Salam Aleykoum
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Le lendemain je me lève, me prépare et fonce au taff'. Je prend mes clés et remarque celle de Farès encore là. Bizarre.
Je fais marche arrière et monte dans sa chambre, je toque. Aucune réponse.
J'ouvre alors doucement la porte et le vois endormi.
Il doit être mort de fatigue pour dormir encore à cette heure.
Je m'approche de son lit et le secoue doucement pour le réveiller.
Moi : Farès ?
Il grommelle je ne sais quoi, toujours les yeux fermés alors je continue.
Moi : Fa..
Il se relève d'un coup avant de passer une main sur son visage. C'est mignon, on dirait un gosse.
Farès : Il est quelle heure ?
Moi : 12h..t'es toujours pas partit travailler je me suis dis q...
Il me coupe ;
Farès :...Hum...j'ai la flemme. Vas-y reste avec moi.
Il est pas sérieux quand même ?
Ah bah si, je crois qu'il l'est vraiment.
Moi : C'est impossible, t'es respecté dans ton entreprise donc t'as rien à prouvé à personne, mais moi je dois encore faire mes preuves, je peux pas m'absenter.
Farès : Aller wesh. En plus j'ai la flemme de rester seul aujourd'hui.
Je souris encore plus que je ne souriais déjà. Note à moi même, le calculer quand il vient à peine de se réveiller, il est beaucoup plus sympa.
Moi : Appelle un pote, je peux vraiment pas me permettre de pas aller taffer.
Il ouvre un œil.
Farès : Ah ouais ?
Moi : Ou...
Il me saisit par la taille et me couche à côté de lui.
Moi : Putain Farès lâche moi c'est pas drôle !
Farès : Je m'en bat la race. Tu diras à ta patronne que tu devais t'occuper d'un gros bébé.
Je le dévisage un moment sans rien dire. Lui c'est simplement contenté de rendormir tout aussi vite, toujours son bras autour de ma taille.
Moi : Gros bébé hein.
[...]
Quand j'ouvre la porte de la maison la première chose que je vois c'est Farès en train de faire des pompes.
Il relève sa tête vers moi avant de froncer des sourcils en voyant les sacs dans mes mains.
Moi : Ah bah t'es finalement réveillé.
Farès : Ouais, tu rentres du travail ?
Je pose les sacs dans la cuisine avant de revenir dans le salon. Je croise mes bras contre moi et le regarde faire ses pompes.
Moi : Non, je rentre des courses, j'y suis pas allé au travail.
Il affiche un petit sourire en voyant mon regard noir.
Farès : Remercie moi, je t'ai évité une journée de taff.
Moi : Une journée de salaire aussi.
Il hausse des épaules avant de se redresser, d'attraper une serviette et de la frictionner contre son visage.
Moi : De l'eau ?
Il arrête tout mouvement et me dévisage méfiant quand je lui tend une petite bouteille d'eau.
Farès : Tu m'as empoisonné ?
Moi : Crois moi j'aurais aimé.
J'ai juste mis un peu de sel dans son eau. Les provocations avec lui m'ont manqués.
Farès : Ouais, je vais m'abstenir quand même.
Moi : Merci la confiance.
Farès : De rien.
J'expire avant de reprendre la bouteille.
Farès : Au fait, ta mère a appelé, on va chez tes parents. Elle a fait un couscous alors prépare toi vite j'veux pas rater ça.
Je le dévisage en silence ; il a l'air plus souriant que d'habitude et je trouve ça grave bizarre mais bon autant en profiter parce qu'avec lui sa bonne humeur a toujours une durée limitée.
Moi : T'es sûr que ça va ?
Il passe la serviette sur ses épaules avant de froncer des sourcils.
Farès : Bah ouais.
Moi : Mouais, bon va prendre une douche qu'on y aille !
Farès : Et toi va te préparer, j'attendrais pas que tu finisses ton atelier de maquillage pour y aller.
[...]
....: ANISSA !
Moi : POURQUOI TU CRIS !?
