Amour & Amibition

By TatianaNg

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Ambitieuse. C'était ce qui avait toujours qualifié Eve. 24 ans, téméraire, assez sûre d'elle, son plus grand... More

Mot de l'Auteure
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
C'est fini !

Chapitre 21

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By TatianaNg


                      La fête de la veille s'était, bien sur, terminée tard et les invités avaient finis par quitter notre maison alors que minuit sonnait. Bien sur il avait fallu tout ranger immédiatement après. Ainsi, nous nous sommes couchés vers une heure du matin. Vers neuf heures, Marguerite a sauté sur mon lit pour me presser d'aller à la messe. J'avais grogné mais la voix de ma mère nous appelant m'avait fait me lever paresseusement. Jeremiah avait dormi dans la même chambre de David, ce dernier ayant décidé de l'éloigner de moi.

Le dimanche nous étions allés à la messe complètement exténués. Nous avions tous (excepté ma mère) bataillé contre le sommeil l'heure durant. Le père de notre sainte église Saint Louis, le père Baptiste, était le prêtre qui nous a tous baptisés, mes frères et sœurs et moi. Il nous connaissait depuis notre naissance et nous avait chaleureusement salués à la fin de l'office. Ensuite nous revînmes à la maison où l'on mangea le déjeuner généreusement concocté par ma mère. Jeremiah avait subi un incroyable interrogatoire de la part de mes frères. Mais tout c'était en général bien passé. Sur le chemin du retour, nous avions roulés en silence, Jeremiah n'ouvrait pas la bouche. Il avait l'air calme. Depuis le barbecue, il était assez silencieux et je me doutais que cela avait un rapport avec mes frères. J'étais sure que David lui avait servi un petit discours de grand frère surprotecteur.

Depuis le week-end, une semaine s'était écoulée. J'étais retournée à Indigo dès lundi et, par la suite, je fonctionnais dans une routine professionnelle. Je passais mes midis avec la bande habituelle et travaillais soit pour Electre soit avec Barbara. La collection avançait bien et Javier et Ambrosio étaient excités. Je voyais rarement vu Jeremiah. Je l'avais aperçu deux fois tout au plus. Noam était passé mercredi. J'avais passé un week-end solitaire, enfermée chez moi et était sortie seulement dimanche respirer l'air pollué de Paris.

Et ce lundi promettait d'être aussi monotone que toute la semaine précédente. Barbara m'avait confié quelques documents à trier. J'étais depuis une heure dans le bureau que j'utilisais souvent quand je décidai d'aller me faire un café. J'allai dans la salle de repos. Je mettais en marche la machine à café et attendis patiemment que mon café soit prêt.

Soudain, la porte s'ouvrit à la volée et mon patron pénétra dans la salle. Il était beau comme à son habitude avec son costume beige et ses chaussures marron. Cependant je remarquai qu'il avait des cernes sous ces yeux bleus et un air fatigué. Je ne pus m'empêcher de me sentir contente de le revoir. Au fond, il m'avait manqué. Certes, il m'énervait la plupart du temps mais j'avais fini par m'attacher à lui. Bon il m'attirait toujours autant, mais je me souciais de lui maintenant. Il lâcha durement le paquet de feuille qu'il tenait entre ses mains sur la photocopieuse. Je sursautai au bruit et me tourna vers lui pour le voir appuyé contre l'imprimante-photocopieuse. Il souffla. Mon café étant prêt, je le pris et trempa mes lèvres dans la boisson chaude. Jeremiah, quant à lui prit sa tête entre ses mains en étouffant un soufflement. Commençant à m'inquiéter, je m'approchais de lui.

- Jeremiah, vous allez bien ?

Le vouvoiement était de retour et je ne savais pas vraiment ce que je ressentais face à cela. Je veux dire, je suis contente, d'une part et de l'autre un peu déçue de perdre la certaine complicité que nous avons partagé. Il ne releva pas la tête vers moi celui finit par totalement m'inquiéter. Je me mis à ses côtés et tentai de le regarder attentivement. Je plissai les yeux alors que je vis son corps trembler. Je posais ma main sur son visage à demi caché par les sienne. Son front était chaud, vraiment très chaud. Il soupira et s'appuya davantage contre ma main.

- Votre main... est froide. Ca fait du bien.

Il tremblait de plus en plus fort et je compris qu'il devait avoir une bonne fièvre. Sa jambe droite plia soudainement et il faillit tomber. Le soutenant, je l'assis gauchement sur une chaise. Jamais Jeremiah ne m'avait paru si faible et cela me paniqua légèrement. Je posais mes deux mains sur son visage et découvris ses yeux bleus vitreux, ses joues rougies et son souffle saccadé.

