Loup-Garou [EN REECRITURE]

By Alittlelitteraire

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Vous connaissez tous le jeu Loup-Garou, non ? Et si celui-ci devenait réel ? Si le Jeu du Loup-Garou devenait... More

Règles du jeu :
Chapitre 1 :
Chapitre 2 :
Chapitre 3 :
Chapitre 4 :
Soir de Concertation 1
Chapitre 5 :
Chapitre 6 :
Chapitre 7
Chapitre 8
Soir de Concertation 2 :
Chapitre 9
Chapitre 10 :
Chapitre 11 :
Chapitre 12 :
Chapitre 13 : Milena
Chapitre 14 : Jekaterina
Merci !!!
Chapitre 15 : Milena
Chapitre 16 : Journée des Questions
Soir de Concertation 3
Chapitre 17 : Milena
Chapitre 18 : Kenya
Chapitre 19 : Milena
Chapitre 20 : Milena
Pub !
Chapitre 21 : Elena
Chapitre 22 : Milena
Chapitre 23 : Milena
Chapitre 24 : Milena
Soir de Concertation 4
Chapitre 25 : Milena
Chapitre 26 : Milena
Chapitre 28 :
Chapitre 29 : Milena
Soir de Concertation 5
Chapitre 30 : Amira
Chapitre 31 : Milena
Chapitre 32 : Milena
Chapitre 33 : Milena
Chapitre 34 : Amira
Pub !
Soir de Concertation 6 :
Chapitre 35 (partie 1)
Chapitre 35 (partie 2)
Chapitre 36
Chapitre 37 : Milena
Soir de Concertation 7
Chapitre 38 : Jekaterina
Chapitre 39 : Amira

Chapitre 27 : Milena

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By Alittlelitteraire

Surprise !!! une nouvelle partie inattendue !!!!

Tout d'abord, allez voir lire le livre de @SylvainRousseau (j'espère avoir bien écrit le nom !) Il vient de débuter et aurai besoin de quelques avis pour son histoire !!




Je retiens mon souffle et entend la hache s'enfoncer dans quelque chose de dure, mais je ne sens rien.

Me serais-je trompée ?

Bryan hurle toujours mon prénom, mes liens se défont automatiquement et je peux enfin me lever.

Je suis... vivante... ?

J'enlève mon sac à patate et vois, en face Bryan pleurer. Ça me brise le cœur de le voir comme ça.

Je suis choquée, j'étais persuadée de mourir...

Sans que j'aie pu réagir, Bryan saute dans mes bras en pleurant. Il tremble comme une feuille et n'arrive même pas à me serrer fort tellement que son corps est secoué par des sanglots.

- C'est la dernière fois que tu me fais une peur pareille ! sanglote-t-il, la dernière fois !

Il plonge sa tête dans le creux de mon cou pour pleurer encore une fois. Je suis tellement perturbée du retournement de situation que je ne fais presque pas attention à Bryan.

- Mais qui est mort à ma place ? soufflé-je.

Je tourne la tête et fois le corps de Natasha sans vie. Le Maître du Jeu attrape le sac qui retient sa tête et le lève haut dans le ciel tandis que celui-ci goute, tachant le sol de sang.

- Natasha est morte ! c'était une Traitre ! cette nuit, tous les villageois fêteront cela !

Bryan m'embrasse et je lui rends son baisé, me rendant enfin compte de la réalité :

J'ai faillis le perdre. Enfin, il m'a failli me perdre avant de mourir à son tour...

Je pose mes mains tremblantes sur ses joues pour lui essuyer ses larmes.

- J'ai eu tellement peur... souffle-t-il après s'être calmé.

- Moi aussi...

Il me serre fort dans ses bras.

- Ne me quitte plus.

Je secoue la tête.

- Je ne partirai pas.

Il m'embrasse sur la joue et se relève en affichant aux autres une expression dure et sévère. Peut-être a-t-il honte d'avoir pleuré devant tout le monde ?

Tout le monde nous regarde, même le Maître du Jeu. Chez certains, je lis dans leur regard du dégout, chez d'autre, j'y lis de la tristesse, et pour certain, je lis plutôt : "trop choupinou ! ils se sont enfin embrasser !!!".

Je ferme les yeux et souffle.

Je m'étais tellement convaincue que j'allais mourir, que maintenant, j'ai du mal à croire que je suis vivante.

Le Maître du Jeu secoue la tête et lance le sac à patate à Bryan.

- Va me l'enterrer.

Il l'attrape et se tourne vers moi pour l'embrasser. Je voulais poser mes mains sur son torse quand elles rencontrent à la place la tête coupée de Natasha. Dégouté, je m'écarte vivement en essuyant mes mains sur ma jupe.

- Ça n'a pas l'air très romantique, dit-il en baissant la tête sur le sac, mais j'aimerais que tu m'accompagne...

"Car je ne veux plus te quitter" me dit-il, mais rien qu'avec le regard.

J'allais hocher la tête, quand mon regard se pose sur Amira, puis je la secoue.

- Il faut que j'aille parler à Amira, pour... tu sais quoi...

Il grimace et avec sa main ensanglantée, attrape la mienne.

- Après ce qu'il s'est passé, je ne veux pas te perdre de vue...

Je l'embrasse en posant ma main sur sa joue, en la tachant de sang.

C'est bizarre de faire ça alors qu'il tient entre ses mains une tête coupée...

- Je ne vais pas mourir, lui promis-je.

- Je l'espère...

Il essuie une larme qui n'avait pas finie de rouler le long de ma joue et s'éloigne pour attraper le corps de Natasha. Je pose ma main sur ma joue et remarque qu'en m'essuyant la joue, il m'a taché de sang.

A la fin on va avoir le visage en sang si ça continue...

J'inspire profondément et me tourne vers Amira, se tenant très près de son frère, comme à son habitude.

- Je peux te parler ? dis-je en m'avançant vers elle.

D'un regard méfiant, elle accepte.

Nous allions nous enfoncer dans la forêt, quand le Maître du Jeu nous arrête.

- Je vous rappelle que maintenant il est interdit de se promener dans les bois.

Je serre les poings.

- D'accord. Mais, pourquoi vous m'avez fait croire que j'allais mourir ?

Un sourire malin étire ses lèvres.

- Depuis quand je t'ai fait croire cela ? je t'ai juste demandé si tu préférais quand c'était propre, je ne t'ai jamais précisé que ce serai pour toi, ou pour quelqu'un d'autre !

- Et quand vous aviez dit que Bryan ne sentirai rien ?

Son sourire s'élargie.

- A-t-il senti quelque chose quand j'ai coupé la tête de Natasha ? non ? alors ou es le problème ?

Avec une envie de me jeter sur elle pour lui arracher la tête, je hoche la tête et emmène Amira dans ma chambre. Je m'assois sur mon lit et elle fait pareille.

- Il faut parler doucement, dis-je, pour que personne ne nous entendent.

Elle hoche la tête.

- Tu connais ma carte, commencé-je, je me trompe ?

Elle serre les dents.

- Oui, et je me doute que toi aussi ?

J'hoche la tête.

- Donc il faut élaborer une stratégie, un plan, tu connais la carte de ton frère ?

- Oui.

- D'accord, donc il va lui aussi nous aider, il faut qu'on passe à l'action. Si nous restons là sans rien faire, nous allons tous mourir.

Elle hoche la tête et son regard méfiant disparait.

- Tu as raison. Il va falloir commencer à tuer du loup. Mais le problème, et je crois que tu le sais déjà, c'est que Kenya, la... petite copine de mon frère... est un Loup-Garou, et il va être triste si elle meurt.

Je secoue la tête en serrant les poings.

