Devon

By Neavys

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『 Devon n'a pas d'autres choix. Il doit vivre sous le toit d'une policière afin d'échapper aux griffes d'un... More

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CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 17 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 18 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 19 [INDISPONIBLE]
thank you! #1
CHAPITRE 20 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 21 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 22 [INDISPONIBLE]
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fifty shades of neavys
CHAPITRE 27 [INDISPONIBLE]
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CHAPITRE 30 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 31 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 32 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 33 [INDISPONIBLE]
living with boys
CHAPITRE 34 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 35 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 36 [INDISPONIBLE]
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ÉPILOGUE [INDISPONIBLE]
remerciement
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CHAPITRE 3

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By Neavys

Comme d'habitude. Je n'ai presque pas dormi de la nuit. Les heures, les minutes et les secondes s'enchaînent à une lenteur époustouflante. Et un sentiment de mélancolie s'empare de moi. Mes iris bruns balayent les alentours, encore et encore, tandis que le bruit de l'horloge résonne inlassablement. Je déteste ça. Dos contre la tête du lit, j'attends patiemment le déluge. Le soleil se lève, et peu à peu, le ciel commence à devenir d'un bleu immaculé. Bordel, qu'est-ce que je fous encore ici ? Je suis tenté de me barrer, mais je ne le fais pas. Thalia me ferait une scène, et ça me soule déjà rien que d'y penser. 

Toc. Toc. Toc.

Je tourne ma tête vers l'origine de ces coups. La porte. Je souffle profondément et me dirige en grandes enjambées à l'encontre de la porte afin de l'ouvrir. Sans étonnement, la lieutenante Hopkins se tient face à moi. Vêtue de son uniforme de travail, ses cheveux châtains sont attachés en un chignon strict et son maquillage est quasi-inexistant. À vue d'œil, elle doit avoir une trentaine d'années. C'est plutôt étonnant puisque d'une part, son grade est assez élevé et d'autre part, car c'est une femme. Dans un métier tel que le sien, les hommes sont souvent les plus sollicités.

— Qu'est-ce que vous voulez, encore ? dis-je d'un ton nonchalant.

— Hum... déclare-t-elle, assez déstabilisée, sûrement parce que je suis torse nu. Le repas est prêt ! Et, pour le dîner de ce soir, n'hésitez pas à vous servir dans les tiroirs.

— Ok.

— Oh ! J'allais oublié. La salle de bains est juste en face. Tous les objets essentiels sont sur le lavabo ! dit-elle rapidement avant de continuer. Au fait, je ne rentrerai pas avant demain matin. Mon emploi du temps est vraiment chargé, donc ça sera souvent comme ça dans les jours à venir.

Je suis arrivé la veille, et elle s'absente déjà alors qu'elle est chargée de me protéger : c'est quel genre d'incompétente ça ? La lieutenante Hopkins est en pleine réflexion et décide de prendre à nouveau la parole, quelques fractions de seconde plus tard :

— Vous n'avez pas le droit de sortir d'ici. Personne ne doit savoir que vous habitez dans cet endroit, ou sinon, le programme de protection des témoins tombe à l'eau.

Mon cerveau bug instantanément sur sa première phrase. Quelle conne ! Une chose est sûre : je vais me barrer tous les soirs sans même qu'elle le sache. Néanmoins, pour ne pas éveiller ses doutes, je réponds sereinement :

— Ok.

— Il faut que vous sachiez que la porte d'entrée doit TOUJOURS être fermée. Cette maison est très souvent victime de cambriolage, donc dès qu'un individu pénètre dans la demeure, appelez la police, poursuit-elle en réfléchissant si elle n'a oublié pas de mentionner quelque chose.

Une policière qui se fait souvent cambrioler : mais c'est quoi ce délire ? 

— Vous avez fini ? 

— Euh... oui, admet-elle. Je pense qu'il n'est pas nécessaire de vous dire de ne pas organiser des fêtes ou bien de créer tout événement pouvant être nuisible à cette habitation...

Laisse-moi rire. Je vais m'gêner, ouais. À cause de son putain de programme de merde, je dois passer tout ma journée à glander dans cette baraque. C'est limite de la séquestration ! 

— Vous devriez partir avant d'être en retard.

