CÉRASTE +18 (Sous contrat d'é...

By vaenaaz

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Lui, il est assez bellâtre pour faire frissonner une personne. Assez intelligent pour manipuler son entou... More

𝖼𝗁𝖺𝗉𝗍𝖾𝗋 𝖨
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𝖼𝗁𝖺𝗉𝗍𝖾𝗋 𝖨𝖨𝖨
𝖼𝗁𝖺𝗉𝗍𝖾𝗋 𝖨𝖵

𝖼𝗁𝖺𝗉𝗍𝖾𝗋 𝖵

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By vaenaaz








𝒗. dans la gueule du loup.


Lorsque j'étais petite, quand j'entendais des choses que je ne voulais pas entendre, je me bouchais les oreilles avec mes mains et je m'accroupissais sur mes pieds. Lorsque je voyais des choses que je ne voulais pas voir, je fermais simplement les yeux et je n'osais pas les ouvrir. Mon enfance s'est écroulée dans l'un des quartiers les plus influentes et riches de la Russie. Il y avait toujours des personnalités importantes et des journalistes, alors ma mère me disait toujours que je devais faire attention à ce que je faisais ou à ce que je disais.

Maintenant, lorsque j'entendais des choses que je ne voulais pas entendre, je fixais tout simplement la

personne, ne sachant comment réagir ou bien quoi dire. Malheureusement, je ne pouvais plus fermer les yeux comme je le faisais lorsque j'étais petite, parce que j'avais grandi et que j'avais depuis longtemps tué cette enfant en moi. Et s'il y a bien une chose que grandir m'a apprise, c'est que je me sens seule.

J'étais seule lorsque je me suis misérablement effondré entre la porte, suppliant mon père de rester.

J'étais seule lorsque je me suis finalement décidé d'aborder la conversation avec les filles de ma classe, mais qu'elles n'ont pas voulu parler avec une « personne » comme moi. J'étais seule lorsque mon frère est parti... et surtout, je suis seule maintenant.

Mon cœur battait à la chamade, l'adrénaline pulsant dans mes veines. Le calme revint peu à peu dans

l'habitude de la voiture, seulement interrompu par le bruit régulier du moteur qui s'apaisait. La route sur laquelle il s'était engagé s'étendait devant nous, vide et désertique. "Nous les avons semés ?" demandai-je en me tournant légèrement vers lui.

"Je crois bien," dit-il en regardant par le rétroviseur. "Tiens, mets le GPS à l'adresse ****"

En respirant correctement, j'ai pris son téléphone et remarque que le signal était faible dans cette

zone isolée, "Tu es vraiment un fauteur de trouble, tu sais ?" dit-il et mes sourcils se froncèrent.

"Est-ce de ma faute si une organisation criminelle est à mes trousses ?" répondis-je. "Tourne à droite,

heu— à gauche, non," dis-je rapidement déplaçant le téléphone pour trouver le signal, agacé par cette série de malchance. "Je t'ai dit à droite ! Pas à gauche !"

"Non, tu m'as dit à gauche !"

"Qu'est-ce que tu attends de faire demi tour, alors ?!"

"Comment puis-je faire demi tour sur cette route, Hava ?!" cria-t-il, comme s'il criait sur une petite-

fille de sept ans. "Donne-moi ça !" dit-il en essayant de prendre le téléphone de mes mains.

"Non, toi, tu gardes les yeux sur la route ! Je ne veux pas faire d'accident, t'as compris ?"

"Putain, tu es vraiment une casse tête, tu sais ça ?" dit-il en coupant le moteur et s'immobilisa sur le

côté de la route. "Tu es tellement une je-sais-tout !"

"Excuse-moi ?" dis-je en me tournant vers celui-ci. "Et toi, alors ? Tu es une personne qui croit avoir

le contrôle sur tout ! Tu te crois quelque chose, mais tu n'es rien du tout ! De plus, tu es incapable de conduire une voiture !"

"Descends."

"Quoi ?"

"Tu m'as entendu, descends."

"Est-ce que tu as perdu la tête ?"

"Exactement, tu as réussi à me rendre fou," dit-il en enlevant sa ceinture et il s'arrêta pendant un

moment. "Putain ! J'enmerde cette chance !"

"Langage ?"

Lorsque j'ai remarqué qu'il regardait par la fenêtre, j'ai également décidé de jetai un coup d'œil par

la fenêtre, et aperçu que les roues arrière de la voiture étaient enterrées dans une boue probablement profonde. La frustration m'envahit, des milliers d'injures à son égard traversé actuellement mon esprit, "Eh bien, ça, c'est le comble ! Nous sommes probablement encore recherché par des hommes armés, il n'y a pas de signal et maintenant, on est coincé dans la boue."

Rafael, déjà irrité par la situation, ne put s'empêcher de riposter, "C'est ça de faire du baby-sitting.

