Fat // h.s. vf

By HazzaSing

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Pour Diana Lewis, âgée de seulement seize ans, le lycée n'est pas vraiment une partie de plaisir. Des mots. D... More

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By HazzaSing

[Diana en photo, du point de vue de @Littleirshcarrot, merci beaucoup pour ton aide! xx 

OK, donc le chapitre allait être trop long, je l'ai donc coupé en deux parties. C'est donc définitif, celui-ci est l'avant-dernier chapitre! 

BON MATCH POUR CEUX QUI REGARDENT!]

Je n'avais rien préparé pour ce soir là. Rien. Ma tête a été ailleurs pendant plusieurs semaines. L'idée de me prendre quelque chose pour la soirée de fin d'année ne m'avais même pas traversé l'esprit, même lorsque je décorais le gymnase avec Barnabé et les autres.

La note que Niall et moi nous sommes récoltés nous a été donné hier. Nous avons un A. Niall a été vraiment très heureux d'avoir cette note et m'a même demandé de faire encore équipe avec lui l'année prochaine. Ce que je n'ai pas refusé si nous tombons dans la même classe.

Pour en revenir à aujourd'hui. Il est dix-sept heure vingt et je viens de rentrée du lycée. La journée a été particulièrement longue avec les dernières préparations et, je n'ai pas pu voir Harry tant nous étions occupés chacun de notre côté.

Je monte les marches rapidement priant pour que je puisse encore mettre quelque chose de potable pour ce soir. Ce qui risque de ne pas arriver évidemment.

J'ouvre la porte rapidement et jette mon sac sur le côté. La fête ne commence qu'à dix neuf heure trente et si jamais je n'ai toujours rien à me mettre, je peux toujours essayer les derniers magasins ouverts avec l'argent qu'il me reste.

Pourtant, je m'arrête immédiatement, lorsque je remarque que, sur mon lit, une boite aux couleurs bordeaux et dorés est placée sur mon oreiller. Je peux voir un nœud et quelque chose comme une feuille qui y dépasse.

Je fronce les sourcils mais m'avance jusqu'à mon lit pour m'y asseoir et, prendre entre mes mains la boite que je place sur mes genoux. La feuille est coincée entre le ruban, alors je le prend, et, je la déplie un peu méfiante. La feuille n'est pas très grande, mais une écriture fait main de couleur noir, orne la couleur blanche du papier.

Diana,

Met ceci pour ce soir, c'est presque

comme une surprise disons.

Je savais que tu allais oublié de te

prendre quelque chose. Alors, avec

Harry, nous nous sommes dit que

cette robe allait te plaire.

Je passe te prendre à dix-neuf heure.

Gemma et (Harry) xx

Je jette le papier au sol et m'empresse d'ouvrir la boite. Mes yeux se posent alors sur du tissus de couleur bleu nuit.

« Oh mon dieu. » Je chuchote.

J'enlève alors, la robe qui m'a été offerte de la boite et la déplie, de sorte à ce que je puisse voir à quoi elle ressemble.

En détaillant avec mes yeux, le magnifique vêtement qui m'a été offerte et je pousse un petit cri.

Cette robe est juste magnifique. Quelque touches d'argenté sur le haut de la robe, formant une petite flèche, ainsi que sur le jupon et les voiles sur le côté, rendent la robe plus sublime que si on l'avait laissé avec sa couleur bleu.

Je me lève alors de mon lit, marche jusqu'à ma commode pour prendre mes sous-vêtements et ouvre la porte de ma chambre pour marcher jusque la salle de bain.

En réalité, je n'en reviens toujours pas. Cette robe a dût coûter une fortune pour la famille Styles, et pourtant, Gemma et Harry on fait en sorte de pouvoir me l'acheter. Est-ce qu'ils sont tous fous ? Je suis sûre que j'ai actuellement les yeux qui pétillent. On ne m'a jamais fait de tel cadeau. Je veux dire, évidemment, mes parents pour Noël ne m'achetaient que ce qui ne dépassais pas leurs salaires, je me contentais de ça, et j'étais vraiment heureuse qu'ils fassent autant d'effort pour moi, même si à un moment donner, je finissais toujours par être dans mon coin à me plaindre d'être toujours seule. Mais jamais je n'aurai pensé que des amis dépenseraient leur argent pour me faire plaisir.