— Ah, vous avez raison ! annonce l'officière Hopkins en jetant un coup d'œil à sa montre. J'espère que ce séjour dans notre famille vous plaira !

Et c'est après avoir prononcé ces mots qu'elle s'éloigne de moi pour accéder à la porte d'entrée se tenant dans l'étage d'en-dessous. Je déteste déjà ce séjour. Enfin bref. J'ai la dalle. Il faut que je mange, mais avant ça, il serait peut-être temps que je me lave les dents ainsi que le visage. À pas assuré, j'entre dans la salle de bains en remarquant qu'une brosse à dents et un tube de dentifrice sont préalablement posés sur le lavabo. C'est alors que je procède à ma routine matinale.

Cheveux impeccables. Visage parfait. Dentition nickel. Mes yeux se posent sur le pot de brosse à dents. Seulement deux sont présentes. J'en viens à déduire que Mme Hopkins ne détient pas de conjoint et qu'elle habite uniquement avec sa fille. Minute papillon ! Comment une gamine dans les alentours de cinq ans pourrait se débrouiller seule ? Bon, dans ce cas, j'imagine que la mioche doit avoir dans les alentours de treize ans, pas plus. Boutonneuse, myope avec un appareil dentaire. Ew. En fin de compte, j'aurais largement préféré un gosse de cinq ans. Mes plans diaboliques pourraient potentiellement être anéantis s'il se trouve que la gamine en question est une rapporteuse ! Merde. Et puisque sa mère est flic, ceci est fort probable. Putain...

Après maintes réflexions, je décide de descendre les escaliers suite aux gargouillements de mon ventre. Une assiette de pâtes est soigneusement disposée sur la table en bois. Sans plus tarder, j'engloutis le plat avant d'être soudainement frappé par une idée ingénieuse. Fouiller les lieux. On ne sait jamais ; peut-être que Hopkins cache de la tune. C'est typique des familles dans ce style !

Instinct diabolique en marche, je m'aventure à l'étage à la recherche d'un quelconque objet intéressant... Sachez que je ne suis pas cleptomane ! C'est juste que je m'ennuie, et vu que c'est une baraque de meuf, il n'existe pas de jeux vidéo. La poisse, n'est-ce pas ? Je suis conscient que voler des objets en guise de distractions pour passer le temps est plutôt singulier, mais bon. C'est bien mieux que de roupiller sur le canapé.

D'un geste ferme, j'ouvre une porte. Et BAM. C'est fermé à clef. Roh ! Elles avaient déjà anticipé mes intentions. Tout compte fait, elles ne sont pas si connes que ça... J'essaye d'ouvrir les autres portes. En vain. Elles sont toutes verrouillées, hormis bien évidemment ; ma chambre, la salle de bains et les chiottes. Que vais-je faire maintenant, moi ? Bingo, ma valise ! Je me précipite dans ma chambre pour ouvrir vigoureusement mes bagages, et découvre des gants de boxe accompagnés d'un punching-ball transportable. Dieu merci, Thalia a pensé à tout ! Grâce à la boxe, je vais pouvoir déverser toute cette colère accumulée par ce programme à la con. J'installe l'équipement, étant réparti en plusieurs morceaux afin qu'il puisse entrer dans la valise, et quelques minutes plus tard, tout est prêt.

Alors que je m'apprête à enfiler mes gants fétiches, un son suspect attire presque immédiatement mon attention. La porte d'entrée vient de s'ouvrir. Oups, j'ai complètement oublié de fermer cette porte. Dis donc, les cambrioleurs ont fait vite ! Malheureusement pour eux, ils vont devoir être confronté à Devon, le seul et l'unique. Moi, arrogant ? C'est la blague de l'année celle-là. Je suis 100% modeste, voyons !

À la pointe des pieds, j'arrive discrètement dans le salon. Personne n'est là... Oh, une silhouette. Je me baisse, tel un agent secret, et m'approche dangereusement de ma cible. Dès lors où je demeure à une distance approximativement correcte, je me redresse et racle ma gorge pour attirer l'attention de l'intrus qui pourrait éventuellement être l'assassin des neuf boxeurs. Il se tourne, et je bondis sur lui ; on tombe à la renverse.

Et là, c'est le choc. Une fille. 

