« Et si c'était toi, mon bonh...

By paristanbul_

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Un simple regard suffit à sceller son destin et à chambouler le cours de sa vie. Et dans toute cette histoir... More

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By paristanbul_


Je ne parviens pas à lui répondre, on se fixe dans les yeux durant quelque minutes qui me paraissaient tellement longue.

Kahina: t'es enceinte, dit-elle à voix basse.

Ses yeux ne parviennent pas à quitter ce ventre.

Il a fallut que je mette une robe moulante aujourd'hui, dans tout les cas je peux plus rien cacher mon ventre est beaucoup trop voyant.

Kahina: j- ... j'suis choquée, dit-elle en mettant sa main sur sa bouche.

Moi: j'aimerais passé pardon, dis-je en me raclant la gorge.

Je veux avoir 0 contact avec sa famille. C'est finis.

Je veux qu'on me laisse tranquille.

Elle me fixe bizarrement et ne bouge pas de sa place.

Moi: je dois rentré Kahina, dis-je en soufflant.

Kahina: mais attend Emira tu peux pas partir là je ... je comprend pas, dit-elle perdu.

Moi: y'a rien à comprendre, dis-je froidement.

J'agis comme une gamine mais j'ai vraiment pas envie de restée une seconde de plus ici devant elle.

Kahina: j'arrive pas à y croire.

Elle passe sa main sur ses cheveux et me fixe à nouveaux.

Kahina: j'arrive pas y croire j'te jure je suis choquée la, tu est enceinte de combien de mois ?

Moi: huit mois.

Kahina: de huit mois, dit-elle en répétant. Et tu ..

Moi: je ?

Elle se racle la gorge et me fixe d'un air un peu triste.

Moi: bah dis moi ?

Kahina: laisse tombé, dit-elle en soufflant.

Moi: d'accord.

Kahina: c'est ... fin t'es enceinte de mon frère ? Dit-elle en bégayant.

Elle ravale sa salive et me fixe sérieusement.

J'en revient pas. C'est quelle question sa encore.

Je la toise du regard et je pense qu'elle a compris que sa question m'a pas du tout plue.

Sa veut dire quoi sa ? Que j'ai couché avec toute la France ?

Kahina: désolé si tu le prend mal m...

Moi: écoute je dois rentré je te laisse, prend soin de toi, dis-je en lui coupant la parole.

Ne t'énerve pas Emira, garde ton sang froid.

Kahina: mais attend Emira, j'te jure que j'étais au courante de rien du tout fin je veux dire que .. écoute c'est vraiment pas ce que tu crois, dit-elle en soupirant.

Moi: de quoi c'est pas ce que je crois ? Dis-je en fronçant les sourcils.

Elle baisse les yeux et ne dit rien.

Moi: j'ai vraiment pas le temps Kahina et puis je suis épuisée je vais rentrer je pense c'est mieux.

Elle devient toute pale d'un coup et elle relève son regard vers moi.

Kahina: je sais que tu lui en veut mais ...

Moi: je veux rien savoir par rapport à lui, dis-je en lui coupant la parole. J'en est rien a foutre.

J'étais peut être méchante avec elle mais j'étais tellement en colère contre son frère que discuter avec sa soeur m'énerver aussi.

Kahina: tu est juste en colère.

Moi: en colère ? Ton frère je le déteste et je lui pardonnerai jamais sache le, et d'ailleurs restez tous bien loin de moi, dis-je énervé.

Kahina: d'accord mais écoute seulement ce que j'ai à te dire s'il te plaît Emira, dit-elle en me suppliant.

Moi: écoute Kahina maintenant que ton frère et moi c'est finis je veux plus avoir à faire avec vous, je veux que vous restez loin de moi et aussi de mon enfant je t'aime bien mais je préfère que sa soit comme sa.

Je lui lance un dernier regard et je la contourne pour continuer mon chemin.

Kahina: attend s'te plait Emira, dit-elle en criant derrière moi.

Je m'arrête et je reste toujours de dos à elle.