Les enfants porte toujours malheur."

"Les enfants ? Ce n'est pas de ma faute si tu ne sais pas conduire une voiture, hein."

Nos paroles acerbes se transformèrent rapidement en une dispute animée. Les frustrations

accumulées se déversaient entre nous, chacun lançant des piques blessantes à l'autre. La tension montait, rendant l'atmosphère encore plus insupportable. Je me sentis envahie par une colère brûlante et, sans réfléchir une seconde de plus, j'ai resserré les lacets de mes converses, puis ai enlevé ma ceinture de sécurité, et ouvris finalement la portière pour sortir de cette foutu voiture. Rafael fit de même, et nous nous retrouvâmes debout sur le toit de la voiture, dominant le scène boueuse.

Mon regard balaya les environs à la recherche d'une solution pour nous sortir de ce pétrin. C'est

alors que j'aperçus une branche solide, à portée de main. Sans hésiter, je m'en saisis et m'agrippai fermement à celle-ci. Grâce à cette prise, je parvins à me hisser jusqu'à la terre ferme, en laissant échapper un soupir de soulagement.

Rafael tenta alors de reproduire mon exploit. Malheureusement pour lui, la malchance s'acharna sur

lui et, dans une série d'événements maladroits, il glissa et tomba dans la boue profonde. La boue s'éclaboussa sur moi légèrement, mais ma surprise se transforma rapidement en amusement lorsque je le vis à moitié englouti dans la boue.

Un rire incontrôlable s'empara de moi. C'était comme si le destin lui-même avait joué un tour à

Rafael, et cette ironie était tout simplement trop comique pour être ignorée. La colère qui m'habitait quelques instants plus tôt s'évanouit complètement. Le voir ainsi était tellement satisfaisant. "Est-ce si drôle ?" demanda-t-il en essayant de se tenir à la branche et j'ai acquiescé en rigolant.

"Est-ce assez rafraîchissant ?" demandai-je, alors qu'il s'accrochait à la branche pour sortir de la

boue.

Il parvint finalement à se dégager de la boue, légèrement couvert de sa substance gluante, il se tourne

vers moi, "Je rigolerais également lorsque tu seras obligé de marcher jusqu'à la maison."

"Je pense que nous allons devoir marcher à pied jusqu'à la maison."

Nous nous sommes tournés en même temps vers la voiture, qui se faisait lentement engloutir par la

boue. C'était un spectacle désolant, mais il était clair que nous ne pouvions pas nous attarder sur notre malchance. Il fallait trouver une solution, une route praticable ou une voiture pourrait passer et nous aider.

Sans dire un mot, nous décidâmes finalement de nous mettre en mouvement. Nos pas étaient lourds

et nos vêtements collaient à notre peau boueuse, mais nous avancions quand même. "Tu sais que tout est de ta faute, n'est-ce pas ?"

"Ma faute ? Si tu avais réussi à m'orienter, nous ne serions pas dans cette situation."

"Si tu n'avais pas pris ce chemin, nous ne serions certainement pas dans cette situation !"

"Et si tu n'étais pas si prétentieuse, on ne serait pas là non plus !"

Je n'ai rien dit et me mis à marcher devant lui, ne voulant plus voir son visage pour aujourd'hui. Les

minutes semblaient s'étirer, et chaque pas supplémentaire augmentait notre impatience et notre irritabilité. Nous nous évertuions à trouver une route qui nous conduirait à la civilisation, à des âmes charitables prêtes à nous secourir. J'ai essayé de chercher du signal avec son téléphone, mais malheureusement, aucun signal ! J'allais exploser de nerf !

Finalement, après une éternité, nous aperçûmes une lueur d'espoir. Une route asphaltée se profilait à

l'horizon, offrant un chemin vers notre délivrance. L'excitation nous gagna, mais elle fut rapidement éclipsée par notre désaccord persistant. "D'accord, c'est ta faute si on s'est retrouvés dans cette situation." lançai-je, déterminée à, défendre mon point de vue.

Rafael, visiblement agacé, répliqua avec amertume, "Oui, bien sûr, c'est également de ma faute si tu

ne sais pas orienter avec un GPS ? Tu es vraiment une je-sais-tout, tu es incapable d'admettre que tu as ta part de responsabilité."

"Tu sais quoi ? Il vaut mieux que nous nous parlons pas, parce que ça va mal finir."

"Tu es vraiment une prétentieuse, parce qu'au lieu de me remercier d'avoir sauver ton cul, tu ne

cesses de rejeter la faute sur moi !"

"Je l'ai sauver moi-même mon cul !" criai-je et mes yeux s'arrêtèrent sur un vaguement au loin. "Attends—"

"Tu veux toujours avoir raison, hein ?"

"Ferme la ! Regarde ! Il y'a un endroit là-bas... Je crois que c'est une auberge !"

