Fat // h.s. vf

By HazzaSing

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Pour Diana Lewis, âgée de seulement seize ans, le lycée n'est pas vraiment une partie de plaisir. Des mots. D... More

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FORGET.
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REMERCIEMENTS.

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By HazzaSing

HARRY

▽△▽ 

Je laisse la musique m'emporter en regardant le paysage. C'est mon heure de pause, et j'en ai bien besoin pour être franc, depuis les rumeurs qui cours à mon sujet et au sujet de Diana, les regards ne cessent d'augmenter au fil des jours et c'est vraiment désagréable. Ca fait environs dix minutes que je suis ici à rêvasser.

« Harry, pourquoi tu n'es pas à l'intérieur ? » Je tourne ma tête vers une fille mais je me remets tout de suite à ma position initiale et pousse un soupir. Ce n'est rien d'autre que Courtney.

« Tu fais quoi ici ? »

« Je me balade. »

« Je me repose. » Je réponds simplement en continuant de fixer le ciel tout en enlevant mes écouteurs.

Elle glousse et s'assit près de moi, je roule des yeux et me concentre cette fois-ci sur mon téléphone.

« Tu n'es pas à l'aise ? » Elle demande.

« J'ai besoin d'être seul. » Je dis en espérant que ce soit suffisant pour qu'elle s'en aille.

« A la veille des vacances ? Harry, tu es vraiment un mec bizarre, tout le monde fait tout pour profiter du dernier jour pour être avec leurs potes et toi, tu restes seul. »

« Je ne suis pas tout le monde Courtney. J'aime être seul et puis c'est tout. »

« Arrête de dire mon prénom. » Elle rigole légèrement. « C'est gênant. »

Je hausse les sourcils. « On n'a jamais prononcé ton prénom ? »

Elle semble hésiter un moment de sa réponse et détourne son regard du miens. « Venant de toi c'est vraiment bizarre, je ne sais pas. »

Je sais qu'elle voit très bien où est-ce qu'elle veut en venir, son petit sourire en coin le montre très-bien.

« Harry. » Elle plonge de nouveau ses yeux bleus dans les miens. « Je vais t'avouer quelque chose – tu m'as toujours intrigué, il y a quelque chose en toi qui m'intéresse, ta façon d'être – je ne sais pas. » Elle fait une pause et mes yeux dérivent sur ses lèvres peintes en bordeaux. « Tu as un charme de fou que je ne trouve pas chez les autres garçons, et – c'est difficile de le dire pour moi – mais – je crois que je t'aime. » Un sourire apparaît sur son visage.

Je ne réagis pas le temps de me remémorer ses mots. Elle m'aime ? Courtney m'aime ? C'est la chose auquel je m'y attendais le moins, je la trouvais certes vraiment bizarre avec moi avec sa façon de s'approcher de moi si soudainement mais jamais, ô grand jamais je n'aurais pensé qu'elle a des sentiments pour moi. Je lâche un rire de stupéfaction la faisant froncer ses sourcils bien épiler.

« Pourquoi ris-tu ? » Je ne réponds toujours pas.

Seul le vent décide de remplir le vide qu'il y a entre nous ainsi que quelques sons de voitures qui deviennent plus présentes maintenant que je m'y attarde dessus. Je la regarde jouer dans ses cheveux d'une façon nerveuse, je ne l'ai jamais vu ainsi, elle qui a toujours été hautaine et sur d'elle.

« Tu ne réponds pas. » Elle dit en soupirant.

Je continue de la regarder attendant qu'elle dise que ce soit une blague pour que je puisse me soulager intérieurement. Mais elle agit physiquement, elle s'approche de moi sans que je ne m'en rende vraiment compte, son regard est fixé sur les miens et je n'aurais pas dût la regarder autant parce que je n'ai pas vu ses lèvres se poser sur les miennes.

