PDV CLARKE :
Enfin ! Nous sommes prêts à partir et quitter ce pays, aujourd'hui pluvieux, pour l'Australie. Bon...là-bas il pleut aussi mais vraiment rarement en fin novembre ! Et ça, c'est plus que cool. Les deux dernières heures de car avaient été, à la surprise générale, les moins pénibles. Tout le monde s'était mis à organiser son emploi du temps pour les deux semaines qui allaient suivre. Octavia, Raven et moi irons faire du shopping pendant que les autres feront du sport sur la plage.
Les élèves se ruèrent sur les places du milieu qui sont plus nombreuses que sur les côtés. Heureusement, notre petit groupe est quasiment au complet, Lincoln s'étant assis à côté de Lexa et Ontari au plus grand désespoir d'Octavia. Malgré le fait que nous n'aurons pas de correspondants, j'appréhende vraiment notre arrivée en Australie. Personne ne savait vraiment à quoi s'attendre. On a pu choisir nos camarades de chambre et croyez-moi c'est déjà ça de prit de la part de Pike. J'espère que tout se passera bien, parce que déjà du côté de Linc' et O' ça commence mal. Mais bon, qui sait ? Peut-être que je ferai une rencontre inattendue, genre un beau surfeur qui ressemble à Matt Lanter avec quelques années de moins. Je n'eus pas le temps de sourire, que le sommeil s'empara de moi.
PDV LEXA :
Les profs nous accompagnèrent chercher nos bagages. La bonne humeur réapparut au moment même où nous sortions de l'aéroport pour apercevoir un soleil éclatant. Les vingt-cinq degrés semblaient au rendez-vous. Notre admiration de la nature continua tout le long du trajet. Le chauffeur du nouveau car augmenta le volume de la radio provoquant des cris d'approbation de toute part. Ces deux semaines vont être inoubliables. "Cake By The Ocean" se fit entendre. Aussitôt, Clarke qui avaient apparemment retrouvé un peu de confiance, se mit à chanter comme si sa vie en dépendait. Même si je ne l'appréciais toujours pas plus que ça, son dynamisme m'amusait énormément. Ontari me faisait un énorme sourire avant de me prendre les mains en les secouant dans tous les sens comme en boîte de nuit alors que nous étions sur un siège, attachées et surtout en plein jour. Je me prêtais quand même au jeu et commençai à chanter les paroles que j'entendais depuis des jours en boucle dans mon salon grâce à ma chère tutrice. Nos danses s'enchainèrent et après deux minutes de pure folie, les derniers accords de guitares résonnèrent dans le véhicule. "Hello" d'Adele remplaça la précédente et je poussai un soupir de déception. Le chauffeur prit alors le micro qui avait servi pour les discours présidentiel de Pike et nous demanda si l'on voulait changer de station. Évidemment, Murphy, le mec pour qui Ontari craquait, se mit à gueuler qu'il était d'accord avec lui.
Ellipse de la fin du trajet
PDV MARCUS :
Le chauffeur du car avait fait régner une bonne ambiance dans le groupe et je lui fis part de ma reconnaissance en descendant du véhicule. Malgré qu'Anya répétait sans arrêt aux jeunes que le voyage n'était pas des vacances, aucun de nous deux ne pouvions nous résigner à penser autrement que les jeunes. Ce voyage "pédagogique" sera carrément génial !
Le beau temps nous rendait déjà heureux d'être sur le continent. Alors que certains pressés cherchaient à descendre rapidement, je les stoppai immédiatement pour pouvoir les compter...même si c'était un peu tard pour vérifier qu'aucun élève n'avait été oublié. Le bâtiment qui se dressait devant nous semblait irréel. En tournant la tête, je pus apercevoir l'émerveillement sur le visage d'Anya...en fait, sur le visage de tout le monde. Nous nous trouvions devant Jefferson High School et je peux vous assurer que je ne me ferais pas prier pour accepter un poste ici.
Un homme et une femme s'approchèrent du groupe. Je fus frappé par le charme de cette dernière et notamment par son sourire chaleureux. Les deux professeurs australiens nous emmenèrent à une salle commune qui était, ma foi, immense et très vintage du sol au plafond. Alors que l'homme apparemment nommé Semet commençait un discours de bienvenue, des élèves de Jefferson distribuaient des tartines couvertes de beurre et d'une espèce de texture marron. Ça ressemble à du Nutella...enfin de loin parce que de près c'est pas totalement ça.
PDV CLARKE :
Bon je dois avouer que ce truc, le "vegemite" n'avait pas un si mauvais goût après tout. Le sel était sûrement l'ingrédient principal était l'extrait de levure...ce qui me paraissait déjà assez étrange. Alors que je finissais ma tartine, je tournai le regard, (je sais pas pourquoi alors ne me demandez pas) des yeux verts attirèrent mon attention...enfin "attiraient" mon attention plutôt. Je venais à peine de la regarder, qu'elle tourna la tête vers son assiette. Super...pourquoi est-ce qu'elle agissait comme ça...je comprends pas. Je ne déteste pas Lexa, je ne m'entends juste pas avec elle...je ne m'entends plus avec elle. J'avoue que je ne suis pas franchement amicale lorsqu'elle s'approche de moi, mais au moins je ne la regarde pas mal.