- Amira, il s'agit de nos vies, et même-ci nos amis les plus proches sont des Traitres ou des Loups-Garous... il faut s'en séparer. Maintenant, tes amis, les amis de Pablo, c'est nous, les Villageois, point. Nous devons former un cercle de confiance, tu comprends ? nous sommes tes amis les plus fiables.

- Je sais... mais j'ai essayé d'en parler à Pablo... il ne veut pas m'écouter et n'arrête pas de me dire que si Kenya meurt, il mourra aussi... et je ne supporterai pas voir Pablo mourir...

Je respire doucement.

- Il va devoir comprendre que maintenant, les seules personnes qui comptent ici, ce sont le Villageois...

- Ce n'est pas facile et, même-ci je déteste Kenya, il faut comprendre Pablo. Quand tu aimes quelqu'un à la folie, ce n'est pas facile de s'en séparer, et encore moins de la voir mourir...

J'hoche la tête, Bryan a dû en avoir l'exemple il n'y a même pas une heure, et vu dans l'état qu'il était, ce ne doit pas être facile, pas du tout...

Je lis dans ses yeux de la tristesse, je la prends par la main et la serre fort.

- Le jeu a commencé, maintenant, le seul but pour gagner, c'est de tuer...

Son menton tremble et une larme coule le long de sa joue.

- Je ne me le pardonnerai jamais si Pablo meurt... toute ma vie j'ai essayé de le protéger et...

Sa voix se brise et elle ne termine pas sa phrase. Je reste silencieuse en attendant qu'elle reprenne ses esprits.

- Si Pablo ne veut pas voir Kenya mourir, nous nous occuperons de la nominer à sa place, il va juste nominer d'autres personnes dont il ne se sent pas proche.

Elle hoche la tête.

- Oui...

- Il faut que tu ailles lui en parler.

- D'accord...

Elle se lève et sans aucun au revoir, s'en va. Je me lève et pars directement dans la chambre de Bryan, qui n'est toujours pas de retour. Je ferme les yeux et respire doucement. L'endroit est très silencieux quand il n'est pas là, et cet endroit pus la sueur... mais pas la sueur comme dans une salle de sport, c'est plutôt une odeur attirante... (oui, je sais, je suis bizarre !)

Je remarque que les T-shirt noir dans les coins de sa chambre n'ont pas bougé.

D'ailleurs, pourquoi le Maître du Jeu ne nous a pas puni ou ne nous a pas confisqué l'araignée robot si elle savait très bien de quoi on parlait ?

Peut-être qu'elle avait la flemme de nous gueuler dessus...

Je pars dans sa salle de bain et nettoie la tache de sang qui avait commencé à sécher. Je regarde mes vêtements et grimace, ma jupe est pâteuse par le sang de Natasha, et mon T-shirt est presque déchiré à cause du... à cause des garçons.

Je vais fouiller dans l'armoire de Bryan et lui pique un grand T-shirt et le plus petit de ses joggings.

Je retourne dans la salle de bain, prend une douche et met ses vêtements, d'ailleurs, je suis obligé de retrousser son jogging je ne sais combien de fois pour qu'il ne glisse pas.

Je m'allonge sur son lit en espérant que l'araignée ne viendra pas me voir si je m'endors.

Mais je n'ai même pas le temps de fermer les yeux que Bryan ouvre la porte, essoufflé. Je me redresse en fronçant les sourcils.

- J'ai fait le plus vite possible pour l'enterrer et rester avec toi, j'ai eu peur pour...

Il s'arrête, remarquant que je porte ses vêtements. Puis il devient rouge.

- Tu as pris une douche ?

J'hoche la tête en m'asseyant face à lui. La peur que j'ai lus sur son visage disparait pour laisser place à de l'amusement.

- Pourquoi tu n'as pas attendu que je sois là ? dit-il d'une voix séduisante.

Je me mords la lèvre en rougissant.

- Tu as fait vite, dis-je pour changer de sujet.

- Oui, en fait, j'ai juste enterré son corps sous quatre ou cinq centimètre de terre...

Je grimace.

- On va sentir ça, après.

Il lève les yeux au ciel.

- Le Maître du Jeu n'a qu'à aller enterrer ses victimes elle-même, si elle trouve que je le fais mal !

Je baisse les yeux en serrant les poings. Mais, tel un aimant, mes yeux sont tout de suite ré-attiré vers le haut quand je vois Bryan enlever son T-shirt.

- Je vais prendre une douche, me dit-il en essayant de me faire passer un message subliminal très compréhensif.

Je lui souris gentiment puis secoue la tête.

- Tu peux toujours rêver.

Il me tire la langue et rentre dans la salle de bain, en fermant la porte, mais en ne la verrouillant pas.

Rien que cette remarque me fait rougir et sourire à la fois.

Quand j'entends l'eau couler, mon imagination extrêmement développée prend le dessus et me traumatise mentalement.

Mes yeux se posent peu à peu sur la poignée de la porte.

Non ! me hurle ma conscience, n'ouvre pas la porte !

Je serre les poings.

Elle a raison... elle a raison... elle a raison...

Mais cette pensé sonne dans ma tête comme une question, et non une affirmation.

Dis-toi que si tu ouvres la porte, tu vas voir des... choses...

Je secoue la tête, pour effacer l'image traumatisante que mon imagination vient de créer.

Et dit-toi que si tu ouvres la porte, tu vas devoir assumer ce choix.

Quel choix ?

DE PASSER POUR UNE PERVERSE !!! Putain mais comment tu peux être tenté pour aller voir un mec qui prend sa douche, IL EST A POIL, JE TE RAPPEL !!!

Je m'allonge sur le lit en serrant les dents.

Je devrais peut-être retourner dans ma chambre, pour ne pas être tenté d'avantage.

Mais je reste allongé dans son lit.

Oui, il faut que je retourne dans ma chambre...

Toujours allongée.

Bon, je reste encore une minute et après, c'est sûre, je m'en vais !

Une minute plus tard, je ne bouge toujours pas, l'envie de bouger n'étant pas au rendez-vous.

Bon, encore quelques secondes et après...

- Milena ! chantonne Bryan, toujours sous la douche. J'ai très, très mal au dos !

Je ris en cachant mon visage avec mes mains.

Qu'est-ce que ce gosse peut avoir besoin d'attention !

- J'aurai le droit à un massage ? demande-t-il toujours en chantonnant.

- On verra ! mais fini de prendre ta douche et habille-toi ! je ne tiens pas à voir tes... enfin ton... ta... enfin... laisse tomber...

Il rit pendant que je deviens rouge, mon dieu mais qu'est-ce qui m'a pris !

Vite ! me dit ma conscience, la perversité commence à monter jusqu'à ton cerveau ! Retourne vite dans ta chambre !

Soudain l'eau s'arrête et ma tête se tourne directement vers la porte de la salle.

J'attends une bonne dizaine de minutes comme ça, le cœur battant à tout rompre.

Pourquoi je réagis ainsi !

Ma "perversité" (comme le dit si bien ma conscience) prend le contrôle de mon corps et de me dirige droit vers la porte en tendant la main vers la poignée.

Je pose la main dessus et reste un long, très long moment immobile, à regarder ma main.

Aurai-je le courage de le faire ?

Ma gorge se noue et tout mon corps se tend. Je pose mon oreille contre la porte et écoute Bryan se rhabillé. Je ferme les yeux en poussant un long soupir. Mais au même moment, la porte s'ouvre et je me retrouve nez à nez avec lui.

Il me sort un sourire malin.

- Petite coquine, chuchote-t-il, alors comme ça tu m'espionne ?

