Fat // h.s. vf

By HazzaSing

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Pour Diana Lewis, âgée de seulement seize ans, le lycée n'est pas vraiment une partie de plaisir. Des mots. D... More

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FORGET.
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REMERCIEMENTS.

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By HazzaSing

HARRY

  ▽△▽  

Dehors, sous le vent, je regarde la fenêtre de la chambre de Diana. Je suis resté là depuis cinq minutes déjà. A m'insulter intérieurement pour l'avoir blessé alors qu'elle l'était déjà. Je n'ai pas été capable de l'aider comme je le voulais, évidemment, je ne suis qu'un bon à rien, j'aurais dût m'en douter que ça l'anéantirai, j'aurais dû oui.

Je serre ma main droite en poing et soudainement, je frappe la poubelle qui se trouve en face de moi de toute mes forces, encore et encore, jusqu'à ce qu'elle tombe, en faisant ressortir ma voix dans le silence de la nuit en un cri assourdissant.

« Vous allez bien jeune homme ? » Je relève mon regard vers un homme qui est près de son portillon.

« Ou – ouais ne vous inquiétez pas. » Je murmure la gorge noué.

Non ça ne va pas. Pas du tout. Mais il ne peut pas le savoir après tout. Je lui donne une sourire qui apparemment semble lui convaincre parce qu'il rentre de nouveau chez lui après m'avoir souri à son tour et de hocher la tête.

Je pousse un soupir. Me mettre dans cet état n'arrangera surement pas les choses. Sûrement le temps le fera lui, j'en suis incapable, j'ai bien été capable de mettre cette pagaille, mais l'arranger je ne peux pas le faire. Quel crétin que je suis.

Je m'assois sur un banc après avoir marché quelque mètres, je ne peux pas rentrer chez moi pour le moment, pas quand je me sens aussi blâmable. Pourquoi il faut toujours que j'agisse comme un idiot, j'ai merdé, et putain comment je regrette.

Je baisse mes yeux vers mes chaussures. J'aurais dû ne pas le lui dire à ce moment-là bien que je trouve que c'est un peu mieux pour elle d'un côté. La façon dont elle me regardait avant et après contient une si grande différence, elle est passé de triste à détruite. J'aurais dû savoir qu'elle tenait à moi, j'aurais dû le remarquer moi, qui reste avec elle.

« Harry ? »

Je remonte ma tête vers l'individu qui m'interpelle. Gemma. Et comme par habitude, je suis sûr qu'elle est venue ne pouvant pas attendre que je rentre pour savoir ce qui se passe. Mais son air semble inquiet et, ses mains dans ses poches, elle s'assoit prêt de moi en soupirant.

« Tu as gaffé ? »

« Ouais. » Je murmure. « J'ai merdé, j'ai tout foiré, j'ai tout gâché. Et putain Gemma, je regrette tellement de lui avoir dit. J'ai cru que comme tu l'avais dit, elle m'aurait pardonné. Mais, il fallait bien voir, dans ces circonstances, ce que je lui ai dit était une information de trop. »

« C'est à dire ? »

« Avant que je ne l'appelle par la fenêtre, Diana s'est en quelque sorte disputée avec ses parents sur ce qui se passe au lycée. Ses parents ne sont pas au courant, je suis arrivé et je lui ai dit pour le pari. » Je passe une main dans mes cheveux. « Et voilà que je suis ici à m'insulter intérieurement. »

« Je reste sur le fait qu'elle te pardonnera. » Elle insiste.

« Si tu avais vu son regard. »

« Et alors ? Evidemment que ce que tu as dit-là était une information de trop, c'est dur pour elle. Ce qu'elle vit au quotidien, elle en souffre. C'est sûr que, si le seul garçon qui venait lui parler et qu'elle aimait vraiment arrive et lui dit la raison pour laquelle ils se parlent en ce moment, elle l'aurait mal pris. T'aurais dût le savoir. »

« J'aurais dût savoir pleins de choses. »

« Je – Harry voyons. » Elle passe son bras autour de mes épaules. « C'est difficile de digérer tout ça, mais tu sais que si tu l'as fait, c'est pour la protéger. Tu n'as pas à avoir des remords la dessus. Elle s'en rendra compte plus tard. Elle doit juste prendre une pause. »

Elle se lève du banc étirant ses bras comme si qu'elle vient de se réveiller.