Elle ne fait rien et je n'ai fait rien, mes yeux s'agrandissent de surprise mais je ne bouge pas, mon corps ne m'obéis plus. Elle bouge alors ses lèvres sur les miennes et je suis la cadence automatiquement, et nos lèvres finissent en harmonie. Je ne comprends plus ce qui se passe parce que mon cœur ne veut pas l'embrasser mais mon cerveau fait tout le contraire. Ses mains se posent sur mon visage alors qu'elle effleure mes lèvres avec sa langue pour de nouveau m'embrasser. Harry remet toi en question ! Je me dis à moi-même. Mais c'est comme un plaisir qui naît en moi, comme-ci que j'ai le plaisir de l'embrasser alors je place mes mains sur son visage alors que les siennes descendent sur mon t-shirt l'attirant plus vers moi.

Diana.

Pourquoi je pense à Diana à ce moment précis ? Je veux dire, on s'est disputé et, elle ne semble plus vouloir me parler, elle ne semble plus vouloir nous attirer des ennuis et moi aussi. Nos liens se sont brisés en mille morceaux depuis un moment déjà et je me suis toujours fié à l'idée que ça allait devenir comme avant. Je ne veux plus qu'elle souffre, parce qu'entre nous, si nous arrêtons de nous parler tout ira pour le mieux, elle vivra sa vie et n'aura plus autant d'ennuis, mais – je l'aime. Je l'aime mais j'embrasse une autre qui m'attire tout autant. Bordel tu fous quoi Harry ?

Je pousse Courtney arrêtant direct nôtre baiser et je passe une main dans mes cheveux bouclés. Courtney semble tout aussi gêner, elle pose ses mains sur sa jupe et joue nerveusement avec. Je ne l'ai jamais vu ainsi, je veux dire, elle semble être la personne la plus innocente qui soit, son regard bleu est perdu quelque part et ses mains ne cessent de se rejoindre trahissant sa nervosité.

« Je suis désolée. » Elle murmure en passant une mèche de ses cheveux qui tombait sur son visage derrière son oreille. « Je ne voulais pas – »

« Ce n'est pas grave. »

« Si ça l'est ! » Elle s'exclame presque aussitôt. Elle racle sa gorge avant de continuer. « Je suis sincère lorsque je dis que j'ai des sentiments pour toi. Mais je ne veux pas te forcer à m'aimer, je suis contente que tu m'ai embrassé. Mais pourquoi as-tu rendu le baiser ? »

« Je ne sais pas. »

« Ah. » Elle répond simplement, elle pousse un long soupir. « Tu en aimes une autre ? »

« Pourquoi tu agis comme ça ? » Je demande en évitant sa question.

Elle ne semble pas comprendre la raison pour laquelle je lui demande ça, mais quelques secondes passent avant qu'elle n'ouvre la bouche.

« C'est vrai que tu as l'habitude de me voir sous mon mauvais angle. » Elle rigole nerveusement. « Je ne sais même pas pourquoi j'agis comme ça, pourquoi je regarde les gens d'une façon en leur donnant l'impression que je suis supérieure, je ne le suis pas. Je le sais ça. Mais je suis humaine et j'ai des sentiments, un cœur moi aussi, et je peux être blessée comme je peux être blessante. Je ne suis pas parfaite. Je – je ne sais même pas pourquoi je te dis ça. »

Je baisse les yeux pour regarder les marches. Au fond Courtney n'est pas cette garce que tout le monde connais, on a tous un bon fond.

« Je comprends. » Je dis simplement.

« C'est stupide. » Elle se lève quand la cloche sonne. « Oublie tout ça, je – oublie et bonne vacance ! »

« Bonne vacance ! » Je lui dis en lui donnant un sourire.

Elle reste un moment et secoue la tête avant de partir sans que je ne la retienne. Pourtant, au fond de moi, j'aurai aimé qu'elle reste pour que je puisse discuter avec elle, pour que je puisse mieux la connaître sur cette facette, parce que je sais que son côté garce va reprendre le dessus sans qu'elle ne s'en rende compte et à l'instant, elle semblait vraiment gentille et agréable, c'était une autre Courtney intrigante et douce.

Je secoue la tête et arrête la musique qui jouait depuis un moment dans mes écouteurs. Je me dirige vers mon sac que j'avais laissé dans un coin et je me dirige vers mon cours d'Anglais.