Déjà déshabiller, je m'assois dans ma baignoire sous l'eau chaude que lâche le jet, en étant entourée d'une vapeur qui remplis la salle de bain entière. Ce bain chaud me fait littéralement du bien. Lentement, je me laisse alors divaguer dans mes pensées.

Cette fin d'année est passée extrêmement vite, et, est complètement différente de ce que j'avais imaginé auparavant. Seulement au milieu de l'année, au début du printemps, ma vie et ma façon d'être à pris un autre tournant. J'en suis consciente. Dès que Harry a gentiment prononcé mon nom en entier, il a littéralement changé ma vie. Lui et ses amis. Je pourrais même le considéré comme un héros, vu le nombre de fois où il m'a sauvé. J'ai faillis sombré dans un trou noir sans fin, pourtant, il m'a tendu la main au dernier moment. À un moment où je ne m'y attendais vraiment pas.

Sans aucun doute, s'il n'avait pas été là, à l'heure actuelle, je serais morte.

Je prends mon gel douche tout en m'imaginant ma vie sans lui. J'ai vécu un enfer. J'ai été lâche. Je ne faisais que me plaindre au lieu de me battre. Je ne faisais qu'abandonner. Voilà ce que j'étais. Ma vie n'était pas la pire, mais elle n'était pas la meilleure non plus. On ne peut pas comparer la vie de quelqu'un à une autre, parce qu'on vie nos problèmes chacun à un degré différent.

La vie est compliquée. J'ai vécu pas mal de chose. Mais grâce à Harry, Gemma, et aux autres garçons, Niall, Stephan, j'ai appris que la vie ne nous fait aucun cadeau, et ce, jusqu'à ce que l'on meurt. On doit la prendre tel qu'elle est. La façonné à notre façon, seul ou accompagné et en faire quelque chose que l'on ne regrettera pas.

C'est ça la vie, je me dis en fermant les yeux.


Après avoir pris du temps à regarder des vidéos YouTube histoire de savoir quel coiffure j'allais faire, j'ai opté pour un simple chignon, assez lâche pour laisser respirer mes cheveux bruns. J'ai piqué le fer à lisser de ma mère et me suis lissée quelques mèches du devant pour couvrir quelques peu la forme de mon visage.

Puis, est venue la partie maquillage. Je ne me suis jamais vraiment maquillée, j'ai essayé, quelque fois, et avais abandonné. Mais je me suis dit que cette fois, pourquoi pas me faire plaisir. Alors j'ai juste réchauffé mon teint avec un bronzeur et rajouté du blush de couleur rosé sur mes pommettes. Ensuite, en fouillant un peu dans les maquillages de ma mère, j'ai pu trouver un lip gloss de couleur rouge, que je me suis permise d'appliquée également. Je me suis contentée de se maquillage pour ce soir, et ça me va très bien ainsi.

« Oh mon dieu, ma chérie ! »

Je tourne ma tête de mon miroir pour voir ma mère à l'entrée de ma chambre, la bouche grande ouverte et les yeux qui pétillent autant que les miens.

« Maman. » Je souffle.

C'est la première fois qu'elle me parle réellement depuis que je lui ai posé la question sur la famille de Stephan. Durant ces quelques semaines, elle ne faisait qu'éviter mon regard et me répondre que par quelques mots. C'est pareil avec mon père. Jusqu'à maintenant, on ne s'est plus réellement parlés. La maison était vide de nos conversations.

« Tu es magnifique. » Elle passe une main sur son visage, et ferme sa bouche. « C'est pour la fête de fin d'année n'est-ce-pas ? »

« Oui. »

Elle enlève sa main de son beau visage et se met à sourire.

« Met toi debout. »

Confuse et gênée, je me met tout de même debout en évitant son regard.