Nous sortions de la salle pour retourner dans le car une fois de plus. En y entrant, Murphy déposa un CD dans les mains du chauffeur qui le mit aussitôt dans le lecteur. Des sons de guitares électriques, de clavier et de batterie se firent entendre. La playlist de John continua encore pendant quinze minutes jusqu'à ce que notre chauffeur apparemment nommé Nyko ne le retire en même temps que de hurler "Terminus tout le monde de...". Nous finîmes alors sa phrase en criant le mot "descend", mais peu après Nyko se mit à rire en nous corrigeant :
"Non, dégage. Allez dégagez les mômes !"
Tout le monde descendit, mort de rire, mais pas pour longtemps car l'hôtel qui se dressait devant nous était...
PDV RAVEN :
Était immense ! Si les chambres possèdent une propreté identique à celle des façades, alors les assiettes sur les tables ne seront pas nécessaires. Quelle bonne nouvelle ! Les gens vont pouvoir squatter notre chambre et vice-versa en tout confort. Pike gueula...enfin comme d'habitude quoi. Ce mec, c'est pas possible, il doit faire partie de cette vidéo dont le titre est...ah oui, "10 men you won't believe actually exist" et lui c'est le seul mec au monde à avoir ses règles vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Dans le hall se trouve une sorte de guichet et plus loin, une salle remplie de fauteuils et de tables avec bien sûr un bar au coin de la pièce. Allez, un autre barman à draguer en échange de quelques verres ! Je tiens à dire que ce voyage va être encore mieux que celui en Angleterre, où avec O', on a réveillé l'ado de notre famille anglaise à 6h du matin avec une alarme parce qu'elle nous avait emmerdées la nuit précédente lorsqu'elle avait décidé d'organiser une soirée improvisée. Évidemment la soirée avait mal tourné et une fille s'était ramenée avec une barre métallique dans notre chambre. Je ne sais pas encore ce que je vais pouvoir faire à Clarke et Octavia mais je sais que cela va être grandiose car Reyes gère toujours tout de manière formidable !
Octavia arborait un immense sourire et...oh attendez il ressemble à Hugh Jackman ce type ! *Hum hum* enfin bref ! Elle semblait tout aussi heureuse que moi et que tout le monde d'ailleurs...enfin sauf Pike mais bon lui ça doit être un robot. Enfin c'est soit ça soit il a été élevé avec des phasmes ce qui expliquerait son manque de réaction. En tout cas je ne vois que ça parce que même le paresseux de Zootopie semble plus rapide. Un autre groupes d'élèves, italien d'après leur accent, attira mon attention. Comme s'il n'y avait pas assez de stéréotypes, tous ressemblaient à des mannequins tout droit sortis d'un défilé Gucci ou Giorgio Armani. L'un d'eux me faisait à Finn mon ex. Je connais Finn depuis l'école maternelle, on ne se quittait jamais et étions toujours fourrés ensemble quoi qu'il arrive. Pour moi, Finn représentait le frère que je n'avais jamais eu alors, lorsqu'il m'a demandé si je voulais bien lui accorder un rencard, j'ai dû lui demander de me donner un peu de temps pour réfléchir et il a comprit en m'offrant un peu d'espace. Il a toujours été comme ça : altruiste, attentionné, gentil, respectueux. Enfin, le garçon à qui aucune fille ne pouvait résister. A l'époque, je le disais que je n'avais rien à perdre et que si je m'entendais aussi bien avec lui c'est que je l'aimais forcément. Cependant, après plusieurs mois de relation, mes sentiments pour Finn n'avaient toujours pas évolués et je me retrouvai prisonnière de ma culpabilité. Je n'arrivais pas à l'aimer, du moins pas comme un petit ami. Je n'ai jamais été amoureuse et même si je pouvais trouver certaines personnes attirantes, cela s'arrêtait là. Il m'est arrivé de me poser des questions et même de faire des conclusions hâtives du style : je n'ai jamais aimé un garçon alors peut-être que j'aime les filles. Mais même avec les filles je ne ressentais pas de l'amour. Le célibat apparaît comme étant la seule solution. Certains avaient pitié de moi et évidemment j'allais très bien ! Raven Reyes n'a besoin de personne !
PDV LEXA :
C'est une vanne ?! Les filles n'ont pas le droit de partager leur chambre avec les mecs...putain comment je vais faire moi maintenant ? J'avais prévu d'être avec Lincoln et évidemment ce connard de Pike change les règles au dernier moment. Bon j'avoue, dans aucun voyage les filles et les garçons mélanges ne sont acceptés. Si à chaque voyage je me retrouvais avec Lincoln c'est uniquement parce qu'Anya sait que lui et moi sommes comme frère et sœur et rien de plus, de toute façon il ne pourra jamais rien se passer. J'ai juste envie de balancer à la gueule de ce reptile que, premièrement, je considère Lincoln comme mon propre frangin et que, deuxièmement, je suis aussi hétéro que Michael Jackson est vivant. Bon ok ça c'était méchant...mais pas faux pour autant. Les belles surfeuses australiennes m'intéresseront bien plus que Lincoln pendant ce voyage croyez-moi.
