Redemption VF

By uwgstyles

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"Les gens pensent qu'une âme sœur est leur association parfaite, et tout le monde lui court après. En fait, l... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79 (OPTION 1)
Chapitre 80 (OPTION 2)
BONUS 1M de lecture // Chapitre 1 : Point de vue de Harry

Chapitre 74

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By uwgstyles




Ne voyant aucun signe de Calum, je marchai vers Harry avec précautions. Il était assit sur le bord de la route, adossé contre une des voitures. Sa tête était penché en arrière et je vis une cigarette entre ses lèvres.

Il se tourna vers moi, comme s'il avait senti mon regard, et il pencha sa tête sur le côté pour me demander de m'approcher. Je baissai mon regard sur la cigarette et plissai mon nez mais je remarquai rapidement qu'elle n'était pas allumée. Harry fit rouler ses yeux avant d'arracher d'un geste l'objet de sa bouche. Il se tourna complètement vers moi et releva ses sourcils en souriant, l'air satisfait, puis je m'avançai vers lui.

"Tu as terminé d'inhaler la mort?" plaisantai-je avant de m'asseoir par terre près de lui.

"Tu veux essayer?" demanda-t-il.

"Non," répondis-je simplement.

"Fais moi confiance, c'est génial." Il sortit une petite chose argentée de sa poche arrière et une autre cigarette. "C'est pas fort, je te le promet."

Je lui donnai un coup de coude et il ne bougea à peine. "Range ça," dis-je en levant le menton sur sa cigarette. Il me regarda.

"Elle est pour toi," dit-il. Il saisit mon poigné et la plaça au centre de ma paume.

"Harry, je ne fumerai jamais."

"Peu importe. Tu peux aller me chercher le briquet de Zayn?" Il me sourit d'un air des plus innocent.

"Où est-il?"

"Dans la voiture." Il déposa un baiser sur ma joue.

Je me relevai et laissai la cigarette d'Harry près de sa cuisse et ouvris la portière de la voiture. Zayn était allongé contre l'autre porte, me faisant face. Ses yeux étaient fermés mais il les ouvrit quand j'arrivais et me gratifia d'un sourire confus. Le bleu sur sa joue avait déjà tourné au violet.

"Salut." souriais-je en guise de réponse. "Est-ce que tu aurais un briquet sur toi?" me précipitai-je de lui demander pour éviter toute conversation embarassante.

Son visage se pinça de confusion mais il acquiesça. Il sortit un briquet argenté de sa poche et se pencha pour me le donner, non sans grimacer de douleur.

Je me mordis la lèvre et saisis le briquet, mes doigts éffleurant les siens. Ses mains étaient gelées.

"Zayn, est-ce que ça va?" demandai-je inutilement.

Je le regardai soupirer.

"J'aurais pu le bloquer mais j'ai rien fait," il dit avant de s'asseoir. "Il n'est même pas plus fort que moi."

C'était bizarre de parler d'une bagarre avec autant de désinvolture. "Pourquoi ne pas lui avoir rendu son coup?" demandai-je. C'était la première question qui me vint à l'esprit.

Zayn fronça les sourcils et sourit. "Parce qu'Harry est plus fort que moi."

Je fronçai à mon tour les sourcils. "Attends, quoi?"

"Je voulais qu'Harry frappe Calum pour qu'il soit complètement perdu - puisqu'ils sont amis - mais il n'a rien fait parce que tu étais là."

"Désolée."

Zayn s'esclaffa. "Ne t'inquiète pas, je déconnais."

Un silence s'installa pendant un court instant.

"Um, je devrais y aller." dis-je et il acquiesça. "Dis moi si tu as besoin de quelque chose."

"Tu peux appeler Perrie pour moi?" me demanda-t-il.

Je me tournai et regardai le groupe de fugitif se trouvant de l'autre côté de la voiture d'Harry ou se dernier était assit. Ils me tournaient tous le dos mais je pouvais apercevoir Perrie d'ici, avec ses cheveux de nouveau coloré.

"Bien sur." Je pressai mes lèvres et lui souris. "Merci pour le briquet."

"C'est pour toi?" me demanda-t-il.

Je secouais la tête. "Je ne fumerai jamais."

"Oh, tu devrais essayer," il me dit avant de grogner, comme si la tentation de cette drogue venait de lui reprendre. "Crois-moi, c'est dingue." (note de la traductrice : je déteste ce passage. sérieux, fumer ça craint, ça coute cher et ça vous tue. bisous !)

