Il nous a fallut deux minutes avant que Harry décide de me lâcher, bon d'accord, je n'ai pas voulus le lâcher aussi. Il a juste arrêter ce moment par un ' j'aimerais bien resté pour te consoler avec ce câlin, mais je crois que mes jambes commencent à gagné une crampe. ' J'ai rigolé, et j'ai approuvé son fait. Alors entre deux rires nerveux, je lui ai dit que je devais rentré et que resté dehors alors que le temps se glace n'était pas une bonne idée.
Harry a insisté sur le fait qu'il voulait absolument m'accompagner chez moi, j'ai refusé son offre en lui disant simplement que ma maison n'était pas si loin, et que son rôle ce soir était d'aller à une fête parce qu'il était invité. Il ne m'a pourtant pas écouté, parce que quand je me suis mise à marcher, un kilomètre plus loin, ce qui donnait assez de temps à Harry pour chercher sa voiture, j'entendais un klaxon venant de lui. Malgré le nombre de fois où j'ai refusé son offre, j'ai finis par céder et rentrer dans sa voiture. Il avait se sourire stupide scotché aux lèvres, montrant qu'il avait gagné cette petite bataille durant tout le voyage.
Une fois arrivée chez moi, il m'a accompagné jusqu'à la porte, et m'a fait la bise, en prenant soin de me dire que j'étais magnifique ce soir là, comme les autres jours d'après lui, et que l'on se retrouvera à l'école.
Il a pris soin de me faire oublié ce qui s'est passé quelque minute avant chez son ami, et c'était juste adorable.
Voilà comment c'est passé ma fin de soirée ce vendredi soir. En rentrant maman fut surprise de me voir d'aussi tôt, mais elle ne me posa aucunes questions.
« Bon alors, nous allons commencé par du gainage. » S'exclame Harry excité.
« Sur l'herbe ? » Je lui demande.
« Non bien sûr que non, ils viennent juste d'être fraîchement coupés, il faut leur laissé le temps de poussé. »
« Vraiment Harry ? » Je soupire.
« J'ai emmené des tapis de sports ! » Il se dirige vers un petit kiosque et en sort deux tapis, un bleu, un vert, qu'il dépose sur le béton d'en bas, essayant tant bien que mal de les déplier sans qu'ils ne se referment sur eux mêmes. « Bon ramène toi, j'ai besoin de toi. »
Je soupire mais m'avance jusqu'à lui, l'observant mettre un pied sur l'extrémité du tapis, et sa main sur l'autre côté , et rigole en le voyant lutter contre l'autre tapis qui se referme un fois son autre pied retirer. Il pousse un juron.
Je me dépêche de venir vers lui pour l'aider avec l'autre tapis.
« Bon, tu prendra celui-là et moi celui que je tiens. »
« Bien-sûr. » Je rigole avant de me mettre assis sur le tapis en baissant mes yeux pour ne pas avoir le soleil dans les yeux.
Harry fait de même, et une fois assis, il pousse une soupire de soulagement mais met sa main sur ses yeux.
« Ce n'était pas une bonne idée n'est-ce-pas ? » Il marmonne en baissant ses yeux à son tour.
« Nope. »
« Je me disais aussi. Pourquoi tu n'as pas fait ça dans une salle, cela aurait été plus judicieux. »
« Je pensais que tu ne voulais pas être à la vue des gens, mais j'y ai pensé. » Il fait en baissant le ton de sa voix.
« T'as pas tord. » Je lui dit pour le rassurer que son geste n'était pas du tout mal pris.
« Cela te dérange de le faire ici ? »
« Non, non pas du tout. » Je lui dit en un sourire. « Alors, on se le fait se gainage ? »
« Bien. » Il me sourit en retour avant de s'allonger sur le ventre, plaçant ses coudes allongés près de son visage.
Je l'imite.
« Je vais compter jusqu'à trois, et puis on se lèveras, tu doit être droite, si je vois une erreur, je viendrais rectifier, sa doit faire mal à ton ventre d'accord ? On fait vingt secondes. »
Je hoche la tête. Il compte à rebours, et dès qu'il dit « c'est partis » je me met sur la pointe des pieds, mon avant bras coller contre le sol à plat, j'essaie plus ou moins de me mettre dans la bonne position sans savoir réellement.