Le truc c'est que maintenant que je ne peux plus partager ma chambre avec Linky, je vais devoir me taper une autre cruche avec qui vivre...heureusement qu'Ontari m'accompagne.
Je me rapprochai tout de même d'Anya qui s'occupait de noter les groupes pour les chambres. Alors qu'elle arrivait à notre groupe, elle fronça les sourcils.
Anya : "Vous n'êtes que deux ?"
Lexa : "Oui Lincoln peut pas venir avec nous. Pike a changé le règlement. Il n'est pas aussi laxiste que toi."
Anya : "Je vois...seulement, il risque d'y avoir un problème parce que je ne peux pas le laisser seul dans une chambre de trois et que le compte doit être exact. Il faut que je parle à Charles..."
Et sur ce, elle partit en direction du tyran. Les minutes passaient et les employés de l'hôtel s'occupèrent de prendre nos noms. Alors que Pike et Anya remplissaient la paperasse avec le personnel, Kane se contentait d'examiner le billard. Quel gamin ce prof ! Je parlais avec Ontari et Lincoln, quand soudain, Anya nous appela :
Anya : "Lexa et Ontari ? Où elles sont ?! Ah oui ok ! Bon, en raison du manque de chambres, Lincoln partagera la votre."
Nous poussâmes tous trois un cri de victoire. Je sens que ce voyage va être amusant !
PDV OCTAVIA :
Je sens que ce voyage va être catastrophique...
PDV CLARKE :
Bon, que Lincoln soit envoyé dans leur chambre parce qu'il n'y a plus de place c'est déjà limite, mais qu'ils se mettent à hurler et à se sauter dans les bras, là, c'est clairement de la provocation. Depuis que je connais Lexa, elle n'a sourit que pour de très rares occasions, alors c'est clair que Lincoln ne la laisse pas de marbre. Elle n'avait pas toujours été aussi proche du jeune homme. En effet, à l'école primaire elle paraissait renfermée sur elle-même et ne parlait pratiquement à personne. A une époque, nous apparaissions comme étant les meilleures amies du monde et du jour au lendemain, notre amitié disparut comme si rien n'était jamais arrivé. Même si j'essaie de seulement penser aux moments heureux passés avec elle, la tristesse me rattrape toujours. Allez Clarke, les jours heureux et seulement ceux-là !
FLASHBACK : PDV CLARKE
J'en ai marre de l'école, c'est nul. Zut, la maîtresse me regarde ! Fais comme si tu écoutais Clarke ! C'est bon, elle regarde plus. La vache, je pourrais faire du théâtre ! Évidemment comme si je ne m'y attendais pas, Lexa se moque délibérément de moi.
*Dring*
Oui ! La récré ! On sort en rang et aussitôt dehors, Lexa me sauta dessus. Comme d'habitude, nous nous réfugions sous les arbres de l'espace vert. Les autres préféraient le goudron pour pouvoir jouer mais Lex' et moi optons pour une bonne bouffée d'air frais sous les arbres plantés par les anciens élèves de l'école qui, d'ailleurs, ne faisaient plus partie de Polis Elementary School. Je m'agenouillai et aussitôt une brunette prit appui sur mon épaule avant de s'affaler par terre et évidemment, à moitié sur moi.
Lexa : "Bah alors tu rêvais ou quoi ?! T'as enfin vu la barbe de Madame Serge ? Je me suis toujours dis que tu devais être un peu bigleuse pour pas la voir..."
Clarke : "Lexa..."
Lexa : "Et même si t'es au dernier rang ça se voit ! Enfin après t'as peut-être des problèmes de vue..."
Clarke : "Lex'..."
Lexa : "Je dis pas ça méchamment ! Je m'inquiète juste pour ta vue. Tu me vois là ou pas ?!"
Clarke : "Lexa...''
Lexa : "Crois-moi je voudrais pas insister..."
Clarke : "Lexa !"
Lexa : "Hein, euh oui ?"
Clarke : "Arrête ! Tu m'as perdue. Je sais plus de quoi on parlait..."
Lexa : "La barbe de Madame Serge..."
Clarke : "Ah oui ! Et bien non je ne pensais pas à ça..."
Lexa : ''Tu pensais à quoi alors ?!"
Clarke : ''Je pensais à ce que je pourrais t'écrire pour Lily.
Lexa : ''Lily ?! T'as donné un nom à une boîte ?!
Clarke : ''C'est pas juste une boîte ! C'est la boîte qu'on déterrera dans dix ans pour voir ce qu'on avait marqué pour l'autre tous les jours."
Lexa : "Et donc pourquoi "Lily" ?"
Clarke : "Tu verras quand tu l'ouvriras !"
Lexa : "Quoi dans dix ans ??!!"
Clarke : "Oui dans dix ans. Sauf si tu devines avant !"
Lexa : "Pfff..."
Sur ce, nous écrivons vite notre message, le mettons dans la boîte, puis enterrons le tout au pied de notre arbre. Après ça, nous nous adossons contre le tronc et un silence apaisant s'installe.