Kahina: je sais que cet enfant c'est celui de mon frère et ... et ta pas le droit de lui cacher sa, tu peux pas lui faire sa je sais comme tu as mal comme tu le déteste mais s'il te plaît le prive pas de sa ! Pense à ton enfant, t'aimerais pas qu'il grandisse sans son père alors s'il te plaît dit lui la vérité.

Je laisse cet larme m'échapper et je l'essuie directement.

Que je peut pas lui faire sa elle dis ... pff et ton frère quand il m'a quitté est ce qu il a pensé à moi ? Est ce qu'il s'est posé la même question ?

Non.

Kahina: il va le savoir un jour ou l'autre Emira.

Et sur cet dernière phrase je m'en vais, je pars.

J'avance rapidement afin de rentrer chez moi et je m'efforce pour ne pas fondre en larme.

Ça m'avait fais bizarre de la revoir.

Qu'est ce qu'elle doit pensé de moi maintenant ? Elle doit sûrement pensé que je suis la méchante de l'histoire et que je cache ma grossesse à son frère, que je veux le privé de son enfant.

C'est lui qui a voulu tout sa, c'est lui qui nous à abandonné, c'est lui qui à préféré partir quand tout allais bien.

C'est lui même qui s'en est privé.

J'insère cet clé dans la serrure et je rentre dans l'appartement.

Je me déchausse de mes vêtements et je file directement dans la douche.

Et là je craque.

Je lâche tout.

Mais putain quand est ce que je vais être tranquille hein ?

J'ai l'impression que la poisse me suie partout.

Pourquoi je n'est jamais de chance comme sa ?

L'eau se déverse le long de mon corps et se mêle à mes perles salées qui coulent le long de mes joues.

Je veux plus avoir affaire à eux, je veux qu'on me laisse tranquille.

Je sors de la douche et je m'enferme dans ma chambre pour pouvoir me r'habiller, mon frère est toujours pas rentré et franchement j'ai même plus faim, sa m'a coupé appétit.

Je quitte ma chambre en me tenant le ventre, car je commençais à avoir de légère contractions.

La porte d'entrée s'est ouverte sur mon frère, qui était tout souriant. Dès qu'il m'a aperçu, il s'est empressé de venir vers moi.

Moi: s'il te plaît c'est pas le moment mon bébé.

Yesime: ça va ? Ta mal ?

Je me maintien au mur et j'ai une puissante contraction qui me prend sur le moment.

Je prend mon souffle et j'ai le coeur qui bat à mille à l'heure.

Yesime: oh il se passe quoi là Emira répond tu me fais peur ?

Moi: j'ai des contractions c'est rien, dis-je en me tordant.

Yesime: et je dois faire quoi la ? Dit-il en panique.

Moi: rien, rien du tous.

Yesime: mais ta trop mal la ? Putain me dis pas que tu va accoucher dans l'appart la ? Dit-il en stressant.

Moi: non c'est des contractions c'est normal.

Il est en panique et il me fixe avec des gros yeux.

Moi: aide moi à me posé sur le canapé s'il te plaît.

Il me tien par le bras et m'aide à me déplacer jusqu'au salon.

Yesime: eh me fais plus des frayeurs comme sa s'te plait j'ai cru que t'allais accoucher devant ma gueule.

Je m'assoie sur le canapé et je pose ma main sur mon ventre.

Calme toi Emira, calme toi car même ton enfant ressent que tu est en colère.

Je ferme mes paupières et je souffle.

Yesime: attend je vais chercher nos pizza bouge pas toi.

Il va nous chercher des verres dans la cuisine ainsi que nos pizzas avant de tout installé sur la table.

Yesime: ça va ou pas ? Tu veux que je t'emmène à l'hôpital ?

Moi: non ça va allez t'inquiète pas.

Yesime: t'es sur Emira ?

Moi: oui t'inquiète pas.

Yesime: ok comme tu veux, bah vas-y mange sinon ça va refroidir.

Moi: hum oui merci.

J'ouvre le carton et je prend une pizza en main et j'ai à peine mangé une part que j'avais déjà plus faim.

