Devon

By Neavys

1.4M 101K 41.2K

『 Devon n'a pas d'autres choix. Il doit vivre sous le toit d'une policière afin d'échapper aux griffes d'un... More

NEAVYS.fr
TRAILER
CHAPITRE 1
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 17 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 18 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 19 [INDISPONIBLE]
thank you! #1
CHAPITRE 20 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 21 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 22 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 23 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 24 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 25 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 26 [INDISPONIBLE]
fifty shades of neavys
CHAPITRE 27 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 28 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 29 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 30 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 31 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 32 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 33 [INDISPONIBLE]
living with boys
CHAPITRE 34 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 35 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 36 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 37 [INDISPONIBLE]
CHAPITRE 38 [INDISPONIBLE]
ÉPILOGUE [INDISPONIBLE]
remerciement
bonus [INDISPONIBLE]

CHAPITRE 2

50.5K 4.3K 1.5K
By Neavys

INFORMATION : Les nouveaux chapitres seront postés tous les samedis ; promis. (et aussi, dans la semaine, mais ce n'est pas officiel.)
Voilà. Voilà.

Au fait, n'hésitez pas à commentez régulièrement. :) Et à appuyez sur l'étoile ; vous allez voir, elle va se colorier comme par magie, MDRR.

Bref.

Bonne lecture. 💙

— Je refuse.

Ma tante perd complètement la tête, c'est certain. Comment peut-elle, ne serait-un instant, penser que je puisse accepter cette demande ? Si je reste avec cette lieutenante Hopkins, dans moins de deux semaines, je serais en taule à compter les barreaux de ma cellule. Thalia se lève, visiblement irritée par mon manque de tact, et commence à crier :

— Ce n'est pas à toi de choisir ! C'est une question de vie ou de mort, tu t'en rends compte ? Merde à la fin !

Habituellement, Thalia ne dit pas de mots grossiers. En fait, elle n'en a jamais dit. C'est bel et bien la première fois. Et croyez-moi, je la connais depuis suffisamment longtemps pour le savoir. Ça m'étonne énormément d'elle. Je suppose que la situation est vraiment grave pour qu'elle soit dans l'obligeance d'utiliser des termes qu'elle juge souvent comme vulgaires et inappropriés.

— Un assassin est à ta recherche ! continue Thalia en essayant de garder son sang-froid.

Je m'immobilise, comme si mon corps se retrouve entièrement paralysé, et contracte ma mâchoire. Mon cœur rate un bond tandis que je tente de dissimuler mon état de stupeur. Honnêtement, je ne sais pas comment réagir face à ça. De la peur, de l'angoisse, de la curiosité, de la colère, ou de la confusion ? Je n'en sais rien. Un flot de questions me tourmente l'esprit, et plus les secondes passent, plus mes doutes se transforment en conviction. Même si cela n'est pas officialisé, mon instinct me dit que le meurtrier souhaitant ma mort n'est autre que l'assassin des neuf boxeurs, dont Roy et Dean.

— Je vais me rendre dans la voiture pour vous laisser discuter seul à seul. Donc, si jamais tu changes d'avis... informe Mme Hopkins en s'adressant à moi.

D'un air méprisant, je la dévisage longuement avant de me concentrer davantage sur ma tante.

— C'est gentil à vous, sourit Thalia.

Suite à ça, la lieutenante quitte la demeure. Et c'est lorsque j'entends la porte d'entrée se claquer contre le ventail que je décide de m'asseoir sur l'une des chaises. Cette soirée risque d'être longue... Un raclement de gorge retentit :

— J'ai déjà préparé tes affaires, elles sont dans le salon. Tu n'as plus qu'à partir, souffle ma tante en faisant preuve de sérieux.

Nous cohabitons ensemble depuis près de huit ans. Et c'est de cette manière qu'elle me demande de partir ? Ça me fait presque rire. Toutes ces années en sa compagnie pour qu'elle se débarrasse de moi ainsi... C'est pathétique. Je sais que je ne suis pas son fils, mais quand même.

— Il est hors de question que je vis chez une putain de flic. Je suis grand, maintenant. Ce n'est pas à toi de décider de ma vie.

Thalia souffle bruyamment à l'entente de mes paroles et s'assit face à moi.