Le sang se met à bouillir dans mes veines quand je me rends compte qu'il ne porte qu'un boxer. J'avale difficilement ma salive et rattrape mon courage qui avait fui.

Je détache mes yeux de... son boxer... et souris.

- Tu ne connais pas ce qu'est un "pantalon" ?

Il rit et secoue la tête.

- Non, surtout quand tu es là.

J'ouvre grand les yeux et regarde une goutte d'eau couler sur son torse musclé jusqu'à la lisière de... heu... bon. Arrêtons de... de...

Il penche la tête sur le côté en me regardant intensément, sachant très bien que je suis en train de le dévorer du regard.

Je le bouf, pour être plus précise.

Puis il cache avec ses bras son torse.

- Arrête ! ment-il, tu me gênes !

Je cligne des yeux et essaye en vain de respirer calmement.

Un petit sourire étire le coin de ses lèvres. Tandis que ma respiration s'accélère encore plus.

- Milena, je peux t'embrasser ?

Mais quelle question débile ! comme-ci j'allais l'en empêcher !

Je ne réponds rien, muette face à cet Apollon à moitié nu.

Milena ! va-t'en ! tu as encore le temps d'échapper à l'emprise de la perversité !

Bryan passe une main dans ses cheveux trempés faisant couler quelques gouttes le long de son... bref.

- Ce soir, c'est une soirée cinéma, j'ai entendu le Maître du Jeu en parler.

Tais-toi et embrasse-moi...

Mais il ne bouge pas, et je lui en veux de ne pas bouger. Il sourit.

- J'ai mal au dos.

Je lui rends le même sourire.

- Va t'allonger, dis-je en m'écartant, et pense à mettre un pantalon.

- Pour ça, je ne peux rien te promettre !

J'attrape l'huile de massage, m'assoit sur le dos de Bryan et commence à le masser, il pousse un soupir.

- Tu as des doigts fais pour faire des massages....

- Merci.

Mes mains glissent jusqu'à ses hanches, tout son corps se contracte et me montre sa puissance. A première vus, quand on voit Bryan, on ne se doute pas du tout qu'il peut foutre un mec comme Anil au tapis juste en un coup.

- Tu sais, me dis Bryan presque en s'endormant, il y a des masseuses qui après deux ou trois minutes enlèvent leur haut, pour le plus grand plaisir de leurs clients.

Je deviens rouge.

- Comment tu sais ça ? tu as déjà essayé ?

Il secoue la tête.

- Non. C'est mon père qui était en mission, il devait tuer le gérant de cette entreprise, et avant qu'il ne le tu, il a voulu un petit massage, et... voilà...

Je grimace.

- Et, ajoute-t-il, même-ci on peu qualifier ces femmes de "putes", dès fois elles montrent le bon exemple, donc pour le bien de ton client tu devrais enlever ton...

- Dans tes rêves.

Il râle.

- Tu fais chier !!! juste le haut !

- Non !

- Et le bas ?

- Encore moins !

Je ris en secouant la tête, puis je me penche et l'embrasse dans le cou. Il frissonne.

- Ou, si tu ne veux pas te déshabiller, je suis preneur pour une petite danse privée ?

Je lui griffe le dos et il pousse un petit cri.

- Non ! je ne me déshabillerai pas, je ne ferai pas de "danse privée" pour toi ! non !

- Tigresse, va !

Il se redresse à l'aide de ses coudes.

- D'accord, d'accord, mais trouvons quelque chose qui nous conviendrai à nous deux : je te fais une petite danse privée ?

- Non !

Il tourne la tête pour me regarder du coin de l'œil.

- Tu es frigide ou quoi ?!

Je fronce les sourcils.

- Frigide ? ça veut dire quoi ?

Il rit en devenant rouge.

- C'est... c'est une personne qui... qui...

- Qui ?

- Qui n'aime pas le sexe, en gros, enfin, qui ne ressent aucun plaisir.

J'enlève mes mains de son dos en devenant plus rouge que lui.

MAIS COMMENT IL OSE TE PARLER COMME CELA ?!

Il me sort un petit rire gêné.

- Bon... tu... pourquoi tu t'es arrêté de masser ?! tu masses super bien !

Je croise les bras.

- J'en ai marre de masser, maintenant c'est à ton tour.

Il rit.

- Mais j'ai les mains...

- M'en fout. De toute façon, je suis... "frigide"...

Je m'allonge à côté de lui pendant qu'il soulève mon T-shirt.

- Je t'aurai prévenu, rit-il.

Il fait couler de l'huile le long de mon dos et ce met à masser.

Mon dieu... il a des doigts de fées...

Je ferme les yeux en laissant ses mains parcourir mon dos lentement.

- Tu aimes bien ? demande-t-il.

Je ne réponds rien et lui fait signe de la main de continuer. Il rit et m'embrasse dans le creux de mon dos. Je m'étends sur tout mon long en commençant à m'endormir.

Dix ou quinze minutes plus tard, il s'arrête et redescend mon T-shirt, je m'allonge sur le dos et il pose sa tête sur mon ventre et me caresse doucement le ventre. Le sourire aux lèvres, je passe ma main dans ses cheveux et ferme les yeux.

- Je croyais que tu avais les mains baladeuses ? soufflé-je.

- Ouais, mais je n'en avais pas envie, pas maintenant.

Je ris en m'endors petit à petit.

...

Quelqu'un toque et je me redresse en sursaut, tout comme Bryan. Il se lève et part ouvrir. Amira écarquille les yeux en voyant Bryan habillé de la sorte. Ce dernier rougit et part s'habiller. Amira rentre, avec un petit sourire.

- Au moins je suis sûre que tu n'essayeras pas de sortir avec mon frère.

Je ris et me lève, elle m'attrape par le bras et me chuchote à l'oreille.

- J'en ai parlé à Pablo. Il a eu du mal mais a fini par accepter.

Je hoche la tête.

- Cool ! enfin, non, mais... tu me comprends...

Elle hoche la tête.

- Ouais. Euh... ce soir il y a la soirée star de cinéma. Il faut bien s'habiller car son va défiler devant des tapis rouges et tout le tralala, puis on va regarder un film.

Je lui souris pendant qu'elle s'en va sans même un au revoir.

Sympa...

Je me tourne vers Bryan qui me sort un grand sourire.

- Quoi ? dis-je gênée.

- Laisse-moi t'habiller.

Puis il se rend compte de ce qu'il vient de dire et secoue la tête.

- Non ! enfin, laisse-moi choisir tes vêtements ! s'il te plait !

Je ris et accepte.

Il se tourne vers son armoire.

Quelques minutes plus tard, il sort de son armoire le costume, j'ouvre grand les yeux en voyant la robe qu'il m'a choisi.

- Wow.

C'est une robe noire, extrêmement moulante, ouverte sur le côté droit avec un dos nu... provocant...

Je me mets à rougir et il me sort des talons noirs, un peu plus correct.

- Magnifique, non ?

Je hoche la tête en me mordant la lèvre.

- Tu ne penses pas que je vais avoir froid dans le dos ?

Il rit et s'avance vers moi.

- Aller, essaye-la !

J'attrape la robe et part dans la salle de bain, en la fermant à clé (pas comme Bryan...).

- Ne te maquille pas, me dit-il, j'ai envie de le faire moi-même !

Je ris.

- Tu n'as pas besoin, dis-je.

- Si ! j'insiste, pour une fois que j'ai envie de me comporter en gentleman !

Je secoue la tête et enfile la robe et me regarde dans le miroir, wow. Le dos nu s'arrête juste là où il faut, heureusement !

Je mets les chaussures à talon et sort, Bryan était en train de boutonner sa chemise, il se tourne vers moi et sourit.

- Tu es magnifique.