Mon frère me lance un regard d'incompréhension et fronce les sourcils.

Yesime: t'es sérieuse là t'a rien manger ?

Moi: j'ai plus faim, dis-je d'une petite voix.

Yesime: ah ouais toi tu te fou vraiment de ma gueule.

Il continue à mangé sa pizza tranquillement pendant que moi je réfléchis, j'étais dans mes pensées et je ne lui prêtais même plus attention.

Il a finis sa pizza et il s'est levé du canapé pour allez dans la cuisine, laissant son téléphone sur la table basse.

Il vibre plusieurs fois et la personne était limite en train de l'harceler.

Yesime: putain demain faut je fasse des courses y'a même plus de gâteau dans le placard sa mère, dit-il dans la cuisine.

Ma curiosité me pousse à pencher ma tête vers son téléphone, car j'étais contrainte de voir qui s'était.

Et c'est lorsque j'aperçois le nom de Kahina s'affiché sur l'écran que mes sourcils se froncent.

Je prend son téléphone en main et je fixe tous ses messages venant d'elle s'afficher sur l'écran d'accueil.

Yesime: ah j'ai bien mangé el hamdulillah, dit-il en venant au salon.

Je reste silencieuse et je suis au bord des larmes.

Il m'aperçois avec son téléphone dans les mains et fronce les sourcils avant de me l'arracher des mains.

Yesime: tu fais quoi la ? Dit-il en fronçant les sourcils.

Je lève le regard vers lui et je le toise du regard.

Yesime: putain, dit-il en fixant son téléphone.

Il souffle et passe sa main sur son visage avant de me fixer.

Moi: tu le savais hein ? Tu le savais n'est ce pas ? Dis-je en me levant.

Yesime: vas-y calme toi, dit-il en soufflant.

Moi: tu le savais hein ? Répond, dis-je en haussant le ton.

Yesime: vas-y calme toi me crie pas dessus.

Moi: mais répond, répond à ma question tu le savais ou pas ?

Yesime: de quoi je le savais ? Dit-il en fessant semblant de pas comprendre.

Moi: m'énerve pas Yesime ! J'te jure que m'énerve surtout pas.

Yesime: je vois pas de quoi tu me parle, dit-il en haussant les sourcils.

Moi: tu le savais qu'elle était sur Marseille ? Pendant tous ce temps tu le savais hein c'est sa ?

Yesime: ouais je le savais.

Et son comportements m'agace tellement.

Moi: depuis combien temps elle est sur Marseille ? Dis-je en m'impatientant.

Yesime: huit mois.

Moi: tu te fou de moi ?

Yesime: non, dit-il normalement.

Moi: donc pendant tous ce temps tu savais qu'elle étais ici et tu m'a quand même ramener dans cet ville en sachant que tu sais très bien que je voulais voir aucun membre de sa putain de famille mais merde Yesime tu joue a quoi la ?! Dis-je en m'énervant.

Yesime: crie pas des mes oreilles et déjà elle t'a rien fait Kahina pourquoi tu t'énerve ?

Moi: son frère il a bousillé ma vie et tu crois que j'ai encore envie de voir la gueule de sa famille, dis-je méchamment.

Yesime: arrête de parler mal et je comprend pas elle t'a rien fait cet meuf je sais pas pourquoi ta autant la haine comme sa.

Moi: c'est pour sa que tu ma ramener sur Marseille hein ? C'est pour elle c'est sa ?

Il s'assoit sur le canapé et prend sa tête entre les mains, je sens qu'il commence à s'énerve du à sa jambe qui commence à trembler mais j'en ai rien à faire.

Moi: répond moi !

Il lève son regard vers moi et me lance un regard noir.

Yesime: calme toi j'te le dis directe.

Moi: non je peux pas me calmer là je peux pas.

Yesime: on aura cet discussion un autre jour parce que là t'es énervé et vas-y je veux vraiment pas m'énerver aujourd'hui ta vu j'ai passé une bonne journée je veux pas tout gâcher.

Moi: j'en ai rien à foutre, tu va me dire ce que tu me cache aujourd'hui.

