Anissa - Mariage forcé [ TOME...

Bởi Queen_BlackSen

3.6M 180K 60.3K

Sa vie, elle l'avait imaginé, comme toutes personnes d'ailleurs. Bien sûr ce scénario ne faisait pas partie... Xem Thêm

Présentation
Partie | 1 |
Partie | 2 |
Partie | 3 |
Partie | 4 |
Partie | 5 |
Partie | 6 |
Partie | 7 |
Partie | 8 |
Partie | 9 |
Partie | 10 |
Partie | 11 |
Partie | 12 |
Partie | 13 |
Partie | 14 |
Partie | 15 |
Partie | 16 |
Partie | 17 |
Partie | 18 |
Partie | 19 |
Partie | 20 |
Partie | 21 |
Partie | 22 |
Partie | 24 |
Partie | 25 |
Partie | 26 |
Partie | 27 |
Partie | 28 |
Partie | 29 |
Partie | 30 |
Partie | 31 |
Partie | 32 |
Partie | 33 |
Partie | 34 |
Partie | 35 |
Partie | 36 |
Partie | 37 |
Partie | 38 |
Partie | 39 |
Partie | 40 |
Partie | 41 |
Partie | 42 |
Partie | 43 |
Partie | 44 |
Partie | 45 |
Partie | 46 |
Partie | 47 |
Partie | 48 |
Partie | 49 |
Partie | 50 |
Partie | 51 |
Partie | 52 |
Partie | 53 |
Partie | 54 |
Partie | 55 |
Partie | 56 |
Partie | 57 |
Partie | 58 |
Partie | 59 |
Partie | 60 |
Partie | 61 |
Partie | 62 |
Partie | 63 |
Partie | 64 | FINALE |

Partie | 23 |

68.5K 3.1K 1.4K
Bởi Queen_BlackSen

Salam Aleykoum
_________

Farès expire et me lance un regard blasé avant de se tourner vers Lynah qui nous observait malicieusement, une main sous son menton.

Farès : Rappelle moi elle fou quoi encore ici à 8h du matin ?

Je pouffe de rire avant d'essuyer la bouche de Kaïla.
Lynah a prit l'habitude de venir tous les matins pour prendre son petit déjeuner avec nous, ce que je trouve drôle.

Moi : Je crois que c'est une sdf mais je ne suis pas sûre.

Il me sourit et je souris à mon tour avant de sursauter quand Lynah se lève brusquement.

Lynah : JE LE SAVAIS !

Un grand silence se fait entendre avant que Kaïla ne se mette à pleurer, je lance un regard mauvais à Lynah et Farès me prend Kaïla des bras.

Moi : C'est quoi ton problème ?

Farès : Aussi tarée que ta mère.

Il tente de calmer Kaïla et se lève de la table pour marcher avec elle.

Lynah : Vous vous êtes enfin déclaré votre flamme !

Je m'étouffe avec le café que je venais de boire et Lynah rigole avant de me tapoter le dos.

Lynah : Mais ouais ! Fallait s'en douter, depuis tout à l'heure vous vous lancez des regards, ça se frôle les mains et tout. Putaaaaain ! J'le savais !

Je la regarde s'ambiancer avant de souffler. Cette fille est folle...

Mais elle n'a pas tord. En me levant j'avais peur qu'entre Farès et moi ce soit gênant mais pas du tout. Surtout quand Lynah est arrivé ; on s'est cherché du regard une dizaine de fois au moins.

Farès : Bien vu Sherlock, t'es contente ? T'as fais pleurer ma fille et fait flipper ma femme, tu peux décaler et rentrer chez toi maintenant ?

Je souris bêtement à l'entente du « ma femme » ce qui n'échappe pas à l'œil de Lynah, alors je me dépêche de le retirer.

Lynah : Je veux touuuuuut savoir !

Elle se met à danser autour de la table et je souffle d'exaspération en même temps que Farès.

Farès : Il est 8h40, t'es pas censé commencer à 9h Lynah ?

Elle lui fait un doigt mais se crispe avant de tourner vivement sa tête vers l'heure.

Lynah : OH MERDE ! Bon bah raconte moi tout ça après quand t'arrivera à l'entreprise !

Moi : Je suis en vacances...

Sa tête se décompose encore plus ce qui me fait rire.