Harry semble concentrer et d'avoir l'habitude.
« Tu sens la douleur ? » Il me demande.
Une petite douleur se fait sentir le haut de mon ventre.
« Plus ou moins. »
Harry se lève d'un coup et viens positionner ses mains sur mon dos.
« Lèves tes fesses, et baisses ton dos. »
« Comment veux tu que je fasses ça ? » Je demande.
« C'est vrai que mes explications ne sont pas très claires. Attend »
Il passe une main quelque part au dessus dans le vide, et une autre touche mon ventre.
« Tes fesses doivent toucher ma main en haut. »
« Hmm ? »
« Oh non, pas d'idée perverse, Diana. » Il rigole nerveusement. « Bien, sérieusement. »
Je l'écoute en rigolant un peu, et quand mes fesses touche sa main, qu'il tire aussitôt, il murmure un 'voilà.' et se remet à sa place rapidement.
« C'est vrai que sa touche. »
Une énorme douleur cette fois remplis l'intérieur de mon ventre, ça brûle, mes bras et jambes se mettent à trembler. Je serre mes dents aussi fort que possible, mais relâche mon soupire immédiatement.
« Je n'y arrive pas. »
« Aller encore dix secondes. »
« Dix ? Ok. » Je pousse un soupire.
Dix, neuf, huit,
Je vais lâcher.
Sept, six, cinq.
Je grogne.
Quatre, Trois.
Presque finis.
Deux, un, zéro.
Je relâche mon corps, cognant ma poitrine contre le sol, je grogne mais rigole par la suite.
« Je l'ai fait Harry. »
Quand je le regarde, il est allongé sur le dos, sa main posée sur son ventre, essayant de reprendre son souffle. Ses yeux verts sont rivés dans le ciel, alors que la transpiration ruisselle sur son front.
Sa tête se tourne vers moi, un sourire qui orne son visage.
« Tu l'as fait Diana ! » Son sourire deviens plus grand, dévoilant ses fossettes. « Continue sur cette voie. »
« Oui. »
« Aller on reprend, vingt-cinq secondes cette fois-ci. »
« Cinq secondes en plus, ça ne vas pas me tuer » Je me dis à voix basse.
« Tu as bien repris ton souffle ? » Il me demande afin d'être sûr.
Je secoue la tête, prend une grande respiration, et me met en position.
« Ouais. »
*
« Ha, ça fait du bien une petite séance de sport, même si les courbatures viennent ensuite. »
« Les courbatures ? » Je demande en buvant de l'eau.
« Ouais, ça fait souffrir comme pas possible. » Il plaigne.
« C'est preuve que les muscles travaillent alors j'imagine que c'est une bonne chose. »
« Quoi qu'il en soit, ne force pas dessus. »
« Styles ! » Crie une voix au loin.
Harry se retourne à l'entente de son nom, derrière nous se dresse un garçon roux et Louis.
Le regard que me lance Louis en attendant que Harry monte jusqu'à lui me glace le sang.
« Je reviens. » Il me dit en se levant pour aller voir ses deux amis sans doute.
Je n'avais jamais remarqué le roux, à part une fois quand il était à la table de la cafét' avec Harry. Il est toujours accompagné de sa guitare comme aujourd'hui.
Je sais que le roux à quelque tatouages de couleurs, originaux, qu'il est assez populaire et qu'il joue souvent de la guitare tout en chantant dès qu'il peut. Je n'ai jamais entendu sa voix, mais d'après beaucoup de personnes, sa voix est magnifique. Il ne semble pas être le garçon qui se bagarrais pour un oui ou pour un non, du moins son physique en donne l'image.
Harry se précipite vers eux, de temps en temps, le roux ou Louis me jette un regard rapide.
Je m'allonge sur le sol et soupire, regardant le ciel.
Je transpire comme jamais, je veux dire, je ne me suis jamais donnée à fond en sport, j'ai toujours eu du mal. Mais aujourd'hui est différent, je me donnerai à fond dorénavant. J'ai bien fait de ne pas abandonner dès la première occasion venus cette fois, je l'ai saisit, et qui sait plus tard, ce que je vais devenir.
