Il y a une chose que j'ai appris aujourd'hui. Cette chose est que je suis maintenant son esclave. Son Âme-Sœur et je n'aime pas ça. L'idée que lui et moi puissions être compatibles me fait me sentir mal. Lui et moi n'avons aucun point communs. La seule chose qui nous relie est ce lien invisible qui nous lie ensemble pour ne former qu'une seule et même âme. Je le déteste, il m'apprécie ou peut-être même plus.
Il m'aime.
Ce n'est, en tout cas, pas réciproque.
Pour moi, il va rester à jamais un monstre. Un sale Clébard.
Je déteste l'idée d'être proche de lui et encore plus de vivre sous le même toit que lui et de ses autres chiens. L'idée même qu'il me fasse quelque chose me donne envie de vomir et je frissonne de dégoût.
Haïr n'est pas un mot assez puissant pour décrire ce que je ressens pour eux, pour lui, mais je n'en connais pas de plus puissant, je crois. Je pense que s'ils n'avaient pas existé, j'aurais vécu une vie calme et vraiment sympa entourée de mes parents et d'un mari inconnue que je n'aurais à présent jamais.
Je le regrette.
Mon futur qui aurait pu être tranquille.
Je regrette.
Une larme solitaire coule sur mes joues.
Le cœur lourd, je suis l'Alpha.
Mais sans le savoir, il se retourne, ce qui me fit foncer sur lui et je tombe ainsi, à terre, mes fesses me firent mal. Je grimace, mais me reprends aussi vite en me relevant pour lui faire de nouveau face. Il me regarde toujours, l'envie de lui foutre un pain dans la gueule est tellement grande mais une chose me retient.
L'espoir d'être libre un jour.
J'espère toujours à une possibilité d'être libre, mais je sais au plus profond de moi que ce jour ne va jamais arriver, je le sens jusqu'au plus profond de mon âme, quelque chose va changer. Le jour de ma liberté n'est plus d'actualité, il ne me laissera plus seule, je resterais jusqu'à que l'envie soit que je préfère mourir que de vivre avec lui. Je resterais à jamais prisonnière de ce meurtrier clébard, ce qui me fait mal, j'ai eu un rêve, mais l'impossibilité de le voir se réaliser est sûre à cent pourcent.
Mes parents me manquent, tous les jours, où je préférais être sur mon ordinateur à regarder des animes, à lire des livres, à faire tout ce que j'aimais, m'a fait perdre les être que j'aime. Je veux pleurer, je veux les retrouver, retrouver ma vie, retrouver tout ce pourquoi je vivais avant avec l'envie d'être plus présente pour tout ce que j'aime. Mes grands-parents, je ne les ai jamais connus, l'envie de les connaître, mais mes parents m'on empêcher, comme un souvenir trop douloureux pour eux. Pourquoi est-ce que je pense à ma vie passer, il faut que je redevienne une fille neutre, pleine de joie et d'envie, je pense.
Paul me manque.
Je finis par lui sourire. La comédie ne fait que commencer et n'est pas prêt de se terminer vu comment elle s'est débuté, l'envie de détruire tout sur mon passage, puis un moment de lucidité m'étais parvenue et le jeu démarra.
<< Désoler, j'étais dans mes pensers, dis-je en lui souriant, essayant d'être la plus vraie possible. >>
Il me regarde, non, il me dévore du regard, l'envie de lui donner un coup puis de m'en aller en courant rentre dans mes pensers, mais je ne sais pourquoi, je sais très bien qu'il finirait par me rattraper. Il me sourit
<< Ne t'inquiète pas, je ne t'ai rien dit, me dit-il. Mais ne pense pas à un autre gars, me supplia-t-il. >>
Je lui souris en essayant d'être sincère, mais je ne savais pas vraiment à quoi ce sourire devait bien ressembler. Mais il finit par me sourire à son tour, je ne dois donc pas être une aussi mauvaise actrice que je le pense, malgré mon envie de partir en courant.