« Tu lui parleras demain au lycée. J'aimerais vraiment vous voir vous réconciliez. Vous êtes tellement beau ensemble. » Elle me fait un clin d'œil avant de glousser. « T'as rougis, si ce n'est pas mignon ça. »

Je lui souris timidement, avant de m'en rendre compte qu'elle s'approche de moi pour me tenir les joues des deux côtés et de les étirés en adoptant une voix de gamine en murmurant des 'Tu es mignon Harryyyyyy'.

« Hey Hazz' ! » Me chuchote Niall près de moi. « Tu sais où est Diana ? »

« Pourquoi tu me le demande ? »

« Oh, je ne l'ai pas vu de la journée aujourd'hui, et elle ne s'est pas présenté en Math. Je ne l'ai jamais vu absente. »

Je hausse un sourcil et m'arrête de marcher.

« Tu veux dire qu'elle est absente depuis ce matin ? »

« Je suppose. » Il hausse les épaules. « J't'avoue que ça m'inquiète. »

« Elle est peut-être tombée malade qui sais ? »

Niall hoche la tête.

« Ouais. Je te laisse mec, les cours de français m'appellent. »

Je lui souris avant de marcher de nouveau vers l'extérieur du lycée. Je n'ai plus cours. Et je devrai peut-être songer à aller voir ce que fabrique Diana. Il est clair que, l'excuse que j'ai attribuée à Niall ne me persuade pas du tout.

Je traverse la pelouse du lycée et sort de l'établissement, tenant mon sac fermement. Diana est absente pile le lendemain de notre dispute, et évidemment cela m'inquiète si en plus de ça, Niall dit que ce n'est pas son genre d'être absente en cours d'année.

J'arrive jusqu'à ma moto que j'ai réussis à avoir grâce à mes économies il y a un an de cela, j'ai vraiment dût travailler dur pour l'avoir, être un petit caissier dans une petite boulangerie dans ma petite ville natale et, bien que cela m'ai plu d'être avec des gens aussi sympa que les gérants, c'était vraiment dur de coordonner entre mes cours, les devoirs et le boulot. Je devrais peut-être y retourner pour leur faire un petit coucou un de ces quatre.

Après avoir mis mon casque et être monté sur ma bécane, j'engage la route jusqu'à chez Diana. Je dois la voir, pas parce qu'elle n'est pas venue, ou peut-être que si, en partis du moins. Je ne peux juste pas m'empêcher de m'inquiéter pour elle après tout, mais je me sens tout aussi coupable pour hier soir et je ne peux pas me le pardonner tant qu'elle ne l'a pas fait, elle.

Je descends de ma moto, enlevant mon casque et prenant mon sac pour le mettre sur mon dos une fois arrivé chez elle. Il est possible qu'elle ne soit pas là vu qu'aucune voiture est présente mais autant vérifier. Je m'avance jusqu'au portillon.

« Diana. » Je cri.

Aucune réponse. J'escale le petit portail venant au fait qu'il est fermé. La porte l'est aussi. Je fais le tour de sa maison en un soupir et, bingo ! Une fenêtre est ouverte, il y a des chances qu'elle y soit. Je souris m'éloignant de la fenêtre, analysant la hauteur et la distance. Je peux passer si je prends assez d'élan un peu plus loin et que je saute à la bonne hauteur. Ce sera être entré par effraction, mais j'imagine que c'est pour la bonne cause.

Je m'élance jusqu'à la fenêtre d'une vitesse folle, essayant de ne pas me ralentir même si mon sac me gêne un peu et saute de toute mes force. Je prends appuie sur le rebord de la fenêtre et passe ma jambe de l'autre côté. J'y suis arrivé, je suis dans sa maison.

« Oh je suis trop fort. » Je murmure de victoire un sourire affiché en grand sur mon visage.

Je regarde les pièces du rez-de-chaussée, et monte à l'étage après avoir compris que Diana ne s'y trouve pas. Je monte les marches une à une, regardant les photos d'elle petite affiché au mur, sa petite bouille est vraiment mignonne sur chacune d'elles. Un petit sourire fend mon visage, un sourire, un vrai. Je me demande si c'est possible qu'elle fasse de même maintenant.

« Diana, tu es là ? »

Rien, du moins pour un court instant. Un bruit de verre cassé s'entend à l'étage. Je me dépêche d'y accéder, plus rien. J'écoute chaque porte, jusqu'à entendre des petits bruits étouffés derrière la porte de la salle-de-bain, si je me souviens bien.

« Diana, je sais que tu es là. » Je marmonne.

La porte s'entrouvre légèrement quand je m'y appuie.

