Redemption VF

By uwgstyles

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"Les gens pensent qu'une âme sœur est leur association parfaite, et tout le monde lui court après. En fait, l... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 45
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
Chapitre 53
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59
Chapitre 60
Chapitre 61
Chapitre 62
Chapitre 63
Chapitre 64
Chapitre 65
Chapitre 66
Chapitre 67
Chapitre 68
Chapitre 69
Chapitre 70
Chapitre 71
Chapitre 72
Chapitre 73
Chapitre 74
Chapitre 75
Chapitre 76
Chapitre 77
Chapitre 78
Chapitre 79 (OPTION 1)
Chapitre 80 (OPTION 2)
BONUS 1M de lecture // Chapitre 1 : Point de vue de Harry

Chapitre 54

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By uwgstyles

"On ne se rend compte de l'importance d'une chose que lorsqu'on l'a perdu."

- Shrek

~:~:~:~

POINT DE VUE D'EVELYN

"Harry?"

Sa tête se tourna pour me faire face, ses yeux vides, son corps immobile. Il me dévisageait d'un air impassible.

Ma bouche resta entrouverte un instant comme je me débattais dans ma tête si je devais ou non poser la question qui me tarauder. Je soupirai et détournai le regard vers le plafond.

"Ça va?" il demanda après un instant.

"J'allais justement te poser la même question." Il cligna des yeux et fronça les sourcils. Je déglutis en tournoyant mes pouces entre eux. Son regard était insoutenable. "Je veux dire... ça a l'air douloureux."

Il se redressa sur le lit et baissa ses yeux sur son torse nu, le sang fluait à travers la compresse de gaze collé près de son estomac, juste en dessous de ses côtes.

Le visage d'Harry portait une blancheur malsaine, outre l'hématome violet en dessous de son œil gauche et le sang sec qui avait du couler de sa tête jusqu'à son visage.

"Je vais bien." Ses paupières se refermèrent.

"Je suis affamée," grognai-je avant de relever les couvertures pour vérifier ma blessure. Quelque chose de blanc dissimulait le côté de ma taille, là où une lame s'était précédemment enfoncée assez profondément - malgré que la raison pour laquelle je me sois évanouie la nuit dernière était en parti à cause d'une crise de panique ou quelque chose du genre.

Harry acquiesçait, fredonnant profondément.

"Je crois que... j'ai la tête qui tourne." Je me reposai à nouveau contre l'oreiller et fermai mes yeux.

"Tu es sure que ça va?" résonna la voix d'Harry.

"Je veux voler," lâchai-je avant d'ouvrir mes yeux pour fixer devant moi, gênée.

Harry ouvrit également ses yeux et tourna son visage vers moi. "Quoi?"

"J'ai dit que j'aimerai voler." J'appuyai ma main contre le côté de ma cuisse en fixant le plafond.

Harry força son corps à se retourner pendant un instant, puis il grimaça en gémissant une seconde avant de retomber sur ses oreillers derrière lui, des mèches de ses cheveux bouclés affluant devant ses yeux.

"Je ne me souviens pas que Marcus t'es refilé des médocs," dit-il d'une voix rauque. "Mais on dirait qu'ils font effet sur toi."

"Les oiseaux peuvent voler parce que leurs os sont vide, d'après ce qu'on dit." marmonnai-je d'une voix empattée. Le creux de mon dos commençait à me faire mal et ma vue se brouilla. "Je suis vide."

"Evelyn, tu devrais te reposer." Harry me lança un regard inquiet avant de frotter ses mains ensemble. "Mon dieu, il gèle ici."

Mes yeux se fermèrent. Je pouvais cependant toujours sentir le regard d'Harry sur moi, me fixant lourdement.

"Evelyn?" murmura doucement la voix d'Harry mais je ne trouvais aucune énergie pour ouvrir les yeux - ou que je n'arrivais pas à me donner la peine. Je ne répondis rien, mais je fredonnais. "Je crois que je vais -"

"Je peux entrer?" Quelqu'un frappa trois coups à la porte qui s'ouvrit. "J'ai entendu des voix et j'étais pas sur si vous aviez besoin de moi?" La voix était féminine.

"Non, tout va bien. Je crois qu'elle va retomber dans les vapes," dit Harry.

"C'est bien," dit une autre voix, plus profonde, et masculine depuis un endroit plus proche. "Ça facilitera son enlèvement."

Mes yeux s'ouvrirent de toute mes forces, et je vis quelqu'un se profiler vers moi, quelque chose de brillant reflétait dans leur main.

"Oh, je t'en pris, ne m'oblige pas à te balancer de l'eau glacée."

Quelqu'un me secoua légèrement l'épaule et quand je levai les yeux, de grand yeux bleus me fixèrent.