Je ne comprends pas ce qui s'est passé avec Courtney, ce que j'ai éprouvé durant le baiser et ça façon d'être avec moi. Elle était différente de d'habitude et je ne sais même pas si je dois m'en méfier ou non. Mais, je l'ai embrassé et ça, ça je non plus je ne sais pas quoi en penser. Je ne sais pas quoi en pensé du fait que j'ai aimé poser mes lèvres sur les siennes et que durant quelques secondes, de la passion pour elle naissait en moi et j'ai aimé ça, j'ai aimé ce feu qui s'est propagé en moi comme le sang qui coule dans mes veines. J'ai aimé ça et je ne pouvais pas le nier.

Je passe une main dans mes cheveux bouclés et pousse un soupir alors que je marche dans les rues de Londres. J'observe la population longer les rues le sourire aux lèvres, certains rigoles d'autres s'embrassent, la vie devrait se résumer à ça. La vie devrait ressembler à une paix dans le monde, c'est ce que tout le monde souhaitent et pourtant personne ne bouge, personne, parce que tout le monde ne balance que des paroles, ces paroles sans vraiment y penser et finissent par ne penser qu'à leur égo. Je ne sais même pas pourquoi je pense à ça avec autant de haine et de colère.

Suis-je en colère ?

« J'ai été un idiot. » Je me murmure à moi-même.

En fait, je me déteste et c'est ça qui m'agace, je ne suis qu'un connard. Je rentre mes mains dans mes poches de jean slim et m'avance aussi vite que je peux jusqu'à la gare, je dois rentrer chez moi parce que les gars ne tarderons pas à arriver, et ce n'est pas le moment de songer aux conneries que j'ai faite, c'est le début de vacances et les gars ont décidé de faire un projet hormis le fait de chanter en groupe lorsque l'envie nous prend.

Je m'assois sur le banc en bois de l'arrêt de bus alors qu'une brise du printemps vient me chatouiller le visage. Les gens autour de moi attendent patiemment le bus, certains étudiants que je peux voir grâce à leurs uniformes, sont excités d'être en repos, leurs sourires et leurs regards remplis d'étoiles en dit vrai. En revanche les adultes près de moi ne semblent pas vraiment heureux d'être au lendemain et c'est vrai que le monde des adultes est différent de ceux des adolescents.

Le bus arrive enfin devant et je suis les gens qui se hâtent à l'entrée de celui-ci, je me faufile pour avoir la place qui me conviens et finis pas traverser le petit couloir serrer du bus. Je m'assois à ma place et pousse un soupir de soulagement, je suis épuisée de ce dernier jour d'école. J'enlève mon sac-à-dos de mon dos et sort de la monnaie de ma poche, je suis soulagé quand je constate que j'ai assez d'argent pour payer le bus et je me concentre sur le paysagée qui défile à présent sous mes yeux.

Il a fallu environs cinq minutes avant que je n'arrive à l'arrêt de bus prêt de chez moi. Je paie le chauffeur et je sors du transport en respirant un grand bol d'air frais. Je m'étire et continue mon chemin jusqu'à mon quartiers. La nuit commence à tomber et les rues commencent à s'allumer au fur et à mesure, la lumière du jour laisse place à ceux des phares de voiture et des grands bâtiments de la ville.

Je monte la petite pente qui mènent jusqu'à ma maison pendant au moins une minute.

« Salut Harry ! » J'entends crier au loin.

Je me retourne pour voir Davis un ami du quartier se joindre à moi, il est un peu plus jeune que moi, il n'a que quatorze ans mais il est assez balaize pour un mec de son âge. Je suis sûr qu'il me dépassera bientôt.

« Hey Davis, comment ça va ? » Je lui demande en le serrant dans mes bras.

« Bien, bien ! » Il répond en souriant comme tout le temps. « Ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu. »

« C'est vrai, alors tu es revenu de France ? »

« Ouais, je préfère ici que là-bas, mon petit quartier et mes amis me manquaient énormément, et c'est différent d'ici. »

« En bien ou en mal ? » Je demande en m'arrêtant pour mieux l'apercevoir dans mon champ de vision.