« N'entre pas. » Elle s'exclame.

Mais il est déjà trop tard. Mon sac tombe par terre, à la vue du sang sur le sol, qui entoure Diana. Quand mon regard s'attarde sur sa peau, je constate que le sang provient de son bras et de ses jambes. Son regard semble confus, elle ne parle plus, juste ses lèvres qui tremblent un peu.

« Diana, qu'est-ce que tu as fait. »

Et je remarque que des larmes encombrent son beau visage. Je m'approche d'elle, le cœur serrer.

« Ce – ce n'est pas à cause de moi ? » Je me sens coupable.

« Sors de là Harry. »

« T'es malade ? Tu veux que je sorte après ce que je vois ici ? J'ai été inquiet pour toi. »

« Bien. » Elle baisse sa tête. « Sors maintenant, je veux être seule. »

« Je ne vais pas te laisser seul Diana. Je ne peux pas. »

« Parce que je suis blessée que tu veux rester ici ? Pourquoi ne pas fait comme au début et tout simplement mon existence ? »

Je me mets à genoux près d'elle, toujours incapable de réaliser ses actes.

« Je ne t'ai jamais ignoré, j'ai juste été incapable de venir vers toi, mais j'ai toujours su que tu existes Diana. Je te le promets. »

« Les promesses sont un peu inutiles maintenant. » Elle murmure.

« Tu n'as pas fait ça à cause de moi ! »

« Non, juste, à force d'accumuler ce qui se passe autour de moi, à force d'accumuler ce qui s'est passée le mois dernier, la semaine dernière, hier, aujourd'hui et d'accumuler ce qui vas ce passer demain. »

Je regarde ses mains remplis de sang, et me rend compte qu'elle tient toujours la lame dans ses mains. Je pose mes mains sur les siennes, afin de retirer l'objet coupant d'elle avant qu'elle ne fasse une autre connerie. Elle se laisse faire sans broncher. Je dépose la lame loin de nous deux et me rapproche d'elle. Le sang me tâche, son sang me tâche, et, bordel, ce que ça fait mal.

« Je suis tellement faible. » Les larmes ruissellent sur ses joues telles des cascades et ne s'arrêtent pas.

« J'ai toujours pensé que tu es une fille forte. Je ne dis pas ça pour te réconforter. Je te dis la vérité, c'est à toi de choisir si mes paroles te réconfortent ou non. » Je tiens ses mains dans les miennes, son regard croise le miens. « Tu es fille tellement forte, et la plus forte que j'ai vu jusqu'à présent. Mentalement, tu t'es donnée le courage d'affronter tous ces regards au lycée tous les jours, et je ne peux pas savoir comment c'est dur, les ressentis, la douleur, mais je sais que ça demande du courage pour quiconque qui vis ça. Et les personnes comme toi, êtes des personnes tellement courageuses, des personnes qui mérite tellement mieux. Et cette chose qui vous fera sentir mieux, c'est vos proches, ceux qui tiennent à vous. » Je lui souris. « Ce n'est pas en rejoignant le ciel que vous trouverez le bonheur, mais c'est avec vos proches, ceux qui vous aimes vraiment, pour ce que vous êtes. Certains ont du mal à montrer leurs sentiments, c'est vrai, mais au fond, leurs amour pour vous est si forte qu'elle pourrait soigner vôtre douleur. C'est un pansement, et ce pansement s'appelle l'amour. »

« L'amour ? » Elle répète en un murmure.

« Oui, l'amour. » Je lui souffle. « Il y a, quelque part, dans cette maison, des êtres à qui tu es chères à leurs yeux. Ta mère et ton père qui te demande de leurs faire confiance, c'est parce qu'ils s'inquiètent pour toi, parce qu'avant tout, tu es leur fille. Le poids n'est rien dans tout ça. Le poids, le physique ne fait pas l'amour, ce qu'il y a dans ton petit cœur pur qui compte. »

« Oui mais – »

« Tu aurais bien pu ne pas faire ce sport, tes parents t'aimerons toujours. Tu es bien comme tu es, si tu veux changer parce que tu le veux tu as raison, si tu veux changer pour le regard des autres ou parce que tu as vu des photos de personnes minces et que tu te dis que tu vivras mieux ainsi dans ce monde, tu as tort. Reste tel que tu es, la différence, c'est ce qu'il y a de mieux. Au fond nous sommes tous humains, il ne devrait pas avoir d'inégalité entre nous. » Je passe une main dans ses cheveux bruns. « Je voudrais que tu saches que, je t'ai toujours trouvé belle tel que tu es, dans tes tenus habituels, dans tes attitudes, tu es une personne magnifique Diana. Tu ne devrais pas te faire autant de mal pour des stupides au lycée alors que dans deux ans et demis, tout sera finis ici. Tu mérites tellement mieux, et sûrement pas ces blessures. » Je sors de mon sac un mouchoir et dépose délicatement sur le sang qui recouvre chaque blessures la faisant grimacer de douleur.