- Oh, mon Dieu, Jeremiah. Qu'est-ce que je dois faire ?

- Ca va aller, répondit-il. J'ai mal dormi hier. Ce sont juste les conséquences.

Il tenta de se relever mais je le repoussai sur la chaise.

- Non. Jeremiah, vous êtes mal, vous n'allez pas retourner travailler ainsi. Dites moi quoi faire pour vous et je le ferais.

- Vous vous inquiétez pour moi ?

Il darda ses yeux dans les miens et je me rendis compte de notre proximité. Si, je m'inquiétais pour lui ? Oh, oui. J'étais complètement paniquée à l'intérieur. Je ne sais pas pourquoi, ce n'était qu'une fièvre. Mais j'avais peur. Je rougis et baissai la tête.

- Oui, je m'inquiète pour vous, dis-je avant qu'une idée ne traverse mon esprit. Attendez ! Et Colin ?

- Colin, répéta mon patron.

- Oui, Colin, votre chauffeur. Appelez-le !

- Oui...c'est une bonne idée, murmura-t-il.

Il se baissa pour prendre son téléphone mais je le fis à sa place. Même pour prendre son téléphone dans sa poche il était fébrile.

- Laissez, je vais le faire.

Je trouvai le numéro de Colin et l'urgeai de venir rapidement. Pendant ce temps, Jeremiah et moi sortîmes du bâtiment. Heureusement, nous n'avons croisé que peu de personnes qui s'étaient toutes inquiétées pour le patron d'Indigo. Colin arriva enfin et m'aida à placer Jeremiah dans la voiture. Ce dernier somnolait et semblait encore plus malade. Je mourrais d'envie d'être à son chevet mais j'avais encore beaucoup de travail ici. Alors que j'allais me retourner, une main saisit mon poignet.

- Eve, je... pouvez-vous restez avec moi ?

- Mais, j'ai beaucoup de travail et-

Il eut un rire fatigué.

- Je suis le patron de cette entreprise Eve.

Effectivement, il l'était. Je regardai aux alentours avant de me glisser dans la voiture à mon tour. Le trajet fut silencieux. Jeremiah avait posé sa tête sur mon épaule et somnolait tranquillement.

Arrivé devant son immeuble, Colin m'aida à le porter jusque chez lui. Ceci fait, le chauffeur appela un médecin qui arriva dans les minutes qui suivirent. Il faut dire que la simple mention du nom Haccews aurait fait arriver n'importe quelle personne le plus rapidement possible. Le médecin lui déclara une forte fièvre de 40 °C due à du stress et du surmenage. Cela me glaça. 40 °C de fièvre c'était énorme. Le médecin lui prescrit une deux à quatre jour de repos complets ainsi que plusieurs médicaments que Colin partit chercher immédiatement.

Quand il revint il me les déposa et puis nous quitta après avoir vérifié que je m'occupai bien de son patron. Je restai donc seule avec Jeremiah dans son gigantesque appartement design. J'allai chercher un verre et revint dans la chambre de Jeremiah où je le trouvai endormi, sa poitrine se soulevant doucement. Je préparai silencieusement les médicaments. Lorsque j'eus fini, je m'approchai de mon patron et vit qu'il tremblait encore. C'est fou à quel point je m'inquiétais pour lui. C'était extrêmement curieux. Je partis dans la salle de bain, chercher une petite serviette que j'imbibai d'eau. J'épongeai délicatement le beau visage de Jeremiah. Je passai par ses joues, son nez, son front et ses tempes. Mais lorsque j'arrivai à sa bouche, ses yeux s'ouvrirent brusquement. Je sursautai légèrement, surprise puis enlevai ma main de son visage. Il arrêta mon geste. Son toucher fut électrisant. Ceci me surprit davantage et je tombai à la renverse sur lui. Il étouffa un gémissement.

- Oh, mon Dieu, je suis désolée Jeremiah, m'excusai-je en voulant me relever.

Mais il m'en empêcha et me fit coucher à ses côtés.

- Mais-que...

- Restez ici, dit-il doucement.

- Quoi ? Non, je ne vais pas-

- S'il vous plait, disons juste que c'est une faveur que vous me faites, contra-t-il doucement.

- Non, je ne ferais pas cela, répliquai-je.

- Alors que je vous ai conduit jusqu'à votre famille ?

