Les Chroniques Infernales- Le...

By LauraBrbnt

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Angleterre, Londres 1888. De nombreux meurtres étranges se succèdent dans les ruelles sombres de Whitechapel... More

Présentation
Trailer !
Le pouvoir d'une petite étoile ⭐️
Prologue (corrigé)
Chapitre 1 (1) (corrigé)
Chapitre 1 (2) (corrigé)
Chapitre 2 (1) (corrigé)
Chapitre 2 (2) (corrigé)
Chapitre 3 (2) (corrigé)
Chapitre 3 (3) (corrigé)
Chapitre 3 (4) (corrigé)
Chapitre 4 (1) (corrigé)
Chapitre 4 (2) (corrigé)
Chapitre 4 (3) (corrigé)
Chapitre 5 (1) (corrigé)
Chapitre 5 (2) (corrigé)
Chapitre 5 (3) (corrigé)
Chapitre 6 (1) (corrigé)
Chapitre 6 (2) (corrigé)
Chapitre 7 (1) (corrigé)
Chapitre 7 (2) (corrigé)
Chapitre 7 (3) (corrigé)
Chapitre 8 (1) (corrigé)
Chapitre 8 (2) (corrigé)
Chapitre 8 (3) (corrigé)
Chapitre 9 (1) (corrigé)
Chapitre 9 (2) (corrigé)
Chapitre 9 (3) (corrigé)
1K Merci !!
Chapitre 10 (1) (corrigé)
Chapitre 10 (2) (corrigé)
Chapitre 10 (3) (corrigé)
Chapitre 11 (1) (corrigé)
Chapitre 11 (2) (corrigé)
Chapitre 11 (3) (corrigé)
Chapitre 12 (1) (corrigé)
Chapitre 12 (2) (corrigé)
Chapitre 12 (3) (corrigé)
Chapitre 13 (1) (corrigé)
Chapitre 13 (2) (corrigé)
Chapitre 13 (3) (corrigé)
Chapitre 14 (1) (corrigé)
Chapitre 14 (2) (corrigé)
Chapitre 15 (1) (corrigé)
Chapitre 15 (2) (corrigé)
Chapitre 16 (1) (corrigé)
Chapitre 16 (2)(corrigé)
Chapitre 17 (1) (corrigé)
Chapitre 17 (2) (corrigé)
Chapitre 17 (3) (corrigé)
Chapitre 18 (1) (corrigé)
Chapitre 18 (2) (corrigé)
Chapitre 18 (3) (corrigé)
Chapitre 18 (4) (corrigé)
FAQ + réponses
Chapitre 19 (1) (corrigé)
Chapitre 19 (2) (corrigé)
Chapitre spécial Noël
Chapitre 19 (3) (corrigé)
Chapitre 20 (1) (corrigé)
Chapitre 20 (2) (corrigé)
Chapitre 20 (3) (corrigé)
Chapitre 21 (1) (corrigé)
Chapitre 21 (2) (corrigé)
Chapitre 21 (3) (corrigé)
Chapitre 22 (1) (corrigé)
Chapitre 22 (2) (corrigé)
Chapitre 23 (1) (corrigé)
Chapitre 23 (2) (corrigé)
Chapitre 24 (1) (corrigé)
Chapitre 24 (2) (corrigé)
Chapitre 24 (3) (corrigé)
Chapitre 25 (1) (corrigé)
Chapitre 25 (2) (corrigé)
Chapitre 25 (3) (corrigé)
Chapitre 26 (1) (corrigé)
Chapitre 26 (2) (corrigé)
Chapitre 26 (3) (corrigé)
Chapitre 27 (1) (corrigé)
Chapitre 27 (2) (corrigé)
Chapitre 27 (3) (corrigé)
Chapitre 28 (1) (corrigé)
Chapitre 28 (2) (corrigé)
Chapitre 29 (1) (corrigé)
Chapitre 29 (2) (corrigé)
Chapitre 29 (3) (corrigé)
Chapitre 29 (4) (corrigé)
Chapitre 30 (1) (corrigé)
Chapitre 30 (2) (corrigé)
Chapitre 30 (3) (corrigé)
Chapitre 30 (4) (corrigé)
Chapitre 30 (5) (corrigé)
NDA : et si on discutait ?
Des nouvelles ?
Les Chroniques se refont une beauté ?
100K ? Et si on fêtait ça ?
Projet édition ?

Chapitre 3 (1) (corrigé)

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By LauraBrbnt

Partner in crime

"La route de la vertu n'est pas toujours la plus sûre, et il y a des circonstances dans le monde où la complicité d'un crime est préférable à la délation."