Yesime: mais eh ma parole détend toi parle moi correctement.

Moi: bah parle alors parce que tu m'énerve la !

Yesime: tu veux que j'te dise quoi hein ? Ouais je savais qu'elle était sur Marseille et j'ai fais exprès de venir ici pour pouvoir être avec elle eh ouais voila c'est la vérité ! Tu veux savoir quoi d'autre dis moi ? Et mais moi je m'en beurre j'ai
pas peur de dire la vérité alors voilà je te le dis j'ai bien fais exprès de descendre sur Marseille parce que je savais qu'elle était ici fin de l'histoire.

Moi: enfaite j'ai compris j'étais ton plan de secours c'est sa ? Genre tu t'es servie de moi pour dire aux parent que je me sentais pas bien là bas pour venir sur Marseille vivre ta best life avec ta vieille meuf la, dis-je en pouffant.

Yesime: mais qu'est-ce que tu me raconte la ? Eh vas-y ta vu je sais pas ta quoi la mais je crois que c'est les hormones parce que t'es insupportable.

Moi: moi je suis insupportable ? Moi ?! Dis-je en criant.

Yesime: ouais putain tu mélange tout t'es en train de me monter les nerfs là.

Moi: mais va te faire foutre Yesime ! T'es là à te servir de moi pour venir sur Marseille juste parce que tu savais qu'elle était là sinon tu m'aurais jamais proposé sa hein, t'es degeulasse de m'avoir fait sa.

Yesime: tu dis que de la merde la.

Moi: ouais bien sûr c'est ça, dis-je au bord des larmes.

Yesime: tu va pleurer là t'es sérieuse toi ?

Moi: laisse moi tranquille je te pensais pas comme sa enfaite.

Yesime: mais w'Allah Emira c'est pas ce que tu crois, j'te jure que je me suis pas servie de toi ou quoi et jamais de la vie.

Moi: t'es un menteur, dis-je en pleurant comme un enfant.

Je m'assoie sur le canapé et je fond en larme, je crois que les hormones jouent un rôle majeur dans cette transition, car je passe d'une émotion à une autre.

Yesime: sur ma vie que je ment pas, je peux te jurer sur la tête à maman là que je te ment pas.

Moi: beh vas-y jure, jure vas-y t'attend quoi ?

Yesime: mais t'es sérieuse ? Dit-il en se retenant de rire.

Moi: vas-y jure sur la tête à maman que tu t'es pas servie de moi ? Dis-je en m'essuyant le nez.

Yesime: sur la tête à maman que je me suis pas servie de toi c'est bon ou pas ? Et w'Allah tu me fais dire des dinguerie pour un vieux truc comme sa la.

Moi: mais c'est pas un vieux truc ok t'arrête de dire sa, dis-je en larme.

Yesime: eh ta quoi la ? Dit-il en riant.

Moi: ça me fais pas rire moi.

Yesime: bah moi si parce que tu chiale comme une merde la alors que y'a rien du tout.

Moi: j'appel maman et je vais tout lui dire tu va voir toi.

Yesime: ah ouais la grosse balance, c'est toi tu ma balancé à papa quand j'ai crevé ses pneu hein ?

Moi: bah oui tu crois que j'allais pas lui dire ou quoi ? Dis-je en lui criant dessus.

Yesime: j'suis choqué de la grosse balance que t'es, dit-il en fessant semblant d'être choqué.

Moi: je m'en cache pas.

Yesime: bah je vois sa, dit-il en pouffant.

Moi: tu sais quoi Yesime ? Prend tes affaires et va habiter avec ta copine, dis-je sans réfléchir.

Il souffle et s'en va dans la cuisine en apportant son téléphone avec lui.

Moi: ouais c'est sa fuie ta raison.

Yesime: tu dis que des conneries là je te calcule même pas un peu c'est mieux.

Moi: va avec elle vu que t'en peut plus et que tu meurs pour elle.

Yesime: ok.

Moi: le mec il est là il me dis ouais viens on va sur Marseille puis même toi ça va te faire du bien bla-bla-bla mais enfaite c'était que du mensonge tu m'a juste ramener ici pour ta meuf.