<< Ne t'inquiète pas, je ne pense à aucun garçon, mais à... Je réfléchis au mensonge que je pourrais lui servir ... À mes parents que je n'ai pas vus depuis longtemps et j'avais envie de les voir, c'est tout. Je ne les ai pas vues depuis très longtemps, je te dirais pourquoi plus tard, si tu veux. >>
Ce mensonge n'en était pas vraiment un mensonge, car le fait que je veux les voir, qu'il me manque, mais le fait de lui faire croire que mes parents sont encore vivants est totalement faux, je sens mon cœur se serre. J'ai tellement mal rien qu'en parlant d'eux, mais je le devais pour paraître la plus sérieuse possible, je lui sourit. Je sais déjà que jamais il ne connaîtra mon histoire, il ne saura jamais ce qui est arrivé à mes parents, je ne veux pas, je veux que mon histoire reste là où elle est et lui en dehors, comme je ne compte pas l'aimer.
<< OK... On pourra leur rendre visite un jour si tu veux, me dit-il heureux que je me confis à lui. >>
Il me prend la main, j'ai toujours eu du mal avec certaine chose avec des inconnus, sauf elle et Paul, j'ai tellement envie de lâcher cette main, mais je me retiens. J'ai soudainement envie de vomir, je ne sais pas, peut-être lui ou les souvenirs tristes remonter à la surface de ma mémoire. Je sais très bien que je ne les révérais jamais, mes parents qui me manquent tellement.
<< Oui, merci. >>
Il me sourit, sourire que je lui rends avec difficulté, mais souri comme même.
*Ellipse du trajet jusque chez le chien*
Une fois chez lui, sa meute n'arrêtait pas de me fixer, de leurs yeux surpris et gentil, je n'aime déjà pas être regardé par des personnes que ce soit des personne proches pour moi ou de simples inconnus. Mais ce sont des loups. Des monstres sans cœur. Des chiens. Des monstres qui ne méritent pas de vivres.
Je me dois de leur faire payer le fait d'exister, de nous avoir envahis de la sorte. Je leur souris les joues qui commencent à devenir rouges, le fait d'être observé, rien que ça. Je veux lâcher sa main et frapper toutes ses personnes qui me regardent, mais je ne fais rien. L'énervement est bien présent en moi, mais je me devais jouer un rôle. Oui, un rôle, comme dans bien des films que j'adore. Celui de la gentille fille et aimé de tous, ce que je ne suis pas, je suis timide, seule, énervante, aimé de seulement mes parents ainsi que de mes amis proches. Je dois avoir leur sympathie. Je dois l'avoir pour mieux les tuer le jour fatidique. Le jour de leur fin. De leurs disparitions de l'histoire.
Je dois garder ce cœur de pierre que j'ai, je ne dois pas tomber dans leurs pièges, je ne veux pas mourir. Je suis une Rebelle.
Oui, une Rebelle qui s'introduit dans le camp ennemi.
Oui, c'est ça.
Mes parents m'ont toujours dit de me méfier d'inconnus, mais ne m'ont jamais apprit à faire fuir un chien. J'aimais auparavant les chiens. Maintenant, je les hais au plus haut point. Ils ne sont plus que des être sans véritable âme. Il tue pour le simple plaisir de tuer, comme mes parents l'on connut.
Ils sont mes ennemies.
Je refuse même rien qu'un jour, qu'une minute ou même une seconde être proche d'eux. Rien que ça me fait mal, même si ce n'est pas encore arrivé, très mal au cœur, mais si je suis dans l'impossibilité de faire autrement, je me devrais de faire une chose qui est contre mes principes.
Je tourne ma tête vers l'Alpha qui regarde au loin, sa maison et les personnes qui nous observent. Ils sont heureux. J'étais abattu. Pas pour longtemps, les rôles vont finir par s'inverser. Mon rôle est plutôt timide et heureux d'apprendre à les connaitre. Ce qui est pour mon cas, tout à fait faux.
Il se tourne vers moi. Me sourit. Je répondu à son sourire. Un faux sourire qui à lui sembler, réel, à eux.