Lynah : JE SERAIS LÀ DEMAIN ! ET J'EMMERDE EN AVANCE TA REMARQUE FARÈS !

Il lève les yeux au ciel et elle se presse davantage pour rassembler toutes ses affaires pour s'en aller.

Lynah : BYE LES AMOUREUX !

Une fois la porte claquée, je me tourne vers Farès qui tenait Kaïla dans ses bras. D'ailleurs celle-ci c'était calmée.

Farès : Vous trouvez où toute votre folie ?

Moi : Tes potes et toi vous trouvez où votre attitude sauvage ?

Il me fait un clin d'œil.

Farès : On fait la paire au moins.

Je te le fais pas dire.

Je commence à débarrasser et il m'aide en même temps.

Moi : Tu ne travailles pas aujourd'hui ?

Farès : Si, pourquoi ?

Moi : Je veux avoir la maison pour moi toute seule.

Je regarde Kaïla qui venait vers nous.

Moi : Toute seule avec ma petite princesse bien évidemment.

Farès : Ouais, j'vais faire genre de te croire.

Il quitte la cuisine et s'éloigne pour monter.

Moi : C'est la vérité !

Farès : Ouais bien sûr !

Kaïla : Maman !

Je la prend dans mes bras avant de déposer un petit bisou sur sa tête.

Moi : Ton père pense que c'est le roi du monde. Pas étonnant hein ?

Elle me sourit et je finis de ranger la cuisine avant de monter dans ma chambre pour me préparer.

Je dépose Kaïla sur mon lit mais cette tête de mule finit par descendre d'elle même pour me rejoindre près de mon armoire.

Farès : Vous sortez ?

Je ne prends pas la peine de me retourner sachant pertinemment que c'est lui.

Moi : On fait vite fait un tour dehors.

Farès : Sois rentré avant 20h.

Je retire le doigt que j'avais posé sur mon menton et pivote en sa direction.

Moi : Pourquoi ça...

Il ajuste une dernière fois les manches de sa veste de costume puis relève sa tête en ma direction. Pitié, les costumes pour Farès devrait être interdit.

Déjà que quand il s'habille décontracté il est à tomber, en costume...bah merde.

Farès : Arrête de me mater.

Moi : Je ne te regardais pas.

Il me jette un rapide coup d'œil avant de s'asseoir sur mon lit. Kaïla s'appuie sur ses genoux pour se mettre debout et je souris.

Moi : Donc on va où ce soir ?

Farès : Au restaurant.

J'affiche un grand sourire avant de croiser mes bras.

Moi : C'est que tu deviens mignon toi dis donc.

Farès : Tu veux manger le mur ?

Je me disais aussi.
Je pouffe de rire avant de m'approcher de lui pour refaire correctement sa cravate.

Moi : Toujours le côté sauvage...ça ne devrait même plus m'étonner à force.

Farès : Ouais bah crois le ou non, t'es tombé sous le charme de mon côté sauvage.

Je feins un haut-le-cœur ce qui le fait rire.

Moi : Tu peux aussi essayer d'être gentil une journée entière tu sais ?

Farès : Et puis quoi encore.

Je me tourne vers Kaïla.

Moi : Dis à ton père que c'est bien d'être gentil ! Parce que là princesse il faut qu'il prenne exemple sur toi.

Farès : Kaïla me fait la misère et c'est moi qui ne suis pas gentil ? Pire encore, je dois prendre exemple sur ma fille ?

Moi : Exactement, tu vois tu comprends vite.

Il glousse de rire puis se relève me dominant de toute sa hauteur, quand il s'approche de moi, je recule doucement jusqu'à ce que mon dos heurte un meuble.

Farès : Pourquoi tu recules ?

Moi : Pourquoi t'avances ?

Il ne répond rien mais pose ses mains à mes deux extrémités, je coupe ma respiration quand il se penche près de mon oreille.

Farès : Mets ta plus belle robe ce soir.

Les battements de mon cœur accélèrent et il se redresse avant de sortir après avoir déposé un bisou sur la tête de Kaïla.

[...]

Rayan : Et donc quoi ? Tu vas me dénoncer aux parents ?

Il râle et me suit à travers la chambre de Kaïla.

Rayan : Vas-y Anissa fais ça pour moi ! Viens à la place des parents à la réunion !

