur et démarrais. Je m'élançais sur la route, direction ma maison et une heure de trajet.
Mon arrivée à la maison plus tôt que prévue éveilla de nombreux soupçons du côté de ma mère que je finis par tarir en lui révélant que cette séance n'avait pour but que de présenter l'étude aux dépositaires. Je lui expliquais par la suite que j'avais eu cette explication par la présidente Yelle en personne. Ma mère, dans un sourire fier, m'avait alors serrée dans ses bras et laissée rentrer. Mon frère avait été beaucoup plus dur à gérer. J'avais dû m'excuser, l'éviter et lui promettre finalement qu'il aurait le droit de se venger un jour, sans que je puisse me défendre et répliquer. J'étais finalement allée faire une sieste afin de préparer mon corps au match du soir.
Après m'être réveillée, j'étais allée déjeuner et j'avais enfin préparé mes affaires de basket. Mon maillot, mon short, mes baskets porte bonheur et mon doudou magique dans mon sac, je m'élançais vers mon lycée. La course... Un bon entrainement, un bon échauffement et un moyen de décompresser. Le rendez-vous pour les derniers raccords avait été imposé à 18heures. Le match commençait à 20heures. Toute une activité avait vu le jour suite à la création de la compétition opposant nos équipes de sport à celles d'autres villes. Des artisans avaient pris la chose en main, prévoyant de la nourriture pour les spectateurs. Des marchands de frites, de bonbons, de boissons, de fruits, de grillades, d'alcool s'affairaient tous les soirs de match, menant à bien leurs petites affaires. A mon arrivée aux alentours du terrain, j'allais saluer certains marchands, amis de ma famille à l'occasion et allais attendre sur le terrain de football américain. Rapidement les filles de l'équipe arrivèrent légèrement stressées et le cœur au bord des lèvres. Lorsque l'équipe fut au complet je me lançais dans mon discours de capitaine, celui que j'avais préparé pour les motiver, les rendre plus fortes et leur donner confiance en elles.
-Ce soir... Ce soir correspond au début de notre ascension vers la réussite. Notre ascension qui se terminera à la ligne d'arrivée de la finale avec dans nos mains la coupe de la victoire. Je ne permettrais aucun écart, aucun moment de relâche, aucune faiblesse. Nous sommes fortes, les filles. Je n'ai jamais eu à faire à une équipe comme celle-ci. Nous sommes soudées, complémentaires et solidaires. Personne n'a le pouvoir de détruire cette bonne entente. Nous sommes une famille, une équipe. On s'aide, s'entraide et on se pousse vers le haut afin de montrer et donner le meilleur de nous-même. Je crois en vous, en nous, notre équipe et en ce match. Nous allons gagner, nous allons ramasser les résidus de l'équipe adverse, parce que oui ! Elle terminera en poussière face à nous. Alors gardez votre stress, mais bouffez le sur le terrain, montrez lui que nous sommes plus forte que lui et qu'il n'est qu'une production de notre cerveau. Alors bordel les filles je crie là, maintenant, à notre victoire ! Finis-je en hurlant notre cri de guerre.
Mon équipe se redressa, imposant de sa taille et de sa force et dans un cri aussi puissant qu'une alarme de pompier, elle scanda notre cri de guerre. Ce cri fut repris par les marchands et par les premiers élèves arrivés une heure à l'avance.
Dans une ambiance festive, détendue et joyeuse, nous rejoignîmes les vestiaires pour nous changer. Pour ma part, j'allais faire un bref débriefe avec notre coach qui me laissa champ libre jusqu'au début du match. Une dizaine de minutes et une conversation avec lui plus tard je retournais finalement dans les vestiaires et commençais à me changer. J'enlevais mes chaussures et mon pantalon et j'enfilais rapidement mon short. Les filles autour de moi étaient en culotte, soutif en train de comparer leur niveau de bronzage. C'était une habitude qu'elles avaient prises comme pour se détendre. Oui très bizarre je confirme ! Je cherchais mon maillot lorsque la porte des vestiaires s'ouvrit violemment. Elle alla frapper contre le mur derrière elle. Je me tournais brusquement et tombais sur Grayson, les yeux révulsés de colère. Furibond, il se dirigea vers moi, ne faisant pas une seule fois attention aux filles qui, après avoir gueulées, tentaient de cacher leur nudité.
-Mais bordel qu'est-ce que tu fous là, Gray ?! demandais-je surprise.
-Alors toi ! grogna-t-il. Toi ! Alison je vais te... commença-t-il.
-Grayson tu sors immédiatement ! On n'est pas habillée ! gueulais-je.