Les rayons du soleil nous réchauffaient le visage et le chant des oiseaux nous berçait agréablement. J'ouvrais automatiquement les yeux pour aussitôt trouver ma Lexa gênée lorsque je remarquai qu'elle m'observait depuis un petit moment apparemment. Lorsque n'affichai un sourire moqueur sur mon visage, le rouge lui monta aux joues. Elle détourna le regard mais je ne voulais pas qu'elle le fasse alors je la forçai à me regarder en prenant son visage dans mes mains. Elle fixa d'abord mes yeux puis son regard s'attarde sur mes lèvres.
Elle avait l'air d'un chiot égaré. Je ne sais pas pourquoi, car je la voyais tous les jours, mais je ne pus m'empêcher de me dire qu'elle est adorable. Sans m'en rendre compte ma main se mit à sa joue, son visage ne se trouvant plus qu'à quelques centimètres du mien. Honnêtement, là non plus je ne sais pas ce qu'il se passe mais elle semblait sur le point de pleurer et moi de m'évanouir mais je lui souriai quand même.
Alors sans même m'y attendre, ses lèvres rencontrèrent les miennes. Je me mis à sourire de plus belle et une fois de plus sans savoir pourquoi. Ma cage thoracique semblait sur le point d'exploser suite au tambourinage incessant qui s'exerçait sur celle-ci par un organe vital dont je n'aurais pas besoin de vous citer le nom.
Lexa se dégagea, semblant réaliser ce qui était en train de se passer. Seulement, cette proximité me manquait déjà. Pourquoi ? Aucune idée. Je lui souris de sorte à lui faire comprendre ce que je ressentais. Après quoi, je me rapprochai d'elle et reconnectai nos lèvres. La seconde fois fut plus détendue, moins maladroite que la première. En fait, on s'y perdait facilement et nous semblions oublier tout ce qu'il se trouvait autour de nous. Je sentis Lexa sourire ce qui provoqua un soulagement immense de mon côté.
Soudain, je sentis une main m'accrocher le bras ce qui me fit brutalement ouvrir les yeux. Madame Serge me tenait fermement et paraissait sur le point d'exploser. En tournant la tête, je pus me rendre compte qu'elle tirait Lexa avec la même force. Ma camarade me fixa apeurée comme jamais, mais je détournai le regard lorsque j'entendis des murmures et des ricanements. La foule devant moi me sidéra. Que cela soit grands ou petits, tous nous dévisageaient, alertés par les cris de la sorcière. Ils n'avaient pas assisté à la scène précédente entre Lexa et moi et semblaient loin de deviner. Seul un petit groupe baissait la tête, parmi eux se trouvait un garçon de notre classe qui affichait une mine terrorisée.
Sans le savoir nous venions juste de signer notre arrêt de mort.
Le lendemain, Lexa ne se trouvait pas en classe et je commençais à m'inquiéter.
Aujourd'hui, la voilà de retour mais des bleus marquaient son visage dont l'expression me fit froid dans le dos. L'indifférence y régnait et je ne pus que constater que l'auteur du carnage sur son visage ne pouvait être personne d'autre que son père. Les moqueries n'avaient pas arrêté de fuser mais heureusement lorsque Satan avait appelé papa, ce dernier n'avait pas semblé frustré et n'avait pas pris la peine d'en parler à maman qui était déjà débordée de travail à l'hôpital. Lorsque l'heure de la récré sonna, je me dirigeai à notre endroit habituel où m'attendait Lexa. Je tentai un faible sourire mais son visage reste de marbre me glaça le sang. Qu'allait-elle m'annoncer ?
Lexa : "Coucou...il faut que je te parle."
Clarke : "Je t'écoute Lexie."
Lexa : "La sorcière a appelé mon père...il veut qu'on arrête de se voir..."
Clarke : "QUOI ?!"
Lexa : "Il m'a pas laissé le choix Clarke ! Je voudrais rester avec toi. Mais Georges...il-il..."
Clarke : "C'est lui qui t'a fait ça pas vrai ?!"
Lexa : "Peu importe...la maîtresse va le dire à tout le monde. Je-je suis désolée. Mais il me fait peur. J'espère qu'on sera amie plus tard.
Clarke : "Lexa je-je..."
Lexa : "Je serai toujours à tes côtés."
Je hochai la tête et pris la place de Lexa au pied de l'arbre. Des larmes coulaient sur mes joues et de violents tremblements agitèrent mon corps. C'est alors que je sentis des mains prendre mon visage, puis le relever. Des yeux verts me fixaient tendrement. Ces yeux se mirent à regarder aux alentours pour éviter que nous soyons observées. Elle reporta son attention sur moi et rapprocha son visage. Nos lèvres étaient pour la troisième fois scellées. Je sentais ses larmes couler, ce qui rendit ce moment vraiment intense. Lorsque nous nous écartâmes, je sentis mon cœur se briser. Elle se leva et s'éloigna tout en me regardant et en lâchant ma main peu à peu. Après ça, elle partit en courant et se réfugia dans les toilettes.
Je confiai mon mot à Lily et partis me mettre en rang, à l'opposé de Lexa. Ma vue se brouilla mais cela m'importait peu. Et voilà comment passer du statut de deux filles inséparables à celui de parfaites inconnues.