« Diana. » Elle s'exclame. « Princesse, tu es tellement magnifique la dedans. Ce garçon est tellement sympathique. C'est ton petit-ami ? »

Je rougis : « Je le saurai se soir. »

« Je vois. »

Elle s'approche de moi et pose ses mains sur mes épaules nues. Son pouce caresse ma peau tandis qu'elle essaie de trouver mon regard. Ne pouvant pas l'éviter davantage, je me retrouver à la regarder droit dans les yeux, tandis qu'elle gémis et que des larmes se mettent soudainement à dévaler le long de ses joues.

« Oh non, maman. » Je soupire.

« Non, non ma chérie. »

L'entendre m'appeler plusieurs fois par ce surnom me donne des frissons.

« Tu es – tu es tellement belle. Je – depuis que ce garçon fait parti de ta vie, tu as tellement changé Diana. » Elle souffle en tapant légèrement sur mes épaules comme pour s'assurer que c'est bien moi. « Tu es une belle femme. »

Je grimace. Bien qu'elle est ma mère et que je lui ai pardonné, le souvenir de cette époque où, j'étais bien trop grosse pour elle refais surface. Notre relation n'a jamais été parfaite, on ne s'entendait pas bien, à table, c'était vraiment le pire moment. Elle me détestait à lui faire gaspiller autant d'argent pour des traitements. Sauf que je ne lui ai jamais rien demandé. Ma famille lui montait la tête, mon père était le seul qui était délicat et clément à se sujet. On se parlait bien.

Mais elle n'en reste pas moins ma mère. Celle qui m'a mise au monde, et même si j'ai encore cette histoire en tête, il faut savoir pardonner.

Elle pose délicatement ses mains sur mon visage et se mord la lèvre, signe qu'elle réfléchis.

« Je n'ai pas été la mère exemplaire depuis que tu es petite. J'ai bu, tel une ivrogne parce que je ne me sentais pas bien. Je t'ai causé du soucis et je t'ai dit que je te détestais. Mais Diana, je ne peux pas détester ma propre fille. » Elle renifle alors que les larmes continuent de couler. « Si tu savais comme je me sentais mal après t'avoir craché à la figure que tu ne peux pas être de notre famille à cause de ton poids. »

« Maman. »

« Non Diana, tu dois écouter ce que j'ai à dire. Je me sens bien trop mal. » Elle ferme un moment ses yeux et passe sa main rapidement sur son nez qui dégouline. « Je comprendrai très bien si tu me dis que tu me déteste, je t'ai fait tellement de mal, avec ces histoires de famille, le physique et tout ce qui s'en suit. Mais tu me comprends ? Ça n'a pas été facile pour moi aussi d'entendre ta tante et ton oncle ainsi que tes cousins et cousines, t'insulter et de renier parce que tu n'a pas suivis la famille. »

« Je dois bientôt y aller maman. »

Elle ferme un moment sa bouche et balaie le sol avec ses yeux, cherchant sans doute quelque chose à dire.

« Je le sais déjà tout ça. » Je m'empresse de rajouter, sur un ton qui se veux rassurant. « On peut parler de ça demain si tu veux. » Je propose en me pinçant les lèvres.

« A – attend ! »

Elle enlève ses mains de mes épaules et pointe son index vers le plafond. Elle me sourit et se retourne.

« Ne bouge pas, tu veux bien ? »

« D'accord. » Je souffle.

Pendant qu'elle quitte la pièce, je regarde ma chambre rapidement, puis descend mon regard jusqu'à ma robe. Je ne me suis pas encore regardé parfaitement dans le miroir. Je voulais attendre le résultat final avant de me découvrir.

« Tiens ! »

Je reporte mon attention sur ma mère qui entre, toute contente, dans la chambre et qui dépose une paire de talon au sol. Je fronce des sourcils et l'observe.

« Ceux sont tes chaussures non ? »

« Je te les prêtes. On fait à peu près la même taille de chaussure non ? Et puis, tu ne vas pas aller à une soirée avec des chaussures d'écoles. »

« Ça ne m'aurais pas déranger. » Elle grogne. « Et puis, je ne sais pas marcher dans ce genre de chaussure. »

« Tu as encore du temps avant de partir non ? Alors essaie-les. »

Je n'ai pas détaché mon regard de la petite femme près de moi. C'est presque comme-ci qu'elle est plus heureuse que moi. C'est une première, c'est vrai, et ça me fait plaisir qu'elle trouve un peu d'amusement dans cette situation. Ce qui me fend le cœur, c'est qu'elle se donne complètement à fond pour essayer de se racheter de ses erreurs.