« En bien évidemment, Londres a vraiment une ambiance que j'adore par rapport à Paris. La langue française est jolie et les nanas le sont encore plus. » Je rigole à son propos. « Et leurs accents quand elles essaient de parler en anglais c'est vraiment mignon, mais ce n'était pas mon chez moi. J'ai aimé être là-bas mais c'était différent de Londres.» Il fait une pause et regarde le ciel rosis. « J'ai fait un choix et je suis revenu ici, et je ne le regrette pas parce que c'est ce que je voulais au fond de moi. »

« Et donc tu n'a pas aimé Paris ? » Je dis.

« Si j'ai aimé, mais pas autant que j'aime Londres, c'est différent. » Il me lance un regard curieux. « Pourquoi ? »

« Comme ça. » Je dis en haussant les épaules. « Je dois te laisser Dav', c'était un plaisir de te parler de nouveau, j'ai des amis qui arriveront bientôt, on se voit très vite ? »

« Pas de problème ! A plus Haz'. » Il dit en tendant sa main que je serre en guise d'adieu.

Je me retourne et marche jusqu'à chez moi.

« Il a fait un choix entre deux choses qu'il aimait hein ? » Je souffle en ouvrant mon petit portillon. « Je suis rentré. » Je crie en enlevant mes chaussures lorsque je rentre dans l'entrée.

C'est vrai que ce n'est pas comparable de faire un choix sur une ville et sur des personnes. Et – attend une seconde. Est-ce que je dis que je dois choisir entre deux personnes que j'aime ? Non – non ça ne doit pas être ça. Je secoue ma tête comme ci que ça allait me permettre de remettre mes idées en place. Je n'aime évidemment pas Courtney, c'est juste une attirance physique voilà tout, pour Diana, c'est différent, j'ai des sentiments pour elle.

Je traverse le couloir et monte jusqu'à ma chambre pour déposer mon sac et je m'allonge sur mon lit. Je colle ma tête contre le doux tissu de l'oreiller et grogne en battant mes poings contre le matelas. Je suis complétement perdu, et je n'aime pas cette sensation.

Quelqu'un toque à ma porte, et je n'ai pas le temps d'autoriser celui-ci d'entrer que j'entends le grincement strident suivis de quelque pas. Je reconnais le parfum de Gemma et je pousse un soupir me rendant à l'évidence que j'allais me faire sermonner dans peu de temps, parce que je ne peux tout simplement rien lui cacher.

« Tu t'es fait teindre les cheveux ? » Je demande en me redressant admirant ses longs cheveux blonds cette fois-ci.

« Ouais, c'est beau ? » Je n'ai pas le temps de répondre que son regard s'endurcit. « Ne change pas de sujet ! » Elle s'exclame.

« C'est toi qui viens de changer de sujet. » Je dis en rigolant sarcastiquement.

« La ferme et dit moi ce que t'as foutu comme connerie avant que tes potes ne viennent poser leurs culs ici, tu n'es même pas partis saluer maman, ni moi. » Elle crie en donnant un coup de main à la porte assez violemment pour qu'elle se ferme dans un bruit sourd.

Bien que j'ai l'habitude de me faire sermonner par ma sœur, sa furie me fera toujours autant effrayer, elle a beau être agréable et gentille les quarts du temps son esprit furieux refais surface. J'observe son faciès ronger par la colère, elle sait très bien que j'ai fait quelque chose de mal sans que j'aie à prononcer quelque mot. Ses sourcils froncés et ses lèvres pincer entres elle, Gemma s'approche de moi pour me pousser pour que ma tête s'amortisse contre le matelas.

« Raconte, et dépêche-toi, ne crois pas que je vais te lâcher pendant ces vacances. » Elle grogne en marchant partout dans ma chambre en me lançant des regards furieux. « T'as fait quoi à Diana ? »

« Ce n'est pas à cause de Diana. » Je dis précipitamment. « Putain ! J'ai encore fait une erreur voilà tout. »

« Voilà tout ? » Elle secoue sa tête. « T'as foutu quoi comme erreur encore ? »

« J'ai embrassé Courtney ! » Je pince mes lippes entres eux regrettant presque d'avoir avoué ce que j'ai fait à Gemma.

Son regard s'assombrit en seulement quelque secondes et elle me tourne directement le dos.