Marquis de Sade



            Quand Jane rouvrit les yeux le corbeau était bel et bien toujours là. Posé côté d'elle, ses deux billes noires la fixaient intensément. À quelques centimètres de l'oiseau, elle tentait de reprendre son souffle alors que sa vision était encore voilée et que ses oreilles bourdonnaient. Les pavés de la rue étaient glacés et l'air frais qui s'engouffrait dans ses cheveux l'aida à reprendre ses esprits.

Elle essaya alors de se relever en dépit d'un sol tanguant sous ses pieds. Quand enfin elle fut debout, elle observa autour d'elle, cherchant un détail familier qui lui aurait permis de reconnaître l'endroit où elle venait de se réveiller. Des images traversèrent furtivement son esprit : un homme en cape noire, le visage caché, une jeune femme sous un lampadaire, des mots inaudibles échangés au détour d'une ruelle, le silence soudain, l'étourdissement puis un corbeau.

Elle se retourna pour chercher volatile ; il avait disparu. Cependant quelque chose d'autre attira son attention. Au bout de la rue, une silhouette vêtue d'un manteau bleu marine se tenait à l'angle d'une maison aux volets fermés, et bien que son visage fût noyé dans l'obscurité la plus totale Jane n'eut aucun mal à le reconnaître. Il s'agissait de l'homme qu'elle avait vu hier. La braise de son cigare brilla dans la nuit, puis il le jeta sur le trottoir avant de l'écraser du bout du pied. Il fit un pas, le bruit sec de ses chaussures contre le pavé indiqua à Jane qu'il se rapprochait dangereusement d'elle.

Prise de panique elle se mit à courir. Elle s'élança aussi rapidement que sa condition physique le lui permettait. Sa course était interminable et plus Jane avançait, plus la ruelle avait l'air de s'étirer encore et encore jusqu'à l'infini, son jupon la ralentissait considérablement et elle avait l'impression que sa course ne se terminerait jamais.

Enfin une intersection apparut et Jane s'y engouffra sans perdre de temps, les poumons en feu. Ses pieds nus rencontrèrent une flaque qui lui fit pousser un petit cri de surprise étouffé, cela mit un terme à sa course folle et elle rejeta en arrière ses cheveux collés à son front par la sueur, essoufflée.

L'endroit était affreusement sombre et, figée, elle attendit un instant que ses yeux s'accommodent à l'obscurité. Elle se remit prudemment à marcher, le cœur battant dans sa poitrine, le son irrégulier de sa respiration et ses pieds nus pataugeant toujours dans la flotte, quand soudainement elle trébucha sur quelque chose. Cherchant à tâtons, elle sentit une matière tiède sous ses doigts. Un éclair déchira le ciel éclairant furtivement la ruelle et Jane se retrouva nez à nez avec la prostituée du lampadaire. Surprise, elle tomba à la renverse. Un autre éclair illumina l'endroit et Jane étouffa un hurlement d'horreur.

La ruelle était en fait une impasse, contre le mur de brique gisait dans une mare de sang le cadavre assit de la fille de mauvaise vie, ses orbites vides fixaient Jane, ses lèvres rouges s'étiraient en un rictus mortel duquel dégoulinait du sang. Ses vêtements étaient déchirés, son abdomen découpé, écarté de part et d'autre laissant voir l'intérieur de ses organes luisants en désordre, ses cuisses ensanglantées ouvertes étaient entaillées de toutes parts. Jane sentit un liquide chaud s'enrouler autour de ses doigts, elle regarda ses mains tremblantes et constata avec terreur qu'elle baignait dans le sang de l'inconnue.

Le tonnerre gronda et le ciel explosa, la pluie se déchaîna avec rage, frappant les briques, martelant le sol. Paralysée par la peur, elle tenta pourtant de se relever avec précipitation. Elle dut rassembler toutes ses forces pour que ses jambes lui obéissent de nouveau et pour tituber loin de ce lieu maudit, cependant elle heurta un nouvel obstacle qui la projeta à terre encore une fois. Un courant électrique l'immobilisa, elle leva vivement la tête et reconnu l'homme au manteau bleu qui l'avait suivie et retrouvée. Elle voulut hurler mais aucun son ne sortit de sa bouche. L'inconnu se pencha en tendant sa main vers elle, mais avant qu'il n'ait pu l'atteindre, elle était de nouveau inconsciente.


Jane se réveilla brutalement en étouffant un hoquet de terreur. Elle se redressa en vitesse, trop vite même, si bien qu'elle dut se rallonger parce que sa tête l'élançait. Elle porta une main sur son front humide et essaya de tempérer son souffle malgré les battements frénétiques de son cœur. Elle ferma les yeux pour mieux se concentrer sur sa respiration. Or ses oreilles furent distraites par un autre bruit, plus calme, plus discret, plus régulier, celui du clapotis de la pluie contre sa fenêtre.

