Je rentrais enfin dans ma chambre, que je n'avais pas vue depuis bien trop longtemps à mon goût. J'avais fermé la porte à clef, je ne voulais pas que quiconque vienne me déranger, et encore moins mes amis. Je m'assis sur le lit. Je ne savais pas où regarder, je ne savais pas quoi faire. Je ne savais plus. Ma vie, que je commençais à connaître depuis 17 ans, s'était complétement envolée. Tous mes repères semblaient s'être évanouis au profit de ceux-ci. Tout semblait irréel. Il me semblait être en plein dans un rêve. Un cauchemar plutôt, attendant simplement de me réveiller. Mais ces images devaient être si réelles que j'étais incapable d'y croire. Je m'allongeais, et regardais le plafond un instant. Sans prévenir, des larmes montèrent et dévalèrent mes tempes à grand flot, sans que je sois capable de les retenir. La vision de mon futur idéal que je me forgeais depuis des années s'était écroulée, au profit de quelque chose de bien plus effrayant et incertain.
**
Une semaine plus tôt : à l'intérieur de miroir magique dans la réserve.
"-Où suis-je ...?" Dis-je en m'asseyant, après avoir fait une chute donc je ne voyais pas vraiment la fin.
La fille que Kellia avait appelé Alix s'accroupi a coté de moi et m'examina minutieusement pendant plusieurs secondes.
"-C'est marrant... J'imaginais la nouvelle copine de Gabriel plus..."
Elle se tut un moment, paraissant réfléchir.
"-Plus belle."
Je restais bouche béé devant sa réflexion.
"-Plus intelligente aussi."
Elle se releva en rigolant, et rejeta sa chevelure blonde en arrière.
Je ne savais pas rien de cette fille. Seulement qu'elle s'appelait Alix et qu'apparemment, elle était au courant de pas mal de choses à mon sujet, et savait probablement beaucoup plus de choses que moi sur ce qui se passait en ce moment, qui m'avait valu qu'on m'amène ici. Elle était blonde, avec de longues boucles anglaises parfaites. Elle portait... Une drôle de tenue... On aurait dit un uniforme. Chemise blanche, jupe plissée noire, et blaser Bordeaux fonce, avec un blason cousu sur la poche droite. Le blason de l'école.
"-Sinon... Hormis les histoires de cœur... Qu'est-ce que je fais ici ?" Demandais-je à Kellia, en me relevant, et ignorant l'arrogante à côté de moi.
"-Je savais bien que c'était peine perdue pour les questions..." Dit de nouveau Alix.
"-Je suis désolée Nix... Tu sauras tout en temps et en heure...
-Qui est-elle ? Ça j'ai le droit de savoir je crois...
-Ce n'est pas à toi de décider de ce que tu dois savoir ou pas, alors arrêté de poser des questions et attends tranquillement que ça soit l'heure.
-Quelle heure ?
-C'est l'heure. L'heure de te taire." Me lança Alix.
Décidément, cette fille m'énervait. Mais je ne savais pas quoi lui répondre. Il n'y avait rien à répondre. Je n'obtiendrai pas les réponses que je désire... Je m'assis alors contre le mur et regardais les deux filles, qui elles, me regardaient aussi, comme si elles devaient me surveiller. Les minutes passèrent, je ne savais pas combien. Nous étions dans une pièce close, sans fenêtre, sans meubles. Juste quelques bougies au coin de la pièce éclairaient cet étrange endroit. Une porte en bois se tenait sur un des murs en pierre, mais restait close. Il n'y avait rien au plafond me permettant de comprendre par ou j'étais tombée, et aucun miroir pouvant expliquer ma provenance. D'ailleurs, je remarquais que Kellia aussi arborait la sorte d'uniforme bordeaux.
Malgré toutes mes questions, je restais muette comme une tombe. Un silence pesant emplissait la pièce depuis bien trop longtemps à mon goût.