Yesime: ça y est arrête tes conneries.

Moi: non tu sais très bien que je dis la vérité enfaite.

Yesime: je me suis pas servie de toi j'te dis, w'Allah que je suis pas un batard à ce point là. J'ai vu que t'était pas bien je me suis dis pourquoi pas lui proposer de partir c'est tout ? Je vois pas le mal, t'es là à me casser les couilles pour un vieux truc mais frère tu crois que j'aurais eu besoin de toi pour descendre à Marseille ou quoi ? Genre je peux pas le faire solo ? Mais allez toi.

J'essuie mes larmes et je me calme petit à petit.

Yesime: eh Emira ? Que sa te plaise ou non cet fille je la kiffe et je vais même la marié alors ta pas ton mot à dire.

Il marque une pause et me fixe avec un regard neutre.

Yesime: je vais certainement pas gâcher ma vie pour toi parce que tu veux pas que je sois avec elle, cet fille je compte faire les choses bien avec elle et crois moi bien que je vais la marié ! Elle t'a rien fais je comprend même pas pourquoi t'es nerveuse comme sa, calme toi.

Moi: d'accord Yesime fais ce que tu veux je m'en fou, dis-je blasée.

Yesime: y'a des choses que tu sais pas Emira, avec cet fille on a trop souffert w'Allah qu'on a vécu des truc de fils de p.. bref tu sais rien toi alors s'te plaît m'en veut pas pour sa parce que j'ai besoin de me retrouvé avec elle.

Moi: d'accord.

Il me fixe silencieusement et ma réponse n'avait pas l'air de le satisfaire car il soupire.

Yesime: d'accord ? Ok Emira fais la gamine t'a raison.

Moi: en quoi je fais la gamine là, je m'en fou vie ta vie avec elle.

Yesime: bref vas-y sa sert a rien de parler avec toi t'es têtu.

Moi: ok.

Yesime: t'es sérieuse là ?

Moi: tu veux je te dise quoi ? Écoute c'est bien.

Yesime: vas-y toi j'ai compris enfaite tu pense qu'à ta gueule, dit-il en s'énervant.

Je me lève et je m'en vais vers la cuisine, j'ai même plus envie de débiter avec lui.

Yesime: c'est sa hein tu pense qu'à toi t'es égoïste, dit-il en me suivant.

Moi: ok Yesime.

Yesime: moi j'suis là à penser à toi je me dis vas-y la pauvre elle est pas bien et tout emmène là loin du quartier sa lui fera du bien et toi regarde tu réagis comment quand t'apprend que je fréquente encore Kahina limite si tu me dis pas de la quitter.

Moi: tu raconte que de la merde.

Yesime: mais sa se voit que t'a trop la rage essaye pas de me mentir, dit-il énervé.

Moi: arrête de me suivre tu m'énerve la.

Yesime: tu fais la meuf ouais je m'en fiche mais w'Allah que ta la rage c'est bon ou pas ?

Moi: ouais j'ai la rage ouais ! Tu sais pourquoi Yesime ?! Parce que j'ai trop la haine, j'ai trop la haine de son putain de frère qui a détruit ma putain de vie eh ouais j'ai la rage quand j'apprends que tu fréquente encore sa soeur, pourquoi mon frère il devrai rendre heureuse sa soeur pendant que lui il bousille la mienne hein ? Dis-je en ayant les larmes aux yeux.

Il ne dit rien et me fixe en fronçant les sourcils.

Moi: j'ai toujours autant mal et j'arrive pas à oublié ce qu'il m'a fais alors oui j'ai la rage quand j'apprends sa et comprend moi... ce que j'ai vécu c'est pas facile, dis-je d'une petite voix.

Yesime: donc quoi je dois me privé de mon bonheur parce que toi t'a toujours autant la haine de son frère c'est sa ? Arrête d'avoir autant de rancoeur comme sa Emira w'Allah c'est pas bien.

Moi: je lui pardonnerai jamais, et tu sais quoi je vais me barrer d'ici parce que je veux pas voir sa soeur aussi, dis-je sous la colère.