Nous regardâmes l'auberge au loin et un sourire s'étirait maintenant sur mes lèvres, "Vous les

femmes," dit-il et je me suis tourné vers lui. "Vous êtes vraiment bipolaire."

Je lui ai lancé un regard noir et finalement, nous nous sommes mises à marcher jusqu'à l'auberge qui

était à quelques minutes à pied. Une fois que nous sommes arrivés, en poussant la porte, nous sommes entrés dans un hall assez sombre. À l'intérieur, un agent d'accueil était confortablement installé dans son siège derrière le comptoir, les yeux rivés sur la télévision qui trônait devant lui.

"Bonsoir," déclara Rafael avec une voix forte, en s'approchant du comptoir.

"Une nuit avec un lit simple coûte cinquante euros, il n'y a pas de lit double."

"Nous ne resterons qu'une nuit de toute façon."

"Quoi ? Mais il a dit qu'il y—"

"On trouvera une solution..." marmonna Rafael.

"Pourquoi est-ce que vous êtes recouvert de boue ? Je vous préviens, si vous êtes poursuivis par la

police, le prix augmente quatre fois pour une chambre simple, sinon—"

"Donne-moi simplement une chambre, il n'y a pas de police après nous."

Par la suite, il sortit son portefeuille et lui a montré son attestation d'agent de la FSB. Puis il laissa

cent euros sur le comptoir et avec un murmure, l'homme a prit l'argent et lui a tendu la clé.

"Et auriez-vous des vêtements propres que nous pourrions emprunter ?" demandai-je.

"Oui," répondit-il. "Mais je ne le donnerai pas."

Je me suis arrêté un instant en le regardant. Avais-je bien entendu ? Est-ce qu'il venait de me dire

qu'il ne me le donnerai pas ?

"Pardon ?" dis-je, en haussant les sourcils. "Pourquoi vous dites oui, si vous ne pouvez pas en prêter

?"

"Je ne le donnerai pas," dit-il en haussant les épaules. "Je n'ai pas dit que je ne pouvais pas le

donner."

"Eh, écoutez moi—" commençai-je, mais je fus coupé par deux cents euros qui ont soudainement été

jeté sur le comptoir et mes yeux se levèrent vers la personne qui venait de commettre cette bêtise irréparable... À ce moment-là, un sourire satisfait s'est rapidement dessiné sur les lèvres de l'homme, tandis que Rafael le regardait avec une expression neutre — l'homme lui souriait, comme s'il s'y attendait et il a aussitôt attrapé des vêtements qui sortait d'un tiroir.

"Mais vous paierez pour ce que vous avez touché," dit-il en nous tendant les vêtements propres et j'ai

haussé un sourcil.

"Et puis quoi encore ? Pour qui nous prenez-vous, monsieur ?"

"C'est comme ça, jeune fille."

J'ai serré les dents en retenant les injures qui pourrait sortir de ma bouche, et lorsqu'une main ma

éloigné du comptoir, j'ai inspiré profondément pour contenir ma colère avant d'exploser sur cet homme. "C'est à cause de toi," dis-je en levant les yeux vers les paires d'yeux noirs. "Sérieusement..."

"Qu'est-ce qui est à cause de moi, encore ?"

"Tu lui as montré que tu avais de l'argent, idiot. Ça ne va pas s'arrêter maintenant. Il va en profiter...

Tu t'es clairement fait arnaqué."

À ce moment-là, lorsque j'ai de nouveau tourné mes yeux vers l'homme — qui était littéralement

allongé sur le comptoir, il nous regardait encore une fois avec des yeux brillants. Après avoir pris les vêtements, nous avons commencé à monter les escaliers qui avait l'air de s'écraser si quatre autres personnes montaient en même temps et je comprenais maintenant pourquoi est-ce qu'il demandait de l'argent au moindre petite chose. Une fois qu'il nous ait ouvert la porte de la chambre, et que nous sommes entrés à l'intérieur en grimaçant, j'ai finalement allumé la lumière et ne fut même pas étonné en voyant l'état de la chambre.

"Je n'arrive pas à croire qu'il ait pris autant d'argent pour nous donner cette chambre..." marmonnai-

je en observant autour de moi et j'ai jeté les vêtements sur le lit.

"C'est bon," dit Rafael d'un air détendu. "Ce n'est pas comme si nous allons passer une éternité ici."

"Je vais prendre une douche, d'abord." dis-je rapidement en prenant l'une des vêtements et

m'enferma aussitôt dans la salle de bain.

J'ai fermé à clé la porte, quelques secondes après.