"Bonjour, princesse," ricana Perrie avant de se redresser sur son siège. Elle balaya d'une main les plis de sa jupe avant de croiser les bras sur sa poitrine. Du maquillage noir recouvrait ses paupières et une couleur sombre surplombait ses lèvres. Mis à part les détails obscurs, elle portait un tee-shirt blanc assez court pour révéler son piercing au nombril. "Il t'en a fallu du temps pour te réveiller."

Je clignais doucement des yeux, ressentant des fourmillements dans tout le corps, et je fis rouler mes yeux sur le côté. Un corps aussi immobile et silencieux qu'une pierre reposait à quelques mètres de moi. Des cheveux sombres retombaient sur son visage aussi pâle que les draps, les yeux clos.

Je fermai mes yeux comme Perrie se mit à sourire d'un air malicieux. "Ne t'en fais pas," elle murmura, "il va bien. Juste quelques douleurs par-ci par-là. Toi néanmoins, ta blessure à la hanche est profonde d'environ un centimètre." Je soupirai doucement et essayai de m'humidifier les lèvres. "Tu as une mine affreuse."

"Merci," marmonnai-je presque.

Elle haussa les épaules avant de se mettre à ronger les restes de vernis noirs sur ses ongles. "Tu ne peux pas attendre de moi que je sois gentille. Maaaaais..." Elle détourna son regard sur le côté. Mon corps était raide mais je réussi à me tourner doucement vers là où elle regardait aussi ; une unique rose reposait sur la table. "Je l'ai cueillis dans le jardin de quelqu'un." Elle sourit.

Je réussi à rire, pathétiquement cependant. "Merci," répétai-je avant de faire un tour de la pièce du regard. "Où sommes-nous? À l'hôpital?" balbutiai-je.

"Non. Enfin, presque." Elle gloussa. "C'est là où va quand l'un d'entre nous est blessé. On ne peut bien évidemment pas fréquenter les hôpitaux."

Ça ressemblait à une simple et banale chambre d'une maison, mais le mobilier s'apparentait à ce que l'on voit habituellement dans un hôpital ; des murs blancs, des draps blancs, des brancards, des armoires et un petit frigo qui contenait probablement des packs de glaces ou quelque chose du genre.

"Je ne joue pas les docteurs," Marcus apparut du couloir, "mais comment tu te sens?"

"Bien, juste... sonnée. Et tout est flou," dis-je et Marcus déposa sa main sur mon front.

"N'es-tu pas un médecin de toute manière?" annonça Perrie en fronçant les sourcils à Marcus et il soupira.

"Même pas en rêve, devenir médecin me prendrait des années," il lâcha. "Je peux juste soigner et prétendre d'être un vrai docteur auprès des autres."

Perrie lui sourit d'un air narquois. "Bien sur."

"Tu t'es endormi il y a presque trois heures," dit Marcus, "au cas où tu voudrais savoir. Oh, et essaye de ne pas trop bouger. J'ai recousu ta blessure."

"C'était si moche que ça?" Je fronçai les sourcils à la triste expression de Perrie. "On parle bien d'une simple entaille ?"

"Alors ça devait être un couteau très très bien aiguisé." Il jeta un rapide coup d'œil vers Harry. "Encore quelques centimètres et tes intestins auraient dégouliné par terre."

"Il plaisante, c'était pas si horrible," ria Perrie quand elle vit mon expression horrifiée. "Assez horrible pour deux ou trois points de suture."

"Six, tu veux dire," marmonna Marcus en ouvrant un tiroir.

Je regardai le torse nu d'Harry monter et descendre doucement tandis que ces paupières remuèrent légèrement.

"Je suis toujours fatiguée," murmurai-je.

"Repose-toi encore un peu," insista Perrie sans me regarder. "C'est le couvre-feu, de toute manière."

-

Le lendemain, quand je me réveillais dans un autre endroit.

La peinture aux murs était sèche et s'effritait. Le lit dans lequel j'étais n'avait qu'un oreiller et une fine couverture remontée jusqu'à mes épaules. Je me rassis doucement, et remarquai que je portais un tee-shirt qui n'était pas le mien. Je réalisai également que la chambre où je me trouvais ressemblait à la mienne, l'armoire était aussi à la même place ainsi qu'un balcon qui était là où se tenait le mien.

Je fronçai les sourcils et me repoussai avec mes coudes pour me relever. Je gémis comme la douleur me heurta les côtes et relevai le tee-shirt, révélant une large cicatrice. Je me mordis la lèvre et pivotai mes jambes en dehors du petit lit. Je glissai hors des couvertures et m'avançai progressivement vers les portes fenêtres du balcon. Je vis des points noirs obscurcirent ma vision un instant.

