[En média : Mike et Jade]
Waouh. Mike avait puisé je ne sais quelle force en lui pour cracher tout ça au nez de son père. Maintenant qu'il avait réussi à faire ressortir ce qu'il avait sur le cœur depuis pas mal de temps, il pouvait être soulagé.
J'étais fière de lui. Fière de mon mari.
En ressortant de leur maison, on se dirigea vers la voiture garée devant et on monta à l'intérieur. Sa mère arriva en courant et vint voir son fils à la fenêtre de la portière.
« Je suis fière de toi, mon fils. Je sais que tu refoulais tout ça depuis longtemps. »
« Merci maman. Je t'aime. »
« Je t'aime Michael Junior. »
Elle l'embrassa sur son front et vient me faire la bise.
« Au plaisir de te revoir Jade ! »
Je lui souris et fis un signe alors que Mike démarrait la voiture. Sa mère était vraiment adorable, ne disant rien face à son mari. Cette femme était véritablement un ange !
« On va au restaurant ? » Proposa-t-il.
J'acceptais sa proposition. Il roula encore un peu et s'arrêta sur le parking d'un petit restaurant campagnard. Il vient à nouveau me prendre la main et on y entra. Les murs étaient en bois, ressemblant à un chalet très coquet. Il me tira jusqu'à une table dans le fond et appela un serveur pour prendre nos commandes.
« Deux gratins dauphinois, s'il vous plait. » Commanda Mike à ma place.
Je lui lançais un regard noir quand le serveur fut parti.
« Mike, je voulais choisir ! » Plaidais-je.
« Désolée chérie mais tu verras qu'ils font les meilleurs gratins dauphinois au monde. » Me rassura-t-il d'un clin d'œil. « Quand est-ce qu'on part à Hawaï ? »
« Dans un mois. »
« Oh. »
Un peu après, nos plats arrivèrent. Effectivement, je pouvais faire confiance à Mike question cuisine : ces gratins étaient à tomber à la renverse ! Sérieusement, je n'en ai jamais mangé d'aussi bons. En dessert, je pris un fondant au chocolat que je dus partager avec mon mari, plaintif avec sa tarte à la pomme. En gentleman, il paya pendant que j'étais aux toilettes puis je le retrouvais à la voiture.
« On va où maintenant ? » Demandais-je, impatiente.
« Hum... à la patinoire ! »
« Okay ! »Riais-je.
On roula jusqu'à la plus grande ville que l'on connaissait. Leur patinoire était magnifique, grande et majestueuse, prête à accueillir n'importe quel grand évènement concernant le patinage ou le hockey.
Il y avait un monde fou garé sur le parking. On marcha quelques minutes avant d'atteindre l'entrée de cette grande patinoire bondée. Le pauvre Mike paya les entrées puis on prit nos patins que je galérais à enfiler.
« Franchement, c'est impossible de marcher debout avec ça ! » Me plaignis-je en essayant de me relever.
Il fallait garder l'équilibre, chose difficile à faire quand on doit rester sur une lame et marcher avec. C'est encore pire que des talons !
Mike me prit la main et m'accompagna jusqu'aux portes de la glace. Je posai un pied en me tenant à la balustrade puis posais l'autre. Je fis un bref mouvement qui me propulsa à terre, sous les rires de mon mari.
« Mike, je vais te tuer ! »
« On ne tue pas son mari, chérie ! »
« Tais-toi et viens m'aider ! »
Il s'exécuta et m'aida à me relever. Il me prit par la taille et me poussa doucement, me rattrapant quand je penchais légèrement d'un côté. Il le fit pendant quelques minutes et pendant plusieurs tours de patinoires.
« Je peux te lâcher maintenant ? »
Peu sûre de moi, je finis par acquiescer et essayai de ne pas tomber, sans l'aide de Mike. J'y arrivai ! Je savais désormais patiner telle une patineuse artistique championne olympique. N'exagérons pas : je tombai au bout de plusieurs mètres.
Mike me rejoint et m'aida à me relever.
« T'es vraiment nul, en fait ! » Se moqua-t-il.
Je le frappais sur son bras et repartis faire un tour de patinoire. Il me rejoint rapidement, plus à l'aise que moi sur ses patins.
« Tu fais la tête, chérie ? »
Je ne répondis pas et continuai d'avancer.