Il n'y avait rien de plus effrayant que de prendre une douche avec un étranger qui se trouvait à

quelques mètres de la pièce, mais j'avais vécu beaucoup de choses ces derniers jours, avec ce même étranger, donc je m'en fichais. La première chose que j'ai faite a été de nettoyer la boue qui avait été éclaboussé sur mon visage avec un chiffon humide. Puis, je me suis rapidement douché. Les vêtements que l'homme avait prêté étaient beaucoup trop grands sur moi, ils auraient été parfaits sur moi il y a quelques années... C'était le résultat d'une perte de poids extrême due à mes habitudes alimentaires irrégulières ces derniers temps. J'adorais manger, surtout après être rentré à la maison, Hatil cuisinait tout le temps, mais depuis le mois de novembre, mon appétit avait disparu.

J'ai démêlé mes cheveux long à l'aide de mes doigts, puis essaya de les sécher avec la deuxième

serviette accroché à côté du robinet. En ouvrant la porte, Rafael était déjà devant la porte et même si nos chemins se sont croisés alors que je tournais à gauche et lui à droite, il rentra finalement dans la salle de bain et moi dans la pièce. Alors qu'il se douchait, il était impossible de ne pas succomber au silence qui avait englouti la chambre.

Tandis que je regardais attentivement autour de moi, installé sur le lit à deux places, à ce moment,

Rafael est sorti de la salle de bain avec des yeux mouillés et c'était comme si son parfum était toujours encré sur sa peau. Puis rapidement, nous fûmes confrontés à une réalité inattendue. Nos regards se croisa brièvement, et nous réalisâmes que la situation risquait certainement de provoquer une nouvelle dispute entre nous.

"Décale toi," dit Rafael en se tenant devant moi. "Je ne dormirais pas sur le sol."

"Et moi alors ? Tu penses que je vais dormir par terre pendant que tu t'étends confortablement dans

le lit ?" rétorquai-je en croisant les bras.

"Je suis ton aîné, tu dois me laisser le lit."

"Ah non, non, non," dis-je en pouffant de rire. "Clairement pas non. Et n'utilise pas cette carte avec

moi."

"Nous n'avons qu'à dormir dans le même lit," dit-il en s'allongeant à la place à ma droite. "Comme

tu insistes tant."

"Quoi ? Non," dis-je en essayant de pousser hors du lit, mais en vain. "Est-ce que tu peux bouger ?!"

D'un geste rapide, alors que j'essayais de le pousser, il saisi soudainement ma main et me plaqua

contre le lit. La surprise m'étreignit, mon esprit et mon corps également sous le choc face à son geste vif et puissant. La proximité soudaine entre nous deux était vraiment troublante. Les battements de mon cœur résonnaient maintenant dans ma poitrine, vibrant en harmonie avec les battements d'ailes des papillons prisonniers dans mon estomac. Les quelques centimètres qui nous séparaient semblaient contenir l'univers tout entier.

Nos regards se croisèrent, s'imbriquant comme les pièces d'un puzzle cosmique. En me ressaisissant,

je l'ai repoussé, ripostant avec une résistance farouche et cherchant à me dégager de son emprise, mais il s'est précipité en avant et m'attrapa par la cheville. La bataille fit rage en quelques secondes, je l'ai rapidement poussé et il fit de même, en essayant de gagner le dessus, de prendre le contrôle du lit.

D'un geste inattendu et incalculable, celui-ci me poussa avec un coup d'épaule puissant et j'ai

trébuché en arrière, tombant brutalement sur le sol dur de la chambre. Un instant de silence s'ensuivit, où nos souffle court résonnait dans la pièce. En profitant de l'avantage, ce chien se précipita vers le lit et ses doigts s'enroulèrent autour du drap, l'arrachant brusquement, afin de l'enveloppé autour de lui avec détermination. 

"Tu n'es qu'un gamin !" ripostai-je.

"Et toi, tu es têtue. Je t'ai proposé de dormir ensemble, mais tu n'as pas voulu."

"Je m'en fiche, je dormirais par terre !"

"C'est une option aussi."

Alors qu'il prenait maintenant les deux places, j'ai intentionnellement arraché le coussin qu'il avait

mis contre sa joue et il tourna sa tête vers moi, me lançant un regard noir. En le maudissant, je me suis finalement allongé sur le sol et la fatigue emporta dans les querelles, et je me suis finalement allongé sur le lit en me mettant dos à celui-ci, et essayant d'oublier le fait que je dormais sur le sol ! Dans l'obscurité de la chambre, le silence devenait de plus en plus apaisant, presque même réparateur de cette journée. Bien que

mon corps épuisé ne parvenait pas à s'endormir, mes pensées se recroqueviller dans les coins de mon esprit et tombèrent finalement dans un profond silence, je fermai les yeux et appréciait la solitude, flottant souvent entre leurs ailes sauvages qui se refermaient sur ma confusion. 

Le lendemain matin, Rafael a finalement pu contacter l'un de ses cousins et celui-ci est arrivé à

exactement midi trente. Le reste du chemin s'est passé abominablement silencieux, ça en devenait gênant, sans compter le fait que la sonnerie d'Ivan sonnait toutes les dix minutes et il décrochait au bout de la deuxième sonnerie, pour pouvoir écouter la musique.