« À quoi penses-tu? »
Je sursaute
« Tu es déjà là ? »
« Ouais, c'était pour une vérification pour – quelque chose. »
« Je ne m'en mêle pas. » Je souris.
« Alors ? Tu penses à ? »
« À ce qui peu se passer plus tard, si je n'abandonne pas et que je vais à fond dans mes objectifs. »
« Il ne peut se passer que de bonnes choses. »
Je l'entends s'allonger lui aussi.
« Comme tu peux le savoir Harry ? »
« Eh bien, on m'a toujours dit que si on veut vraiment quelque chose, on y arriveras à bout, si ce n'est pas quelque chose de difficile à réaliser. »
« Et si pour soi ça l'est ? »
« J'ai toujours pensé que même les choses difficiles à réalisé d'après nous sont réalisables. Il faut juste le vouloir réellement. Mais ce ne sont que mes pensées, mes idées. Tu en penses quoi ? »
« Je ne sais pas, je ne suis jamais vraiment aller au bout de mes objectifs, et j'ai peur d'abandonner à la moindre difficulté, comme je le fait toujours. »
« C'est parce que tu ne te dit pas les bonnes choses – »
Il sourit en regardant le ciel.
« Si tu te dit sans cesse des choses qui ne feront que te rabaisser, c'est sûr que tu n'avanceras pas. Il faut se donner à fond, même si tu es devant un obstacle, des difficultés, il ne faut pas lâcher prise, c'est là pour te forger, afin d'arriver aux résultats en étant fatiguer mais heureux. »
« Ce n'est pas facile de le faire dans mes conditions. »
« J'avais une amie, comme toi, dans cet état, anéanti par le regard des autres, elle se faisait du mal physiquement, se blesser la main en frappant les murs de sa chambre qu'elle fermer à clé pour ne pas que sa mère voit ses secrets. Sa mère n'était au courant de rien évidemment. Le soir en rentrant, après avoir subit ce qu'elle trouvait habituel maintenant, elle se faisait du mal, parfois en frappant les murs, parfois en frappant sa conscience. Elle s'autodétruisait. »
Harry serra son poing, c'était comme si que sa voix se noue.
« Elle se détruisait la conscience avec des mots, des phrases qu'elle entendait à tout bout de chant, et qu'elle se répétait tout les jours, elle ne pouvait pas les effacer, elle les garder au fond de soi. Un jour, elle m'a demandé pourquoi je suis resté ami avec elle. Je l'ai juste répondu que je faisais partis de ceux qui l'aiment, pour ce qu'elle est, que je faisais partis de ces personnes qui pense à elle, en l'attendant avec un sourire, dans un foyer, et que c'est là qu'elle trouvera le bonheur si elle s'ouvre aux gens. »
Il pousse un long soupire.
« Malheureusement, elle ne s'est pas ouvert aux gens au bon moment et n'a pas pu trouver le chemin pour trouver se foyer où on l'attendait moi et sa mère. Elle à sûrement dut trouver un foyer là ou elle est maintenant. »
« Que c'est-il passer ? »
« Elle s'est ouvert les veines un soir après ma visite. » Il dit presque en tremblant. « Cela ne doit pas t'arriver – de t'ouvrir les veines ou quoi. Je sais que tu souffres intérieurement, je ne sais pas ce que tu vis, je ne peux pas savoir les vrais sentiments, mais je sais que ce n'est pas agréable à vivre. Pour être honnête, tu me fais penser à elle, avec ton sourire, et ta façon d'être. »
« Harry je – »
« Ne te fais pas du mal, ne frappe pas ta conscience avec ses mots , ses phrases que l'on te dit au lycée, et vas de l'avant, ta mère, ton père ne voudrais pas tout ça, et – et moi non plus. »
« Harry, pourquoi tu me dit ça ? »
« Parce que tu as encore beaucoup à vivre, je ne te crois pas faible, je crois juste que tu vis des choses difficiles et que tu viens de t'en remettre, et qu'il ne faut pas abandonner, parce que tu es sur la bonne voie. »
Je lui souris, et m'assois.
« Compte sur moi. »
Je lui montre mon poing qu'il frappe avec le sien aussitôt un sourire sur ses lèvres également, et il pousse un petite rire.
« Merci . » Je lui dit simplement en baissant ma tête.