Je m'assois sur le lit de mon petit frère et le regarde faire les cent pas nerveusement.
Moi : Tu veux quoi ?
Rayan : J'suis piqué...
Je le regarde en souriant.
Moi : YOUYOUYOUYOU !!!
Il me lance un regard de mort.
Rayan : Arrête wesh c'est sérieux !
Moi : Désolée..mais j'suis grave contente pour toi orhh..moooh mon petit frérot d'amour là il attire enfin quelqu'un. Elle s'appelle comment ?
Rayan : Elle s'appelle Dina.
Je relève un sourcil.
Moi : Et ??? Ça avance vous deux ?
Son visage se décompose.
Rayan : Non...elle refuse de me parler. J'suis du-per putain !
Il souffle avant de se laisser retomber à mes côtés sur le lit.
Moi : Donc tu veux que je t'aide pour qu'elle te parle ?
Rayan : Ouais c'est un peu ça le bail.
Une multitude de scénarios défilent dans ma tête ce qui me décroche un grand sourire.
Moi : Comment ?
Rayan : Je sais pas wesh c'est pour ça je t'ai appellé ! T'sers à rien toi !
Je lui lance un coussin avant d'avoir LA révélation.
Moi: JE SAIS !!!
Je me lève littéralement debout sur son lit, fière de ce plan.
Moi : Je m'arrange pour l'approcher, discrètement je lui glisse que je suis en galère parce que j'ai besoin de garder quelqu'un pour Aïda, elle fait la baby-sitter, et toi tu t'arranges pour être à la maison à ce moment là.
Il me regarde longuement avant de secouer sa tête.
Rayan : Aïda elle a 8 ans wesh c'est plus une gamine.
Ok, j'y avais pas réfléchie à ça.
Moi : Ouais j'avoue bah on va dire qu'elle peut l'aider à faire ses devoirs et comme on est tous occupés bah elle va s'en charger...
Il semble d'accord avec moi puisqu'il se lève aussi debout sur son lit.
Rayan : Wallah t'es la meilleure !
Je souris fière de moi.
Moi : Je sais t'inquiète après faut qu'elle accepte..
Rayan : T'inquiète ça je gère !
Moi : Ouais mais bon joues pas le forceur aussi...
Rayan : Ouais Ouais...
J'ouvre mes bras en faisant la moue.
Moi : Un petit câlin pour me remercier ?
Rayan : CASSE TOI ARRGH !
Je rigole avant tourner ma tête vers l'entrée qui venait de s'ouvrir. Farès nous dévisage un par un avant de pouffer de rire.
Farès : La soeur est tarée, je devais m'attendre à ça de toute la famille.
Je lui fais un doigt d'honneur et Rayan rigole avant de descendre du lit.
Rayan : Elle est plus tarée que moi, je crois c'est la seule de la famille d'ailleurs.
Farès : Ah ça t'inquiète pas que je l'avais compris.
Je regarde mal mon frère et Farès avant de croiser mes bras contre moi.
Moi : Je vous détestes.
Rayan : Ouais ouais, nous aussi on t'aime.
Il est le premier à sortir de la chambre et Farès s'approche de moi avant de me tendre sa main pour que je puisse descendre.
Ce que je fais d'ailleurs, j'attrape sa main et descend du lit de mon petit frère avant de sourire.
Moi : Merci Don Juan.
Farès : Ta gueule Javotte.
Je lui tire la langue.
Moi : Je méritais d'être Cendrillon et non pas sa sœur méchante.
Farès : Pourtant t'as des ai...
Je le coupe.
Moi : Je t'interdis de continuer si tu ne veux pas dormir dehors aujourd'hui.
Il pouffe de rire avant qu'on ne sorte de la chambre pour rejoindre le salon.
Farès : Alors il t'voulait quoi ?
Je le dévisage un instant avant de lever les yeux au ciel.
Moi : C'est bon c'est mon frère il va pas me draguer hein !
Farès me fait un clin d'œil.
Farès : On sait jamais..
Je m'arrête de marcher et croise mes bras contre moi.