Je baisse la tête en rougissant. Je m'avance vers lui et boutonne à sa place ses boutons. Je remarque aussi qu'avec les talons je fais la même taille que lui. C'est bizarre de le voir à la même hauteur. Il m'embrasse sur la joue, et quand j'ai terminé, il demande à son armoire de lui sortir du maquillage. Quand il arrive, il me met sur les lèvres un rouge à lèvre rouge sang et du crayon noir autour des yeux.

- Tu es magnifique, répète-t-il.

- Tu me l'as déjà dit, dis-je en rougissant encore plus.

- Oui, et je ne m'en lasserai jamais.

Il m'embrasse sur le front puis regarde mes cheveux.

- Je paris que tu serais encore plus belle avec ta vrai couleur.

J'hausse les épaules.

- Ouais...

Quelqu'un frape et ouvre la porte. Nous nous tournons pour voir Bob, accompagné de Miranda et d'Anil.

Bryan ouvre grand la bouche en voyant la tenue de Miranda. Tandis que moi, le premier mot qui me vient à l'esprit c'est :

Pute !

Elle porte une robe moulante d'un violet très clair, cette robe s'arrête juste en dessous de ses fesses, et son décolleté ne s'arrête qu'au-dessus de son nombril. Elle porte avec ça des talons noir gigantesques et des gants noir qui remonte jusqu'à ses avant-bras.

Anil, lui est resté plus sobre, il porte un smoking blanc et Bob, un noir.

Miranda tape dans ses mains.

- Une limousine va venir nous chercher ! on est tous les cinq ensembles ! c'est tellement excitant !

- Euh... souffle Bryan, tu as mis ta robe à l'envers...

Elle fronce les sourcils.

- Non, pourquoi ?

- Normalement, un dos nu se met derrière.

Les garçons rient et Miranda lève les yeux au ciel.

- Petit inconscient...

Je prends Bryan par la main et Miranda me regarde de la tête aux pieds et me fait un clin d'œil.

- T'es très sexy.

Je me retiens pour ne pas rougir et sourit.

- Merci, par contre, toi, ça fait plutôt pute.

Elle s'avance vers moi en se mordant la lèvre.

- C'était l'effet voulu, me souffle-t-elle à l'oreille.

Je la repousse en devenant cette fois-ci rouge.

- Bon, dit Bryan en me serrant plus fort la main, on y va ?

Anil secoue la tête.

- Non, le Maître du Jeu nous a dit d'attendre dans ta, enfin, votre chambre...

Je ne peux pas m'empêcher de sourire à cette remarque.

Miranda s'accroche au bras de Bob.

- C'est ma première soirée à thème, je suis tellement excité !

Dans tous les sens du terme, à ce que je vois...

Bob, bizarrement, reste réticent à son étreinte et jette quelques coup d'œil furtif à Anil, qui lui, s'en moque éperdument et me regarde, enfin, pas moi, ma poitrine...

Quand Bryan s'en aperçoit, il me plaque contre lui en me serrant fort.

Il est jaloux !

- Tu vas mieux depuis que Bryan t'ai frappé ? me moqué-je en regardant Anil.

Il se frotte la mâchoire en grimaçant.

- Ça peut aller...

J'hoche la tête en embrasse Bryan, à côté de nous, Miranda se met à rire.

- Il va se passer des choses coquines !

Je me tourne vers elle et lui sort en regard foudroyant.

- Va te faire foutre.

- Par qui ?

Je serre les poings et j'entends Bryan rire doucement.

- Par ton père, lâché-je.

- Ouh... ça ne va pas être possible, il est trop occupé à s'occuper de ma mère.

Je lis dans son regard de l'amusement.

- Par contre, ça ne me déplait pas que ce soit par...

- Je m'en moque éperdument par qui, tant que tu te casse de là.

Elle lève les yeux au ciel.

- Alala ! toujours aussi coincée !

- Je ne suis pas coincée ! je suis réservée !

Elle se tourne vers Bryan.

- Sinon, t'as pas un peu du mal à t'occuper d'elle ? non ? parce que vu comment elle est... "réservée" tu dois avoir du mal pour...

- Miranda, l'interrompt Bob, tu peux me lâcher le bras, tu me fais mal...

Elle le lâche en s'excusant et regarde son bras gauche en grimaçant, puis elle ouvre la porte.

- Je reviens, nous dit-elle, il faut juste que j'aille...

- On a compris, lancent Bryan et Bob en même temps.

Les deux se regardent droit en face, je lis dans leur expression de l'étonnement et de la colère.

- Bryan, dit froidement Bob, je peux te parler ?

Bryan hoche la tête et sans un mot ils sortent de ça, enfin (comme l'a dit Anil) de notre chambre.

J'étais tellement fière quand il a dit ça ! il a compris que Bryan, et tout ce qui lui appartenait, était MA propriété privée !

Anil fronce les sourcils et reste immobile.

- Tu sais pourquoi ils ont réagi comme ça ? me demande-t-il.

Je hausse les épaules.

- Quelques fois, ces garçons sont incompréhensif, donc mieux vaut ne pas se poser de questions, de toute façon, la vérité ou les secrets finissent toujours par être dévoilés.

Il hoche la tête, je lui sors un petit sourire.

- Tu as remarqué que Bob était... enfin, te regarde un peu plus souvent maintenant ? depuis votre bisou.

Il secoue la tête.

- Non.

Je m'assois sur MON lit.

- Mais tu n'as pas remarqué qu'il s'intéressait de plus en plus à toi ?

Il grimace.

- Non, et je m'en fiche, je ne suis pas PD.

Je me redresse, mon sourire a disparu.

- Et avec Alejandro ? tu sortais bien avec lui.

- C'est fini, il est mort, je te rappel.

Je me lève, en lui lançant un regard noir.

- En fait, t'es qu'un gros salaud !

Il hausse les épaules.

- M'en fiche.

- Et tu ne l'as jamais aimé ?!

- Ouais, et alors ?

- Mais c'est ton meilleur ami !

- C'était.

Je me retiens de le gifler.

- T'es qu'un gros profiteur de merde, je paris, en y réfléchissant mieux que c'est toi qui l'as tué...

Il hoche la tête.

- Oui, et alors ? il devait bien mourir un jour, non ?

Je ferme les yeux en respirant calmement, soudain, je sens sa main se presser contre ma hanche.

- Milena, c'est toi que je veux, depuis le début.

Je secoue la tête et le repousse.

- Va te faire foutre, je ne sors pas avec des connards dans ton genre, de plus, je suis très bien avec Bryan...

Il hausse les épaules et me regarde froidement.

- Et si Bryan meurt ?

Je mourrais avec lui.

Mais ce n'est pas très bien de lui avouer ça. Je serre les poings.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Demain, midi, pendant que tout le monde mangera, ça te conviens ?

J'ouvre grand les yeux, puis secoue la tête.

- Non !

- Alors le soir, quand tout le monde sera en train de s'amuser ?

Il s'avance plus près de moi et je me retrouve coincé entre lui et le lit.

- Je te veux. Au moins une fois.

Je me mets à trembler et une sueur froide coule le long de mon dos.

- Mais j'aime Bryan !

- Il n'en sera rien, allé, juste une fois, tu ne le regretteras pas.

Sa main se pose sur mes fesses.

- De toute façon, si tu ne veux pas, Bryan mourra.

- Non !

Il dépose un baisé dans le creux de mon cou.

- Alors couche avec moi.

Non... mais pourquoi je ne me défends pas ?! aller !

Mais je reste immobile, j'ai trop peur...

- Alors ?

- Je... je suis encore vierge...

Il fronce les sourcils.

- Donc ce qu'Alice nous a raconté sur toi était faux ?