« Tu as quoi ? » Elle demande sur une voix étrangement grave.

« Ne me le fait pas répéter. » Je grogne.

« Ne te le fait pas répéter ? » Elle se tourne de nouveau vers moi et m'épis du regard. « Tu pensais à quoi en l'embrassant ? Et pourquoi tu l'as embrassé ? Cette conne – »

« Ne l'insulte pas. » Et je crains d'avoir fait une erreur en disant cela mais je continue tout de même. « Je ne l'ai pas voulu, je suis perdu Gemma ! Je l'ai embrassé et j'ai aimé l'embrasser – ouais, je sais ce que tu penses – je suis un vrai connard, pourtant j'ai pensé à Diana à ce moment précis et je putain de regrette, je me sens mal tu vois ? Parce que ouais – j'ai des sentiments aussi. » Je crie à en réveiller une maison entière.

Gemma ne réponds pas, mais sa bouche est grande ouverte comme ci qu'à tout moment elle sera prête à me cracher à la figure. Je baisse automatiquement la tête, je me rends compte à quel point ce que j'ai fait est dégelasse. Eprouver du plaisir à embrasser quelqu'un alors que j'en aime une autre ça ne se fait pas.

« Les garçons sont tous les mêmes n'est-ce pas ? » Elle murmure. « Les pulsions d'un garçon ne se contrôle pas, et vous avez tous, beau dire que vous êtes différent, vous finissez par vous ressemblez, tous, sans aucune exception. Mais tu restes avant tout mon frère et je suis ta sœur alors, je dois t'écouter et ensuite je dois te foutre une raclé. »

Elle s'avance jusqu'à moi et s'assied près de moi en jouant avec son pantalon jean nerveusement presque. Ses iris verts/gris ne cherchent même pas à croiser le miens et d'un côté je trouve ça mieux, parce que je ne veux en aucun cas subir son regard sévère tel que ma mère le ferai.

« Pourquoi tu l'as embrassé ? » Elle demande lentement.

« Elle m'a embrassé, comme la première fois et – »

« La première fois ? » Elle s'exclame avant de se racler la gorge. « Continue. »

« Et je l'ai embrassé en retour, elle disait qu'elle m'aimait, et tu sais quoi ? Pour une certaine raison, j'ai aimé poser mes lèvres sur les siennes, j'ai aimé l'embrasser alors que je suis censé aimé Diana. Je suis perdu tu vois Gemma ? Je suis rongé par la rage et le mécontentement envers moi-même. »

« Diana finira par le savoir, tu le sais ça ? » Elle le dit comme ci que je ne le savais pas.

Je baisse mes yeux vers le parquet en bois et tape mes pieds contre celui-ci en jouant avec mes doigts nerveusement. Comme ci que ça allait me libérer d'un poids, j'enlève mes bagues de mes doigts et les poses sur le lit en poussant un long soupir.

Je sais que Diana va finir par le savoir, et c'est ce que je crains le plus. Je crains sa réaction, je crains que le prenne mal, et je sais très bien que cela va empirer si elle l'apprend maintenant parce que notre relation n'est pas au point.

« Cela étant dit. » Continue Gemma. « Elle pourrait te pardonner. »

« Si elle l'apprend, comment veux-tu qu'elle me pardonne alors qu'il y a des tensions entre nous ? » Je demande en grinçant des dents.

« Hé bien, hé bien. » Elle rigole. « Vous ressemblez à un couple. Diana ne veux que ton bonheur, et je sais très bien ce qui se passe entre vous, c'est mon amie tu le sais ? – je pense sincèrement que tu devrais lui parler, tu l'aime, tu me l'as dit, agis comme un homme mature. »

Je n'ai pas le temps de lui répondre quand quelqu'un toque à la porte. Je vois une petite tête blonde apparaître une mine gêner dessiner.

« Je suis désolé de vous déranger mais, on est là Harry. » Marmonne Niall.

« J'arrive. » Je dis faiblement.

Niall ne se fait pas attendre et se contente de hocher la tête, il referme derechef la porte et j'entends ses pas feutrés s'éloigner de ma chambre. Du coin de l'œil, j'observe Gemma, une mine sérieuse est réapparu entre-temps et je ne peux m'empêcher de déglutir.