Yesime: elle t'a rien fais, pourquoi tu parle d'elle comme sa ? Dit-il en s'énervant.

Moi: parce que sa m'énerve ! Sa me soule ! Je peux jamais être tranquille, je fuie ma ville pour ne pas croiser sa famille pour au final je croise sa soeur ici mais il vont jamais me laisser tranquille ou quoi ? Dis-je en criant.

Yesime: elle a pas à subir les connerie de son frère, elle t'a rien fais elle.

Il est énervé mais il se contient.

Moi: mais j'en ai rien à foutre, elle et sa famille je l'est met dans le même lot que son connard de frère ! Dis-je en hurlant.

Yesime: t'a complètement craqué.

Moi: même un cheveux de ma fille je vais pas leur montrer, qu'il crève tous, dis-je en larme.

Yesime: c'est pas bien ce que tu fais, tu mélange tout.

Moi: je m'en fiche.

Yesime: tu pleure pour rien la, dit-il agacé.

Moi: laisse moi tranquille va la rejoindre et arrête de me soûler.

Yesime: arrête de parler d'elle déjà, ça y est.

Moi: tu la défend en plus ? Pff allez vas-y va la rejoindre elle doit t'attendre bien sagement en plus.

Yesime: eh vas-y Emira je vais même pas chercher à débattre avec toi, parce que là si tu continue je vais craquer et je vais dire des trucs méchants, dit-il en prenant sa veste.

Moi: ouais c'est sa pars toute façon t'attendais que sa hein.

Yesime: ouais j'attendais que sa, bah ouais ! Putain mais apprend à fermer ta grosse gueule parfois.

J'essuie mes larmes en le toisant du regard et il enfile sa veste assez rapidement avant de prendre son téléphone et sa casquette.

Yesime: ta gagné, je me casse parce que si je reste une seconde de plus ici je vais finir par tout casser.

Il me lance un dernier regard noir avant de quitter l'appartement en claquant la porte fortement.

C'est ça va t'en.

Je pose mes coudes sur mes cuisses avant de prendre ma tête entre mes mains.

Il a fallut qu'elle s'installe sur Marseille ...

J'ai jamais de chance enfaite c'est sa ? Je vais jamais être tranquille et en paix ?

Je crois que non...

                             {...}

Ce matin je me suis réveillé de bonheur pour aller visiter un appartement, depuis quelques mois je visite des appartements pour pouvoir m'installer avec mon bébé.

Au départ, mes parents étaient contre et ne voulaient pas, mais ils ont finalement accepté.

C'est ma décision et mon choix.

Je me prépare tranquillement dans ma chambre et j'enfile ma petite robe, on est en été et il fais super chaud. Puis avec mon ventre de femme enceinte rien ne me va à part des robes.

Normalement j'étais censé allez visité l'appartement avec mon frère mais il n'est toujours pas rentré de la nuit.

J'enfile ma paire de claquette et je sors de chez moi, tant pis pour lui si il n'a pas pris ses clés il restera devant le paillasson.

L'appartement qu'a louer Yesime est beaucoup trop petit et moi d'ici un mois je vais accueillir ma fille alors faut bien que je me trouve un petit truc qui nous suffira pour nous deux.

J'ai tellement hâte d'avoir ma fille dans mes bras.

Heureusement que l'appartement que je dois visiter n'est pas très loin à pied.

Je m'y rend rapidement et je me fais accueillir par le monsieur qui travaille à l'agence.

La visite se passe très bien et j'ai eu un coup de cœur pour cet appartement.

Il était ni trop grand ni trop petit et je sais qu'il nous suffira.

Je lui est dis que j'allais réfléchir et que j'allais en parler à mes parents voir si il sont du même avis que moi ou non et d'ici demain je lui donnerai ma décision.

Je sors de l'appartement et je me rend en terrasse pour manger une glace à la vanille. Mon envie de tous les jours depuis ma grossesse.

J'appelle ma cousine en FaceTime tout en dégustant ma glace.