Je ramasse un doudou qui trainait par là et lui lance contre son torse.

Moi : Parce que c'est à moi d'assumer ton échec scolaire ? Hors de question ! Raconte tout à papa et maman au lieu de flipper.

Il croise ses bras, l'air boudeur puis se laisse retomber sur le petit fauteuil.

Rayan : Je t'ai déjà dit que t'étais ma pire soeur ?

Moi : Oui, oui, je t'aime aussi Rayan. D'ailleurs tu vois au lieu de changer de comportement t'es resté ici toute la journée au lieu d'aller en cours.

Rayan : Mais c'est qu'un détail ça, et puis Dina n'était pas en cours parce qu'elle avait le ketchup au cul. Donc j'avais pas la foi d'y aller. Et puis félicite ton frère galant je lui ai apporté des bonbons.

Moi : Tu sais au lieu d'utiliser des termes bizarre tu peux aussi utiliser le mot « règle ».

Rayan : Beurk !

Je lève les yeux au ciel avant de quitter la chambre de Kaïla pour rejoindre la salle de bains.

Rayan : Bref dis oui !

Moi : Va te faire foutre.

Rayan : Putain...mais allez wesh ! Anissa tu m'as toujours soutenue !

Moi : Sauf pour tes notes.

Rayan : Tu dramatises !

Je me retourne vers lui.

Moi : Rayan...c'est non. Tente auprès de Mariame voir même d'Aïda, cette petite en a plus dans le cerveau que certaines personnes. Maintenant, retourne en bas t'as laissé ma fille toute seule.

Rayan expire bruyamment puis descend en traînant des pieds...ce gosse est irrécupérable.

Moi : D'ailleurs maman sait que t'es là !?

Rayan : JE NE PARLE PAS AUX TRAÎTRES !

Vraiment irrécupérable...

Bref. Je jette un coup d'œil à l'heure et accélère le pas.

19h20.

C'est pathétique, je le sais bien. Et pourtant, ça ne m'a pas empêché d'attendre Farès comme une enfant toute la journée.
J'ai hâte de ce premier rendez vous, c'est le cas de le dire.

Je m'habille alors en vitesse après avoir choisis une robe noire persuadée à 100% que ça plaira à mon briseur de verre préféré, et me maquille.

Une fois finis, je récupère mon sac et descend pour rejoindre Kaïla et Rayan au salon.

Rayan m'analyse de haut en bas avant de se tourner vers Kaïla.

Rayan : Ta mère elle est trop moche, abusé.

Moi : Tu viens de griller tes seules chances que j'accepte d'assister à ta réunion parent-prof.

Son sourire se décompose et il saute du canapé pour venir me voir.

Rayan : Allez putain ! J'te garde Kaïkaï pour la soirée en plus ! Sois gentille !

Moi : Dans tes rêves.

Il lève les yeux au ciel et je récupère Kaïla avant de lui faire un bisou sur la joue, ce qui lui laisse une petite marque de rouge à lèvre.

Rayan : J'serai payé au moins ?

Je lui montre mon majeur et redescend Kaïla pour monter dans ma chambre où mon téléphone sonnait.

Je récupère alors celui-ci que j'avais oubliée dans la salle de bains puis décroche au moment où la personne raccroche.

Je pouffe de rire en voyant la personne qui m'avait appelé avant de la rappeler.

Ilhem qui m'appelle alors que c'est ce qu'elle déteste le plus au monde ? C'est une première.

Sauf qu'elle ne répond pas.
Je repose alors mon téléphone, prête à partir mais au dernier moment je me fige en sentant des bras s'enrouler autour de ma taille.

Je relève ma tête et fais face à travers le miroir au regard brûlant de Farès.

Je souris et il dépose un baiser sur mon cou avant de se redresser, lui aussi un sourire aux lèvres.

Moi : T'es à l'heure.

Farès : Je crois que j'ai jamais été aussi pressé de rentrer.

Moi : C'est pas comme ci j'étais jamais là.

Il rigole doucement avant de me tourner face à lui.

Farès : Ouais, mais je dois te rappeler qu'avant on se faisait la guerre.

Je relève un sourcil et passe mes bras autour de son cou.

Moi : Désolé de te décevoir le briseur de verre mais je ne compte pas arrêter de te provoquer.

Farès : Tu me provoques déjà avec cette robe.