Moi : C'est. mon. Frère.
Farès : Ouais, et je connais une meuf qui a dit la même chose avant de se retrouver 2 jours plus tard dans le lit de son frère.
Moi : Elle vient d'où ?
Son sourire s'élargit.
Farès : Du nord.
Je lève à nouveau les yeux au ciel avant de continuer à marcher.
Moi : Rayan a une madame, je dois l'aider avec.
Il sourit et se frotte les mains.
Farès : Hum intéressant...j'vais l'apprendre à draguer.
Moi: Calme Justin Bieber je l'ai déjà aidé.
Il grimace.
Farès : Dernière fois que tu m'appelles comme ce p'tit con.
Moi : Pourtant t'as des ai...
Il me foudroie du regard et je rigole.
Moi : Bref ! Tout ça pour dire que moi je gère !
Je m'installe sur le canapé et il fait de même.
Moi : Tu t'inquiète pour lui ?
Farès : Justement ouais, je m'inquiète. Miskine pour lui.
Moi : T'es pas drôle en plus askip j'suis la meilleure !
Il allait me répondre quand ma mère nous interrompt.
Ma mère : Alors mes enfants on parle en privé ?
Moi : Bah no...
Je sens son bras se poser autour de moi et je me fige...CONNARD !
Farès : Exactement.
Je regarde ma mère avant de grimacer pour qu'elle comprenne. Sauf que cette traitre me sourit encore plus.
Ma mère : Que c'est mignon.
Mais c'est pas mignon ?! Rien de ce que fait ce mec est mignon bordel...ouais bon sauf quand il dort...bref c'est pas le sujet.
Surtout qu'il est en train de serrer ma taille contre lui. Il va me tuer à ce rythme.
Je tape sur sa main mais rien.
Moi : Je vais te mordre Farès.
Farès : T'es violente dis donc.
Je le regarde outrée ce qui le fait rire.
Quand il dégage enfin son bras je tape mon poing contre son épaule.
Moi : Je demande le divorce !
Farès : Ouais ouais moi aussi Anissa, moi aussi.
Ma mère : Quel divorce ?
Avec je ne sais quel miracle Moussa est intervenu, et heureusement. Sinon je crois que Farès et moi on allait pas être tranquille avec elle.
Moussa : Mamie regarde ce que tonton Rayan m'a appris !
Il lui fait un doigt d'honneur
Ma mère la regarder avec des gros yeux mdrr!!!
Mama : RAYAN !!!!!!!
Rayan de loin : OUAIS J'SAIS J'SUIS LE PLUS BEAU MAIS TU VEUX QUOI MAMA ?
Ma mère: Viens ici petit con !
Il vient avec son téléphone et s'assoit normal.
Mama à Moussa : Montre à tonton Rayan ce qu'il t'a appris mon cœur.
Moussa lui montre.
Rayan : Tchek mon pote alala tu le fais mieux que moi la !
Il le tchek et ma mère le regarde choquée.
Mama : Imbécile tu lui apprend des trucs comme ça !!
Moi : Grave !
Mama : Ta gueule toi !!
Farès pouffe de rire et je le foudroie du regard avant de le pincer.
Ma mère : Moussa bébé tu ne fais plus ça d'accord !?
Lui : Promis mamie !
Ma mère : Allez on va manger !
Nous : Enfin !
[...]
Rayan : Eh mama j'ai oublier de te dire mais j'ai appris que Anissa est enceinte !
Ma mère : QUOI !?!
Je le dévisage longuement avant de regarder mon ventre.
Moi : Ah oui ?
Papa : Anissa c'est vrai !? FARÈS !?
Mariame : Ah oui anissa t'a même pas dis ça à ta soeur chérie !
Abdoulaye : Wesh tu m'deçois...Farès à ton meilleur poto frère !
Farès me regarde et j'hausse des épaules avant de me resservir.
Farès : Anissa n'est pas enceinte.
Ce qui ne risque pas d'arriver d'ailleurs.
Aïda : Tout le monde dit ça quand c'est un secret Farès !