D'un coup, je sursautais. Trois coups avaient été toqués à la porte. Kellia semblait alors se réveiller.
"-Ah !" Dit-elle en allant ouvrir.
Qu'elle ne fut pas ma surprise quand je vis la directrice entrer.
Elle posa ses yeux froids sur moi.
"-Nix... Viens avec moi... Je dois te parler."
Dans un silence de plomb, je me levais, puis suivis la directrice, alors que Kellia refermait la porte derrière moi.
"-Pourquoi restent-elles la bas ?
- pas de questions."
Nous longions de longs couloirs, en pierre. Toujours sans fenêtres, et dont la seule lumière émanait de la bougie que la directrice tenait dans ses mains. Nous arrivions à un escalier sombre, que nous montions, toujours en silence. La poussière et les toiles d'araignées s'accumulaient, donnant un effet surréaliste a ce qu'il se passait. En arrivant tout en haut, nous nous trouvions de nouveau devant une porte en bois, que la directrice ouvrit a l'aide d'une grosse clef qui grinça quand elle l'inséra dans la serrure. Nous nous trouvions alors dans d'autres couloirs, mais ceux-ci étaient ouvert sur l'extérieur par des fenêtres sans vitres, me permettant de déduire que nous étions la nuit. Nous étions dans une sorte de cloître, qui, de toute évidence, ressemblait à la partie ouest des bâtiments de cours. Elle nous conduisit dans un bureau, le sien, qu'elle ferma avec précaution.
Mais il manquait des choses. Il n'y avait pas l'ordinateur, ni l'imprimante.
"-Assieds-toi."
Je m'assis au même siège que celui que j'avais occupé le jour ou j'étais arrivée ici.
"-Je vais maintenant t'expliquer des choses, et je pourrai répondre à certaines de tes questions.
Par quoi veux-tu commencer...?"
Je réfléchis un instant.
"-J'aurai juste une question avant...
-Je t'en prie.
-Quelle heure est-il ?"
La question surpris la proviseur.
"-Quatre heures et demi.
-D'accord..."
La directrice se tut alors, et sembla réfléchir à quoi dire d'abord.
"-Je vais commencer par rebondir sur ta question... Il est quatre heures car... Personne ne doit savoir que tu es ici. Par ici, j'entends l'école. Les élèves.
Et avant que tu ne me demandes pourquoi, j'aimerais savoir si tu vas bien ?"
Je ne comprenais pas bien sa question.
"-Oui... Je me sens bien...
-Très bien... Alors... Comment dire ça... Nous... Sommes en 1897."
Silence.
"-Pardon..?"
De nouveau silence.
"-nous sommes en 1897. Le passage que tu as emprunter, en passant dans le miroir, est un passage entre ton monde et le notre.
-Mon monde...?
-En théorie, nous sommes du même monde, nous venons seulement d'époques différentes."
Je ne comprenais pas bien. Pourtant, je voulais savoir la suite.
"-Un passage... entre deux epoques ? Comme... une machien à remonter le temps..?
-Si on veut..."
Grosse blague.
"-Tu as atterri dans les sous-sols du bâtiment ouest, comme tu as pu le constater en arrivant ici.
-Donc l'uniforme...
-Exact... C'est celui que portaient les élèves... Jusqu'en... 1945 a peu près.
-Et... Kellia..?
-Doucement, j'y viendrais après. Tu dois d'abord savoir pourquoi tu es ici.... Comme tu le sais, ton rang oblige à une certaine sécurité. Ta mère, sachant le secret de notre école, donc les époques différentes, a pensé qu'en cas de problème, il serait facile pour toi d'être cachée et protégée. C'est pour cela qu'elle a choisi cet établissement plutôt qu'un autre.
-Vous avez dit... En cas de problème..?
-Oui... Justement... C'est donc pour cela qu'aujourd'hui, tu es ici... Il y a eu... Un attentat contre ta famille. Vous êtes tous en danger, des gens pourraient s'en prendre à toi et a ta mère.