-C'est bon Alison! J'en ai vu la moitié à poils ! S'énerva-t-il en jetant un regard autour de lui. Enfin tout compte fait je les ai toutes vues à poil sauf Cass et toi. Mais ce que je vois là... Ça me donne bien envie de te connaître toi aussi, me sourit-t-il perversement.
-Ce n'est pas une raison ! ripostais-je gênée par ses propos.
Mon maillot toujours dans la main, je le poussais vers la porte. Il se débattit au début mais finit par me laisser faire. Cependant, au moment de la fermer sur lui, il m'attira à sa suite et la porte se referma sur nous deux. Il me plaqua contre le mur, jouxtant la porte, et me menaça par rapport à ce que j'avais fait à l'institut.
-Tu vas me le payer Alison ! Mais tu vas tellement douiller que tu me supplieras de t'aider ! râlait-il. Pourquoi tu m'as inscrit avec lui ! Je n'ai pas envie de faire ma vie avec lui ! Déjà que je ne sais pas si je veux la faire avec toi, alors avec lui ! Mais tu voulais prouver quoi en faisant ça ! ajouta-t-il en s'énervant.
Un éclair de lucidité traversa son regard.
-Un coming out ! Tu voulais que nous fassions un coming out ! Tu sais Alison, Blake est peut-être gay en tout cas, moi non ! Alors bordel arrête de...
Son regard glissa tout d'un coup vers ma poitrine simplement couverte de mon soutien-gorge. Sa voix se brisa tandis que ses yeux restaient bloqués. Je le poussais instantanément.
-Mets ton maillot s'il te plait, me pria-t-il en se retournant.
-T'es sérieux à te ramener comme ça dans les vestiaires des filles, réagissais-je enfin, tout en enfilant mon maillot au numéro six.
-Tu as mis ton maillot, oui ou non ? s'énerva-t-il.
-Bien sûr que oui !
Il se tourna alors vers moi, son regard se posant à nouveau sur ma poitrine puis déviant vers mon numéro.
-Tu sais mon numéro à moi au foot c'est le 9 ! C'est un signe hein ? Ricana-t-il fier de sa bêtise. On fait le 69 quand tu...
-Oh ta gueule, le coupais-je excédée.
Grayson posa son regard sur sa montre et s'avança rapidement vers moi. Je me retrouvais rapidement dans ses bras.
-Je crois en toi, Ali ! Tu vas tout défoncer. Tu vas gagner, me souffla-t-il dans le creux de mon oreille.
Il déposa un baiser sur mon front, un baiser de motivation et s'éloigna de moi en courant à moitié. Je restais, quelques instants, immobile, appréciant la sensation éphémère de ses lèvres contre ma peau. J'étais désormais seule, perdue. Mais tout du moins certaine d'une chose. J'appréciais de plus en plus ce blond.
-Alison, m'appela une fille depuis les vestiaires me sortant de ma bulle.
Je rentrais dans les vestiaires, prête pour le match, certaine que nous allions gagner. J'allais à ma place, rangeais mes vêtements, enfilais mes baskets fétiches. D'un geste simple et rapide, je sortais ma peluche de mon sac. Ce petit ours au pelage brun m'avait été offert par James, dans le but de me suivre à chaque instant périlleux de ma vie, à chaque instant de stress. Je le serrais fort contre moi et récitais dans un murmure à peine audible les quelques mots de mon frère avant son départ.
-Ne crois jamais que mon cœur puisse t'oublier. Vivre sans toi c'est mourir... Voilà pourquoi je ne veux plus te quitter.
Et pourtant, il m'avait quittée...
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Bonjour ou Bonsoir! Comment allez-vous?😊
J'espère que cette partie qui clôture le chapitre 19 vous aura plus, n'hésitez pas à commenter et voter si c'est le cas.
Encore merci à vous de me lire. Vous êtes vraiment adorables.😍
J'ai été taguée par Jeffy_, sur le Tag 100 facts about me. Du coup, j'espère que vous êtes prêts à lire 100 choses sur moi. Je vous avoue que je n'ai pas d'idées... 😥Bon ce n'est pas grave je commence.
1) Je suis née à Evry. (Enfin je crois😅)
2) J'ai une grande sœur et un petit frère.
3) Ma grande sœur est ma demie sœur mais pour moi c'est autant ma sœur que mon frère est mon frère.
4) J'ai onze cicatrices. (Je ne sais pas pourquoi je vous dis ça...)😂
5) Je suis 100% française. Je n'ai pas d'autres origines.🇫🇷
6) Je suis "athée" même si je n'apprécie pas d'avoir un mot qui caractérise le fait que je ne crois pas en Dieu.