Je souffle et repose mon assiette.
Moi : Sauf que je ne suis PAS enceinte !
Rayan : Au calme j'rigolais !
Mariame et Aïda se jettent sur lui sans attendre ce qui le fait rire.
Mariame : IMBÉCILE DE MERDE !
Mama : Calmez vous les filles !!
Aïda : Voilà pourquoi je dis toujours que mon grand frère ici present est un spécimen adopté !
Je rigole en même temps que tout le monde, sauf rayan qui se mit à chatouiller Aïda.
Bref, une fois finis, je me lève et commence à débarrasser avec ma mère et Mariame avant de rejoindre Farès dans le salon.
En le voyant réprimer un bâillement j'attrape directement mon sac et me penche vers lui.
Moi : On y va ?
Farès : Pourquoi ?
Ok, il ne va pas avouer qu'il est fatigué. Bon dans ce cas...
Moi : J'suis un peu fatiguée.
Il m'observe un instant avant d'hocher de la tête et de se lever.
POINT DE VUE DE FARÈS
Moi qui voulait dormir, j'ai rapidement abandonné cette idée. Dès qu'on est rentrés Anissa s'est posé devant un film et je me suis joins à elle.
Aussi flippant et bizarre que soit cette situation, je me suis habitué à sa présence.
On a arrêté de se provoquer toutes les deux secondes et on réussis à se parler sans s'aboyer dessus. C'est un putain d'exploit quand on voit nos débuts.
Chaotiques...c'est le terme. Notre début de mariage était chaotique. Je ne la supportais pas et elle non plus.
Ce mariage on le déteste tous les deux, et pourtant on est toujours mariés au lieu de demander le divorce malgré tout.
Je relève ma tête vers elle avant de l'observer.
Elle dit qu'elle me déteste ? Est-ce que c'est vraiment le cas ?
Peu importe de toute façon, l'un de nous deux finira bien par craquer et demander le divorce.
En attendant, cette espèce de coloc est...drôle ?
Je reporte mon attention sur le film avant de froncer des sourcils.
Moi : Mais vas-y t....
Anissa :...Farès critique encore une fois les acteurs le film tu le termine seul !
Je lève les mains au ciel.
Moi : N'empêche...
Ça sonne à la porte. À 00h ?
Anissa : Je vais ouvrir..
Moi : Nan laisse j'y vais.
Elle : D'accord.
Je me lève et vais ouvrir la porte. Je me crispe en voyant Maïssa à l'entrée, un bébé dans les bras.
Je la regarde elle puis le bébé avant de froncer des sourcils.
Moi : Tu fous quoi ici ?
Elle se met à pleurer et tous mes sens se mettent en alerte. Putain, ne me dites pas que...
Maïssa : Bébé ne me rejette pas s'il te plait, Kaïla ne peut pas vivre sans son papa !
Sans son quoi ?
Je serre la poignée de la porte entre ma main et foudroie du regard Maïssa.
Moi : Qu'est ce que tu me racontes ?
Anissa s'avance avant de dévisager Maïssa.
Anissa : Ah ok..groupie encore.
Elle allait partir mais Maïssa l'interpelle.
Maïssa : Je veux présenter à mon mec sa fille Anissa !
À l'entente du mot « fille » j'ai comme cette putain d'impression que le sol se dérobe sous mes pieds. Je n'arrive même pas à penser correctement, mon regard et mes pensées sont focalisés uniquement sur le bébé que Maïssa tenait dans ses bras.
POINT DE VU D'ANISSA
Sa fille elle vient de dire ? Mon Dieu...
Je me retourne vers Farès qui, lui, ne disait plus un mot.
Moi : Farès ? Tu m'expliques ?
Aucune réaction, et ça me fait peur.
Moi : Farès !
Je le secoue un instant et il quitte l'enfant du regard avant de reculer brusquement.
Farès : Quoi putain QUOI ?! JE NE COMPRENDS PAS NON PLUS ALORS FERME LA !