« Ce n'était qu'un rêve. »

Quand elle se fut enfin calmée, elle quitta son lit et se dirigea vers sa fenêtre, elle écarta les rideaux et se plaqua contre la vitre qui la séparait du monde extérieur. Dehors, tout était calme, la pluie tombait doucement sur Londres, comme pour laver la ville de sa crasse. Le ciel était d'un noir abyssal comme après un gros orage, et le tonnerre gronda doucement au loin. Les rues semblaient désertes, plus que d'ordinaire, et rares étaient les quelques douces lumières qui scintillaient dans la nuit. Le tableau avait quelque chose d'angoissant. Le souffle de Jane se transforma en buée contre la vitre et un frisson la parcourut.

Il devait être entre cinq et six heures du matin. Pourtant Jane n'avait pas la moindre envie de se recoucher, elle avait peur de retomber dans un affreux cauchemar même si elle refoulait cette peur au fond d'elle-même. « Tu veux enquêter sur le meurtrier le plus sanglant de l'histoire et tu as peur d'une simple illusion fabriquée de toute pièce par ton imagination ? Tu trembles dès que tu vois un peu de sang dans un rêve et tu prétends être courageuse ? Idiote. » Se dit-elle. Elle serra les poings, furieuse contre cette peur qui nouait son estomac, furieuse contre cette faiblesse qui n'en était pourtant pas une. Mais que ce rêve semblait réel !

Elle se laissa tomber sur son lit, le regard perdu dans le vide de son plafond comme si ce dernier allait, d'un instant à l'autre, s'ouvrir pour lui livrer tous les secrets de l'univers. Elle se laissa bercer par le murmure de la pluie à l'extérieur, et comme ses pensées vagabondaient vers l'interdit, elle se leva résolument avant de revenir s'installer dans son lit, calepin de dessin en main et crayon dans l'autre. Elle éclaira la bougie à demi consumée sur son guéridon et se mit au travail.

Jane savait que si elle devait apporter des informations à Scotland Yard sur le meurtrier il lui fallait s'organiser. En commençant par faire une liste dans les grandes lignes de ce qui lui manquait. Premièrement, elle devait recueillir le plus d'informations possible sur Jack l'Éventreur et pour cela il lui faudrait se rendre dans une certaine bibliothèque ; elle se souvenait que dans une certaine partie de la bibliothèque se trouvait des exemplaires de journaux de l'année 1888 et elle comptait commencer par là.

Malheureusement elle avait bien conscience que des journaux ne valent pas des rapports de police, ce à quoi elle n'avait pas accès, sauf si... « Mener une enquête... Il faut se tenir régulièrement informée et la presse n'est pas la meilleure source d'information. Il faudrait que je sois sur place... Une filature ? Mais comment ? De quelle manière s'y prendre pour espionner la police ? Je me ferais vite remarquer. En étant une femme en plus... Je sais ! Il me faut des contacts sur place. »

Cette idée lui permit de se projeter dans sa quête d'informations sur le meurtrier, avec un peu de chance elle pourrait convaincre Scotland Yard de se trouver sur les lieux du prochain crime si Jack comptait revenir sur la scène de ses anciens forfaits. Et alors qu'elle rêvassait sur ses futures filatures, Jane finit par s'endormir, au milieu de ses notes et de ses élucubrations nocturnes...


- Mademoiselle ? Il est tard il faut se lever à présent.

Jane ouvrit brusquement les yeux. Béatrice l'examinait, elle avait écarté les rideaux et la douce lueur d'un matin de pluie filtrait à travers ses fenêtres.

– Mademoiselle Jane, il se fait tard il faut se lever à présent, répéta la femme de chambre.

– O... Oui... bredouilla Jane. Quelle heure est-il ?

– Il est bientôt midi mademoiselle.

– Midi ?! s'écria-t-elle en repoussant ses couvertures.

– Y aurait-il un problème ? Je vous trouve bien pâle. Si vous le souhaitez je peux expliquer à Mrs Blancksfair que vous ne vous sentez pas bien...

– Non ! Surtout pas ! Je ne peux pas me permettre de rester au lit plus longtemps !

Sans considération pour la bonne, Jane se leva rapidement et fit sa toilette en quelques mouvements alors qu'elle demandait à sa domestique :

– Béatrice ? Y a-t-il eu un orage cette nuit ?