Perrie était à côté du groupe qui parlait en chuchotant, sa tête reposait sur l'épaule d'Eleanor. Plus je m'approchais, plus le groupe se mit à arrêter de parler et tout les yeux étaient posé sur moi. Je sentis mes joues devenir plus rouge et je chuchotais dans l'oreille de Perrie que Zayn souhaitait la voir.  Elle marmonna "bâtard" avant de partir à la hâte. Tout le monde resta silencieux, mais les regards étaient posés partout sauf sur moi, à présent.

"Alors," dis-je en regrettant immédiatement de ne pas être partie avant d'ouvrir ma bouche, "on part quand?"

"Bientôt," me répondit Liam et Louis aquiesça. J'acquiesçai égalament et me pinçai mes lèvres avant de m'éloigner.

Harry n'était plus assit là où je l'avais quitté. Je fronçai les sourcils et me retournai, lançant des regards vers le groupe de fugitif et la route qui s'étendait vers l'horizon pour finir dans une obscure abysse. Sauf que le ciel était à présent d'un bleu sombre, seulement allégé par quelques faisceaux de lumière naturelle. Le soleil venait à peine de se coucher.

Je hurlai comme quelqu'un saisit mon bras et m'attira de l'autre côté de la voiture où personne ne pouvait me voir. Je me retournai pour voir le visage d'Harry et je pressai mes mains sur ses épaules.

"Qu'est-ce que tu fais?" pouffai-je nerveusement.

"Shhh," il souffla avant de se mordre la lèvre. "Tout va bien."

Je fronçai les sourcils comme il me dévisageai avec inquiétude. J'acquiesçai et serrais ses épaules. "Bien?"

"Tu sais que tout ira bien, n'est-ce pas?" il me demanda en me toisant d'un regard préoccupé. Je sentis, pour je ne sais quelle raison, un frisson dans tout mon dos. "Je vais t'emmener à Townsville où nous seront en sécurité, ensemble."

"Oui. Tu es sure que ça va?" demandai-je doucement. Il hésita avant d'acquiescer doucement de la tête.

"Ouais," il respira lentement avant de déposer un léger baiser sur mes lèvres. "Ouais, tout va bien. Je ne voulais juste pas que tu t'inquiètes."

"Je ne suis pas inquiète." dis-je avant de laisser tomber mes mains de ses épaules. Je le regardai étrangement. "Et toi?"

"Non," il répondit immédiatement tandis qu'il fit passer une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. "Non, je... je t'ai toi, c'est tout ce qui m'importe."

Je souris avant de baisser mon regard. Il ramena ses doigts sous mon menton pour me faire doucement relever la tête, il m'embrassa à nouveau avec plus de force. Je cambrai mon dos pour rester sur mes pieds mais il fit deux pas en avant et mon dos heurta la portière de la voiture.

Harry tenait mon visage de sa main gauche tandis que sa droite parcourait doucement mon bras et mon cou. Nous nous écartâmes lentement, son nez contre le mien, ses mains tenant mon visage. Il ouvrit la bouche pour me dire quelque chose quand quelque chose frappa derrière moi.

Je me retournai et vis Zayn à travers la fenêtre. Il nous pointa du doigt en disant quelque chose que je ne sus comprendre, la vitre étant bien trop épaisse pour entendre quoi que ce soit. Perrie frappa son bras et lui dit quelque chose, elle avait l'air en colère.

"Oh mon dieu, désolée," dis-je en oubliant qu'ils ne pouvaient pas entendre ma voix. Perrie s'exclaffa et Zayn me fit un clin d'oeil.

"Bon les tourtereaux," cria Louis depuis je ne sais où, "prenez place dans la voiture, on se casse."

"Allez." Harry aggripa ma main et m'attira à l'arrière de la voiture. Il s'humidifa les lèvres avant de grimper et s'asseoir sur le siège tout à gauche sans mettre sa ceinture.

"Gentleman," murmurai-je.

Il ricana, ce qui provoqua un flux de chaleur dans tout mon cœur pendant un court instant, puis il tapota sa cuisse. "Viens."

Je sentis mes joues rougir de plus en plus avant que je ne grimpe à mon tour dans la voiture pour m'asseoir sur ses genoux. Il grogna et saisit mes hanches tout en marmonnant quelque chose. Je tenais l'appuie tête devant et essayais d'être la plus légère possible, sentant mon visage rougir d'embarras.

"Cesse de te tortiller," chuchota-t-il avant de se décaler en dessous de moi.

"Je ne bouge pas," dis-je dans mon souffle avant de lui donner un petit coup de pied dans le tibia.

"C'est pas assez," rétorqua-t-il bêtement avant de faire glisser ses mains sous mes cuisses pour me relever.