J'agrippai les poignées avec mes deux mains avant de les tirer mais elles ne bougèrent pas d'un millimètre. La serrure fit un clique puis s'ouvrit avant même que je ne réessaye. Les portes coulissantes grincèrent d'un bruit assourdissant, comme si elles étaient rouillées, et je les tiraient de toutes mes forces juste assez pour que je puisse passer entre. L'air extérieur était étrangement humide mais chaud. Ça sentait l'huile végétale et la poussière et je compris immédiatement qu'il avait dû pleuvoir, même si nous étions encore en plein été - il allait bientôt devoir se terminer (pleures).

Le balcon grinça légèrement comme je mis un pied à l'extérieur. Je retins mon souffle, me tenant sur la pointe de mes pieds comme il était totalement couvert de poussière et de débris de béton. Les pots de plantes pourris bordaient les rebords de la fenêtre, faisant ce qu'ils pouvaient pour purifier l'air.

Après un moment, je m'avançai et attrapai la fragile balustrade, regardant droit devant moi vers le parc au bout de la cours. Je connais cet endroit.

Mon regard se détourna à travers la route qui séparait la maison où je me trouvais avec une autre. Ses murs blancs étincelants. Chez moi.

Mais si je me trouvais en face de là où j'habitais, ça voulait donc dire...

Je me retournai et me dirigeai vers la chambre où je trouvai - et enfilai - mes chaussures qui jonchaient négligemment le sol près du lit. Je m'avançai vers un couloir comportant une chambre à droite et à gauche de celle où je venais de me réveiller. Je vérifiais celle de droite en premier. Vide, à l'exception de douzaine de cartons ouverts et poussés contre les murs. La superficie, l'emplacement de l'armoire était... exactement comme dans la chambre de Jackson.

Je vérifiai ensuite dans la chambre de Holly si ça avait été ma maison. Les portes coulissantes de son armoire pendaient en dehors de ses gonds. Je risquais un bref coup d'œil à l'intérieur mais il n'y avait rien d'autre que deux ou trois planches. La pièce n'était même pas repeinte. Une chaise demeurait dans un coin, renversée, un pied en moins, mais rien d'autre.

Il devait être dans la chambre qui ressemblait à celle de mes parents.

J'allais justement partir quand Harry apparut dans le couloir. Il portait une chemise en flanelle, un jeans noir et des baskets rouge et blanche. Ses cheveux n'étaient pas repoussé en arrière comme d'habitude, ils retombaient simplement sur son visage. Il semblait surprit de me voir.

"Oh, Evelyn," soupira-t-il. "Tu m'as fait flipper. J'avais entendu du bruit et tu n'étais plus dans ta chambre."

"Je vais bien," répondis-je doucement. C'était tellement étrange.

Il me jeta un rapide coup d'œil avant de me tendre sa main. J'hésitai mais je fini par l'attraper et il referma doucement ses doigts autour des miens avant de m'entrainer gentiment en dehors de la pièce.

Nous descendîmes les escaliers sans bruit avant d'arriver dans le salon. Je savais où se trouvait les choses, puisqu'il s'agissait clairement d'une ancienne version de ma maison familiale.

Il y avait un unique canapé deux places dans la pièce, se tenant tout près d'une cheminé. Nous n'avions pas de cheminé chez moi. Je pense qu'elle existait quand j'étais plus jeune d'après ce que je me souvenais, mais je n'en étais pas sure.

Harry s'effondra sur le canapé qui échappa légèrement de la poussière dans l'air tout en me disant : "Je parie que tu as faim."

"Tu paries un burger?" demandai-je.

Il rigola confusément. "Tu viens de te lever." il fit remarquer.

"Un burger au petit déjeuner ne me dérange pas," dis-je tout sourire. "Mais je plaisantais."

"Au fait, qu'est-ce que je fiche ici?" continuai-je en ricanant doucement.

"Woah, détends toi, Evie. Discutons-en autour d'un café," dit-il.

-

Vingt minutes plus tard, Harry et moi étions assit dans un bistrot à attendre notre café et chocolat chaud.

Je n'aimais pas le café les matins.

" - mais ouais, ils nous ont ramené ici," dit Harry en ramenant une mèche de ses cheveux en arrière. Bizarrement, je me sentais bien, mais tout n'était pas encore clair dans ma tête. Et les yeux d'Harry n'avaient cessé de briller. "J'ai dit que nous allions bien et tout est redevenu normal. Tu vas bien, n'est-ce pas?"

"Ouais, très bien." Je baissai mon regard.

Une fille âgée d'un peu plus que moi avec des cheveux noir qui viraient presque au bleu s'arrêta près d'Harry. "Voilà votre commande," elle dit doucement sans cesser de lui sourire, se penchant à notre table pour y déposer les tasses, "monsieur."