Il m'emmène dans sa demeure et ensuite me fit visiter sa demeure. J'en profite pour noter dans ma tête des petites choses qui pourrait m'aider à m'enfuir et à lui mener la vie dure. Je vois quelque cachette qui pourrait me permettre de faire quelque plan sans que personne ne me voit et aussi, j'ai piqué quelque couteau que j'ai caché un peu partout dans la demeure. Je ne suis que trop prévenante au cas où il se passe quelque chose que je n'ai pas prévu.
*Ellipse d'une semaine*
Une semaine est maintenant passée depuis que je suis enfermée dans cet enfer. Mon enfer personnel. Entre les repas officiels que je suis obligé de faire et faire la gentille petite fille auprès de tout le monde. Je dis tout de suite que ma semaine à été plus que nul. C'était une semaine riche en émotion.
J'ai découvert que je suis obligé de me faire marquer par l'Alpha puis ensuite devenir l'un deux. J'ai cru avoir mal entendu, j'ai donc demandé à ce qu'ils répètent et il m'avait dit exactement la même chose. Je déglutis en repensant à ce moment, mais pour me faire accepter, j'ai souri et dit que j'y réfléchirais, mais une chose est déjà sûre, jamais je ne ferais marquer et deviendrais une des leurs. Ils peuvent se mettre le doigt où je pense.
Ils peuvent rêver.
Comme moi lorsque je rêve d'une liberté sans chien.
Sans ces Clébard.
Sans ces loups-garous.
Quand j'étais plus jeune, cela m'attirait, les choses surnaturelles, mais quand ils sont apparu, toute cette passion envers eux à totalement disparu et ne réapparaîtra jamais sachant que je les aie connus et que j'ai vu que ce sont de vrai bâtard envers notre race sauf si par chance... Ou malchance, tu deviens son âme-soeur.
Ma chambre, dans cette demeure qui est devenu mon QG. J'y ai placé quelque piège au cas où un loup rentre dans ma chambre quand je dors, surtout lui, je ne lui fais pas confiance, et j'ai pertinemment insisté que personnes ne devaient rentrer.
<< La chambre d'une fille est sacré, si jamais quelqu'un venait à entrer dans ma chambre, je n'oserais même plus me présenter devant vous, surtout si vous voyer ce que je pense ! >> Je leur avaient déclaré au tout début de mon séjour ici.
Ils n'ont même pas essayé de protester, car après tout, je suis soi-disant leurs Luna, à eux. Une Luna est l'Âme-Soeur , la femme, le tout et la vie de l'Alpha. Sans elle, soit disant, il ne vit pas longtemps, ça veut dire que si un jour, je suis trop piégé dans ma comédie, que j'ai essayé de m'enfuir et que cette fuite n'a pas été une réussite, je tenterais de me suicider, mais ceci est vraiment le pire et le dernier de me choix que j'aurais.
J'entends quelqu'un toquer. L'Alpha surement. J'éteins tout mes pièges, car je sais que s'il découvre ce que je mijote, il me tuera.
Même si je suis son Âme-Soeur.
J'ouvre la porte.
C'est bien lui.
Il entre et vient s'installer sur le lit qu'il m'a acheté. Qui n'est, je le jure, pas à moi.
-Je vais voir mes parents ce Week-end, tu veux venir ? Me demande-t-il, non, me supplia-t-il.
Je n'ai en tout cas pas envie de voir d'autre loup, d'autre chien, mais pour ma couverture, je me dois d'aller les voir.
Je suis son Âme-Soeur après tout...
-Oui, bien sûr, quand est-ce que nous partons ?
Nous sommes aujourd'hui, mercredi, donc je suppose que ce sera soit vendredi, soit samedi matin. Je suis, on va dire un peu presser, car plus je me mets de monde dans ma poche, plus la fuîtes sera facile. Mais je suis d'un autre côté, vraiment énervé.
Je ne dois rien montrer.
Aucune émotion négative ne doit sortir de moi.
-Vendredi après-midi, ça te va Emo?
J'ai envie de lui foutre une baffe, seuls les personne assez proche de moi m'appelaient comme sa.
Il ne doit pas.
Je ne veux pas.
Il ne peut pas.
Trop de souvenirs en ressort quand il m'appelle comme ça.
Mais je ne dois rien dire.