"Qu'est-ce que tu fabriques?!" hoquetai-je, sentant mon mon inconfort augmenter.

Il grogna et écarta ses jambes avant de me faire asseoir sur son siège, entre ses cuisses. "Voilà," sourit-il, satisfait. "C'est mieux?"

"Non," dis-je. "Mes fesses sont à peine sur le siège."

"Putain - "

"Ça va, vous êtes à l'aise vous deux?" Le mec de la piscine numéro deux se glissa sur le siège près de moi. Je me sentais encore moins bien comme je le connaissais à peine et il paraissait froid, curieux.

"Je suis un peu trop confortable," dit Harry avant de rire nerveusement. Le garçon sourit d'un air narquois avant de me regarder et de faire passer sa main droite dans ses cheveux fugueux rouge. Je baissai mon regard mais lui rendis son sourire.

"Tu peux t'asseoir sur mes genoux," plaisantai-je.

"Oh, ça me plaît," dit Harry en me repositionnant sur ses genoux et d'enrouler ses bras fins autour de moi.

"Essaye quelque chose et je te frappe en plein dans les reins."

Harry resserra son emprise. "Ne pose pas tes mains sur mes boules," murmura-t-il d'une voix monotone.

Je haussai les épaules contre lui avant de retomber doucement sur lui et de déposer ma tête sur son épaule. Harry prit une grande inspiration mais il ne dit rien tandis que Liam et Nicole prirent place sur la droite. Liam se retourna pour fermer la porte - Nicole se trouva bizarrement proche du mec de la piscine numéro deux - et je pus voir rapidement le tatouage qu'il avait dans son cou. Une plume.

Comme si je venais à l'instant de réaliser que j'avais moi aussi mon propre tatouage, je tendis la main et effleurai lentement l'arrière de ma nuque. Harry fit de même et caressa ma peau marquée avec son pouce, et je frissonnai. Soudain, ses bras agrippèrent ma taille si fortement que j'en eus le souffle coupé et je m'assis tandis qu'il me murmura à l'oreille, "Je suis si heureux que tu sois mienne."

Je soupirai de bonheur comme une autre vague de chaleur envahit mes joues, et je reposai à nouveau ma tête contre lui. Il déposa un baiser dans mon cou alors que tout les autres prirent place dans la voiture.

Calum s'assit sur le siège passager et, malheureusement, Niall réclama la place de conducteur. Ashton s'assit sur le siège en face de celui d'Harry et donc du mien, Eleanor et Louis s'assirent près de lui (El sur les genoux de sa moitié), et Perrie et Zayn prirent place derrière eux. Michael, l'ami de Calum ou le mec de la piscine numéro deux pour les intimes s'assit inconfortablement entre Liam et Harry, ses bras croisés sur sa poitrine, à regarder droit devant lui Eleanor qui occupait sa vue.

"Si la voiture se décompose," annonça Niall à voix haute depuis son siège, "je jette Harry en premier."

"Ferme-là Niall et concentre toi sur la route," dit Harry, sa voix résonna doucement dans mon oreille dû à notre proximité.

"Je," hurla Niall en réveillant toute la voiture, "suis un bon conducteur."

Louis explosa de rire avant de lancer quelque chose à Niall qui heurta l'arrière de la tête de se dernier.

"Ow."

La voiture vacilla, le voyage d'une heure commença donc et Harry commençait déjà à être chiant.

"... maybe you're right, maybe this is all that I can be."

"Quoi?" Je me retournai pour faire face à Harry qui me regardait droit dans les yeux.

"Quoi?" répéta-t-il sans cesser de sourire.

Je plissai mes yeux. "Qu'est-ce que tu fais?"

"Je chante."

Mes yeux s'aggrandirent.

"Quoi, il y a un problème?" demanda-t-il en penchant sa tête sur le côté tandis que ses doigts me pincèrent légèrement les hanches.

"Non, non," murmurai-je avant de me retourner à nouveau pour reprendre ma place initiale, le faisant par ailleurs flancher à cause de notre proximité.

"C'est juste que mon oreille est juste à côté de ta grosse voix."

"But what if it's youuuuu," continua de gazouiller Harry en me faisant doucement tanguer de droite à gauche. "And it wasn't meeeee."

Les autres discutaient tranquillement dans la voiture, ignorant complètement le fait qu'Harry Styles chantait innocemment, comme s'il l'avait toujours fait.

"Tu as jolie voix en fait," le complimentai-je en me retournant pour lui sourire.

"Tais-toi et retourne toi." Il saisit mes épaules et me remit à ma place de manière à ce que je regarde devant. "Ne bouge pas, ou tu finiras assise sur une jolie bosse."