La situation d'urgence a été mise en place. Pendant une semaine durant, tu vas devoir rester ici. Comme c'est assez... Clos... Tu aura le droit de te balader le soir, mais toujours accompagnée, aux heures où aucun élève ne pourrait te voir.
-Mais... Alors Alix... C'est quand même une élève de cette époque non..?
-En ce qui concerne Alixane, c'est différent, mais ça, je te l'expliquerai plus tard. Tout ce que je te dirais, c'est qu'avec Kellia et d'autres, ils forment un groupe, et c'est ce groupe qui veillera sur toi, et qui te tiendra compagnie pendant ta semaine, à tour de rôle. Et je crois que c'est eux mêmes qui s'occuperont de t'expliquer le fonctionnement de leur groupe, ils en ont l'autorisation. Pour le moment, ce que tu dois absolument savoir... C'est que... Ton père est mort Nix."
Je ne comprenais vraiment plus. Tout semblait... Complètement absurde. Complètement impensable. Ça ne tenait pas debout, c'était juste un test, juste une mauvaise blague.
"-Hein ?" fut la seule chose que je réussis à dire.
La directrice me ré expliqua, cette fois avec plus de précisions. Il était mort. Ma mère avait repris le pouvoir et avait annoncé la situation d'urgence, obligeant un exil d'une semaine sans nouvelles ni possibilités de joindre quelqu'un. Elle m'avait envoyé ici, jugeant que le lieu était le plus sur. Nous ne savions donc pas ou elle, elle était. Donc j'allais rester une semaine ici, dans les sous sols, sauf le soir ou j'aurai le droit de sortir. Des gens d'un certain groupe allaient, à tour de rôle, occuper mes journées. De plus, n'oublions pas, il y a deux mondes parallèles, qui sont théoriquement le même, mais les époques sont différentes, nous sommes en 1897, et j'ai réussi à venir grâce à un miroir "magique", se trouvant dans la réserve de la bibliothèque du XXIÈME siècle, qui se trouve être une sorte de portail entre les deux époques.
J'étais incapable de répondre quoi que ce soit. C'était tout bonnement impossible. Je ne ressentais rien d'ailleurs. Je ne pouvais pas pleurer mon père, je n'y croyais pas. Du moins pas encore.
"-Pouvez vous... Me parler du miroir ..?"
Je me souviens avoir vu Emma, la petite fille de mes rêves, a l'intérieur de celui-ci. J'avais aussi pu voir ma chambre.
"-C'est simple, ce miroir te montre ce que tu veux voir, à condition de l'avoir déjà vu évidemment. En général, on peut passer à travers, lorsqu'un autre miroir magique se trouve à l'endroit qu'on a voulu voir.
-Pourtant... Il n'y a pas de miroir dans le sous sol ou je suis arrivée, j'ai vérifié !
-Le miroir n'est pas forcément visible...
Ce sont plus des passages que des miroirs d'ailleurs... C'est juste... Que ces passages sont visibles uniquement lorsqu'ils sont sous forme de miroir. Ils peuvent d'ailleurs passer parfaitement inaperçus comme ça ! Tout le monde pourrait croire qu'il s'agit d'un miroir comme les autres. Mais grace a leur forme de miroir, ils peuvent nous montrer des choses. Nous montrer ce que l'on désire.
-Je... Ne comprends pas...
-C'est simple, un passage invisible, tu ne sais pas ou il est. Par conséquent, tu ne peux pas lui demande de te montrer une choses ou un endroit. S'il est sous forme de miroir, tu peux donc lui demander."
De nouveau, le silence s'imposa dans la salle. Je ne savais pas quoi faire. Pas quoi penser.
"-Je sais que c'est difficile a comprendre..."
D'un coup, pour je ne sais quelle raison, une violente colère s'empara de moi.