FIN FLASHBACK
PDV CLARKE :
Nos profs nous obligèrent à poser nos bagages dans notre chambre avant de descendre dans le hall. Arrivée là-bas avec les filles, les profs nous expliquèrent qu'une course d'orientation est prévue pour cet après-midi. Ayant déjà mangé, nous nous regroupèrent par binômes : Octavia avec Lincoln, Lexa avec Ontari et Raven avec moi. Enfin, ça c'était avant qu'Hitler 2.0 ne décide de faire lui-même les groupes.
Pike : "Bon très bien je vais commencer. Harper et Jasper. Ontari et Monty. Raven et Aden..."
Donc il nous a divisé super... Avec qui je vais tomber moi ?!
Pike : "Octavia et Thalia."
Ça va certains ne tombent pas trop mal.
Pike : "Lincoln et John."
Bon, on la connaît la chanson. On va encore m'annoncer en dernière...
Pike : ''Glass et Gustus. Clarke et Lexa. Finn et Brian. Echo et Monroe. Miller et..."
Quoi ?! Lexa et moi ?! Nan mais il doit y avoir une erreur. Oh mon Dieu...en qui je ne crois pas d'ailleurs. En même temps, Lexa n'avait pas l'air plus emballée que moi. J'ai juste envie de disparaître ou de m'évaporer, comme quand tu fais tomber ton plateau au self.
Pike : "Cédric et..."
Médric : "Moi c'est Médric monsieur..."
Pike : "Seigneur mais on s'en fout...bref t'es avec ton voisin à côté...ouais lui là voilà..."
Tout ça pour une course d'orientation...tout le monde rejoignit son ou sa partenaire. Enfin, tout le monde sauf Lexa et moi. Nous restions là, à nous fixer jusqu'à ce qu'une voix ne nous surprenne.
Pike : "Vous comptez vous observer en mode Twilight encore longtemps ou vous pensez pouvoir commencer la course un jour ?!"
Octavia et Raven furent prises d'un fou rire alors que je m'approchai de la brunette à qui Pike avait fourni une carte juste après nous avoir comparées à un vampire et à une fille inconsciente mais sexy donc on l'excuse de son manque de perspicacité.
Les profs nous firent prendre place dans notre car. Celui-ci s'arrêta à plusieurs endroits pour déposer les binômes. Les groupes de Raven et d'Octavia furent déposés au même endroit. En effet, malgré notre âge, n'étant pas originaire du pays et certains nuls en orientation, les enseignants avaient décidé qu'il était favorable que deux binômes soient déposées au même emplacement. Le car ne contenait plus que les groupes de Glass, Murphy, Médric, Atom et bien sûr le mien.
Les sièges se vidant peu à peu, bientôt Lexa et moi furent les seules élèves restantes ce qui poussa Kane à prendre la parole.
Kane :"Vous êtes le dernier groupe et vous êtes en nombre impair donc vous restez bien toutes les deux et s'il y a un problème le numéro à joindre se trouve en bas de la carte. Compris ?"
Clarke : "Oui Monsieur."
Lexa : "Bien sûr."
Kane : "Bien, dans ce cas, allez-y on est arrivé devant l'église. On se retrouve à Jefferson et n'oubliez pas les photos !"
L'odeur de cuir appartenant au car et à laquelle je m'étais habituée, laissa place à l'air frais. Après avoir inhalé l'air australien en fermant les yeux, je me rendis compte que Lexa examinait déjà la carte. Je me rapprochai alors doucement mais surtout hésitante.
Lexa : "Allons par là."
Clarke : "Non c'est par là-bas !"
Lexa : "Euh Clarke...t'es en train de lire la carte à l'envers."
Clarke : "Merde, désolée."
Honteuse, je la suivis sans dire un mot, mais le silence commençait à être pesant. Nous tournons à gauche puis à droite, les maisons faites de bois m'impressionnaient tout autant que la chaleur australienne.
Lexa : "D'après le chemin qu'Anya a tracé, on va devoir faire un petit détour par la plage et là, on pourra prendre la photo pour prouver qu'on y était."
Clarke : "Enfin une bonne nouvelle."
Lexa : "Pourquoi, être avec moi s'en est une mauvaise ?!"
Clarke : "J'ai pas dis ça !"
Lexa : "Mais tu le pensais."
Clarke : "Lexa je dirai jamais ça."
Lexa : ''Pourtant t'avais pas l'air ravie d'apprendre qu'on serait en binôme..."
Clarke : "Ah parce que toi t'étais ravie par contre. Je suis peut-être toujours aussi "bigleuse" qu'avant mais j'ai remarqué ton expression."Lexa baissa la tête. "Aucune de nous n'a choisi mais qu'est-ce tu veux c'est comme ça et puis c'est tout."
Lexa : "Ok, alors quoi ?"
Clarke : "Trêve ?"
Lexa : "Hum...ouais ça marche pour moi."
Clarke : "Parfait dans ce cas, c'est par où après ?"
Lexa : " Il faut traverser cette rue et on arrivera à la plage pour prendre la photo."