Je ne peux pas juste croire qu'elle ait voulu se suicider, ou du moins se blesser de la sorte. Jamais je n'aurais cru que ça serait allé jusque-là.

Je ne peux que dire des mots, mais au fond, je suis autant déboussolé qu'elle. La voir de la sorte de la sorte, seul dans sa maison alors qu'elle a cours. Elle aurait bien pu continuer jusqu'à en mourir. Et bordel, est-ce qu'elle s'en rend compte de ce qu'elle fait ?

Ses cheveux bruns lâchés lui tombent sur le visage, et ses vêtements sont tout aussi tâchés de sang. Ses yeux sont aussi rouges que le sang qui s'étale sur le sol de la salle de bain, il semble qu'elle n'ait pas dormis hier soir, parce que des cernes ornent son beau visage. Ce beau visage qui est maintenant rongé par la tristesse ce qui est bien différent des photos sur le mur d'en bas. Le bout de verre que j'ai entendu se briser était en fait un rempli de médoc. Et je m'en rends compte, elle comptait vraiment s'en aller.

« Harry je me sens minable. » Elle dit encore en pleure.

Je passe mon pouce sur ses joues afin d'essuyer les perles qui dévalent.

« Tu n'es pas minable. »

« Mais les autres – »

« Si nous vivons pour ce que pense les autres, à quoi cela sert de vivre ? »

Elle me sourit légèrement.

« Bien que tu ne dois pas vivre pour ce que pense les autres de toi, je vais te dire ce que je pense de toi. » Elle semble inquiète à ce sujet. « Il est vrai que je suis venu te voir à cause d'un paris, mais je dois avouer, que grâce à ce paris, j'ai fait une magnifique rencontre, et c'est toi Diana. Tu es radieuse et pleine de vie, tu es à fond dans ton but, tu ne baisse jamais les bras, pourquoi le faire maintenant ? Je veux dire, tu es courageuse, et belle, c'est ce que je pense de toi, tu es une fille belle, magnifique, et parfaite. »

« Je ne suis pas parfaite Harry. Tu l'as dit, une fille parfaite n'existe pas. » Elle murmure.

« Parfaite n'a pas de définition exacte, tout dépend de notre point de vue. C'est ce dont je m'en suis rendu compte en te rencontrant. Ta différence, ton courage, ta gentillesse, fait de toi une personne parfaite à mes yeux. »

Mon visage s'est approché un peu plus du sien au fur et à mesure que je lui parler. Je ne m'étais pas rendu compte jusqu'à maintenant.

« Arrête de te faire du mal. Quand tu fais ça, tu blesse aussi ton entourage. »

« Il ne verront pas. »

« Je l'ai vu moi. » Ses yeux s'écartent. « Je l'ai vu moi, et ça me blesse de te voir comme ça, à vouloir quitter ce monde alors que tu as des proches qui t'aiment. Je la regarde avant de répondre. « Tu me considères comme un proche Diana ? »

Ma question semble tellement l'étonnée que de nouveau, un sourire apparaît sur mon visage.

« Hmm – oui, oui. » Elle bafouille.

« Alors, je t'aime Diana Chloé Lewis. Et parce que je t'aime, je ne veux plus te voir te blesser, parce que tu me blesse aussi, et que je ne veux pas te voir quitter ce monde alors que tu as tellement de chose à voir encore. »

« Tu m'aimes ? »

Sans mesurer mes actions, je dépose mes lèvres sur les siennes, ni un trop long, ni un trop court, mais assez pour que nous comprenons ce qui se passe. Assez pour que me rendre compte que je l'embrasse enfin.

J'enlève doucement mes lèvres, la regardant de mes yeux verts. Il faut croire que je ne regrette en aucun cas ce que j'ai fait, parce que je m'en suis rendu compte.

Ses yeux s'ouvrent lentement encore sous le choc. Ses lèvres se pince entres-elles et ses doigts, maintenant détacher des miens, jouent ensembles dévoilant sa nervosité.

« Oui. » Je réponds. 

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