"-Non ! Vous ne savez pas ! Vous n'êtes pas arrivée dans une école après vous être fait battue par votre père, vous n'êtes pas arrivée dans une école qui plus es est effrayante, de part la légende de la bibliothèque. Ce n'est pas vous qui faites des cauchemars sur une petite fille, que vous entendez même dans la réalité, ce n'est pas vous qui avez appris que son copain possédait la clef de la réserve, et que des miroirs magiques ou aussi appelés passages existaient ! Ce n'est pas vous ! Ce n'est pas vous... a qui ont annonce sans ménagement que son père... est mort..."
Je ne pleurais toujours pas. J'en étais incapable. A cause de la colère...? A cause du dernier souvenir que j'ai eu avec lui ? Je n'en sais rien. Je me rendis soudain compte que je venais de crier sur la directrice, mais en la regardant, ses yeux n'exprimaient aucune colère. Elle semblait juste... Triste.
"-Je pense Nix... Que tu as eu assez de nouvelles pour aujourd'hui... Il est très tard, tu dois être très fatiguée, et chamboulée par ce qui vient de se passer... En passant la porte du bureau, tu seras avec un membre du groupe, qui t'amènera à ta chambre, et qui sera surement avec toi demain. Profites en pour bien te doucher, je dis ça pour ton maquillage, et pour bien te reposer. Tu as encore beaucoup de choses à savoir, tu dois... être prête."
Je passais la porte, et effectivement, je me trouvais face à Kellia.
"-Ca va ?" Demanda-t-elle devant ma mine déconfite.
Non, ça n'allait pas. Je sentis mes forces commencer à m'abandonner. Elle me pris le bras, et m'entraina je ne sais pas où. Je ne regardais pas vraiment autre chose que le sol. Je ne me sentais plus avancer, je finis par même plus sentir la pression de sa main sur mon bras. Je ne pensais pas. Plus. J'étais complètement vidée. Je ne sais par quel miracle, je me retrouvais dans une bassine en bois d'eau chaude, puis par quel miracle je me retrouvais dans un lit. Je ne voyais pas vraiment. Je ne sentais rien. Je regardait ce que je supposais être le plafond, sans bouger, sans parler, sans penser.
Je fus réveillée par une douce lumière, émanant d'une petite fenêtre a droite du lit. Je m'assis, doucement, et regardais autour de moi. C'était une petite chambre, avec un lit, une commode, une armoire, un lavabo. Une petite porte en bois entrouverte me montrait ce que je supposais être une sorte de salle de bain étrange. Il y avait un autre lit derrière le mien, ou Kellia était assise.
"-La belle au bois dormant se réveille ?"
Contre toute attente, elle avait prononcé ça de manière très amicale.
Je ne répondis pas à sa remarque. Doucement, je me remémorais les évènements de la veille. Je me souvenais alors de leur "groupe". Mais je ne savais pas si je voulais savoir tout de suite en quoi il consistait.
"-Bon, tu as quelques trucs à savoir, mais je ne te les dirais pas si tu ne me poses pas la question, cependant, je vais te dire que aujourd'hui, je restes avec toi jusqu'à 19heures, après, tu vas passer ta journée, jusqu'aux prochain 19heures, avec Alix. Crois moi, je n'étais pas pour le fait de te laisser une journée entière avec toi, mais nous n'avions pas le choix. Elle t'en veux. Elle est... vraiment méchante, mesquine, espiègle quand elle a envie de l'être, et crois moi, tu pourrais passer une journée très difficile, mais je te conseille, soit de me demander ce que tu souhaites me demander, parce qu'Alix pourrait... Décider de ne rien t'expliquer, ou tout t'expliquer de travers ou je ne sais quoi... Alors, c'est à toi de voir... Je suis là, je reste là. Il n'y a rien a faire ici, mais au moins, parler peut aider à faire passer le temps."
Je ne disais toujours rien. Je réfléchissais. Je m'assis contre le mur et replia mes jambes contre ma poitrine.