— T'es qui, toi ? 

Nos deux corps sont à un infime écart de différence. De ses yeux bleus égalables à des saphirs, elle me regarde. Intensément. Je suis perché entre le fait qu'elle soit subjuguée par mon charme sensationnel, ou bien, qu'elle veuille me tuer ; là, maintenant. C'est assez amusant ce contraste, vous ne trouvez pas ?

Actuellement, notre position pourrait porter à confusion. C'est pourquoi un sourire mesquin se dessine sur mes lèvres.

Et d'une manière inexplicable, la brunette parvient à prend une position de supériorité. En effet, désormais, mon dos est à terre.

— Je te retourne la question, interroge-t-elle en tenant fermement mes mains à proximité des deux extrémités de ma tête.

— Devon, dans toute sa splendeur, dis-je d'un ton amusé.

Elle souffle bruyamment avant de se lever, manifestement déçue de ne pas pouvoir être en mesure de m'étrangler. Je me mets debout, à mon tour, et balaye les particules de poussières s'étant déposées sur mon jogging.

— La prochaine fois, évite de faire ça, si tu tiens encore à tes couilles, grogne-t-elle. Je suis Pearl. La fille d'Elena Hopkins. Je suppose que tu l'as déjà rencontré.

Oh, c'est la révélation. Pendant tout ce temps, je n'avais jamais envisagé la probabilité que l'enfant d'Hopkins puisse avoir pratiquement le même âge que moi. Pour une surprise, c'est vraiment inattendu... !

— Ouais, et elle est chiante, affirmé-je en faisant référence à sa génitrice.

Oups, c'est sorti tout seul. En un temps record, son regard se noircit.

— Pardon ? Tu n'as aucun droit de manquer de respect à ma mère en disant qu'elle est chiante ! s'exclame-t-elle en haussant le ton.   


Je déteste lorsque l'on me crie dessus, et encore plus quand c'est d'une inconnue qu'il est question. Pour qui elle se prend, au juste ? Je présume qu'elle a été mal informée à mon propos. Je ne suis pas n'importe qui. Je suis Devon. Sa vie pourrait devenir un enfer à cause de moi. Et je suppose qu'elle ne le sait pas. Désespérant. Ça me fait presque rire de voir sa réaction. Tant de colère pour si peu.

— Tu sais qui je suis ? fis-je de manière assurée.

— Ouais, un connard de boxeur. Tout le monde te connaît dans cette ville, dit-elle instantanément.

Elle a osé me traiter de connard. J'hallucine, sérieusement. Bien que je sais que j'en suis un ; je n'aime pas quand on me le dit en face. Et venant d'elle, ça en est véritablement de la provocation. Si elle me cherche, elle va me trouver.

— Donc, tu peux savoir que je suis capable de te mettre à terre, non ? Et ce, sans même entreprendre le moindre effort, annoncé-je simplement. Je te conseille de ne pas m'énerver.

Pearl hésite quelques secondes.

— Et dire que j'étais heureuse que tu viennes chez nous... souffle-t-elle avec une tonalité à peine audible.

Après avoir fait vibrer ses cordes vocales, elle saisit son sac de cours étant à proximité de l'armoire, et rejoint l'étage. Un silence pesant envahit la pièce. Cette fille est vraiment bizarre. Comment pouvait-elle ressentir une impression positive à l'idée que le boxeur le plus redouté d'Atlanta puisse habiter chez elle ? Je sais que vivre avec une beauté fatale, c'est génial, mais quand même... Malgré mon physique plus que divin, d'habitude, les gens ont peur de moi. C'est instinctif. Les filles éprouvent deux sentiments complètement contradictoires lorsqu'elles me voient, c'est-à-dire, de l'attirance et de la frayeur. Entre autres, ceci est totalement illogique et paradoxal. Je sais. Mais, bon. Ça a toujours fonctionné ainsi.

14:36. Étant donné que j'ai strictement rien à faire dans le salon ; je me rends dans ma chambre pour reprendre mes activités. Gants en main, je frappe contre le punching-ball. J'adore ça. Même si le sac de frappes est assez médiocre à cause de sa taille et de son poids, j'arrive tout de même à me défouler. Cette haine récurrente disparaît. Mon esprit demeure serein, encore une fois. Et j'en avais vraiment besoin. Avec toute cette pression, se résumant à l'assassin et à ce programme, mes nerfs menacent de lâcher d'une façon imminente.