7) Ma devise: "Je crois en la liberté de croire".
8) J'ai appris à nager toute seule.
9) Jusqu'à l'âge de 9 ans je n'aimais pas lire.
10) Le premier livre que j'ai lu c'était Harry Potter.⚡️
11) J'écris par contre depuis que j'ai six ans.
12) J'ai fait six ans de basket.🏀
13) J'ai fait huit ans de danse.
14) J'ai fait un an de jujitsu et judo.
15) Je suis arachnophobe.
16) Je suis apiphobe.🐝
17) J'ai un caractère de merde.💩
18) Je ne crois pas en la deuxième chance.
19) J'ai une grande gueule.
20) Mes amis et mon frère me trouvent violente. Je ne vois pas du tout pourquoi ils pensent ça...😅😒😡
21) Je fais allemand, mais c'est une grosse perte de temps.🇩🇪
22) Je suis nulle en anglais.🇬🇧
23) Je suis en Terminale S, mais on m'a toujours conseillée un filière littéraire.
24) D'ailleurs quand on m'a fait part de cette idée là, j'ai rembarré le responsable de cycle, qui l'a mal pris.
25) Je suis née le 25 août 1999.
26) C'était pendant un orage et une tempête.💨
27) Je veux être kinésithérapeute, pour pouvoir soigner des personnes sans médicament, seulement avec mes mains.
28) Actuellement je déteste Jeffy, parce que je ne sais pas quoi dire. Quand je te disais que ma vie n'était pas intéressante.
29) Je n'ai jamais fêté mon anniversaire. Enfin si une fois, mais c'était pour faire une crémaillère.
30) Le Ketchup c'est ma vie.😍👅
31) Je n'aime pas le poulet.🍗
32) J'adore les vieux bijoux, du style camée.
33) J'aurais voulu vivre à l'époque de Louis 14.
34) J'aurais voulu vivre à l'époque de la révolution française.
35) Je suis passionnée par la Première Guerre Mondiale. Enfin si on peut considérer ça comme une passion.
36) J'ai toujours voulu avoir un appareil photo professionnel.
37) Je sais mettre mes pieds derrière ma nuque.
38) Quand j'étais petite j'ai su faire les deux grands écarts, toute seule. Un jour, je suis allée dans la salle à manger et j'ai fait à mes parents:
-Regardez ce que je sais faire.
Et hop je venais de leur montrer le grand écart facial et latéral. Ils ont décidé de m'inscrire à la danse pour ça.
39) J'ai toujours voulu jouer d'un instrument de musique.🎸🎵
40) J'aime le rouge pour la chaleur que cela exprime.🔴
41) J'ai deux tics : je touche mes cheveux tout le temps et je viens toujours toucher mon nez. Oui c'est bizarre.
42) J'ai visité quand j'avais sept ans deux grottes souterraines avec mon oncle, mon frère et mes cousins.
43) Je n'aime pas les chiffres impairs.
44) J'adore me poser des questions auxquelles personne ne pense.
45) J'adore faire chier mon monde.
46) Je vis aux alentours de Paris, dans le 94 plus précisément.9⃣4⃣
47) Mais je suis très très attachée à mes origines : LE NORD!
48) Apparemment quand je m'énerve vraiment je prends l'accent picard et l'accent ch'ti.
49) J'adore parler, mais pas de moi.
50) Putain c'est la moitié! C'est pas trop tôt! Je n'aime pas faire les choses à moitié.
51) J'aime la pluie, j'aime l'odeur, la sensation et entendre les gens râler parce qu'il pleut.💧
52) Il y a une seule personne à qui je serais capable de raconter mes vraies pensées. Et elle lit cette histoire. Petit indice: les heures d'étude c'est de la balle!
53) Mon meilleur ami c'est mon oreiller! C'est la chose à laquelle je fais le plus de câlins.
54) J'adore les chiens mais j'ai peur des chats.🐶🐱
55) J'ai un humour très déplacé, et des pensées très déplacées d'ailleurs.
56) Je n'ai aucune confiance en moi.
57) Je dis ce que je pense, tout le temps. Je suis FRANCHE. Un mot que certaines personnes ne connaissent pas du tout.
58) Je suis hétéro. Mais je respecte les bisexuels et les homosexuels.
59) J'adore tout ce qui a des rapports avec le paranormal. D'ailleurs si vous avez des histoires ou des choses dont vous voulez parler. Je suis toute ouïe.