— Toi, alors... grogne-t-elle. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans le fait qu'une personne malveillante te cherche pour mettre fin à tes jours ? Mme Hopkins est chargée de te protéger. D'une part, car tu es un boxeur. Et d'autre part, car tu as été témoin de l'un des meurtres. Celui de Melvin, non ?

— Marvin. Son nom est Marvin, dis-je en roulant des yeux, avant de reprendre la parole. Et puis, ce n'est pas comme si j'ai assisté à l'assassinat. J'ai juste entendu des cris.

— Peu importe, tu restes tout de même un témoin. Ils ont mis en place un programme de protection pour des gens comme toi ! Tu es l'une des cibles à abattre de ce tueur, et ce n'est clairement pas quelque chose de négligeable... Tu iras avec Mme Hopkins jusqu'à ce que les services fédéraux retrouvent l'auteur de tous ces horribles crimes.

— Je sais me défendre, Lia.

— Ce n'est pas de ça qu'il est question, Devon ! Je sais que tu peux te défendre, mais je préfère te savoir en sécurité.

Des larmes coulent le long de ses joues empourprées. Putain... Il ne manquait plus que ça. Je déteste quand elle se met à pleurer. C'est son arme secrète, et ça marche à tous les coups. Elle casse les couilles. 

— Si je reste avec un flic, c'est la prison assurée. Tu sais que je ne supporte pas ces merdeux de policiers.

— Fais un effort, je t'en prie... Ça ne durera pas longtemps ! La lieutenante Hopkins est une femme charmante et attentionnée. Et puis, sache que c'est mal de juger une personne sans la connaître, annonce-t-elle d'un ton convaincant.

Mes yeux convergent vers ses iris brillants par les pleurs et, pour la énième fois, je soupire. La mélancolie que j'éprouve à cet instant est intense et constante. Dès le moment où je m'apprête à céder suite à son insistance, un sentiment d'amertume s'empare de moi.

— Je ne veux pas te perdre, marmonne-t-elle, doucement. Après la mort de tes parents, je me suis fait le serment que je ferais tout mon possible pour te garder en vie... Alors, s'il te plait, Devon. Accepte l'aide de cette dame.

Je ne dis rien tant ses mots me bouleversent. Bien que sa réplique ne me laisse pas indifférent, mon visage reste neutre.

— Fais-le pour moi, et tes parents.

Je décontracte ma mâchoire et finis par me lever de mon siège. Thalia me suit des yeux, tout en fronçant ses sourcils, dévoilant ainsi ses rides marquées.

— D'accord. J'accepte. Maintenant, arrête de chialer, c'est agaçant.

Elle rit légèrement tandis que je me dirige dans le salon pour prendre possession de mes affaires. Deux valises se situent près du canapé, elle a déjà tout préparé pour se débarrasser de moi.

— Je continuerais mes combats si c'est ce que tu veux savoir, dis-je en m'avançant vers la porte d'entrée étant préalablement ouverte.

Elle se contente de sourire en s'appuyant contre l'embrasure de la porte du salon. J'hésite à franchir un pas. Étrangement, c'est comme si une force imaginaire m'en empêchait.

— Et n'ouvre à personne ! Si quelqu'un te cherche la merde, appelle-moi pour que je lui casse la gueule. Je suis sérieux ! poursuivis-je en me tournant vers elle.

Toujours la même expression, elle sourit.

— Ah oui ! J'oubliais. Je viendrais te voir au moins une fois par semaine.

C'est sûr ces mots que je prends mon courage à deux mains pour partir de cette demeure qui me manquera, j'en suis certain. Lorsque je me tiens à quelque mètre de la porte, je parviens à entendre un léger murmure provenant de Thalia :

— Merci, Devon.

Je n'y prête pas attention et m'avance vers la voiture noire garée à côté de ma bécane, en gardant mon attitude décontractée. Étant donné que la vitre est ouverte, j'aperçois distinctement la lieutenante Hopkins au téléphone. Et manifestement, sa conversation ressemble plus à un monologue qu'à un dialogue.

— Pearl, décroche ! Allez... dit-elle en sursautant légèrement. Oh, Devon. Vous êtes là !

— Ouais. Je suis là.

— Je vais vous aider à mettre vos valises dans le coffre ! affirme-t-elle en sortant rapidement de la voiture.

En un temps record, elle se retrouve à l'arrière du véhicule, et ouvre brusquement le coffre. Avec un enthousiasme qui me surprend presque, elle range mes valises, sourire aux lèvres. Cette femme est vraiment louche. Trop de joie de vivre dans un si petit corps, c'est énervant.