Ma couverture doit être bien protégée et je ne veux pas tout gâcher pour ça. Mais ça me fait souffrir d'entendre mon surnom dans sa bouche.
Il ne doit pas.
-Oui, bien sûr, lui répondis-je en souriant.
Il se lève et me fait un bisou sur le front. Je continue de lui sourire. Quand il sort, je me dirigeai directement dans la salle de bains en arrêtant de sourire et me nettoya le front.
Je n'aime pas ça.
Je pus à présent le chien.
Un baiser sur le front bien mouiller, ça me dégoûte. Je pleure.
Pleure de tristesse.
Pleure de rage.
Pleure mes souvenir passer avec mes parents.
Je décide de sortir de la salle de bains et de m'habiller, je suis encore en pyjama quand il est rentré dans la chambre que l'on m'avait confiée pour le petit séjour que je sais, sera court.
Une fuite.
Ma fuite.
Elle est programmée, mais je me dois d'abord finir de préparer mon plan.
Il doit être parfait.
Il le doit.
Il ne doit rien manquer.
Il doit m'aider. Je dois réussir et je réussirais ou je me suiciderais. Les sentiments qu'ils éprouvent tous pour moi m'aident à le programmer.
Il doit fonctionner.
Il fonctionnera.
Je mis un pantalon noir, un T-shirt noir et ma veste fétiches noire. Je me félicite intérieurement d'avoir réussi à garder le seul souvenir de ma mère.
Sa veste.
Mon souvenir.
Je décide de descendre en bas, car oui, ma chambre était à l'étage, soit disant passant, c'est la chambre voisine à l'Alpha. Je l'ai supplié de me laisser une chambre et lui m'a demandé de lui promettre de le laisser dormir avec moi le soir. Il m'a expliqué qu'il a besoin d'être constamment près de moi, mais il me laisse quelque privilège. Celui de pouvoir faire ce que je veux dans cette maison. Je le remercie. Mais une chose m'énerve.
Je suis constamment observé.
Il ne veut pas que je m'enfuie, je comprends, mais...
C'est ce que je ferais.
Ils ne me garderont pas éternellement enfermer dans leur maison, car je ne considérerais jamais comme ma maison, comme notre maison.
Non.
Jamais.
Une fois en bas, je me dirige vers la cuisine, prends un verre et le remplis de jus d'orange qui est encore sur la table, mais qui est encore frais.
Je me sens piégé dans cette maison. Je me sens emprisonné. Un oiseau ayant l'impossibilité de s'envoler. Je regarde à l'extérieur. J'ai envie de sortir et de sentir l'air frais sur mon visage. Sentir que je suis libre. Entendre le doux son des oiseaux chantant. Entendre le vent faisant bouger les fine branche des arbres et au passage, que quelque feuille tombant pour ensuite faire s'envoler les feuilles comme une danse à deux personnes. Tournant autour de moi.
-Je ne serais plus jamais libre, dis-je à voix haute encore dans mes pensers.
Je soupire.
Liberté.
Oui, liberté est le mot.
Je veux être libre.
Je vais l'être.
Oui, à tout prix.
Je sens quelqu'un derrière moi. Je me retourne et découvre la soeur de l'Alpha qui habite dans la même maison que lui. Elle me regarde, je crois qu'elle sait à quoi je penser et elle s'approche de moi.
Horreur.
Elle va me prendre dans ses bras, c'est presque sûr.
-Tu aimerais sortir dehors, je te comprends, resté toujours à l'intérieur, je te comprends, me dit-elle en me prenant dans ses bras. Mon frère ne veut que ta protection.
Je le sais.
Il veut que je reste à jamais avec lui.
Mais malheureusement pour lui. Jamais ça n'arrivera pour lui. Je souris à cet penser.
Oui, jamais il n'allait me garder.
Je vais m'enfuir.
"Je t'aime, moi non plus" de Serge Gainsbourg .
J'espère que ce chapitre vous à plus, j'aurais dû le publier plus tôt, mais je n'ai pas vraiment eu le temps pour ça. Je m'en excuse d'avance.
Mais si vous avez aimé, n'hésiter pas à voter ou même à commenter. Ça me ferait plaisir.