"Merci," il dit avant de lui jeter un bref coup d'œil, sans aucun sourire, puis il saisit la tasse de café qu'il amena près de ses lèvres. Je lançai un rapide regard par dessus son épaule et vit un employé du café lever ses yeux au ciel.

"Et, c'est pour qui le chocolat?" dit-elle en s'humidifiant les lèvres sans lâcher son regard de Harry.

Il leva finalement ses yeux vers elle avec un léger sourire. "Pour ma copine."

La serveuse et moi déglutirent en même temps, mais à part ça, elle ne montra aucune preuve de déception. Elle déposa la tasse devant moi et je la saisi, gênée.

"Savourez votre café." Elle cligna des yeux et disparut. Une fois qu'elle fut derrière le comptoir, l'employé de tout à l'heure la suivit à l'arrière de la réserve.

"Ahh, les putains de nos jours..." grogna Harry en jetant un regard noir au comptoir. J'avalai une gorgée de mon chocolat chaud qui me brûla la langue.

"Alors dis-moi pourquoi tu y es allé?" me demanda Harry tout en remuant son café avec sa cuillère.

"Où ça?" je pris un des cookies qui se trouvait dans l'assiette au centre de la table et pris une bouchée. Il était tout rassis mais sachant qu'il était plus de dix-neuf heure et que j'avais énormément dormis, je le fini quand même.

"À l'école." sa voix était froide, calme mais elle me terrifiait. "Tu es littéralement tombé dans un piège, tu ne savais même pas qui avait écrit ces notes."

"Mais je savais qu'il y avait l'un d'entre vous en otage." Je fis glisser ma main sur la table, balayant les miettes du biscuit que je venais d'avaler. "Et je savais ce que je faisais." J'avalais une autre gorgée de ma boisson bouillante.

Harry leva ses yeux au ciel. "Valdinguer dans un bâtiment abandonné avec un couteau de cuisine caché dans ta chaussure ne t'aurait pas protégé. Tu as de la chance que j'ai trouvé ces notes dans ta chambre."

"Qu'est-ce que tu fichais dans ma chambre?" osais-je demander.

"Je te cherchais," il dit. "Il fallait que je te dise quelque chose."

J'enroulai mes doigts autour de ma tasse, sentant ma poitrine se resserrer. "Tu peux me le dire maintenant."

J'aurai juré voir les joues d'Harry rosirent juste avant qu'il ne baisse la tête. "Je, uh, je suis pas sure que tu veuilles entendre ça maintenant. Tu as d'autres trucs qui te préoccupent."

"Allez, vas-y." insistai-je.

"Nan, c'est stupide." Un sourire mignon et idiot apparu sur son visage.

"Harry."

"Je t'aime," il lâcha.

J'échappai ma tasse des mains qui tomba sur la table avant d'atterrir par terre. Elle se brisa et un liquide épais et chaud se déversa mais pour certaines raisons, ce n'était pas ça que je regardais. Les yeux verts d'Harry rayonnaient, la pièce autour de nous commençait à se dissiper. C'était comme si ma tête allait exploser et la seule chose à laquelle je pouvais penser était qu'il m'aimait, juste avant d'ouvrir les yeux dans mon lit.

Je haletais et réfugiai immédiatement ma tête dans mes mains, mon corps trempé de sueur.

C'était si réel. Mais ce n'était qu'un rêve. Juste un rêve, Evelyn, ressaisis-toi.

J'étais tellement déçue.

Je faisais de mon mieux pour ne pas m'attarder sur quelque chose qui en réalité avait duré une trentaine de secondes et m'entraîna hors du lit.

Comme je me retournai vers le miroir pour vérifier à quel point j'avais une mine horrible, je vis une note scotchée sur le rebord. Je paniquais pendant un instant avant de l'arracher, pensant que je ferais mieux de la déchirer en mille morceaux.

Je la dépliai, révélant une écriture désordonnée et précipitée.

Evelyn, je lisais, après l'incident d'hier soir, la ville est barricadée.

"Fais chier," laissai-je échapper. Barricadée. Ces gens sont fous.

C'est bien trop risqué et tu es plus qu'en danger. Nous quittons la ville ce soir, et tu restes ici. Ça prendra peut-être des jours des mois voir des années, mais je promets de revenir te chercher.

H. x

La note glissa entre mes doigts. Ça prendra peut-être des jours des mois voir des années. Il est parti sans moi.

Je froissai le papier qui tomba par terre et le fixai comme si l'objet venait de commettre un meurtre, et je commençai à pleurer.

Il pourrait ne jamais revenir.

~:~:~:~

j'ai détesté traduire ce chapitre honnêtement la fin est pire que douloureuse... qu'avez vous pensé de ce chapitre? comment sentez-vous la suite? xx

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