Alors je m'approche d'elle, et ouvre en grand mes bras pour la errer très fort contre moi. J'ai besoin de la sentir contre moi à vrai dire. Bien qu'elle fut surprise, elle se détend très vite, et m'enlace à son tour. Elle pose son menton contre mon épaule et dit :

« Arrête de me faire pleurer tu veux bien ? »

Je lâche un petit rire.

« Ça en vaut de même pour toi. »

Je sens ses larmes froides s'écraser contre mon épaule. Je prend une grande respiration et dit :

« Il faut que j'apprenne à marcher dans ces chaussures. »

« C'est vrai. »

Elle rigole nerveusement et finis par me lâcher. Elle passe ses mains sur sa robe fleuris et renifle avant de se tourner vers ses chaussure et de mes les montrer de sa main gauche : « Vas-y. »

Je m'approche de ce qui s'avère être l'une des étapes la plus difficile pour moi, en plus de l'atteindre rapidement. Je m'assois sur mon lit et prend un côté de chaussure et pose maladroitement mon pied nu sur la semelle. Maman m'aide à l'attacher, comme-ci que je suis une petite fille, pourtant, je la regarde faire. Elle semble vraiment prendre cette tâche à cœur.

« Voilà, l'autre côté. » Elle souffle en se mettant plus à l'aise au sol.

Je prend l'autre côté et procède aux même étapes que tout à l'heure. Tout ce fait dans un silence, ou presque, parce que ma mère se met soudainement à chantonner quelque chose que je ne reconnais pas.

Elle se met à sourire lorsqu'elle s'arrête au bout de quelque seconde, et se relève pour s'éloigner de moi.

« À ton tour. »

Je prend une grande respiration et me lève de mon lit. Les chaussures argentés qu'elle m'a prêté ne sont pas très confortable au premier abord, et je ne pourrai pas tenir toute la soirée avec ce genre de chaussure aux pieds, c'est une certitude. Je dois donc prendre quelque chose de plus confortable avant de partir d'ici.

Je fais donc mon premier pas dans des chaussures de femme. C'est presque comme ci que je suis un bébé de un an, maman m'observe attentivement, avec les yeux qui pétillent encore. Par moment, elle se met à pouffer devant moi, lorsque je m'apprête à tomber. Par chance, j'arrive à me rattraper.

Seulement après quelques minutes d'entraînement, j'ai réussi à capter le truc. Marcher droite et ne pas s'imaginer les pires des choses, parce que ça risque réellement d'arriver. Il est clair que, mettre des chaussures à talon, ce n'est pas mon truc, mais vraiment pas. Mais je suis prête à faire une exception pour ma mère et pour moi-même.

« Tu es parfaite. » S'exclame ma mère. « Je reviens tout de suite, tu veux bien m'excuser ? »

« Oui, bien-sûr. » Je lui souris.

Je la regarde se hâter jusqu'aux escaliers sans doute et je souris. Elle peut paraître tellement enfantine lorsqu'elle s'y met et que quelque chose la rend heureuse. Ça fait un moment qu'on ne s'est pas parlé, alors évidemment, ça me fait un bien fou.

Je me retourne et contourne mon lit pour aller jusqu'à ma fenêtre. L'air est frais, l'été arrive très vite et le ciel est quasiment remplis d'étoiles de différente taille. Je souffle un coup, aillant l'espoir de voir de la buée sur ma vitre, mais je suis interrompue par un tambourinement à ma porte. Je m'apprête à dire à maman qu'elle n'a pas besoin de toquer à la porte vu qu'elle est grande ouverte,, mais lorsque je croise un regard vert, je ferme aussitôt ma bouche.

Ma mère n'a pas les cheveux blancs, ni des yeux verts et encore moins une tel robe dans son armoire.

« Gemma ! » Je m'exclame.