La brunette avançait vite, ce qui me poussa à accélérer. Elle avait à présent plié la carte et se dirigeait vers la plage que l'on commençait à apercevoir au loin. Mon anniversaire approche à grand pas et le passer en Australie m'enchante comme jamais. Même si j'apprécie énormément Polis, vivre sur cette île coupée du monde peut parfois s'avérer compliqué. Polis se voyait être le premier pays touristique au monde. Notre île est apparut en trois semaines voire plus, comme ça pouf ! Si certains scientifiques proclament la théorie d'un volcan sous-marin et tous leurs trucs incompréhensibles, certains disent que Polis fut créé par Dieu comme étant une sorte d'Arche de Noé pour tous nous sauver de la fonte des glaces. Ainsi, nous, habitants du pays miracle, sommes devenus de vraies légendes pour le reste du monde. Personne ne sait vraiment pourquoi parce qu'à part vivre sur une île paumée et célèbre à la fois on a rien fait d'extraordinaire.
Parce que l'île est située dans l'océan qui sépare les USA de la France, nous parlons les deux langues presque couramment en plus de notre langue maternelle : le trigedasleng. Tous les ans, des étrangers, pour la plupart américains, viennent chez nous afin de se recueillir dans la ville qu'ils appellent "City Of Lights". J'adore mon pays mais m'évader un peu au soleil ne me fait pas de mal.
Après avoir longé une rue, Lexa se mit à courir vers la plage. J'essayai de la suivre mais cette fille est une vraie fusée. Arrivée sur le sable, j'ouvris grand les yeux, devant moi s'étendait la magnificence même d'Avalon Beach et de ses merveilles. Je tournai la tête vers Lexa qui semblait hypnotisée par les vagues qui perdaient leur vitesse une fois avoir atteint le sable chaud. Un sourire s'affichait sur son visage et le soleil l'illuminait lui donnant un air d'ange. Elle se fondait parfaitement dans le décor, leur beauté se complétant comme un puzzle, mais malgré tout il lui manquait quand même une pièce. Je ressentis un pincement au cœur. Tout serait tellement plus simple si elle et moi étions amies, si tout redevenait comme avant, si...Trop de "si". Il n'est pas encore trop tard, on peut toujours réessayer. Bien sûr, je ne m'attends pas à ce que tout redevienne exactement comme avant. Nous avons, toutes deux, changé mais nous pouvions toujours construire de nouvelles bases et tout reprendre à zéro.
Je sortis mon portable et photographiai le tableau qui s'offrait à moi. Je laissai même échapper un sourire lorsque je regardai le résultat. Ses cheveux volaient au vent, Lexa fixait l'océan que l'on apercevait au second plan, pensive.
Lexa : "Pourquoi tu souris ?"
Clarke : "Parce que je viens de prouver mon talent en photographie. Tu veux voir ?"
Lexa : "Oui je veux bien !"
Elle vint se placer derrière moi et pencha la tête. Après quelques secondes, elle ouvrit de grands yeux, abasourdie. Mais ses yeux ne furent pas les seuls à s'ouvrirent car sa bouche lui donnait une pression choquée.
Lexa : "On dirait un photoshoot. "
Clarke : "C'est vrai ha-ha."
Lexa : "T'es douée pour les photos.''
Clarke : "Et toi pour poser en mode Tumblr."
Lexa : "Quoi ?! Je posais pas, je pensais."
Clarke : "Oh vraiment ? Et à quoi tu pensais ?"
Lexa : "A rien...on y va ?!"
Clarke : "Euh ouais...si tu veux."
Aussitôt que je posai la question son expression redevint froide. On reprit la route indiquée sur la carte d'Anya. Nous longeâmes la mer et arrivâmes en haut d'une côté surplombant l'océan. D'ici, tout paraissait plus petit sauf l'immense étendue d'eau qui disparaissait au loin. Je demandai la carte à Lexa qui me la tendit aussitôt afin que je l'observe. Sans prendre garde, je trébuchai sur une pierre et me rattrapai de justesse sur d'autres. Mes pieds ne se trouvaient pas dans le vide mais si on ne vient pas m'aider tout de suite, je ne donne pas cher de la peau. Foutu karma. Il fallait qu'il s'attaque à moi en Australie évidemment. C'est incontestablement un beau lieu pour mourir mais mes parents ne seraient pas du même avis. Alors que je commençais un éloge funéraire dans ma tête, des mains agrippèrent mes bras et me tiraient. Je poussai sur mes jambes pour aider Lexa à me hisser. Mes muscles s'étiraient et je sentais la grande brune trembler. L'adrénaline me permit de me redresser mais la pierre sur laquelle j'avais pris appuie céda sous mon poids et je percutai la falaise. Du sang coulait de ma tempe mais je n'y prête pas attention ayant aussitôt trouvé une autre pierre où mettre mon pied. Lexa me hurla de la regarder et de seulement la regarder elle. Je m'exécutai et me laissai bercer par sa voix rassurante. Nous redoublâmes d'effort et regagnèrent toutes deux la falaise saines et sauves.
Clarke : ''Il s'en ai failli de peu. Merci."