— Vous pouvez vous installer dans la voiture, propose-t-elle gentiment.

— Non. Je n'ai pas envie de rester avec vous.

Au moins, ça aura le mérite d'être clair. Ma remarque a eu un impact immédiat sur sa bonne humeur à c'que je vois. Je me fais violence de ne pas rire face à la rapidité de la décomposition de son visage et finis par me ressaisir intérieurement.

— Très bien, euh... Dans ce cas, vous n'aurez qu'à me suivre. Ma maison est à environ une heure d'ici.

J'acquiesce avant de monter sur ma moto.

✽✽✽

Nous sommes arrivés à destination. Et contrairement à la maison de Thalia, celle de l'agent Hopkins est immense ! Bon, faut avouer que la maison de ma tante n'est pas très grande non plus... Mais, le contraste entre ces deux demeures reste aberrant. Rien qu'en voyant le quartier et la façade de cette baraque, j'arrive facilement à deviner que l'intérieur est convivial et chaleureux. Je descends de ma moto en examinant davantage les alentours. Juste wow. Je ne savais pas que des policiers pouvaient être autant riches ! La pelouse est propre, les pots de fleurs sont arrosés, les arbres sont dénudés, et le paillasson est d'un ringard, mais reste tout de même accueillant.

— Soyez discret, s'il vous plait. Ma fille est en train de dormir étant donné qu'elle a école demain, chuchote Mme Hopkins

— Vous avez une fille ? dis-je, étonné.

— Oui ! Son nom est Pearl, lance-t-elle avec enthousiasme. Et elle est toute mignonne, c'est triste de voir à quelle rapidité son bébé grandit... Je n'ai même pas pu profiter des moments lorsqu'elle était encore qu'un fœtus ! 

— Ok.

Bordel. Je m'en bats les couilles de sa vie. 

— Votre chambre est à l'étage, à votre droite. Si vous avez un quelconque désagrément, je me trouve dans la pièce à proximité des escaliers du bas.

Je hoche positivement la tête en signe d'approbation. Un doux parfum me parvient jusqu'à mes narines dès lors où mes pieds franchissent le hall d'entrée. J'aime bien, c'est pas dégueulasse. Valise en main, je monte les marches de l'escalier et lorsque je me trouve à l'étage, un problème s'oppose à moi. Deux portes se trouvent à ma droite. Et je n'ai ni la motivation ni la force de descendre pour demander de l'aide.

Je pose mes valises et m'oriente vers l'une des portes blanches. D'un geste brusque, je fais irruption dans la pièce. Personne n'est là, c'est dommage. Ça aurait été amusant d'emmerder le môme de Mme Hopkins. 

Malgré la décoration plutôt sympathique de la chambre, je ne prends pas le temps de l'examiner davantage et éteins aussitôt la lumière. Je place mes bagages dans un coin, et ferme la porte, avec une certaine forme de lassitude dans mes gestes. J'enlève par la suite mon haut avant de m'avachir brutalement sur le lit. Mes paupières tombent et je succombe dans un sommeil profond.

C'est ce soir-là où tout a commencé.

✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽ ✽


Démarrons les questions ;

Aimez-vous le concept du point de vue masculin ?

Quel est votre avis sur Devon ?


Et enfin, qu'en pensez-vous de ce chapitre ? :)

▬▬▬▬▬▬▬▬

✾ twitter : NeavysBlue

instagram : world.of.neavys ✾

▬▬▬▬▬▬▬▬

© copyright

Continue Reading

You'll Also Like

7.8M 290K 30
Dans le lycée d'Oxford, un garçon de terminal s'amuse à draguer des filles par message et à les faire tomber amoureuse de lui. Il leur promet cependa...
138K 6.2K 52
Tome 2 de Need Some Help. Voilà maintenant 4 ans que Sky/Raven a quitté L.A pour New-York. Elle a refait sa vie loin de son passé, elle est passée à...
268 84 12
Dans le langage des fleurs, la symbolique de l'iris peut varier selon la couleur de ses fleurs. L'iris bleu est ainsi associé à la confiance, l'espo...
367K 13K 75
Après cinq ans passés à Londres, Weeley est de retour à Los Angeles. Elle fait sa rentrée en première dans sa nouvelle école, la Loyola High School...