« Alerte à la bombe ! » Elle crie presque en me déshabillant du regard. « J'ai bien fait de prendre cette robe avec Harry. »

Je sors de mon coins et part rejoindre Gemma qui a la une bouche grande ouverte. Elle me sert alors vivement dans ses bras et s'éloigne de moi, comme si qu'elle n'en reviens toujours pas.

« T'arrive à marcher là-dedans ? » Elle me demande.

« Difficilement. »

« J'ai des sandales si jamais. »

« Quelle voiture tu as empruntés cette fois-ci ? »

« Celle de ma mère. » Elle rigole. « Harry est déjà là-bas, on y vas ? »

Je hoche la tête et me retourne sur mon bureau. J'hésite à m'encombrer avec mon téléphone ou non. La main de Gemma se pose sur mon épaule nu, pour attirer mon attention.

« J'ai le mien si tu veux savoir. »

« C'est ta dernière, tu compte en profiter non ? »

« Pas vraiment, le quart de mes amis ne viendront pas. »

Je pince mes lèvres entre-elles avant que Gemma ne prenne ma main et m'entraîne en rez-de-chausser.

« Non de Dieu ! » Crie une voix masculine.

« Papa ! »

Il sort avec un pas rapide du salon, les mains sur sa tête et une tête complètement ahuri.

« Tu vas draguer c'est ça ? »

Surprise que la première discussion depuis notre dispute soit ça, je me met à rigoler. Il faut dire qu'il est l'une de ces personnes très directe.

« Pas du tout. » Je roule des yeux.

Une fois arrivées à la dernière marche, Gemma lâche ma main et me sourit avant de s'avancer jusqu'à ma mère qui se tient face à la porte d'entrée. Papa en profite donc pour apparaître face à moi et de me dévisager sans louper un seul détail.

« Tu vas à une fête n'est-ce pas ? »

« Je ne m'habillerais pas comme ça sinon. »

« C'est vrai. » Il se racle la gorge. « Avec ce Harry ? »

« Oui. »

Je n'ai rien dit à propos de Harry et moi, parce qu'il n'y a rien à dire, ou quasiment.

« Profite. » Ses yeux s'arrondissent. « Pas de ce garçon qui fait du sport à l'heure où un personne dort. Je veux dire, profite de la soirée. Pas du garçon, tu veux bien ? »

« Gemma me surveillera si tu tiens à le savoir. »

« Sa sœur ? » Il rigole. « Ah les jeunes, vous croyez qu'on ne sait pas ce que c'est que vos baratins ? Moi aussi je les ai déjà utilisé pour allez rejoindre votre mère. »

« Papa. » Je soupire.

« Vraiment ? » Demande Gemma curieuse. « Vous pouviez me raconter ça un autre jour ? »

« Avec plaisir mademoiselle. »

Maman rigole nerveusement avant de faire la bise à Gemma et d'aller rejoindre mon père.

« Profitez bien de cette soirée. » Dit mon père.

Je m'approche donc de lui et l'enlace, lui et ma mère. Un poids énorme s'enlève donc de mon cœur. Soulagée, je pousse un soupir contre le t-shirt blanc de papa, qui sent évidemment son eau de Cologne préféré.

« Tu es magnifique princesse. » Il me dit en m'éloignant de lui et de maman.

« C'est vrai. » Elle rajoute.

« Merci beaucoup. J'y vais, je vous aimes ! » Je m'exclame en allant rejoindre Gemma.

Mes parents me sourient alors lorsque Gemma ouvre la porte et que nous quittons ma maison. Nous traversons alors le jardin jusqu'à arriver à la voiture de Anne, tout en évitant les pièges qui s'y cachent afin de ne pas tomber. Je déteste les talons.

« Tes sandales sont à ma taille de pied ? » Je demande en ouvrant la portière de la voiture une fois que le bruit sonore se fait entendre.

« Je ne sais pas. » Elle se place derrière le volant. « Pieds nu c'est pas mal si tu veux mon avis. »

« Trente-huit. » Je dis.

« Quarante. C'est de famille si tu veux le savoir. »

« Pieds-nus ? »

« Pieds-nus. »

Et c'est donc sur de bon termes que nous partons à cette soirée de fin d'année scolaire, que j'avais trouvé stupide à mon inscription.

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