J'hoche honteusement la tête. Il sourit de plus belle.

- Tant mieux.

Mes mains se posent sur son torse pour le repousser.

- Je...

Je souffle.

- D'accord...

Il sourit fièrement et m'embrasse sur la joue.

- Bien. Tu sais te ta tenue est très excitante ?

Je me retiens avec grande peine de lui donner un coup entre les jambes.

Petit con de merde je te jure si vais t'arracher tes bijoux de familles, les faire cuire puis te les faire bouffer !

Il s'éloigne de moi et se remet à la même place qu'il était avant que les garçons ne partent. Bryan rentre le premier et je baisse les yeux. J'ai honte d'avoir accepté...

Je me tourne et rentre dans la salle de bain en la fermant à clé. Je ferme les yeux et baisse la tête.

Pourquoi je n'ai pas réagi ?! pourquoi je n'ai pas renvoyer ce con ?!

Je me regarde dans le miroir et serre les dents.

Une petite voix dans ma tête me souffle doucement "tue Anil, il le mérite !"

Je serre les poings.

Oui, il le mérite, mais je n'aurai pas le cran !

"Il faut que tu le tus avant qu'il ne tus Bryan !"

J'hoche la tête. Bryan passe avant tout.

Et de toute façon, il devra mourir un jour ou l'autre, non ? si ce n'est pas moi qui meurt, csi ce n'est pas moi qui meurt, c'est lui...

J'inspire profondément et sort de la salle de bain, et passe mes bras autour de Bryan.

- Tu vas bien ? me chuchote-t-il à l'oreille, il s'est passé quelque chose pendant qu'on n'était pas là avec Bob ?

Je secoue la tête.

- Non. Rien qui te concerne.

- Comment ça ?

Je lui sors un petit sourire.

- Tu as tes secrets, non ? donc laisse-moi avoir les miens.

Il serre les dents et je lis de la jalousie dans son regard, je ris en secouant la tête.

- Je ne t'ai pas trompé, je te le promets.

Je l'embrasse et jette un coup d'œil à Anil, il me sourit méchamment.

Tu vas mourir, connard.

Et j'ai déjà ma petite idée...

Bryan s'écarte de moi, et fronce les sourcils.

- Tu es sûre que tu vas bien ? je n'en ai pas l'impression.

Je lui souris gentiment.

- Oui, arrête d'être jaloux ! je t'aime plus que tout le monde ici, donc ne t'en fait pas, tu es irremplaçable !

Il sourit.

- Je m'en doutais un peu !

Miranda arrive.

- La limousine est arrivée !

Je prends Bryan par la main et nous sortons tous les deux dehors, j'ouvre grand les yeux en voyant cette limousine... elle est blanche et sur les recoins des portes sont incrusté des pierres précieuses, comme des rubis, ou même des diamants...

Miranda pousse un cri de joie et fonce dedans. Nous sommes les derniers à rentrer avec Bryan. L'endroit est super spacieux. Je m'assois à côté de Bryan et pose ma tête sur son épaule.

Pendant tout le trajet, un silence gênant c'est incrusté. Les seuls fois où il y avait un peu de bruit, c'est quand Bryan tournait la tête vers moi pour m'embrasser.

Soudain, la limousine s'arrête et des cris d'hystérie se font entendre. La porte s'ouvre et les cris deviennent encore plus présents. Miranda saute à terre et marche comme une star sur le tapis rouge suivie de près d'Anil et de Bob. Bryan se tourne vers moi et me prend par la main. Je déteste les cris d'hystérie...

- Tu es prête ?

J'hoche la tête et il descend le premier et m'aide à me lever.

Je suis premièrement éblouie par le flash est appareilles photos, des milliers de gens sont amassé autour de nous en nous suppliant de les regarder. Je me colle contre Bryan, le cœur battant à cent à l'heure. Je n'aime pas ça...

Bryan, quant à lui, regarde le haut du bâtiment (un bâtiment d'un blanc limpide). Je suis son regard et fronce les sourcils. Un snipper.

- C'est qui ? demandé-je.

- Mon père... me souffle-t-il.

- Comment tu sais que c'est lui ?

- Je reconnais son arme, et autour de sa jumelle il y a un petit ruban rouge sang.

Je plisse les yeux et la remarque.

Je serre les poings et, par une haine soudaine envers lui, je lève la main et lui fait mon plus beau doigt d'honneur. Tout le monde autour de nous devient encore plus hystérique.

L'homme me lance un regard noir puis se reconcentre sur son boulot.

Bryan me serre fort contre lui.

- Aller, allons saluer nos fans.

- Ouais...

Franchement, j'aurai préféré me battre contre son père que de faire ça...

Il se tourne vers eux en les saluant, avec un grand sourire, un homme avec un appareille nous fait signe, Bryan m'attrape, me plaque contre lui et m'embrasse. La foule pousse un cri d'hystérie.

Bande de cons...

- Va voir quelques fans, me souffle-t-il à l'oreille.

A contrecœur, je l'écoute et m'avance vers une horde de petite fille, âgée de quatorze ans, quand je pose le regard sur une petite blonde, elle pousse un cri de joie puis tourne de l'œil.

Je suis si aimée que ça ? je n'ai fait que chialer, me battre et embrasser des mecs, et maintenant, tout le monde m'idolâtre ?

Les petites tendent les bras et me demande un autographe, je grimace, attrape le carnet et un stylo d'une brune.

- Vous pouvez m'écrire : "je t'aime Lhana, tu es la plus belle de mes fans, Milena". S'il vous plait ! je vous adoooooore ! vous êtes trop belle !!!

Je grimace.

- Euh... tu as du louper un épisode, mais je ne sais pas écrire...

Elle écarquille les yeux puis éclate de rire, un rire gêner.

- Excusez-moi !!!

Puis elle se tourne vers ses amies, l'air hystérique.

- Ahhhh !!!! elle m'a parlé !!!

Au lieu de ça, je lui rends son carnet et l'embrasse sur le front. Je fais pareil avec les autres filles de devant et me mets à serrer des mains d'inconnu.

- Et avec Bryan, me demande la petite blonde qui s'est relevée, vous allez le faire ?

Je deviens rouge.

- Euh... faire quoi ?

Elle devient elle aussi rouge.

- Bah... le truc que tout le monde attend !

Gênée, je ris et fait semblant d'avoir entendue mon nom autre part et m'en vais.

Alors tout le monde attend que je le fasse avec Bryan ? tout le monde a envie de voir ça ?

Ça me dégoute, dans ce jeu, il n'y a aucune pudeur... et non, je ne le ferai pas avec Bryan, du moins, pas ici. Ça lui apprendra à la petite blonde de vouloir me voir coucher avec Bryan !

Bryan revient vers moi, avec quelques griffures sur le visage.

- Il y a des fans qui ont essayé me m'attraper !

Il m'embrasse sur le front et nous montons peu à peu les marches, en nous arrêtant quelques fois pour faire coucou à des caméras. Puis quand nous rentrons enfin dans le bâtiment. Je pousse un long soupir en m'appuyant contre un mur.

- A quoi ça sert de faire ça, nous allons juste regarder un film, râlé-je.

Bryan rit.

- Le publique avait besoin de nous voir en vrai.

Je passe mes mains autour de son cou et l'embrasse.

- Ouais, bah le publique pourrai un peu se calmer, y a une gosse de quatorze ans qui m'a demander quand est-ce que nous coucherons ensemble.

Il rit et pose ses mains sur mes hanches.

- Elle est très pressée cette gamine.

Je grimace.

- Ça me dégoute de voir à quel point il n'y a pas de vie privée ici.

Il hausse les épaules et colle son front contre le mien.