Je me tus. Il avait raison, je lui devais bien quelque chose. Et puis dormir avec lui ne déplaisait pas tant que ça. Malgré le fait qu'il soit malade, ses bras chauds étaient accueillants et rassurants. Mon cœur battait trop vite alors que je me rendais compte de la situation. J'allais me coucher avec mon patron. Je ne savais pas si je devais encore le considérer comme tel. Jeremiah était plus que cela. Ce n'était pas vraiment un ami puisque l'attirance que je ressentais pour lui était trop forte pour entrer dans la case amitié. Et au final, je m'étais attachée à lui. Plus vite que je ne le pensais mais le week-end avec ma famille nous avait extrêmement rapprochés. Et puis, nous avions déjà dormi ensembles.

Avec un mélange de résignation et d'appréhension, je m'allongeai à ses côtés et mis la serviette mouillée sur sa tête. Il ferma les yeux peu après et s'endormit. Quant à moi, j'observai son visage pendant plusieurs minutes avant de sombrer moi aussi dans le sommeil.

Lorsque je me réveillai, je ne savais pas quelle heure il était. Mais il faisait maintenant sombre dans la chambre. Je sentis une chose froide et mouillé sur ma poitrine et vit la serviette que j'avais donnée à Jeremiah. J'étais recroquevillée dans ses bras et sa tête reposait sur la mienne. Sa respiration s'était rapidement accélérer en même temps que mon cœur. Je compris qu'il venait, lui aussi de se réveiller. J'attendis un instant avant de me défaire de son étau. Je me mis face à lui et étouffa un bâillement. Je le vis sourire dans la pénombre.

- Eve, vous êtes restée.

- Vous m'avez pratiquement obligée, répliquai-je.

Il sourit et s'approcha de moi à tel point que sa tête était dans mon cou. Ma respiration se bloqua lorsque je sentis son souffle sur mon cou. Je ne savais pas ce qu'il faisait. Il inspira avant de prononcer d'une voix grave.

- Vous sentez bon, Eve, murmura-t-il contre mon cou.

- Je-je... c'est mon gel douche, il est à la vanille, bégayai-je.

Mais que lui arrivait-il ? Il sortit sa tête de mon cou et approcha son visage du mien. Je louchai sur son nez avant de plonger mon regard dans le sien, azur. Il me détailla lentement, doucement et je restai figée, ne sachant que faire. Il se pencha et mes yeux s'agrandirent d'ahurissement quand je sentis ses lèvres contre ma joue. Je peinais à respirer alors que sa bouche se retira. Il me regarda longuement, le regard assombri et sérieux. Il me caressa la joue.

- Vous êtes si belle, Eve.

Mon corps se glaça à ses paroles, il paraissait vraiment sérieux quoique légèrement drogué. Peut-être était-ce les médicaments qui lui faisaient dire n'importe quoi ? J'avais envie de le contredire. Il ne pouvait pas me trouver belle. Etait-ce une façon de dire que j'étais à son gout ? Je ne pouvais pas être au gout de Jeremiah Haccews. C'était inouï.

- Je sais ce que je dis Eve. Et, même si vous paraissez en douter, je pense ce que je dis, dit-il comme s'il avait lu dans mes pensées.

Je le regardais. Il était si proche de moi. Et, je n'avais pas envie de me défaire. Pour une fois, j'étais prête à oublier le fait qu'il était mon patron. Je ne sais pas, mais il dégageait un tel pouvoir que je me permis de le regarder dans les yeux. Ses beaux yeux bleus qui m'hypnotisaient toujours. C'est comme si ils reflétaient son âme mais je n'arrivais pas à la lire. Jeremiah était si mystérieux. Que savais-je vraiment de lui ? Je connaissais des choses superficielles de lui. Mais qui était-il vraiment ? Je vis ses orbes fixer mes lèvres et mon cœur s'emballa.

- J'ai envie de vous embrasser, Eve.

La façon qu'il avait de dire mon prénom était absolument exaltante. Mon rythme cardiaque était à son apogée. J'avais chaud et notre proximité me rendait molle et inactive. Mon cerveau ne réfléchissait plus. Tout ce que je voyais, c'était les lèvres de Jeremiah. Et je les voyais comme un homme et non pas comme mon patron. Et là, oui, j'avais envie de l'embrasser. Vraiment, vraiment très envie.

Soudain, Jeremiah, se releva, appuyé sur ses coudes, plongeant son regard pénétrant. Je frémis à son intensité.

- Mais, je ne le ferais pas.

- Vous- ne..., commençais-je perdue.