Moi : T'aimes ?

Il me regarde avant d'afficher un petit rictus.

Farès : Très, t'es magnifique.

Mission réussie. Je souris avant d'encadrer son visage entre mes mains.

Moi : T'es pas fatigué ?

Farès : T'en fais pas pour moi, j'me change et on y va. Ah et j'ai vu Rayan en bas, c'est lui qui va garder Kaïla ?

Moi : Ouais. Je doute moi même de ses capacités de baby-sitter mais il fera l'affaire.

Farès : Je pouvais l'emmener chez mes parents tu sais.

Je secoue la tête.

Moi : C'est pas la peine, il va gérer. Et puis je lui ai laissé un million de consignes en cas de problème. Tout ira bien.

Farès : J'espère que t'as menacé Kaïla aussi, parce qu'elle est capable de lui faire la misère.

Je souris.

Moi : Tu le feras toi même avec ton fameux regard noir.

Farès : Quel regard ?

Moi : Celui avec lequel tu la menace à chaque fois. Fais pas cette tête, tu sais très bien de quoi je parle.

Il affiche un rictus au coin de ses lèvres puis fixent les miennes, mais avant qu'il approche sa tête je pose une main sur sa bouche.

Moi : J'ai du rouges à lèvres !

Il relève un sourcil, une lueur de défi inscrite dans son regard.

Farès : Tu crois que c'est ce qui va me retenir ?

Il m'embrasse sans attendre, avant de me soulever pour m'asseoir près du lavabo et encadre mes joues entre ses mains.

Seulement une sonnerie se met à raisonner à travers la pièce et reconnaissant mon téléphone je met fin à notre baiser et l'attrape avant de décrocher.

Sous le regard blasé de Farès bien évidemment.

Moi - Ilhem ?

Ilhem - IL M'A TROMPÉE ! MOI ILHEM ?! IL SE PREND POUR QUI AU JUSTE ? L'ENFANT SE CROIT IRREMPLAÇABLE ?!

Je fronce des sourcils avant de frissonner quand Farès dépose un bisou sur ma nuque tout en me chuchotant un petit « raccroche ».

Et en plus ça l'amuse de me déconcentrer pendant mon appel.

Moi : Attend Ilhem...reprends doucement. Comment ça il t'a trompé ? On parle d'Amir ? Celui qui tuerai pour toi.

Ilhem - Bien sur qu'on parle de ce chien d'Amir ! Tu t'attendais à quoi ? Les mecs tous des chiens ! J'te jure Anissa t'as raison tous les mêmes ! Quand tu reviendras je critiquerai Farès avec toi t'inquiète.

Farès s'arrête et se redresse avant de me regarder en relevant un sourcil.

Évidemment il a entendu. Eh merde.

Moi : Euh Ilh...

Elle me coupe directement ;

Ilhem - Chuuut ! Je sais ce que tu vas dire, que Farès est la pire espèce que notre seigneur ai créé, qu'il est le cauchemar en lui même en plus d'être un connard doublé d'une enflure patati patata je connais la chanson mais t'inquiète je peux t'assurer que j'ai pire ici !

Farès me regarde amusé avant d'énumérer un à un avec ses doigts ce qu'Ilhem venait de dire.

Ok, je meurs sur place. Et putain avec Ilhem qui n'est pas prête à me laisser en placer une, c'est mal partit !

Moi : Ilhem !

Ilhem - Je t'assure Anissa qu'Amir est pire que Farès le connard briseur de verre comme tu l'appelle si bien.

Farès énumère à nouveau et je le foudroie du regard avant de le pousser après être descendue du lavabo pour m'éloigner.

Moi : Ilhem ! Je vais te trucider, Farès est avec moi et il a tout entendu...

Elle se tait directement avant de lâcher un petit « oups ».

Bien sûr, elle n'est pas au courant qu'avec Farès ça s'est plus qu'arrangé donc il faut que je la tienne au courant rapidement...très rapidement.

Ilhem - Et...euh il a tout entendu ? Zehma vraiment tout ?

Farès : Ouais, il a vraiment tout entendu.

Ilhem - Oh putain ! Bon maintenant que j'ai commencé autant continuer ! Farès sache que ta femme, bien qu'elle te déteste, trouve que t'as un sex-appeal incroyable.