"Ce n'est pas gênant si elle vient avec nous ?" coupa le silence, Ivan.

"Pourquoi ?"

"Mec, sérieusement !" souffla-t-il.

"Mais quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?"

"Tante Svetlana veut fêter l'anniversaire à Viktor aujourd'hui ! Parce qu'ils seront en Azerbaïdjan le

jour de son anniversaire ! Et après, ils disent que je suis à l'ouest... Tu n'es pas croyable."

"Ah, ouais... Est-ce qu'ils sont obligé de le fêter aujourd'hui ? Ce n'est qu'un anniversaire, il va

avoir dix-neuf, c'est une âge inutile."

Sa réponse lui vaut nos regards de travers. "Parce qu'il y'a une âge utile et inutile ?" demandai-je et

celui-ci m'a regardé à travers le rétroviseur.

"Exactement, Hava," dit-il en m'offrant un faux sourire. "Par exemple, dix-neuf ans, est une âge

inutile, parce qu'il n'y a absolument rien d'important. Tu es entre deux âges importantes — dix-huit ans et vingt ans. À l'âge de dix-huit ans, nous passons un examen de fin de scolarité au lycée, et à vingt ans—"

"Oui, ça va, ça va," le coupai-je. "J'ai compris."

"Tu n'as pas répondu à ma question. Allons-nous l'amener avec nous, oui ou non ?"

"Je vais demander à Hector de placer des agents de la FSB pour la chambre 104 a l'hôtel Nikolskaya.

C'est l'hôtel le plus sûre, la Loubianka est à 120 mètre."

"Et je vais être seule pendant combien de temps ?"

"Environ vingt-quatre heure ?"

"Super..."

❄︎

Actuellement, deux hommes se tenaient devant la porte de la grande chambre d'hôtel, et je

m'ennuyais complètement. Au bout d'un moment, de la nourriture avait été amené dans ma chambre et je ne pouvais pas contester, parce que j'avais vraiment faim. Pendant que je mangeais, un agent est entrée à l'intérieur en me demandant si tout allait bien et si je voulais quelque chose, mais j'ai répondu que non. Quelques minutes plus tard, après avoir mangé, j'étais assise sur le grand fauteuil blanc du salon, regardant la télévision avec le volume baissé et regardant de temps en temps la pluie tombait des grandes fenêtres à l'arrière. À l'avenir, lorsque j'obtiendrais un meilleur salaire, j'achèterais probablement une maison chaleureuse avec une cheminée, parce que sans, ça serait exactement comme cette pièce froide.

Toutes les maisons étaient froides, jusqu'à que l'humain y pénètrent... J'aurais vraiment préféré que

la seule personne dans ma futur maison soit mon frère, néanmoins, il serait la dernière présence.

Quand je me suis finalement souvenu de vérifier mon téléphone, je l'ai sortie de la poche de mon

pantalon et à allumé l'écran en entrant dans la section message. J'avais plusieurs appels manqués, des messages non lus par Natasha et Vasil.

Tu es vraiment complètement folle !

Comment peux-tu ne pas me raconter tout ça ?!

De Vaseline, il y a une heure.

C'est pas bien ici, je te raconterai

tout demain soir, promis !

De Hava, il y a cinq minutes.

Raconte-moi !!!

Envoyé par Vaseline.

Tu me fais clairement chier.

Envoyé par moi.

Actuellement, tu me fais chier aussi.

Envoyé par Vaseline.

Tu vas moins faire le malin si je t'attrape, Vaseline.

Envoyé par moi.

Même pas peur. J'ai une amie qui est en droit 

et qui connaît peut-être pas par cœur le code civil

et les lois, mais elle en connaît des lois!

Et il est écrit que tu n'as pas le droit de me frapper.

Oh et, Vasil*.

Envoyé par Vaseline.

Au bout de quelques minutes de conversation, j'ai quitté les messages en riant. Il n'était que dix-huit 

heures quarante et mon téléphone était à court de batterie. Les gardes devant la porte étaient probablement encore là... Tandis que j'hésitais à ouvrir la porte, finalement, lorsque j'ai ouverte la porte, le garde de tout à l'heure s'est tourné vers moi et m'a encore une fois demandé — "Avez-vous besoin de quelque chose, madame Hava ?"

"Tu ne vas pas rentrée chez toi ?" demandai-je.

"Nous ne rentrons jamais chez nous, madame Hava," dit-il rapidement. "C'est notre devoir."

"Je vois... Mais tu ne t'ennuie pas ?"

"Comme je l'ai dit, c'est notre devoir."

"Et vous savez si Rafael sera de retour ?"

"Il se peut qu'il ne vienne pas aujourd'hui. Est-ce qu'il y a un problème ?"