- Nous ne faisons qu'amuser le peuple, alors, autant leur faire plaisir.

Je le repousse en riant.

- Petit pervers, va ! ça t'arrange que tout le monde veuille qu'on couche ensemble !

Il me sourit.

- Un peu...

Je lui donne un coup de poing amical sur le bras.

Le Maître du Jeu arrive et lève les yeux au ciel.

- Vous venez ?! on vous attend, là !

Bizarrement, je lui souris. Elle est belle aujourd'hui, elle porte une longue robe rouge et a attacher ses cheveux en une haute queue de cheval.

Je prends Bryan par la main et nous allons nous assoir dans la salle de cinéma. A mon plus grand dégout, Miranda s'assoit à côté de moi.

Bryan me souffle à l'oreille que tout ira bien.

- Si tu en as marre de regarder le film, on ira faire un tour à l'extérieur, tu es d'accord ?

J'hoche la tête et me tourne vers la géante toile blanche. Les lumières s'éteignent et Miranda se penche pour me chuchoter à l'oreille.

- Tu t'es bien amusé avec Anil quand Bryan et Bob étaient sortis ?

J'écarquille les yeux et lâche la main de Bryan pour me tourner vers elle.

- Comment tu sais ?! chuchoté-je.

- Je ne sais rien, je l'ai juste deviné, tu crois que je n'avais pas compris les intentions d'Anil en voulant à tout prix venir avec nous ? alors, que s'est-il passé ?

Je me tourne vers Bryan, il regarde le film, un peu ennuyé.

Je comprends-moi aussi en voyant la qualité du film que c'est un navet.

- Alors ? insiste Miranda, vous l'avez fait ?

- Va te faire foutre, je n'ai rien fait et je ne compte rien faire !

- Tu rate un truc, si c'est ça !

Je lève les yeux au ciel et me lève pour me diriger vers les toilettes des femmes, une petite envie pressante.

Quand j'ai fini, je rince mes mains et essuie le rouge à lèvre qui déborde.

Bryan est bien mignon, mais il a encore à apprendre pour bien maquiller une fille.

La porte s'ouvre sur Amira.

- Nous tuons qui pour le prochain Soir de Concertation ? demande-t-elle.

J'hausse les épaules. Elle y va d'entrée de jeu cette nana, j'aime bien son caractère en fait.

- Je ne sais pas... Pablo est assez proche d'Erin ?

- Non. C'est à peine s'ils ont échanger trois mots.

- D'accord, donc... on tut Erin ?

Elle hoche la tête.

- D'accord.

Elle allait partir, mais je la retiens.

- J'ai aussi pensé à autre chose, dis-je. Puisque Kenya est un Loup-Garou, on pourrait se servir d'elle pour tuer aussi les Traitres ?

Elle hoche une seconde fois la tête.

- D'accord.

- Et j'aimerai pour le prochain Soir de Concertation que tu vérifies la carte d'Arslan, si ça ne te dérange pas.

- Pas de problème.

Je l'attrape par le poignet.

- Pourquoi tu es distante avec moi ?

- Je ne suis pas distante, je suis méfiante.

- Mais... nous sommes dans le même groupe.

- Oui, mais je préfère ne pas me lier d'amitié avec quelqu'un comme toi.

Elle s'en va et je serre les poings. Au même moment, Bryan rentre avec un sourire.

- Euh... Bryan, dis-je, ce sont des toilettes pour femmes.

- Je sais, me dit-il avec un petit sourire qui signifie qu'il va faire une connerie.

- Et pourquoi tu es là... ?

- Parce que !

Toujours ce petit sourire... je fronce les sourcils.

- Alors qu'est-ce que tu fais encore là, sors !

- Non !

Son sourire s'intensifie. Je lève les yeux au ciel.

- Qu'est-ce que t'a foutu ?

Il me regarde, l'air innocent.

- Rien... !

- Bryan !

Au même moment, on entend les autres crier. J'ouvre grand les yeux.

- Que se passe-t-il ?!

J'allais sortir, mais il me retient.

- En fait, le Maître du Jeu nous a mentis, ce n'est pas la soirée cinéma, mais la soirée de l'horreur, j'ai vu des faux zombies sous quelques sièges donc je suis direct parti. Je n'aime pas les zombies.

Son sourire disparait.

- En attendant que les autres chient dans leur froc, j'aimerai faire un truc...

Je fronce les sourcils.

- Quoi ?

- Tu vois, on a vu mon père... ?

- Oui.

- Eh bien... j'aimerai voir s'il est toujours là, pour te le présenter.

Je me mords la lèvre.

- Bryan... je ne pense pas vouloir rencontrer ton père...

Il serre les poings.

- Je sais que tu dois le détester, mais j'aimerai tellement que tu le rencontre, au fond, il n'est pas méchant !

Alors pourquoi tu t'es enfui de chez toi ? Hein ?

Mais ce ne serai pas très sympas de lui dire, donc je secoue simplement la tête.

- Je crois que tu me connais assez pour savoir que je ne vais pas être très sympa avec lui...

Il s'assoit sur le rebord du lavabo.

- Je m'étais toujours imaginé présenter ma petite copine à mes parents... juste pour leur montrer que je pouvais en avoir une...

Je fronce les sourcils.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Mes parents m'ont toujours dis que je n'aurai jamais de vrai petite copine, avec qui j'aurai de vrai relations, par exemple, eux, ils ne sont pas vraiment marié, c'était juste un accord entre leurs parents, ils ont eu un enfant, ils m'ont entraîné, et quand j'aurai été capable de vivre seul, ils m'auraient d'abord fait avoir un enfant avec une inconnue, puis ils se seraient quitté.

- Euh... j'ai pas compris...

Je colle mon front contre le sien pendant qu'il pose ses mains dans mon dos.

- Je n'ai jamais eu vraiment des parents, leur missions étaient d'avoir un enfant, de l'éduquer pour qu'il devienne un bon tueur à gage, lui faire avoir un enfant, et c'est tout.

- C'est... cruel...

Il hoche la tête.

- C'est pour ça que je voulais te présenter à lui. Pour lui montrer que je ne suis pas un monstre sans cœur comme lui.

- C'est sympa à entendre, intervient une autre fois en haut.

Nous levons tous les deux la tête sur le conduis d'aération. La grille tombe et un homme tout en noir descend et atterrit sur ses pieds.

Il lève ses yeux noirs vers moi et sourit, le même sourire moqueur que Bryan.

Bryan se met au garde à vous, en devenant tout tendu.

- Père... souffle-t-il.

Il ne l'appel même pas "papa" ?

Comparé à Bryan, moi, je croise les bras et lui lance un regard noir, il pose son arme à terre et se met à rire.

- Tu as grandis depuis le temps ! qu'elle belle femme tu es devenue !

Il s'avance vers moi et m'attrape par les joues pour me faire la bise, je fronce les sourcils.

Il a vraiment cru qu'on était ami ?

Quand il voit que je lui jette toujours un regard noir, il rit de plus belle.

- Aller ! arrête de me lancer des couteaux et soit plus sympa avec le père de ton copain !

Connard, t'as oublié ce que tu as gâché ma vie ?!

Il me tend la main.

- Aller, serre moi la main et oublions nos différent, appelle-moi Charles !

A contrecœur, je le fais. Avec son beau sourire, je n'arrive pas à croire que c'est lui qui a tué mon père...

Sans même lancé un regard à son fils, il pose une main sur mon épaule.

- Et dire que quand mon gosse t'a vue sur une photo, il n'arrêtait pas de me dire que tu étais sûrement la plus belle fille qu'il a vue de sa vie ! et maintenant, vous voilà réunit ! qu'elle belle histoire ! espérons qu'elle se termine bien !