Lexa : "Je t'en prie. Il faut qu'on se dépêche de rentrer pour pouvoir soigner ça."
Clarke : "C'est juste une égratignure. Rien de grave. Mais t'as raison faut qu'on rentre à Jefferson."
Lexa : "Bien dans ce cas...la carte ?"
Clarke : "Quoi, la carte ?!"
Lexa : "Tu l'avais, elle est où ?!"
Clarke : "En effet, je l'avais mais en considérant que c'était le cas juste avant que je ne trébuche sur ces maudites pierres, je te laisse deviner son emplacement actuel..."
Lexa : "Oh non, Clarke. Dis-moi que tu plaisantes ?!"
Clarke : "Je n'oserais jamais faire une plaisanterie comme ça !"
Lexa : "Donc là, si je résume, nous sommes perdues en Australie, sans aucun repère, ni nourriture..."
Clarke : "Euh j'ai des barres céréales si tu veux..."
Lexa : "Clarke..."
Clarke : "Désolée..."
Lexa : "On ne sait absolument pas où est Jefferson, ni la route."
Clarke : "On peut toujours appeler les profs."
Lexa : "Clarke, leur numéro se trouvait en bas de la carte..."
Clarke : "On va mourir ici, toutes les deux sans personne pour nous aider !"
Lexa : "Arrête on va pas mourir ! Tu m'as bien comprise Griffin ?!"
Clarke : "M'appelle pas "Griffin", Woods !"
Lexa : ''Je ne vais pas me battre avec toi."
Clarke : "Parfait !"
Lexa : "Parfait !!"
Je savais que m'avoir mise avec Lexa allait s'avérer dangereux et sans exagération puisque cinq minutes auparavant j'aurais pu mourir en tombant d'une falaise ! Faut croire que c'est encore le karma qui s'acharne contre nous deux. Nous commencions à nous éloigner de la plage, Lexa sur les talons. Même si je ne sais pas où je vais, même si je ne veux pas abandonner Lexa ici, ma fierté m'empêche de revenir sur mes pas. Allez Clarke, un pied après l'autre. Je sais qu'elle me suis en silence mais je la connais tellement que je sais que ses pensées sont occupées.
Clarke : "Tu penses tellement fort qu'on t'entendrais de Polis."
Lexa : "Je cherche un moyen pour rentrer au lycée mais personne ne passe par là pour nous indiquer la route à suivre..."
Clarke : "Peut-être qu'en continuant de marcher sur le trottoir, on va croiser des gens d'ici."
Lexa : " Ben voyons..."
Clarke : "Un camionneur va peut-être passer par là."
Lexa : " Bah oui et pourquoi pas une licorne tant qu'on y est...ou nan attends j'ai mieux ! Pourquoi pas Madame Serge sur son dragon apprivoisé ?!"
Clarke : "Me parle pas de cette mégère...je préfère encore mourir de faim ici pendant trois jours que de la revoir une seconde."
Lexa : "Bah tu pourras dire ça à ton camionneur quand vous ferez la conversation."
Clarke : "Ha-ha vraiment très drôle Lexa, dis-moi t'as mangé un singe nan ?!"
Lexa : "On dit un clown."
Clarke : "J'aime pas les clowns."
Lexa : "Nan sans rire ?!"
Clarke : "Rigole pas. En plus c'est de ta faute ! Depuis que tu m'as forcée à regarder "Ça : le retour", je les déteste."
Lexa : "Chef-d'oeuvre de 1990 !
Clarke : "Ouais bah en attendant quand mon père a voulu m'emmener au cirque pour mon anniversaire, je lui ai carrément dis que si on y allait pas il serait pas obligé de m'offrir de cadeau de Noël."
Lexa : "Tu sais que c'est juste un film ?!"
Clarke : "Sauf qu'il y a quelques années, il y a eu un scandal à propos de clowns qui effrayaient et agressaient des gens à Halloween !"
Lexa : "Oui des gens déguisés en clowns, mais pas des clowns cannibales !"
Clarke : "Ils sont tout aussi flippant !"
Lexa : "Fais gaffe, qui sait, peut-être que des clowns australiens se cachent au coin de la rue !"
Clarke : "Ca c'est pas drôle Lex' !"
Lexa : "Pour moi ça l'est !"
Clarke : "Pfff..."
Lexa : "Fais pas la tête Blondie !"
Clarke : "Je fais pas la tête Lexanounette."
Lexa : "Arrête je pourrais croire que tu flirtes avec moi."
Clarke : "Comme tu le fais avec Lincoln ?!"
Mais pourquoi je viens de dire ça ?!
Je sens que je vais me faire tabasser ou bien elle va nier tout rapprochement avec le jeune homme. Une sueur invisible perlait sur mon front. Alors que j'imaginais toutes les sortes de réactions possibles, l'averse se produisit. Lexa explosa de rire. Je ne savais pas vraiment si je devais être rassurée ou au contraire, avoir peur de savoir pourquoi ça la faisait rire.
Lexa : "Lincoln et moi sérieusement ?!"
Clarke : "Bah oui tu ris qu'avec lui et t'es toujours en train de le coller..."