Brusquement, j'émets un soupir. Ma place n'est pas ici, mais plutôt chez Thalia. Il faut que je trouve un moyen de capturer cet enfoiré de meurtrier pour que je puisse m'en aller de cette résidence qui commence sérieusement à m'ennuyer. Et pourtant, je viens tout juste d'arriver !

Soudain, l'impression d'être surveillé surgit dans chaque parcelle de ma peau.

— Qu'est-c'tu veux ? demandé-je, brutalement, avant de me tourner vers la porte.

Pearl est là, avec les yeux rivés sur moi. Le simple fait que j'ai deviné sa présence la fait sursauter.

— Comment tu sais que j'étais là ? interroge-t-elle, perplexe.

— Je le sais. C'est tout, soupiré-je, en buvant une gorgée de ma bouteille d'eau.

Cet entraînement intensif a été vraiment éprouvant. Une douche s'impose ! La sueur coule le long de mon torse dénudé, et visiblement, je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué. Pearl paraît déstabilisée. Telle mère, telle fille ! Un sourire narquois prend place sur mes lèvres.

— Euh... Mes amis vont venir à la maison donc, il ne faut pas qu'ils te voient. Personne ne doit savoir que tu habites ici, ordre de ma mère. Bref. Ne viens pas dans le salon, dit-elle.

Pearl attend plusieurs secondes, avant de s'orienter vers les escaliers. Vous vous demandez sûrement pourquoi je n'ai pas répondu, n'est-ce pas ? Si ce n'est pas le cas, maintenant, cette réflexion vous vient en tête. Alors, c'est simple. Bien que je n'avais pas l'intention de venir dans le salon, je vais y aller. Dans la volonté d'emmerder Pearl ! Écoutez... Je m'ennuie. Énormément. Donc, je fais ce que je peux pour m'occuper. Avant d'exécuter mon plan diabolique, il faut que je me lave.

C'est dans des pensées plus au moins positif que j'entre dans la salle de bains afin d'enlever mes vêtements pour me diriger dans la cabine de douche. Et c'est alors que mon regard s'arrête sur le mitigeur, après maints essais, je parviens à comprendre son usage. L'eau chaude coule le long de mon corps. Instantanément, mes muscles se décontractent.

Maintenant propre, je me sèche à l'aide d'une serviette et enfile un boxer... Un boxeur portant un boxer, c'est marrant, non ? Ok, d'accord. Passons. Je me vêtis ensuite d'un jogging gris. Et comme d'habitude, je reste torse nu. Ce n'est pas parce que je ne suis pas chez moi que ça va changer ! Bien que cela a le don de mettre certain(e)s mal à l'aise, je m'en contre fiche. Lorsque mes cheveux sont suffisamment secs, je sors de la salle de bains et m'avance près des escaliers.

Quand tout à coup, un cri assourdissant retentit. Ça ne peut-être que Pearl. Qu'est-ce qui lui prend de hurler bêtement ? C'est pas comme si quelqu'un est mort ! 

La dernière fois que j'ai dit ça, c'était vraiment le cas...

✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽

Inspire. Expire. Zen, Neavys. Ne tombe pas dans les pommes !

Juste. Wow. Vous vous rendez comptes ? Nous avons déjà atteint les 1k de vues & les 190 votes en l'espace d'une semaine ! MERCI. 💙 C'est peut-être que des chiffres pour certaines personnes, mais pour moi, ça signifie énormément. Alors, merci infiniment de prendre une seconde de votre temps pour voter. 😢😢

De plus, vous ne pouvez pas imaginer à quel point vos commentaires me touchent, car je tiens réellement à The Bad Boy ; c'est la seule et unique fiction (parmi + de 25) que j'ai sincèrement aimé écrire jusqu'au boutau fait, l'histoire est déjà finie dans mes brouillons. :)

BON. Si vous êtes toujours , voici les questions :

À votre avis, pourquoi Pearl s'est mise à crier ? 

Qu'en pensez-vous d'elle

Et de ce troisième chapitre ?

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