Je n'avais pas bien saisi ce qu'il venait de dire mais je ne bougeai pas pendant les prochaines minutes, Harry fredonnant faiblement une chanson que je n'avais jamais entendu auparavant. Mon dos me faisait mal et je fini par m'appuyer doucement contre lui, déposant ma tête contre son épaule. Je l'entendis ricaner, puis je le sentis déposer un baiser mouillé dans le creux de mon cou.

"Ewww," gémis-je en me poussant vers l'avant. "Ne fais pas ça... s'il te plaît. Merci."

"Mais je t'aime," il murmura avant de m'attirer contre lui. Il plaqua un second baiser dans mon cou, laissant une trace brûlante sur ma peau. Il continua ce petit jeu en embrassant de ses lèvres à demi-ouverte un baiser le long de ma mâchoire comme j'essayais de me pencher pour éviter ses baisers qui me chatouillaient.

Le garçon à côté de nous soupira avant de se retourner à l'opposé de nous.

"Ne me touche pas," dis-je. "Ugh, mes jambes me font mal, je peux m'asseoir en face de toi?"

"Bordel non," répondit rapidement Harry, "je vais craquer."

"Je suis tellement fatiguée," dis-je en baillant au bon moment. Je sentais des courbatures dans ma jambe droite, comme cette douleur quand nos os grandissent, et je sentais des fourmillements dans mon autre jambe comme le genou d'Harry poussait le mien contre le siège de devant, me coupant par ailleurs ma circulation sanguine.

"Là." Il m'attira contre lui et enroula son bras gauche autour de ma taille avant de reposer l'autre sur ma cuisse droite. Il s'amusa à dessiner des formes invisibles sur ma peau, puis il déposa un dernier baiser sur ma joue avant que je ne m'endorme.

// un jour avant l'accident //

Le lendemain, je me réveillais sur un matelas avec un drap et deux oreillers. Je me retournais, encore chancelante pour faire face à un mur en béton. Je fus surprise pendant un instant étant donné que m'endormir dans les bras d'Harry était mon dernier souvenir. Je m'assis brusquement.

Il faisait ni chaud ni froid. Une torche mécanique, ou une lanterne peut importe, se tenait par terre, éteinte, et un radiateur se trouvait dans le coin de la pièce. Les murs en béton qui calaient le lit où je me trouvais étaient sales et froids quand je posais une main dessus et de vieilles étagères en bois en face de moi tenaient des pots de peinture et des boites de vis et de clous. Une unique chaise en bois avec un pied plus court que les autres se tenait près de moi et me faisait face.

Je me débarrassais du drap qui me recouvrait et m'avança jusqu'à la porte en bois sur ma gauche. Elle était épaisse et lourde quand je la tirai et elle fit un son brutal quand je l'ouvris. Il y avait quelques troues à travers et des échardes en sortaient. Il y avait également trois cadenas.

"Il y a quelqu'un?" appelai-je en frottant mes yeux.

"Par ici."

Je suivis la voix jusque dans une cuisine. Cette dernière ressemblait à n'importe quelle autre cuisine, juste un peu plus vieille et recouverte de poussière. Les chaises et la table étaient également fait de bois, et il y avait toujours ces étagères alignant le mur qui superposaient de la peinture. Nicole était assise sur le comptoir, une tasse à la main.

"Café?" demanda-t-elle en pointant du doigt une bouilloire. Je secouai doucement la tête et regardai la pièce. Des oursons se trouvaient sur le carrelage au dessus de l'évier. Des stickers qui se décollaient le temps. Une roue d'un joue se trouvait à l'intérieur de l'évier. Je frissonnai et me demandai ce qu'un enfant pourrait bien faire dans une planque.

"Où sont les autres?" demandai-je avant de m'asseoir sur une des chaises en bois. "Ils sont sortis?"

"Non, ils sont juste dans les autres pièces," dit Nicole avant de faire virevolter ses jambes par dessus le comptoir, sa tasse aggrippée entre ses petites mains. Elle paraissait fragile et fatiguée.

"Quelle heure est-il?"

"À peu près trois heure," elle me répondit simplement avant de prendre une gorgée de sa boisson.

Je clignai des yeux et regardai par terre, "Wow, j'ai dû beaucoup dormir, et Harry ne m'a pas réveillé...?"

"Parce que tu étais fatiguée, et qu'on se serait fait trancher la main si quelqu'un avait osé poser la main sur toi," dit-elle dans un sourire avant de verser plus de café dans sa tasse. "Harry l'a juré."