60) Le seul endroit où je m'accorde de pleurer c'est dans mon lit. Personne ne me voit, personne ne me juge, je suis seule, seule avec mes pensées.
61) J'ai tendance à tester les limites des gens.
62) Je vais toujours m'engueuler avec les personnes auxquelles je tiens pour tenter de ne pas les laisser s'approcher de moi.
63) J'ai horreur des gens qui n'assument pas. Tu as fait un truc tu assumes bordel de merde!
64) J'ai du mal à exprimer mes émotions.
65) Je n'ai jamais eu de mots dans mon carnet de liaison.
66) J'ai de nombreux problèmes de santé aux : chevilles, genoux, hanches, coudes, poignets, doigts et aux épaules.
67) Je suis claustrophobe parce que je me suis retrouvée bloquée une fois dans un ascenseur.
68) J'ai peur des aiguilles, je deviens violente quand on doit me faire une prise de sang ou un vaccin.
69) Un chiffre que j'aime beaucoup!!♋️ Non mais j'étais obligée 😂 Je suis allée voir Madonna en concert quand j'avais 12 ans.
70) Je ne m'y connais pas du tout en art.
71) Le seul peintre que j'apprécie c'est : Van Gogh
72) Je peux pleurer si je ne trouve pas de musique à écouter.
73) Je suis allée à l'étranger pour la première fois de ma vie en Première à l'âge de 16 ans.
74) Quand je m'attache à quelqu'un ce n'est jamais à moitié.
75) Je n'ai jamais pris l'avion.✈️
76) Je n'aime pas ce que j'écris.
77) Je sais pleurer pour de faux.
78) J'adore prendre la parole devant des personnes.
79) Je suis toujours en compétition, accro aux défis et contre les ordres et les obligations. Si je fais quelque chose c'est parce que j'en ai envie.
80) J'ai une quarantaine de projets écrits.
81) J'aime m'afficher devant les gens, parce que soit ils sont gênés et c'est marrant, soit je me tape des barre avec eux.
82) J'écris beaucoup mais je supprime beaucoup de mes textes aussi.
83) J'ai réussi à lire 300 livres pendant un an. J'étais hyper fière de moi.
84) J'adore chanter mais je ne chante jamais devant les gens. Pourtant on m'a déjà dit que ma voix était jolie.
85) J'ai toujours voulu apprendre la langue des signes.
86) Je n'aime pas le café.
87) J'ai une putain de résistance à l'alcool. Je "bats" mon père.
88) J'ai toujours voulu mourir avant mes parents, ou au moins avant ma sœur et mon frère. Je survivrais pas longtemps sans eux.
89) Si un jour je me marie, je n'inviterai pas mes amis de maintenant. Ils ont trop de dossiers sur moi. Déjà mes parents parfois je me demande si je le ferais ou pas.😂😂😏
90) Je ne comprends pas pourquoi on ne compte pas les neufs mois avant notre naissance dans notre âge. On était déjà là, non?😅
91) J'ai trois porte bonheur. Une pierre, un collier et une bague.
92) J'ai une profonde admiration pour ma sœur, c'est pourquoi jamais je ne la laisserai lire mes histoires. Trop honte.😒
93) Je suis une putain de jalouse.
94) Dans un couple, c'est moi qui dirige, sinon c'est au revoir.
95) J'aime tout ce qui est dangereux et déconseillé mais je me contrôle. Je me suis fait prendre simplement une fois sur des millions et des millions de fois.
96) Je suis une pro pour inventer des mensonges en cas d'urgence. Par exemple : Situation de crise. Et bim je résous tout par un mensonge.
97) Je n'aime pas mentir par contre! Du coup des fois je donne les mensonges que j'invente à mes amis.
98) Je suis bipolaire. Enfin tripolaire, quadripolaire voire beaucoup plus. Je change d'humeurs comme de respirations.😂😅😱 demandez à mes amis.
99) Je suis allergique au soleil depuis le début des vacances. 🌞
100) AMEN! EUH... Mon prénom et mon nom de famille sont des dérivés de personnages de fiction. La fée Morgan et le chevalier Lancelot...😔
Alors je vais nominer sakhale19, Artemis2809, EvaPst ( si tu veux le faire), Zola-Clairine (si l'envie te prend ) et AnnaHolahalan (J'ai vu que tu voulais commencer un rantbook, donc si ça t'intéresse) et je nomine bien évidemment toutes les personnes qui souhaitent le faire.
Voilà bon comme je te l'avais dit Jeffy ma vie c'est de la merde.
J'espère que cela n'aura pas été trop chiant. 😪
Bonne journée, Bonne soirée.
Morgan.xx