« Chérie ? »
Il se mit devant moi comme pour me bloquer mais je le détournais largement.
« Bébé ! »
J'aimais quand il utilisait des petits surnoms mignons envers moi. J'eus presque envie de sourire mais je me retiens, je ne devais pas être faible.
« Rh bébé, je plaisantais ! Tu me fais la tête ? »
Pour toute réponse, je l'ignorais. Intérieurement, je jubilais, morte de rire. Je le vis arriver devant moi et me bloquer vraiment, me faisant reculer jusqu'à ce que je touche la vitre derrière moi.
« Tu ne peux plus m'échapper, bébé. » Fit-il, fier. « Alors, tu me fais la tête ? »
« Non. »
« Sinon, je peux me faire pardonner ? » Proposa-t-il en souriant bêtement.
Il se pencha vers moi et m'embrassa amoureusement. Je finis par lui rendre son baiser puis je m'écartai et lui pris sa main, l'emmenant avec moi faire un tour de glace.
« Eh bébé, il y a un match de hockey ce soir, ça te dit ? »
« Ouais ! »
J'avais adoré à Las Vegas, ça me plaisait de pouvoir en revoir un.
*
Le monde ! Les gens portaient des maillots à l'effigie de l'équipe de l'Arizona : les coyotes. A ce que j'avais compris via les affiches, ils affrontaient l'équipe de Detroit appelée Les Red Wings. Quels noms stylés, juste pour ça : je validais.
On s'installa à nos places puis on attendit que le match ne commence. L'ambiance était extraordinaire. Les joueurs débarquèrent un à un sur la glace, acclamés par leurs supporters.
« Qui va gagner selon toi ? »
« Je parie sur les coyotes et toi ? »
« Sur les Red Wings ! Si je gagne, tu me devras un massage. Si tu gagnes, tu auras ce que tu fais. »
« Ça marche ! » lançais-je d'un air de défi.
Le palet fut lâché par l'arbitre et les supporters commencèrent à chanter, mettant une folle ambiance dans cette immense patinoire remplie. Le premier but fut pour les coyotes, ce qui me fit narguer mon mari qui se rattrapa bien après puisque les red wings égalisèrent puis en rajoutèrent un.
A la pause, il partit nous chercher des hot-dogs que je savourais lentement. C'était trop bon !
Le jeu repris pour encore une troisième et dernière période de 20 minutes dans laquelle les red wings renfoncèrent les coyotes en marquant un troisième but. J'allais devoir masser mon mari !
On repartit chez nous à la fin du match. On rentra tard et je filais me mettre en pyjama puis me brossais les dents. Je m'allongeais dans le lit de Mike et attendis qu'il revienne de sa douche.
Point de vue Mike Dereham.
Je mis un temps fou sous la douche mais j'en avais besoin après avoir conduit pendant un long moment. La journée avait été longue, épuisante mais géniale. J'avais pu bien profiter de Jade et j'en étais heureux. J'étais de plus en plus amoureux d'elle. Je ne sais pas si c'était possible mais c'était l'impression que j'avais.
Je finis par couper l'eau et attrapais la serviette sur le côté avant de me sécher et de sortir de la douche. J'enfilais un boxer et me brossais les dents. En accrochant ma serviette à sécher, j'appelais Jade.
« Bébé ? Tu me dois toujours un massage, tu sais. Je n'ai pas oub... »
Je me tus. Elle s'était endormie sur le ventre, en travers de mon lit et le corps non protégé par une couverture. Je m'approchais pour lui faire un bisou sur la joue et lui remis correctement la couette de son côté pour ne pas qu'elle attrape froid. Je contournais le lit et vins m'allonger à ses côtés.
Elle était magnifique, endormie ou réveillée. Putain, qu'est-ce que je l'aimais.
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100,000 vues les gars ! Merciiiii ❤
Ensuite désolée du petit retard !
J'ai casé du hockey dans mon chapitre, ne m'en voulez pas je suis en train d'en écouter là en espérant lire vos futurs commentaires :)
Votre avis ?
Merci pour vos votes et vos commentaires, ça me fait toujours plaisir de voir que je suis soutenue !
Sur ce, je vous dis à la semaine prochaine et à demain pour certains parce que je publierai un nouveau long chapitre de "World Tour" :)
Bisous ! Xx