Je pouffai mentalement à ses paroles dénuées de gros mots et je me souvenais comment j'étais avant qu'Harry ne me pervertisse. Puis je me souvins de cette sensation de dépression en me rappelant que ma famille vivant sans savoir ce qui m'était arrivé. Mon visage retomba.

"Um, Nicole," dis-je doucement en martellant maladroitement la table en bois avec mon pouce;

"Hmm?"

"Comment tu te sens?" Je paraissais ridicule mais elle comprit où je voulais en venir.

Elle mâcha sa lèvre un instant et baissa sa tasse sur le comptoir. "C'est ma vie," dit-elle, "et j'ai appris à l'accepter. Ça prends du temps, mais... je suis heureuse. Ma gorge ne me brule plus à force de crier," essaya-t-elle pour me faire rire.

Je sentais un poids dans ma poitrine comme je savais que ce que je m'apprêtais à lui demander n'était pas la meilleure des choses mais je ne pouvais pas m'en empêcher. "Et ton père, et tout les autres?"

"Ils sont morts," elle dit froidement avant de ramener sa tasse entre ses lèvres.

Une lame glacée me poignarda le cœur comme ses mots firent écho dans ma tête, et la manière dont elle l'avait dit... Pas la moindre tristesse n'emplissait sa voix. Je n'avais même pas besoin de lui demander ce qui était arrivé à sa famille : les garçons les avaient tués.

Une masse se forma dans ma gorge et je m'avançai jusqu'à la bouilloire. Nicole pinça ses lèvres et sortit une autre tasse qu'elle remplit du liquide noir et d'un peu de lait que nous avions rapporté de l'hôtel avant de me tendre le tout avec deux sachets de sucre.

Je n'aimais pas particulièrement le café mais quelque chose de doux et de chaud paraissait approprié à cet instant. Je pris une gorgée du liquide qui me brula les lèvres et laissa une trainée bouillante le long de ma gorge.

"J'ai compris pour mon père," elle dit en se grattant l'arrière de sa nuque. "Il était flic, et il allait me trouver comme il avait localisé mon téléphone. Je n'étais pas très surprise quand ils l'ont tué." Elle fit une pause, puis elle murmura, "mais pourquoi ma mère? Ma sœur?"

"Ta sœur?" murmurai-je.

Elle acquiesça, "Elle avait sept ans."

Je regardais ma tasse, sentant que j'allais fondre dans cette marée noir. C'est quoi ce délire?

"Ne sois pas surprise s'ils tuent ta famille," me dit soudainement Nicole.

Je relevai immédiatement la tête. Je savais qu'elle ne faisait que mettre à voix haute ses pensées, et je venais de lui rappeler cette terrible réalité qu'était notre vie, mais ce qu'elle venait me dire m'avait vraiment eut.

"Ce sont des psychopathes, Eve," me dit-elle avant d'acquiescer, comme si nous devions vivre avec ça, ce qui n'était pas entièrement faux. "Et nous les aimons. C'est peut-être ce qui nous rend folle aussi."

Je retournais me coucher pour la deuxième fois ce jour-là, sans même allée explorer le reste de la planque.

~:~:~:~

note de la traductrice que vous devez absolument lire jusqu'à la fin sinon elle arrête de traduire redemption parce que c'est une vraie garce : joyeux noël à toutes et à tous ! j'espère que votre année a été douce et agréable et que la prochaine vous apportera bonheur et amour (la fille trop peace and love) de mon côté (et malgré les terribles épreuves qu'on a du faire face dans notre pays) j'ai passé une chouette année et j'espère que ça continuera dans le futur. bien évidemment mon année a été quelque peu chamboulée par cette fiction qui me prend beaucoup de temps mais vous me le rendez plutôt bien donc c'est cool. restez comme vous êtes, la vie est courte alors n'oubliez pas de chérir ce que vous aimez, amusez-vous (tout en restant prudent quand même hein) et encore joyeux noël à vous tous les babezzz, vous êtes les meilleures.
MAINTENANT JE VEUX UN MAX DE COMMENTAIRES, RACONTEZ MOI COMMENT S'EST PASSÉ VOTRE RÉVEILLON / VOS KDOS / VOTRE ANNÉE / VOTRE PREMIER RENCARD / VOTRE RENTRÉE EN 6EME / VOTRE PREMIER ACHAT À LA FNAC / JE VEUX DE L'AMOUR ET DE LA JOIE ALLEZ-Y, JE SAIS QUE QUAND IL S'AGIT D'INONDER MA BOÎTE MAIL DE COMMENTAIRES SEXUELLES SUR MA FICTION VOUS ÊTES LES MEILLEURES ALORS DITES MOI TOUT. ❤️

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