Je m'étrangle avant de pousser Farès qui était mort de rire, hors de la salle de bains.

Je claque ensuite la porte et ramène à nouveau mon téléphone contre mon oreille.

Moi : Ilhem ?! J'vais te tuer !!!

Elle rigole.

Ilhem - Ça va j'avais besoin de rire.

Moi : Mission réussie, j'suis morte de rire connasse. Bon aller, parle moi d'Amir, comment tu sais qu'il t'a trompé ?

Ilhem - Attends ? Ça s'est arrangé avec Farès ?

Moi : Parle moi de toi d'abord et ensuite on parlera de moi !

Elle obtempère plus rapidement que prévu et me raconte ses péripéties d'espionne pro avant de me dire enfin comment elle l'a su.

Je reste un moment au téléphone avec elle après ça puis raccroche avant de quitter ma chambre pour aller dans celle de Farès.

Je le retrouve assit sur son lit en train de pianoter sur son téléphone, habillé cette fois d'un costume noir comme moi. Ce détail me fait sourire et je pose ma tête contre l'embrasure de la porte avant de me racler la gorge.

Moi : T'es prêt ?

Il relève sa tête avant d'afficher un rictus au coin des ses lèvres...ok...je le sens mal.

Farès : Alors comme ça j'ai un sex-appeal de malade ?

Je lève les yeux au ciel et m'assois à ses côtés.

Moi : Elle voulait juste me faire chier.

Quoi que c'est quand même la vérité, mais ça, hors de question de lui dire.

Farès : Je suis aussi la pire espèce que Dieu ai créé...et quoi aussi ? Ah ouais...un cauchemar en plus d'être un connard doublé d'une enflure ?

Moi : Bref je vais voir Kaïla en bas !

Je me relève directement pour fuir mais il rigole avant d'attraper ma main. Je me retrouve en moins de deux sur ses genoux et il sourit.

Farès : Je rigole, boude pas.

Je croise mes bras contre moi.

Moi : Avant que tu dise quoi que ce soit d'autre, c'était avant.

Quoi que je pense encore que ce mec est une enflure...mais une enflure qui est gentil. Et qui m'apprécie tout comme je l'apprécie en retour.

Moi : Je suis sûre que tu disais bien pire dans mon dos.

Il réfléchit un instant avant de grimacer.

Farès : Je peux même pas les compter sur le bout des doigts.

Je lui donne une petite tape sur son torse ce qui le fait rire.

Farès : T'inquiète, je dirais que du bien de toi maintenant.

Moi : T'as intérêt ?

Il me regarde avec insistance avant de m'embrasser à nouveau, seulement on s'arrête tous les deux quand on entend la porte claquer.

Rayan : Okaaaaay, alors là j'ai raté un milliard d'épisodes.

Je rigole doucement puis me relève, tout comme Farès.

Fares : Tu rêves...c'est qu'un rêve.

Rayan : Un rêve ?! Mais wesh ?! Depuis quand votre mariage forcé est devenu un mariage d'amour ?!

J'attrape la main de Farès pour sortir avant qu'il ne commence.

Moi : Un rêve Rayan...ce que t'as vu c'était un rêve !

[...]

Je descend de sa voiture et il attrape ma main avant qu'on avance tous deux vers le restaurant.

Moi : T'es déjà venu là ?

Farès : Non, mais un pote à moi me l'a recommandé. On verra bien ce que ça donne.

Moi : Malik ?

Farès : Un autre.

Maintenant que j'y pense, à part Malik, je ne connais pas ses potes, enfin potes proches proches du moins. Quoi que j'en ai vu une bonne partie au mariage.

Farès donne nos noms à la réception et l'hôte d'accueil nous dévisage avant de nous laisser entrer.

À peine un pas dans la salle que je me sens étouffée par tous les regards en ma direction.

Je sens aussitôt Farès se crisper avant de jurer.

Moi : Quoi ?

Il rigole nerveusement avant de se rapprocher de moi. Il m'indique d'avancer en posant doucement sa main derrière mon dos pour me guider et c'est ce que je fais.

Moi : T'as l'air bizarre.

Je m'assois et il fait de même avant de fermer son visage.

Farès : À ton avis, je risque de briser combien de tête avant la fin de ce dîner ?

Je fronce des sourcils.

POINT DE VUE DE FARÈS

Wassim...je vais tuer ce connard.