« On parlera de ça plus tard. Vas avec tes potes. » Elle se lève du lit mais s'arrête aussitôt. Elle se retourne vers moi et sans que je ne puisse réagir, sa main atterrit sur mon visage en un bruit sourd. Lorsqu'elle enlève sa main, une douleur se propage dans ma peau et je parie qu'elle est devenue rouge. Je gémis de douleur en frottant ma joue contre ma main comme ci que ça allait permettre d'apaiser la douleur. « Je t'avais prévenu que tu aller avoir une raclé après avoir discuté avec toi. »

« On n'avait pas finis je te signale. » Je réussis à dire. « Le fait que tu es dit que l'on parle de ça plus tard montre très bien que cette discussion n'est pas terminée. »

« Ouais, ouais ! » Elle glousse en ouvrant la porte en bois de ma chambre. « Faîtes pas trop de bruits dans le garage, les voisins finirons pas porter plainte. »

« On vas au sous-sol. » Je dis en grimaçant.

Les garçons sont assis par terre discutant calmement, Niall en buvant du thé, Liam en jouant avec la guitare du blondinet et Zayn et Louis en fumant. Bien que je sois contre le fait qu'ils fument, j'ai bien décidé d'abandonner mes menaces à leurs effigies depuis bien longtemps.

Je tourne les pages d'un magasine en mâchonnant un morceau de chips que Niall a emmené « au cas où ».

« Bien ! » S'exclame Louis en écrasant sa cigarette avec ses doigts pour le jeter dans une poubelle non loin. « Ne perdons pas de temps, et organisons une sortie ! » Il dit avec enthousiasme.

« Calme-toi pour commencer. » Grogne Zayn en crachant un amas de fumée.

« J'organise une petite fête chez moi. »

« Et t'appelle ça une sortie ? » Je demande.

« Ta gueule Harry et laisse-moi parler. » Il prend une certaine pose pour s'asseoir que je ne préfère pas observer plus longtemps tellement il est insupportable quand il s'y met. « Après cette soirée bien ambiancée, on ira camper. »

« Camper ? T'es fou ? » Crie Liam. « J'ai le mal de transport. »

« En quoi marcher est un mal de transport ? » Demande Zayn agacé.

« On n'ira pas marcher dans des montagnes non plus, on n'a pas de voiture bande de con, c'est bien trop loin. » Marmonne Louis en se frottant la tête.

Liam et son légendaire mal de transport. Il peut être très imposant quand on le regarde du à ses muscles qu'il laisse souvent visible en mettant des débardeurs le quart du temps, mais son seul point faible est le transport. Peu importe, que ce soit une longue ou une courte distance, il déteste les transports et n'en prend que s'il n'a pas le choix. Liam fronce les sourcils et dépose la guitare de Niall délicatement dans un coin, et observe Louis de ses yeux bruns.

« Je ne prendrai pas de bus. »

« On partira dans une forêt. » Annonce Louis en évitant complétement la remarque de Liam.

« Heu. » Bafouille Niall. « J'ai un service à demander. »

Tous les regards se tournent vers le blondinet et celui-ci rigole nerveusement en tripotant une corde de sa guitare.

« J'ai un devoir à faire très important pour l'année, que je dois rendre à la rentrée. Et c'est un travail en groupe, et ce travail est aussi important pour ma partenaire que pour moi. Je voudrais bien qu'elle vienne pour qu'on puisse bosser. »

« C'est censé être des vacances Niall. » Soupire Louis.

« Ouais bah tu diras ça à mon prof de français. » Il grince.

« Qui c'est ? » Demande Zayn afin d'éviter une dispute inutile.

« Diana. »

Et c'est comme ci que son prénom résonne dans ma tête à plusieurs reprises et que mon cœur se serre. Parce que je me rends compte que la partenaire de Niall n'est autre que celle à qui j'ai caché beaucoup de choses et à qui j'en cache encore, et parce que si jamais elle accepte, nous ne pourrons pas nous éviter éternellement comme elle le voulait.

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