"Non... D'ailleurs, comment tu t'appelles ?"

"Je m'appelle Aleksander."

"D'accord, merci Aleksander... Et bonne soirée." dis-je en lui souriant et il fit de même, puis j'ai

refermé la porte d'entrée.

J'ai longuement regardé la pièce et soufflait face à cette situation. J'étais à nouveau seule. Pendant

tout le reste de la journée, j'ai regardé la télévision, j'ai répondu aux messages, mais lorsque j'ai commencé à m'en lasser, j'ai curieusement fait le tour de la chambre d'hôtel. Mais finalement j'ai décidé de prendre une douche pour faire passer le temps.

Mon regard tomba sur l'ombre lumineuse du réverbère qui tombait derrière le rideau dans la salle de

bain. Ma lèvre inférieure saignait et l'hématome sur ma joue droite disparaissait lentement, à son rythme. Après avoir nettoyer le sang qui coulait de ma lèvre, j'ai allumé l'eau du robinet, attendant qu'il soit chaude. Tout ce que je voulais, c'était de prendre une douche chaude et de me débarrasser de cette ennuie, mais également de la peur qui mangeait mon estomac, tourbillonnant douloureusement dans ma tête.

Au bout d'un moment, l'eau coulait déjà sur mon corps quand j'ai découvert que le souhait de me

débarrasser de la peur, était un souhait impossible à réaliser. Même si je ne voyais pas les rougeurs qui apparaissaient sur les chemins de l'eau mordant ma peau nue, j'étais certaine de leur existence.

Tandis que j'ouvrais lentement les yeux, de l'eau commençait à couler sur mes cils. Je fixai le mur

carrelé. Mon cœur s'est mise à battre plus vite que jamais lorsque j'ai réalisé que le reflet qui apparaissait sur la surface réfléchissante du carreau n'était pas le mien. Des yeux bleus, aussi profond que l'océan... Je clignai rapidement des yeux et appuyai ma paume contre le carreau alors que je regardai les yeux de mon père disparaître, "Stupide," chuchotai-je faiblement. "Pourquoi est-ce que tu penses encore à lui ?"

Parfois, il m'arrivait de penser à mon père. Il m'arrivait de me demander se qui serait arrivé s'il était

encore présent dans ma vie, actuellement. Mais malheureusement, à son absence, en grandissant, j'ai toujours senti que j'avais besoin de plus. Je voulais n'importe quoi, même si ce n'était que pour un moment. Il y avait constamment des pensées de doutes, des pensées qui me rendaient envieuses envers les autres et paranoïaque... À l'époque, je ressentais constamment de la colère envers mes parents, encore plus envers Roman Crawford, la personne qui est censé être mon père. À tel point, que j'avais l'impression que ma poitrine était en feu. J'ai toujours pensée que les choses seraient différentes si j'avais une figure paternelle présente, qu'il y aurait eu quelqu'un pour me protéger des mauvaises choses...

Comme, par exemple, lorsque personne ne voulait jouer avec moi, parce que les filles de ma classe

trouvaient que j'étais méchante, voir capricieuse, arrogante, sans intérêt. Les garçons me suivaient en me

lançant des glands dessus, sous prétexte que j'étais toute seule, alors ils pouvaient s'en prendre à moi. À ce moment-là, j'aurai pu demander de l'aide à mon père, mais comme à son habitude, il n'était pas présent — et même s'il l'était, lui et moi n'étions malheureusement pas proche pour que je lui raconte mes problèmes... Non, en fait, lui et moi n'avons jamais beaucoup parler. Nous avons eu des moments où nous devions parler, parce que le silence devenait pesant, néanmoins, nous n'avons jamais beaucoup parlé — tandis qu'il était l'Australie, j'étais la France. Il y a probablement des millièmes d'écart entre ces deux pays... Et s'il y'a une probabilité pour qu'ils puissent se parler, ça serait peut-être à un pour-cent, exactement comme mon père et moi.

Puis, vint le collège. Ce n'était pas différent des autres années. Non. Le collège a vraiment été un

cauchemar éveillé. Sombre. Et personne n'a compris que j'avais réellement besoin d'aide. Personne ne l'avait remarqué. Pendant que tout le monde continuait sa vie, j'étais à genoux au coin d'une ruelle, sanglotant désespérément de douleur, de solitude et de tristesse... Et personne n'est venu. Parfois, les blessures étaient profondes, parfois, ils saignaient pendant des heures, puis ils se cicatrisaient et laissaient des marques qui étaient horribles à regarder.

En repoussant totalement ces pensées, je suis finalement sorti de la douche et m'habillai rapidement.

La froideur de l'hiver embrassait la chambre d'hôtel, tandis que la crépuscule commençait à colorer le ciel d'une teinte dorée. J'ai de nouveau allumé la télévision, afin d'entendre des voix.