"-Hier, c'est toi qui m'a amenée ici ?
-Oui.
-C'est toi qui m'a mise dans le pot d'eau ?
-Oui.
-Et... Qui m'a allongée dans le lit ?
-Oui.
-Bon... C'est bien alors..."
C'est bon, je savais ce que je voulais absolument savoir. Maintenant, il restait à poser les questions plus délicates.
"-Parles moi... Du groupe...
-Que veux-tu savoir dessus ?
-Je ne sais pas... Dis moi tout...
-Il... y a certaines choses dont je ne peux pas te parler, tu sais.
-Alors seulement ce que tu peux...
-Bon... Alors... ce groupe, regroupe certains élèves de l'école. De mon époque. Je veux dire, tu sais... Nous ne sommes pas de la même... époque..."
J'acquiesçais de la tête difficilement.
"-Nous sommes une vingtaine à peu près. C'est un peu... Ce que l'on pourrait appeler un groupe secret. C'est la directrice qui l'a créé, et qui le fait fonctionner. Nous sommes... en quelque sorte des gardiens des passages. Nous veillons à... ce qu'ils ne soient pas découverts, ou utilisés à mauvais escient. Nous avons aussi d'autres fonctions que je ne peux pas te révéler. J'en fais partie, Alix en fait partie. Nous sommes un groupe très fermés, il n'y a que peu de personnes qui y sont entrées après sa création.
-Pourquoi si peu de personnes ? Par quels critères sont elles choisies, ces personnes ?
-C'est une autre chose que je ne peux pas te révéler."
Je réfléchissais de nouveau à ce que Kallie venait de me dire. La directrice avait créé... un groupe... en 1897... ou dans ces années là... Et... elle était déjà directrice ? De quelle époque est la directrice ?
"-Attend... Depuis la création de l'école, combien y-a-t'il eu de directeurs...?
-Heum... Je ne suis pas sure d'avoir le droit de te le dire... Cependant... Je sais que tu te doutes de la réponse... mais il n'y en a eu que cinq...
-Et depuis quand l'école... a-t-elle été mise en fonction..?
-En... 1352 je crois... Mais les bâtiments dataient un peu plus... C'était... une école seulement pour les scientifiques... enfin bref...
-Alors... Seulement... si on admettait que les quatre directeurs avant la notre avaient étés directeurs pendant 100 ans, ça.... voudrait dire que... la directrice actuelle... est directrice depuis 1752... C'est... Impossible... Et comme... C'est impossible que des gens exercent leur fonctions pendant... cent ans, Depuis quand... La directrice occupe ce poste...?
-Je ne pense pas avoir le droit de te le dire...
-J'en sais bien trop maintenant à ce sujet pour que tu ne me le dises pas... Après tout... J'ai compris... J'aimerai juste... déduire... l'âge de la directrice..."
Elle réfléchit, et sembla peser le pour et le contre, mais elle savait que me dire depuis quand la directrice est directrice n'allait rien changer au fait que je sache déjà beaucoup trop de choses là dessus.
"-1562."
Mon cœur s'arrêta de battre.
"-Elle est directrice depuis 1562."
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Que pensez-vous de ce chapitre ? Personnellement, je l'aime beaucoup ! J'ai l'impression d'avoir enfin des idées pour la suite ! Et de l'inspiration ! Alors, qu'en pensez-vous ? J'ai l'impression que ça ne fait pas tant de temps que ça que j'ai publié le précédent chapitre si ? comparé à d'habitude... Pour information, je pars en vacances ( aux Etats-Unis ! 😝 ) Donc... Je n'écrirais probablement pas pendant deux semaines... Ce qui fait que, si le prochain chapitre n'apparait pas pendant les prochains jours, il n,'apparaitra surement pas avant... Dans deux semaines quoi ! Bref, merci de continuer de me lire, de commenter, de voter ! Bisous !
Anne-Rose