Je rêve ou il a dit "mon gosse", pour parler de Bryan ?

Quant à ce dernier, il n'a pas bougé. Et le regard de son père ne s'est même pas posé une fois sur lui...

- J'espère que tu vas nous pondre une belle portée de futur tueur ! rit-il.

Bryan se met à grincer des dents.

- Milena n'est pas une poule.

Il tourne la tête et leur regards se croisent enfin, je reste pétrifié en voyant à quel point le regard de Bryan peut-être dure...

Son père s'avance vers lui, je remarque qu'il fait au moins cinq centimètres de moins que Bryan, ce qui me donne l'impression que Bryan est plus puissant. Mais rien qu'à voir ses mains, le père de Bryan est trois fois plus musclé, là, personne ne peut dire le contraire...

- Rappelle-toi à qui tu appartiens, lui crache son père.

- Je ne t'appartiens plus, c'est fini.

- Et tu as oublié ta mission ? ce doit être à cause de cette gamine.

Bryan serre les poings et je fronce les sourcils.

- Quelle mission ?

- Rien, me dit froidement Bryan.

Son père sourit.

- Alors comme ça tu continus de lui mentir ?

Mon cœur se serre, me mentir ?

Bryan se mord la lèvre.

- J... j'allais lui dire...

- Quand ? quand tu lui auras passé la corde au cou et que tu seras sur le point de la tuer ? je te rappelle que tu es un tueur, Bryan.

J'entrouvre la bouche, mais rien ne sort.

- Je n'ai plus l'intention de la tuer, et je n'en ai jamais eu l'envie.

- Je te rappelle que c'est pour cette raison que tu joues dans le Loup-Garou : tu as une mission.

Je serre les poings pendant que mon monde, une fois encore, se brise en mille morceaux.

Alors Bryan m'a mentis depuis tout ce temps ? il s'est foutu de ma gueule, ça c'est sûre.

Bryan secoue la tête.

- Je l'aime, Charles, et tu peux te foutre ta mission dans ton cul, je ne la ferai pas.

Son père lui fou un coup de poing, Bryan titube mais se rattrape avant de tomber, il tourne la tête vers moi et je remarque qu'il saigne du nez. Mon cœur se serre.

- Il faut que je te rappelle encore une fois à qui tu parles ? crache son père, je suis ton supérieur, tu me dois le respect.

- Je ne veux plus travailler pour vous... lâche Bryan...

Son père rit.

- Tu sais ce qu'il arrive à ceux qui démissionnent ?

Soudain, il se baisse attrape son arme, charge et tire.

Je pousse un long hurlement, Bryan tombe à terre en gémissant, son père lui a tiré dans la cuisse.

Même-ci je lui en veux qu'il m'ait mentis, je l'aime.

Je cours vers lui et m'interpose entre lui et son père.

- Allez-vous faire foutre ! hurlé-je.

- Ça ne me dérange pas de te tuer, gamine, au contraire !

Il tire.

Je reçois une balle dans l'épaule droite.

La balle traverse entièrement mon épaule et part se figer dans le mur.

Pendant les trois premières secondes, je ne sens rien, je n'entends rien, je vois juste le sang couler le long de mon bras.

Bryan s'en aperçoit et se tourne vers son père.

Prise d'un vertige, je tombe à terre et c'est là que la douleur arrive.

Je serre les dents pendant que la douleur devient insupportable. Ma main se pose sur mon épaule et d'une main tremblante j'appuis, en espérant que ça me fasse moins mal.

Au contraire.

Ma vision se brouille et des points noirs dansent devant mes yeux.

J'arrive juste à voir Bryan sauter sur son père, lui arracher son arme des mains et lui tirer une dizaines de balle dans le ventre.

Le sang gicle et Bryan se retourne asperger de sang pendant que les gémissements de son père se font entendre.

Au même moment, le Maître du Jeu arrive et me vois allongé à terre. Elle sort un portable, compose un numéro, dit deux trois mots puis se tourne vers Bryan. Elle lui dit quelque chose, il hoche la tête et me porte pour me faire sortir de cette salle.

Il me pose à terre, arrache son T-shirt et le met en lambeau pour me faire un bandage.

Les joueurs arrivent et ouvrent grand les yeux en me voyant dans cet état. Miranda, les larmes aux yeux s'agenouille devant moi et me prend par la main.

- Elle va bien ?! sanglote-t-elle.

- Oui, répond Bryan, je suis sûre qu'elle va s'en tirer, il lui en faut plus pour mourir.

Il se penche vers moi, avec un sourire serin, mais ses tremblements trahissent son calme. Il pose une main ensanglanté sur ma joue.

- Tout va bien se passer, me chuchote-t-il les larmes aux yeux.

Je souris doucement, mais la douleur transforme mon sourire en grimace. Il rit et les larmes se mettent à couler, il me prend dans ses bras et je gémis par la douleur.

- Je suis désoler, sanglote-t-il, je n'ai jamais voulu te faire du mal.

Je souffle et secoue la tête.

- On en reparlera quand j'irai mieux, d'accord ?

Il hoche la tête puis m'embrasse. Des gens habillé tout en blanc arrivent et essayent de me poser sur un brancard, mais têtue comme je suis, je préfère marcher.

- Je vais bien ! leur dis-je en les repoussant. On m'a tiré dans l'épaule, pas les jambes à ce que je sache, mettez plutôt Bryan sur le brancard, c'est lui qui en le plus besoin.

J'oblige Bryan à y aller à ma place et un homme m'aide à marcher, je me mets à râler que je n'ai pas besoin de son aide, mais dès que je fais un pas, ma tête se met à tourner, donc j'arrête de parler et rentre dans l'ambulance.

Si je retrouve le père de Bryan, je le tus.

...

J'ouvre lentement les yeux, aveuglé par une lumière trop blanche à mon gout. Je fais une grimace et tourne la tête.

Quelqu'un à côté de moi, qui me tient la main rit.

J'ouvre les yeux et vois Bryan avec un grand sourire, mais ses yeux gonflé et rouge trahissent son bonheur.

Mais je fais mine de ne rien avoir vu.

- Je suis encore vivante ? me moqué-je.

- Oui, rit-il, heureusement.

Je lève les yeux au ciel.

- Comme-ci une balle dans l'épaule pouvait me faire mal...

Je tourne la tête pour voir comment va ma blessure, mais je ne vois rien à part une petite cicatrice, j'ouvre grand les yeux et lâche la main de Bryan pour toucher.

Bon ça fait encore mal, mais ça a déjà cicatrisé !

- Je suis ici depuis combien de temps ? demandé-je.

Bryan regarde l'horloge accroché sur le mur blanc en face de nous.

- Ça doit faire... trois ou quatre heures...

J'ouvre grand la bouche.

- Que ça ?!

Il hoche la tête.

- Oui, grâce aux progrès de la médecine, en deux heures, ta blessure est déjà refermée !

Je referme la bouche et caresse ma blessure.

- Tous les autres dorment ?

- Oui, seul le Maître du jeu nous a accompagnés, elle m'a dit qu'elle s'était... "occupé" de mon père...

J'avale difficilement ma salive.

- Donc... tu peux m'expliquer de quoi ton père parlait ?

Il baisse la tête, le regard sombre, puis il ferme les yeux et se met à m'expliquer.