Il savait en me recommandant ce restaurant. Il savait qu'il était en majorité fréquenté par des hommes.

Et comme je ne lui ai toujours pas dis que j'avais accepté ce que je ressentais pour Anissa, il a voulu me forcer la main.

En me rendant jaloux.

Seulement là, inutile de me voiler la face devant Anissa. Les regards sur elle me paralysent aussi bien qu'ils me font imaginer le même scénario à chaque fois ; moi en train de leur faire bouffer le sol.

Je ferme les yeux pour me contrôler et prends une grande inspiration.

Je les rouvre néanmoins quand Anissa dépose sa main sur la mienne.

Anissa : T'es sûr que ça va ?

Moi : Ce restaurant est fréquenté que par des chiens de la casse.

Elle rigole doucement, insouciante.

Anissa : On s'en fou...on est là pour manger et après on s'en va. T'entends ? Fais comme ci il existait que nous deux dans ce restaurant.

En vérité, à cet instant, je ne vois qu'elle. Anissa n'a jamais été aussi attirante que ce soir, sa robe épouse parfaitement ses courbes, son visage est sublime, tout en elle est sublime.

Et merde, ça me rend fou, que Wassim aille crever.
Quoi que, si je n'avais toujours pas officialisé indirectement certaine chose avec Anissa hier soir, j'suis persuadé que j'aurais pété un cable à ce restaurant en l'embrassant devant tous ses mecs pour leur prouver qu'elle m'appartient, à moi et moi seul.

Cette femme est la mienne, putain.
C'est drôle dis comme ça. Parce que je ne suis plus que son mari sur papier, je suis son mari dans son cœur.

Moi : Ouais, t'as raison.

J'espère que t'as raison, Anissa. Parce que mes poings sont prêts à partir.

On commande nos plats et elle se met d'elle même à me raconter sa vie. Je l'écoute avec la plus grande des attention. Anissa aime bien déballer sa vie comme ça sans rien, et j'aime l'écouter me la raconter.

Putain, en moins de 24h j'suis devenu le plus grand des lovers.

Anissa : J'avais quand même un peu d'estime pour Amir. Il était gentil je trouve.

Moi : Ouais et selon toi pourtant « Les mecs sont tous les mêmes ».

Elle me sourit.

Anissa : Désolé d'avoir dit des bêtises ? Ça te va ? Je sais que t'es pas un connard en fin de compte.

Je le relève un sourcil.

Moi : Ah ouais ?

Elle hoche de la tête.

Anissa : Oui, j'ai découvert que t'étais pas un si grand connard que ça finalement. Et j'aurais dû m'en rendre compte il y a longtemps la première fois que je t'ai vu avec Kaïla. T'es attentionné même si t'es sauvage.

Son sourire sincère se transforme en un petit rictus amusé.

Anissa : Et tu me fais mon café tous les matins sans bouder ? Si ça c'est pas une ultime preuve de douceur.

Je pouffe de rire.

Moi : Ta définition est...à revoir, mais vas-y je prend.

Anissa : Tout ça pour dire que t'es une personne bien, Farès. Et mon cœur l'a compris avant moi.

Touché par ses paroles, j'attrape naturellement sa main et la caresse.

Moi : Je devrai t'engager comme psychologue personnelle lors de mes coups de mou.

Elle rigole.

Anissa : Attends je reviens.

Elle récupère son téléphone qui venait de sonner puis s'en va vers les toilettes.

Je bois un peu d'eau avant de croiser mes bras.

Bien que j'ai tenté d'ignorer tous les regards en notre direction. Là je ne vais pas me gêner pour l'ouvrir.

Je me ressers de l'eau avant de me redresser de ma chaise, conscient que tous les regards sur moi.

Moi : Le prochain qui la regarde, il se prend le mur et la porte du restaurant en même temps.

Quand je relève ma tête ils vaquent tous à leurs occupations en un sursaut et je comprends alors que le message est passé quand j'en vois un trembler avec sa fourchette.

Bande de chiens.

Anissa reviens quelques instants plus tard et se rassois, cette fois sans qu'on lui lance de regards.

Moi : C'était qui ?

Anissa : Encore Ilhem !

Moi : Ah...tu parles de celle avec qui tu me critiques.

Anissa : Mais...