Mel: c'est quand tu reviens j'en ai marre...

Moi: pas pour le moment en tout cas.

Mel: t'es devenue une marseillaise enfaite j'ai compris.

Moi: bientôt je vais avoir leur accent j'te jure, dis-je en riant.

Mel: toute façon dans la semaine je vais venir tu me manque trop.

Moi: mais oui la dernière fois que t'es venu t'es rester que 3 jours.

Mel: c'est pas de ma faute je travaillais la semaine.

Moi: c'est vrai, sinon tout se passe bien ?

Mel: bah oui et toi madame la capricieuse qui veut plus revenir ici, dit-elle en soufflant.

Moi: mouais ça va, dis-je d'une mauvaise mine.

Mel: mouais ? Il s'est passais un truc ?

Moi: je me suis pris la tête avec Yesime et il est toujours pas rentrer.

Mel: quoi pourquoi ? Il a fais quoi encore ?

Moi: je lui est grave pris la tête je crois, dis-je en regrettant.

Mel: mais pourquoi ?

Moi: hier quand je rentrais j'ai croisé Kahina.

Elle écarquille légèrement les pupilles puis elle me fixe silencieuse en se grattant la tête.

Moi: pourquoi tu dis rien ? Dis-je en fronçant les sourcils.

Mel: bah euh ...

Moi: attend ? T'étais au courante ?

Mel: quoi ? Non.

Moi: ment pas, tu le savais ?

Mel: j'te jure que non, j'étais juste au courante qu'elle avait quitter la ville avec sa mère et c'est tout.

Moi: comment tu le sais sa ?

Mel: bah ma chérie j'habite juste à côté de chez eux et au quartier sa parle puis j'te rappel que je fréquente son cousin hein.

Moi: sa veut dire y'a sa mère aussi, dis-je en soufflant.

Mel: bah moi Bilel il m'a dis que sa tante elle était partit en Algérie quelque temps après Kahina je sais pas.

Moi: oui bah elle est sur Marseille meuf je l'est croisé hier, dis-je en râlant.

Mel: tu calcule pas et c'est tout, dit-elle en roulant des yeux. Mais attend ! Sa veut dire qu'elle t'a vue enceinte la ?!

Moi: oui, tu te réveille que maintenant toi.

Mel: oh putain j'avais complètement oublié ce détail.

Moi: elle étais choquée quand elle m'a vue.

Mel: mais tu m'étonne, ta pas vu ton ventre ou quoi ? Elle a du être outrée.

Moi: elle m'a dis si c'était celui de son frère, je l'est trop mal pris.

Mel: mais elle fou quoi la bas Kahina ?

Moi: j'en sais rien mais sa me soule.

Mel: c'est la merde la, dit-elle en soufflant.

Moi: du coup je me suis grave pris la tête avec Yesime par rapport à sa.

Mel: mais pourquoi le pauvre il a rien avoir avec sa.

Moi: bah si, il étais au courant depuis le début qu'elle était sur Marseille.

Mel: quoi ?! Dit-elle choquée.

Moi: mais crie pas connasse j'suis en terrasse, dis-je en baissant le son.

Mel: sorry mais répète ?

Moi: il était au courant, dis-je en soufflant.

Mel: non mais lui il est trop drôle, putain mais c'est le meilleur, dit-elle en riant.

Moi: sa te fais rire ?

Mel: bah oui, c'est un fou Yesime.

Moi: il a fais exprès de me ramener ici pour elle pff je le déteste.

Mel: tu pense ?

Moi: oui.

Mel: j'avoue que sa m'étonnerai pas de lui.

Moi: bah oui tu vois et puis hier je l'est grave embrouiller et il a quitter l'appart.

Mel: tu l'a embrouillé par rapport à sa ?

Moi: oui, il m'a trop énervé.

Mel: t'abuse pas un peu toi ?

Moi: non, il m'a utilisé pour venir à Marseille et il a sortit l'excuse de ouais Emira elle a besoin de partir juste pour retrouver sa meuf ici.

Mel: mais non je pense pas.

Moi: mais bien sûr que si, dis-je en m'énervant.