- Je... je n'ai jamais quitté ma maison à quinze ans... si... si je suis venu ici, c'était pour te tirer des informations sur les rebelles, que tu ne connais pas, d'ailleurs, je voulais, enfin, mon père voulait savoir où était leur basses secrète, mais tu ne la connais pas... tu te souviens le Soir de Concertation, celui ou Eva est... morte, quand je t'ai dit de ne pas venir dans ma chambre... eh bien... c'était parce que mon père était venu me voir, il en avait assez de me voir m'amuser et Alice lui avait avoué que j'étais... amoureux de toi... il voulait que je te tue car il avait vu des rebelles trainé autour d'ici, et il s'est douté qu'ils venaient pour toi...

- C'était... pour ça que tu t'étais battu contre Alice ?

Il hoche tristement la tête.

- Oui...

- Et... Alice connait aussi ta mission ?

- Oui, elle était venue avec moi car elle aime... voir des gens mourir...

Je me mords la lèvre.

- Et Arslan ?

- Non, il ne sait rien, et je me demande encore pourquoi il est là...

Il me prend la main et l'embrasse.

- Je t'en supplie, souffle-t-il, ne m'en veux pas... si je ne t'ai pas raconté ça, c'était parce que j'avais peur que tu m'en veuille...

Je détourne le regard.

- Tu n'arrêtes pas de me mentir, quand vais-je enfin savoir la vérité ?

- Tu la sais, maintenant. Je viens de tout te dire.

- Donc depuis le début tu sers ton père ?

- Oui mais quand je me suis rendu compte que... j'avais des sentiments pour toi, il m'a paru impossible de te trahir, et... et dans mon rêve, avec l'araignée robot, les rebelles m'ont tout dis.

- Ils t'ont dit quoi ?

Il inspire profondément.

- Ils m'ont révélé toutes les réponses à mes questions, et à la fin de mon rêve, ils m'ont dit "voilà, tu sais tout, maintenant, rentre chez toi mais épargne Milena, elle est trop chère à nos yeux".

Je fronce les sourcils.

- Ils sont bien protecteurs, pour des violeurs...

Bryan fronce les sourcils et je lui raconte tout ce que le Maître du Jeu m'a dévoilé sur eux, à la fin, il secoue la tête.

- Ils devaient te mentir...

- Je ne sais pas, et je ne sais pas qui dit la vérité entre les deux.

Sa bouche se pose sur le dos de ma main.

- En tout cas, quel que soit le choix que tu prends, je te suivrais.

- Comme un petit chien ?

Il hoche la tête puis je la secoue.

- Ce n'est pas parce que tu m'aimes que tu dois me suivre, surtout si mes choix ne te conviennent pas...

Il baisse la tête et ferme les yeux, épuisé par cette soirée.

- Tout ce que je veux que tu saches, c'est que je... j'éprouve beaucoup de sentiments à ton égards, et... et je ne veux pas te perdre... tu es tout pour moi... je suis prêt à tout faire pour toi... je... j'ai même tiré sur mon père...

- J'ai vus ça...

Il inspire profondément.

- J'ai honte et en même temps, je suis fière de l'avoir fait...

- Tu n'as fait que protéger, j'aurai fait pareille à ta place.

Il sourit et m'embrasse sur le front, quand je bouge mon bras droit, je grimace.

- Tu vas avoir mal pendant encore quelques heures, mais avec des médicaments, ça va vite partir, intervient le Maître du Jeu.

Je me tourne vers elle pendant que Bryan se redresse, elle lui lance un regard noir.

- Vous vous habillez et on rentre.

Elle allait fermer la porte, mais s'arrête, le regard sombre.

- Bryan, ton père est entre la vie et la mort. Et j'espère pour toi qu'il va mourir, car les dernières paroles qu'il a prononcé à ton égard n'étaient pas très jolie à entendre...

Il se met à trembler quand le Maître du Jeu referme la porte, je fronce les sourcils.

- Ton père te fait si peur que ça ?

Il avale difficilement sa salive.

- Oui... quand j'étais petit, dès qu'il buvait un peu trop, je devenais son punchingball... tu te souviens les marques que je t'ai montré en te disant que c'était des mecs qui s'étaient amusé à me marcher dessus avec leurs crampons ? en fait, c'était lui avec sa cigarette...

Je ferme les yeux, et une image horrible me vient à l'esprit.

- Ton père est un gros connard...

Je lis dans ses yeux qu'il veut me prendre dans ses bras, me serrer fort contre lui, mais après ce qu'il s'est passé, avec tous ses mensonges dévoilé, je n'en ai pas envie. Il le comprend et me lance un regard désespéré.

- Si je me sens bien avec toi, dit-il, ce n'est pas pour ton physique, c'est grâce à ton caractère, tu es une fille qui n'aime pas les règles qui n'aime pas les préjugés, tu es aussi très douce, mais c'est un peu plus rare, et tu es complètement différente de mon père. Et quand je deviens violent avec toi quand tu frappes quelqu'un, c'est parce que j'ai peur que tu deviennes aussi cruelle que mon père... je ne veux pas te voir comme ça... promet-moi de ne jamais devenir comme lui...

Je me mords la lèvre et me rappelle qu'il faut que je tue Anil... mais c'est pour son bien que je fais ça...

- Enlevons ces tenues ringardes et rentrons, dis-je en me relevant.

Il baisse la tête et je lui tourne le dos pour m'habiller.

Je n'arrive pas à croire ce qu'il vient de me dire, je prends ça comme une insulte. Je croyais pouvoir lui faire confiance, alors que c'est totalement l'inverse, je dois me méfier de lui, qui sait les autres secret qu'il me cache ? et ce qu'il vient de me dire est la vérité, ou n'est-ce encore qu'un simple mensonge.

J'enlève la blouse d'hôpital et me retrouve nue, bien sûre, ces connard ont jeté ma robe.

Je vois sur ma table de chevet des vêtements, je me lève et les attrape. Je suis tellement énervée et perturbée par ce que Bryan vient de me dire que le fait qu'il me voit nu est le dernier de mes problèmes. Mais quand je jette un coup d'œil vers lui, il baisse les yeux pour ne pas me regarder.

Heureusement, car sinon je lui aurais enfoncé mon poing dans sa mâchoire, je n'ai pas le moral pour rire, là.

Quand j'ai fini de m'habiller, j'ouvre la porte et m'arrête.

- Bryan, l'appelé-je.

Il se retourne, les larmes aux yeux. Le cœur lourd, je me tourne aussi vers lui.

- Je croyais te faire confiance...

Son menton se met à trembler et il hoche la tête. Je n'aime pas le voir pleurer, ça me détruit, mais là, ce qu'il vient de faire est impardonnable, il m'a menti, et ce n'était pas la première fois.

- As-tu encore un secret à m'avouer que tu ne m'aurais pas dit ?

Soudain il court vers moi et me prend dans ses bras en me serrant fort. Son corps est secoué par des sanglots, il passe ses mains dans mes cheveux en cherchant désespérément mon regard qui le fui.

- Je t'en supplie, sanglote-t-il, regarde-moi ! Milena, je t'aime ! s'il te plait !

Je le repousse doucement, il essaye de m'embrasser, mais je tourne la tête et l'évite. Il s'éloigne de moi et s'appuie contre un mur en chassant ses larmes, il lève les yeux vers moi puis hoche la tête.

- Je comprends... j'aurai du tout te raconter... je suis désolé...

Je serre les poings.

- Tu sais que tu peux tout me dire, Bryan, et même-ci au début ce que tu as à me dire ne me plait pas, je préfère que tu aies le courage de me l'avouer plutôt d'avoir la lâcheté de me laisser le découvrir, seule.

Je lui tourne le dos et en sortant de la chambre lui dit d'une voix grave, comme un au revoir :

- L'amour ne peut vivre sans la confiance. Et cette confiance entre nous n'existe plus.






Hey !

 Alala ! qu'est-ce que j'aime quand les histoires d'amour se terminent mal !

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