– Oh oui c'était terrifiant ! Lizzie n'a pas réussi à dormir une bonne partie de la nuit. En plus l'air est glacial dehors, je vous déconseille de sortir aujourd'hui mademoiselle.

« Donc je n'ai pas rêvé, il y a vraiment eu un orage la nuit dernière. » Jane songea à son rêve avec des frissons, décidément, Jack la suivait jusque dans ses rêves !



Jane n'avait rien pu avaler et avait l'estomac noué. Elle prétendit sortir pour faire des courses sans informer qui que ce soit de sa destination.

Les rues étaient moins fréquentées qu'à l'habitude, sans doute à cause du froid glacial, les bourgeois étaient chez eux au coin d'un bon feu chaud, seuls les pauvres qui demandaient l'aumône et les domestiques pressés en quête de bois pour le feu de leurs maîtres déambulaient dans les rues. Jane aurait voulu leur offrir une couverture à chacun mais ils étaient bien trop nombreux à crouler sous cette misère. Elle se sentait coupable quand elle pensait aux robes de satin, aux parures luxueuses, aux aristocrates à l'allure rayonnante. Alors qu'ici, tout semblait tellement plus triste.

Elle grimpa à bord d'un tramway et se rendit à Ludgate Hill où se trouvait sa bibliothèque préférée et sans nul doute la plus complète en documents pour ses recherches.

Sur le chemin, Jane sentait les regards désobligeants couler en douce vers elle. Les femmes la dévisageaient sous son manteau chaud, les hommes la déshabillaient du regard sous son chapeau. Définitivement, la jeune fille n'avait pas sa place à la frontière de ce monde de misère, la différence du monde extérieur l'impressionnait.

Elle ne se permit de respirer qu'après avoir refermé la porte de la bibliothèque derrière elle. L'édifice était ancien, poussiéreux, quelques toiles d'araignée gisaient çà et là... Mais Jane restait le souffle coupé devant tant d'années imprégnées entre les pages de ces livres qui trônaient sur des étagères bancales à perte de vue. Ils avaient vu tant de monde, tant de printemps, tant de mains les avaient tenus, feuilletés, froissés. Tellement de savoir, de ratures, de mots doux, bruts ou mélancoliques et surtout d'encre sur ces pages qui racontaient d'innombrables histoires qui ont fait rire, pleurer, rêver. C'était tout un monde incroyable qui se dessinait entre les lignes de ces grimoires.

Alors que ses chaussures faisaient chanter le vieux parquet sous ses pas, ses doigts gantés effleuraient avec admiration les bordures dorées des ouvrages sur les étagères poussiéreuses. La faible luminosité du ciel pâle donnait une ambiance mystérieuse, occulte, romantique à la salle. Un lieu à la frontière des mondes.

Une vieille femme apparut comme par magie sur le chemin de la demoiselle entre les rayonnages.

– J'peux vous aider ? grimaça-t-elle avant de reconnaître la jeune fille. Jane ! Comment vas-tu ? Ça fait une paye ! Qu'est-ce que tu faisais bon sang ? Nous étions inquiets de ne plus te voir roder parmi nous ! s'écria la vieille en désignant les seuls habitants de ces lieux à savoir ses livres.

– Je suis désolée Miss Doyle. J'ai eu... quelques empêchements, dit Jane avec un sourire penaud.

– Bah ! J'suis sûre qu'il s'agit encore d'ta sorcière de tante avec son affreuse fille qui se prend pour la reine de Sabbat, pesta la femme bossue entre les quelques dents qui lui restait. Elle t'empêche de sortir hein !

Jane rit franchement en imaginant Julie parader dans un manteau de plumes et de perles. Miss Doyle l'accompagna avec son visage ridé comme les pages d'un vieux parchemin, ses petits yeux noirs rieurs et son nez crochu qui lui donnait l'air d'une sorcière toute droit sortie d'un conte de fées.

– Et toi ? Que m'veux-tu encore ? Si tu viens encore me réclamer ton livre de j'sais plus qui qui s'appelle j'sais plus comment c'est pas la peine je l'ai toujours pas retrouvé ! s'exclama Miss Doyle en levant ses mains squelettiques au ciel.

– Non, pouffa Jane, je ne viens pas vous réclamer Vanity Fair de William Thackeray, néanmoins je l'attends toujours ! Quand bien même, je ne suis pas ici pour cela.

– Ah non ? Qu'est-ce que tu viens faire par un temps pareil ici dans ce cas ? s'enquit la vieille en posant ses poings maigres sur ses hanches, dévisageant Jane.

– J'aimerais voir quelques journaux qu'il vous reste datant de 1888, je vous prie. Je sais que vous en avez.


Rendez-vous pour la suite !

(Version corrigée)

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