Elle fronce des sourcils et je trouve ça mignon en la voyant adopter un petit air menaçant.

Anissa : Tu vas me lâcher avec ça ?!

Moi : Jamais, c'est trop drôle de te faire chier.

Anissa : Ça t'inquiète pas que je l'ai remarqué dès le début de notre mariage.

Un homme arrive et se pose à côté de notre table après un regard pour Anissa.

Je manque de rigoler en voyant les autres paniqués l'avertir du regard mais rien, il fixe Anissa sans gêne.

Anissa : Et puis vois le bon côté des choses. Les plus belles amitiés commencent toujours en se détestant.

Je relève un sourcil avant de me redresser, mains sous mon menton.

Moi : Ah parce que tu crois que je me contenterai d'être ton pote ?

PDV D'ANISSA

Je le défie du regard avant de sourire et d'adopter la même positon que lui, donc coudes sur la table et mains sous mon menton.

Moi : T'es pas content ? Mon pote ?

À l'entente du mot « pote » un homme se lève et s'approche de notre table avant de me faire un clin d'œil.

Mec : Tu crois que j'ai une chance avec ta pote ?

Je fais les gros yeux avant de regarder directement Farès qui se contentait de me regarder sans ciller, un regard mauvais aux lèvres.

Farès : Et là je peux ?

Je déglutis. Il est calme, trop calme, ça sent pas bon.

Moi : Tu peux quoi ?

Il se tourne vers le mec.

Farès : J'te laisse 3 secondes pour bouger de cette table.

Le mec semble ne pas comprendre et moi non plus surtout en voyant tous les autres personnes du restaurant regarder uniquement leurs assiettes.

Il se tourne vers moi avant de lécher sa lèvre ce qui me fait froncer des sourcils.

Le mec : Non mais...fin je veux dire...j'ai entendu dire que vous étiez pote...et t'es mignonne, donc si tu veux tu peux passer chez moi.

Avant que Farès n'intervienne j'écrase mon talon sur le pied du mec et il recule en lâchant un cri.

Moi : Désolé, faute d'inattention. Mon cerveau m'a joué des tours. J'ai cru comprendre que tu m'invitais à faire ta salope ?

Le mec tient sa jambe tout en gémissant de douleur puis me foudroie du regard.

Lui : Sale p...

Farès se lève d'un coup et l'attrape par le col le coupant dans sa phrase.

Farès : Mauvaise idée.

Il le repousse et le mec manque de trébucher avant de se relever pour venir en notre direction d'un pas déterminé.

Il s'apprêtait à donner un coup de poing à Farès d'ailleurs mais celui-ci l'esquive. Le mec se retrouve alors affalé sur la table de la manière la plus ridicule qui soit.

En voyant la sécurité approcher, Farès attrape ma main en vitesse et nous fais sortir.

En le voyant tendus je m'approche de lui et croise mes bras contre moi avant de sourire.

Moi : J'suis fière de toi, t'as agressé personne.

Il s'arrête de faire les cent pas en grommelant je ne sais quoi puis ancre son regard dans le mien.

Farès : T'essaye vraiment de me faire rire là ?

Je souris à nouveau en voyant que malgré tout, ça marche, et m'assois sur le banc avant de retirer mes talons qui me faisaient super mal pour le coup.

Moi : N'empêche notre soirée est tombée à l'eau.

Farès s'accroupît devant moi et me fait un clin d'œil avant de coincer une boucle derrière mon oreille.

Farès : La soirée ne fait que commencer...

_________

Queen_BlackSen

Đọc tiếp

Bạn Cũng Sẽ Thích

3.6K 130 31
J'ai perdu des proches et alors ? La rue elle est pas si belle, je partirais comme je suis venu. J'ai appris, j'ai compris, la confiance faut surtout...
123K 9K 61
Devant la porte d'entrée, je mettais mes talons. Mohamed se dirige vers moi et me tend mon sac à main. -J'suis fier de toi petite sœur, on reprend le...
622K 28.2K 59
Depuis que je suis dans ce monde je suis enfermer dans un orphelinat où tout le monde me maltraite. Est-ce qu'un jour je pourrais m'échapper de cette...
101 16 10
Non pas la plume dans l'âme mais j'avais cette histoire fictive qui me trotter dans la tête et je m'étais dis " pourquoi pas ne pas la partager ? "...