Lexa : "Le coller ?!" elle fronça les sourcils apparemment agacée,"Tu penses que je le colle ?!"
Clarke : "Comme j'ai dis t'es toujours avec lui..."
Lexa : "Lincoln est mon meilleur ami et je pourrais jamais sortir avec lui de toute façon..."
Clarke : "Mais t'aimerais bien."
Lexa : "Nan !"
Clarke : "Oh vraiment ! Et pourquoi pas ?!"
Lexa : "Parce que je suis gay, Clarke ! Ça te va ?! Encore un truc que tu pourras expliquer à ton camionneur quand il se décidera à apparaître !"
Sa révélation me mit mal à l'aise. J'ai toujours pensé que ce qu'il c'était passé entre Lexa et moi n'était qu'un jeu de petites filles pour elle. Enfin, j'essayais de m'en persuader. Étant petite, je ne me posais aucune question, pour moi le fait que Lexa m'aimait était une évidence et je l'aimais de tout mon cœur en retour. Mais plus les années passaient et plus mon entourage se faisait une opinion sur toutes sortes de choses. Plus il grandissait et plus sa tolérance diminuait. L'école primaire laissa place au collège, heureusement, enfin c'est ce que je pensais au départ. Arrivée en sixième, la seule personne que je retrouvai de l'année, précédente fut Murphy. Même si certaines paroles sont lancées sous le coup de la taquinerie ou de l'énervement, tout comme certaines insultes, cela l'atteignait à chaque fois sans que personne ne le sache. John, que je ne fréquentais pas à l'école primaire, était apparut comme un sauveur pour moi. Il a toujours été une sorte de moulin à parole. Son côté pitre faisait de lui un mec plutôt sociable. Parfaitement au courant de ma relation avec Lexa, il n'y avait jamais fait allusion devant quelqu'un d'autre que moi et encore, les quelques questions qu'il me posait, me permettaient d'évacuer toutes sortes d'émotions.
Si au début je semblais un peu septique, les petites attentions qu'ils m'adressait l'aidèrent à accepter le fait que je puisse avoir un ami même après ce qu'il s'était passé en primaire.
Par la suite, Murphy me présenta aux gens de notre classe. Oui, dit comme ça, ça paraît étrange et invraisemblable, mais je n'apparaissais pas comme étant le genre de fille à faire amie-amis avec des personnes qui m'étaient inconnues. Je ne remercierai jamais assez John pour tout ça, grâce à lui, j'ai pu rencontrer O', Raven et les autres. Évidemment, ayant tous choisi de prendre la section européenne, nous nous sommes retrouvés ensemble pendant ces trois heures là mais aussi divisés dans plusieurs classes. Je m'ouvrais au monde peu à peu même si Lexa se trouvait dans la même classe que moi. J'avais réussi à me persuader qu'elle ne m'avait jamais vraiment aimée mais après ce vient de me révéler, je ne sais plus quoi penser. Si Lexa en est sûre, cela veut donc dire que notre relation lui aurait permis d'éclaircir certains points par rapport à sa sexualité...je suis totalement perdue...
Alors que je comptais m'excuser, un bruit attira mon attention. En effet, une camionnette arrivait droit sur nous lorsque nous commençâmes à faire de grands mouvements de bras au milieu de la route. Des bruits de crissement de pneus retentirent et enfin la camionnette s'arrêta à un mètre de nous.
On va peut-être pouvoir rentrer à Jefferson finalement...
Voilà le chapitre 3 est terminé je vous avoue que ça m'a pris du temps car il faut 10h pour recopier tout. Le chapitre 4 est déjà écrit sur papier vu que je n'avais pas internet pendant 3 semaines, il me reste plus qu'à le recopier.
Sinon je vais faire des notes vous comprendrez le principe si vous n'en avez jamais vu avant.
Note 1: Lorsque Lexa dit qu'elle fait une overdose de DNCE à cause de sa tutrice, j'aimerais dire merci à ma mère de m'avoir permis de trouver cette idée sachant qu'elle est en quelque sorte représentée par la tutrice d'Anya pour cette fois là !
Note 2: L'histoire d'Octavia et Raven est du 100% vécue puisqu'avec des amies nous nous sommes retrouvées dans une famille anglaise et un soir ça a plutôt dégénéré. La mère étant partie chez des amies et n'étant pas rentrée de la nuit, sa fille a eu la magnifique idée de faire une petite soirée improvisée (à laquelle nous n'étions même pas invitées) sauf qu'après plusieurs shots de Vodka et de liqueur, une fille nous a gueulé dessus avec une barre métallique en dansant sur du Justin Bieber.
Note 3: Bon j'avoue sur Kristen Stewart je me suis un peu lâchée mais bon si y a quelqu'un qui résiste à son charme présentez moi cette personne. C'est en même temps un petit clin d'œil à Océane, si tu te décides enfin à surmonter ta flemme et à lire sur Wattpad sache que je te dis bonjour.
Note 4: S'être perdue dans un autre pays aussi c'est du vécu sauf que c'était en Angleterre et que c'était carrément la nuit mais vu que notre famille s'en fichait, elles ont pas appelé la police et on a galéré pour retrouver dans le noir, les portables déchargés évidemment.