Je le regarde mal avant de le lâcher. Ok très bien, je vois qu'on est revenus à la case départ.
Maïssa : Je sais que ça doit te faire un choc...mais c'est bel et bien ta fille Farès...
Il relève directement sa tête vers elle et la foudroie du regard.
Farès : Jacte pas d'la merde Maïssa. J'vais me vénère bêtement.
Elle : J'vous laisse Kaïla...
Farès se fige directement quand Maïssa lui donne la petite de force en la déposant dans ses bras.
Elle fait ensuite demi tour comme une voleuse, toujours en pleurs.
Bah purée.
Je ne comprend plus rien...elle n'était grave pas enceinte la dernière fois qu'on l'a vu.
Je me tourne à nouveau vers Farès qui tenait la petite dans ses bras, un regard lui aussi perdu et déstabilisé.
Moi : Farès...
Lui : Ne me fais pas répéter Anissa, je ne comprend pas non plus putain !
Quand la petite se met à pleurer il laisse échapper un « bordel » paniqué avant de me tendre la petite Kaïla.
Farès : Anissa s'te plaît prend la.
Moi : T'es sûr que ça va ?
Il ferme ses yeux pour se canaliser.
Farès : Prends la j'vais vriller.
Je finis par la prendre dans mes bras. La berce un instant avant qu'elle s'endorme. Je la monte dans ma chambre après l'avoir couvert de coussin autour d'elle puis redescend. Farès, lui était assit en face de la télé, cette fois éteinte.
Il est carrément perdu, et ça se comprend. Pourtant j'ai besoin d'explications. Je pensais simplement que Maissa était sa meuf sans plus, mais à ce stade, c'est carrément la mère de sa fille.
Il est papa, ce briseur de verre sauvage est papa !
Moi : Maintenant tu m'expliques ?
Sans un regard pour moi, il se lève et attrape sa veste.
Moi : Où est-ce que tu vas ?
Farès : Ça te regarde ?
Moi : Farès !
Je me poste devant lui attendant la moindre attention de sa part mais il m'ignore royalement et me contourne avant d'ouvrir la porte.
Moi : Et quoi tu vas fuir tes responsabilités ?! C'est à moi de m'en charger ?!
Sa main vient cogner le vase près de lui et je sursaute quand l'objet se brise au sol.
Farès : QUELLES RESPONSABILITÉS ANISSA DIS MOI ?! ON EN SAIT FOUTREMENT RIEN SUR CETTE PETITE ! ÇA SE TROUVE QUE C'EST PAS LA MIENNE ALORS ME FAIS PAS CHIER ET BARRE TOI !
J'observe avec colère le vase éclaté en morceaux par terre avant de relever ma tête et le foudroyer du regard.
Moi : Tu sais quoi Farès, fuis c'est bon, j'en ai rien à foutre de tes responsabilités.
Je prend mon tel et monte dans ma chambre avant de me poser à côté de la petite.
C'est seulement quand je commence à m'endormir qu'elle se remet à pleurer...et merde.
Je me redresse doucement avant de descendre pour récupérer le sac que Maïssa avait laissé en bas de la porte.
Aucune trace de Farès, et ça m'énerve.
Je contourne les bouts de verres par terre et récupère le sac pour chauffer un biberon à Kaïla. Une fois fait je remonte en vitesse et la prend dans mes bras pour le lui donner.
De ses petites yeux elle m'observe et je souris. J'aime tellement les enfants, et là je tombe littéralement des nues.
Farès est papa et j'ai sa fille dans mes bras...parce que c'est carrément sa copie, je ne peux pas le nier. Et lui aussi ne devrait pas d'ailleurs. Cette petite est son portrait craché.
Moi : Coucou petite princesse.
Elle penche sa tête avant d'afficher un sourire innocent. Je fond littéralement devant sa petite bouille.
Moi : On dirait qu'on est deux à être condamnées avec ton père. Ça va on sera deux à lui apprendre à ne pas casser des verres.
Elle m'offre un nouveau sourire.
J'aime déjà cette petite.
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Queen_BlackSen