Je me demandais sérieusement quand est-ce que la foule avait vraiment disparu pour de bon ? Depuis

quand étais-je autant seule ? Je ne m'en souviens même pas. Peut-être que j'étais seule lorsque tout allait bien dans ma vie...

Par exemple, lorsque je suis entrée à l'académie française de Moscou, pendant les cours, tandis que

les autres discutaient et rigolaient ensemble, tout résonnait autour de moi et j'étais si seule. Mon Dieu... Je ne voulais même pas m'en rappeler de cette époque... Mon frère m'a toujours dit que la solitude était quelque chose de mauvais, que les personnes qui se noyait dans la solitude, se noyait également dans la dépression... Savez-vous à quel point la solitude est quelque chose d'insoutenable ? Parce que moi, je le sais.

Je n'arrivais pas à m'intégrer dans une bande, alors je passais la plupart de mon temps toute seule. S'il

m'arrivait d'être absente, je ne pouvais pas rattraper les cours, tout simplement parce que je n'avais pas d'amis à qui demander. La seule chose qui existait pour moi à cette époque, était les études. Je me suis souvent demandé pourquoi est-ce que j'hésitais, pourquoi est-ce que je ne commettais pas cet acte... tout simplement parce que j'avais avant-tout mon frère à mes côtés. Et maintenant ? Qu'est-ce qui t'en empêche, Hava ? Pourquoi est-ce que tu ne le fais pas ? Tu le sais, tu auras peut-être mal pendant quelques secondes, mais après, tu te sentiras libre. Ça serait fini. Pour de bon.

Pendant que je parcourais le salon en jetant de côté les pensées envahissantes, j'ai examiné toutes les

boissons alcoolisées et non alcoolisées qui était dans la cuisine. Finalement, j'ai pris une tasse et à fait bouillir de l'eau chaude pour me verser encore une fois du thé. Plus tard, je me suis allongé sur le canapé vraiment confortable, fixant attentivement le plafond qui avait l'air de tomber sur moi

Alors que je pouvais entendre le bruit de la télévision m'accompagner depuis des heures, lorsque les

lumières de la grande pièce s'éteignirent brusquement, me plongeant dans l'obscurité la plus totale, j'ai sursauté. Mon cœur battant la chamade, réalisant que quelque chose n'allait pas, ou peut-être qu'il y'a une coupure de courant ? Je me suis rapidement relevé du canapé et décida d'aller vérifier par le trou de la porte — il n'y avait personne. Pourquoi ?

Sans perdre de temps, j'attrapa mon téléphone et composa rapidement le numéro de Rafael.

L'appareil sonna à plusieurs reprises, avant qu'il ne décroche enfin.

"Hava ?" demanda-t-il, alors que de la musique résonnait derrière lui. "Il y'a un problème ? Il s'est

passé quelque chose ?"

"Les lumières de ma chambre d'hôtel se sont éteintes. Et—Et il n'y a plus personnes devant la

porte... Est-ce que vous leur avez demandé de rentrée chez eux ?"

"Quoi ? Non ! Hava, il faut que tu restes calme, d'accord ? Écoute moi attentivement et surtout, n'aie

pas peur. Prends la porte de l'étage au fond du couloir à l'étage. Elle te mènera directement à la cuisine de l'hôtel. Je vais tenir au courant Okhotnik. Dépêche toi !"

Je sentis une montée d'adrénaline dans mon corps, tandis que je me dirigeais rapidement vers les

escaliers et les monter d'une vitesse affolante. Finalement, lorsque je suis arrivé au fond du couloir, avec une

peur au ventre, j'atteignis enfin la cuisine, ou je repris mon souffle, attendant les instructions suivantes.

"Prends la porte au fond de la pièce de stockage, elle te conduira à un autre couloir. Il faut que tu

restes calme et que tu inspires profondément, d'accord ? La FSB sera bientôt là, et je serais également là, d'accord ?"

En serrant mon téléphone dans ma main, j'avançai prudemment dans le couloir sombre. Les ombres

dansaient autour de moi, alimentant mon imagination avec des scénarios d'horreur. Mais je devais me concentrer et suivre les indications de Rafael.

Au bout d'un moment qui me parut interminable, Rafael me dit finalement de prendre la porte de

droite. Même si j'ai hésité pendant un instant, mais je me suis résolue à l'ouvrir. En l'ouvrant, je me retrouvai dans le parking de l'hôtel, où la lueur des lampadaires apportait un peu de réconfort.

"Éloigne toi le plus que possible de cet endroit. Trouve une rue animée et reste en sécurité là-bas. Je

vais te guider vers un arrêt de bus."