Il ne voulait pas m'embrasser ? Une part de moi fut blessée. Cet homme avait décidément plus de pouvoir sur moi que je ne le pensais. Jeremiah secoua sa tête. Cela m'abattit plus que ça ne le devrait.

- Ne confondez pas tout Eve. Je meurs d'envie de toucher vos lèvres...

Il posa son index sur mes lèvres et je bloquai mon souffle. Notre position était tellement suggestive. C'était un tantinet gênant. Il me fixait de son regard bleu avant d'ouvrir la bouche.

- Mais je veux le faire dans une autre ambiance. Pas lorsque je serai malade, mais lorsque je serais à mon avantage. Je veux vous impressionner, Eve, ajouta-t-il d'une voix plus ferme.

Je le regardai, envoutée par sa voix imposante et pleine d'aplomb. C'était à la fois impressionnant et attendrissant. Comment pouvait-il m'attendrir alors qu'il prenait cette voix ferme et forte ? C'était la façon qu'il avait de vouloir m'impressionner qui était désarmante. J'osai reprendre la parole.

- Vous n'avez pas-

- Si je le veux Eve, coupa-t-il.

Il souffla un bon coup et inspira grandement.

-Eve, je... je vous apprécie énormément. Plus que je n'ai jamais apprécié personne. J'aime passer du temps avec vous. Et vous êtes si belle et attirante. Je sais qu'on est parti sur de mauvaises bases. Mais je veux essayer quelque chose avec vous. Pas en tant que patron à employée mais d'Eve à Jeremiah. Je veux vraiment qu'on fasse quelque chose ensemble, qu'on apprenne à se connaître.

Etait-ce une déclaration ? Oh mon Dieu, c'était une déclaration. Je me mis à paniquer. « Je vous apprécie énormément » ? J'étais complètement ébahie. Pour garder un peu de contenance, je décidai de répliquer, d'un ton sarcastique.

- Un homme comme vous voudrait prendre le temps de connaître une femme comme moi ?

- Vous n'êtes pas une femme comme les autres. Vous êtes une femme qui m'intéresse. Et oui, je veux prendre le temps de vous connaître et... de vous apprécier davantage.

J'ouvrais et fermais ma bouche ne sachant que répondre. J'étais beaucoup touchée. Ce n'étai peu être que des mots, mais ils suffirent à m'amadouer. Une étrange joie me remplit. J'étais heureuse que Jeremiah s'intéresse à moi. Parce que je pense aussi que je l'appréciais beaucoup. Je souris sans même le sentir.

-Ce serait avec plaisir.

Le sourire qu'il me fit ensuite finit de m'achever complètement.




















***

Bonsoir en ce samedi soir! 

Alors tout d'abord j'aimerais m'excuser de ne pas avoir pu poster hier mais j'ai été complètement scotchée à la télévision à cause de ce qui c'est passé à Paris hier. Je suis toujours choquée. C'est incompréhensible ce genre d'acte de barbarie. Et ce que je redoute le plus sont les conséquences que cela aura sur les prochaines semaines. Alors je vous le dit, ne faites pas d'amalgames et ne vous laissez pas embobiner par ceux qui profitent de cette situation de crise, de guerre pour prôner leur politique. 

Bon je ne sais pas si Wattpad interdit de parler des ses opinions mais je pense que cela vaut le coup. N'hésitez pas à partager vos sentiments face à cet attentat. 


Bon, bon, bon. Ouh lala, chapitre très intéressant n'est-ce pas? Notre pauvre Jeremiah atteint de fièvre. Rappelez-vous que ce n'est qu'un humain, aussi beau et impressionnant soit-il. Et Eve qui se "jette" à son secours. 

Comme vous l'aurez surement compris ce chapitre est un tournant dans la relation Evemiah. Je vous laisse devinez ce qui se passera dans la suite de l'histoire ;)


Ah oui, en parlant de cela. J'ai bien réfléchi et je pense que je vais faire un chapitre bonus du point de vue de Jeremiah mais seulement à la fin du chapitre. Une lectrice a fait un commentaire très avisé. En effet si je mettais un point de vue Jeremiah cela enlèverait un peu du charme de la fiction, non? Donc, je vous annonce alors que vous aurez un chapitre Jeremiah à la fin du livre bien que vous n'aurez le choix qu'entre une sélection de chapitres. 

Je n'ai pas trop de question aujourd'hui, mais n'hésitez pas à commenter. On a fait un carton aux deux derniers chapitres avec le nombres de comentaires :)

Je compte sur vous, 


TatianaNg



#PrayForParis


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