Lorsqu'au bout d'un moment, je me suis retrouvé à marcher avec des pas rapides, où la foule était

introuvable, il y avait une douleur insoutenable qui grandissait entre ma poitrine. Les respirations que je prenais me brûlaient la gorge et ma respiration devenait de plus en plus rapide. À chaque pas que je faisais, une douleur lancinante s'installait sous mes pieds, parce que mes converses tapaient sur le sol dure et ça devenait encore plus douloureux.

En apercevant un restaurant, d'un coup décidé, je suis entrée à l'intérieur. Je me suis discrètement

glissé dans la foule qui se trouvait dans le restaurant et m'assis sur l'une des chaises au fond. Mes poumons brûlaient comme s'ils allaient exploser sous l'effet de mon halètement.

Mon cœur qui avait lentement repris son rythme normal, s'est mise à nouveau battre à rompre, quand

mes yeux ont repéré des chaussures noires et à ce moment-là, je me suis rapidement caché derrière l'une des tables prises et un homme m'a jeté un coup d'œil.

"Une jeune fille vient de passer par ici," retentit une voix grave et forte. "Est-ce que vous l'avez vu ?"

Les yeux de l'homme en face de moi se posèrent automatiquement sur moi. Alors que je sentais qu'il

était sur le point de dire quelque chose, la peur a explosé en moi et mon estomac s'est noué. Je pressai mes doigts contre mes lèvres en ressentant un haut-le-cœur. Mes lèvres saignait probablement et cela me piquait affreusement à cause du froid.

"Je travaille depuis des heures sans pause, pensez-vous réellement que je fais attention à qui passe

devant mon restaurant ?" pris la parole le serveur, d'un air ennuyé.

"C'est une jeune fille brune, à peu près dix-neuf – vingt ans, et elle porte un pull de couleur blanc.

Vous avez sûrement dû la voire."

"Non," dit un homme âgé, sûrement le responsable du restaurant. "Nous ne l'avons pas vu, nous

sommes désolés."

À ce moment-là, j'ai vu ses chaussures s'éloigner lentement. Je retirai ma main de mes lèvres, en

prenant une profonde inspiration et j'ai remarqué qu'une tâche rougeâtre s'est encrée dans ma paume — ma lèvre saignait sûrement. Je n'avais pas le temps, je devais absolument sortir d'ici. En sortant de ma cachette, j'ai regardé les deux hommes avec des yeux reconnaissants.

"Merci..." marmonnai-je, embarrassé. "Merci beaucoup."

Tandis que le serveur m'a chaleureusement souri, le vieil homme n'a pas pris mes remerciements très

au sérieux et a tourné la tête pour s'occuper des autres clients. Alors que je regardais attentivement autour de moi, mes membres tremblaient encore de peur.

"Peux-tu me parler, s'il te plaît ? Est-ce que tu vas bien ?" retentit la voix à Rafael.

"Je vais bien..."

"Il faut que tu marches jusqu'à l'arrêt de bus qui se trouve à dix kilomètres, tu peux le faire ? C'est

un endroit stratégique, avec une alarme et des caméras de surveillance. Appuie sur cette alarme une fois que tu es là-bas, et la FSB sera là dans quelques secondes."

En prenant encore une fois, une profonde inspiration et mon courage à deux mains, je suis sortie du

restaurant, m'engageant dans une ruelle isolée. J'avais ramené mes manches sur mes mains, jetant des regards effrayés autour de moi. Je ne courais pas cette fois-ci, cependant, mes pas étaient assez rapide. Mon cuir chevelure, mes paumes, mon cou et mon dos étaient trempés de sueur. J'ai marché jusqu'au bout de la rue, ignorant le tremblement de mes jambes. C'était Moscou. J'étais l'une des centaines personnes qui est nées et grandi dans les ruelles de cette grande ville, ainsi qu'à consacrées mes années à cette ville. Néanmoins, je ne connaissais aucun coin de cette ruelle.

Mes traversées hâtives d'une rue à l'autre se sont terminées lorsque j'ai atteint la zone de départ des

bus.

"J'y suis... Où est l'alarme ?"

"Derrière l'annonce publicitaire. Tu l'as vois ?"

"Oui," dis-je en me tournant vers celle-ci. "C'est bon, je—"

À ce moment-là, mon téléphone a été rapidement retiré de mes doigts alors que je l'avais appuyé

contre mon oreille.

"Malheureusement, elle ne la pas trouvé."

Lorsque mes yeux se sont tournés vers cette voix, les cendres de mes espoirs ont été jetées dans le

ciel et ma peur a repris sa place. Il serrait mon téléphone comme s'il allait le casser entre ses doigts, amusé face à ma réaction. Je ne pouvais même plus respirer, c'était comme si le ciel s'était effondré sur moi.

Tout s'est développé tellement vite que je n'ai même pas eu le temps de résister. J'ai entendu sa voix

pour la dernière fois, avant qu'il ne me frappe au cou et m'assomme. La dernière chose dont je me souviens avant que je ne songe dans l'obscurité, c'était probablement la douleur.

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