Mel: Yesime il fera pas sa, ok il était au courant qu'elle était ici mais il t'a pris avec lui parce qu'il savais que t'étais pas bien et tout.

Moi: il m'a dis qu'il comptais faire les choses bien avec elle, que c'était une fille bien bla-bla-bla et qu'il voulais la marié, dis-je en pouffant.

Mel: bah c'est bien pour lui.

Moi: mais vas-y toi, dis-je frustré.

Mel: quoi ? Attend ? T'es pas contente pour lui la ?

Moi: sa me soule enfaite.

Mel: mais pourquoi ? À l'époque t'étais grave contente pour eux et tout, tant mieux pour lui si il compte faire les choses bien.

Moi: sa m'énerve cet histoire j'te jure, dis-je en soufflant.

Mel: explique moi je comprend pas la, pourquoi tu réagis comme sa ma chérie y'a quoi ?

Moi: mais tu ose me demander y'a quoi mel ? T'es censé savoir non ?

Mel: bah non là je comprend pas trop j'te ment pas.

Moi: donc moi son frère il est là il nique ma vie et pendant ce temps là elle Kahina elle doit vivre le bonheur absolue avec mon frère ? Mais pff la grosse blague.

Elle fronce les sourcils et souffle en passant sa main sur ses cheveux.

Mel: mais ma chérie...

Moi: non mel j'te jure qu'elle mérite pas, j'ai tellement la haine contre lui que je veux que tout son entourage souffre, que sa soeur souffre autant que moi j'ai souffert.

Mel: mais il t'on rien fais eux tu peux pas dire sa.

Moi: je m'en fiche, dis-je à voix basse.

Mel: tu dis sa parce que vas-y t'es énervé là mais sa passera.

Moi: hier quand je l'est revu sa ma fais un choque je ... j'étais choqué j'te jure.

Mel: bah sa fais longtemps que tu l'a pas revu sa soeur c'est un peu normal.

Moi: elle m'a dis que c'était pas bien ce que je fessais que son frère il est censé le savoir et que je devais pas le cacher, dis-je d'une petite voix.

Mel: bon après elle a un peu raison mais on va pas te forcer à le faire si tu veux pas tu veux pas.

Moi: elle m'a dis qu'un jour ou l'autre tout ce sais enfin bref je sais même pas comment elle veut que son frère sois au courant si il est en Thaïlande enfaite, dis-je en pouffant.

Mel: mais tu compte vraiment pas lui dire.

Moi: non.

Mel: mais pourquoi il est partit Yesime ?

Moi: parce que je lui est dis la vérité, je lui est dis qu'il s'était servie de moi, qu'elle méritais pas d'être heureuse avec lui et tout.

Mel: et du coup il l'a mal pris c'est sa ?

Moi: oui.

Mel: mais sa se voit qu'il l'aime vraiment et que elle aussi, tu peux pas être de cet avis Emira.

Moi: donc quoi ? Il vont se marié et son frère il va se pointer au mariage de mon frère c'est sa ? Et à chaque fois il va être là dans ma vie ? Je veux pas voir sa gueule.

Mel: ouais mais là t'abuse un peu ma chérie, Kahina elle t'a rien fais...

Moi: mais sa me soule, moi j'suis là à fuir ma ville pour me sentir mieux et surtout pour ne plus voir aucun membre de sa famille et il a fallut que sa soeur elle vienne s'installer là où moi j'y suis non mais super enfaite je vais jamais être tranquille et il vont jamais me lâcher c'est sa ?

Mel: mais tu va pas les fuir toute ta vie non plus.

Moi: et l'autre qui rentre pas, pff il doit sûrement être avec elle.

Mel: oh la la mais Emira t'abuse hein, tu lui prend la tête pour rien franchement là tu deconne.

Moi: mais quoi ?

Mel: donc la vu que son frère il t'a fais du mal tu veux pas qu'elle soit avec le tien ? Et tu refuse qu'elle soit heureuse avec lui.. parce que lui Kaysân il a fais tout le contraire il t'a rendu malheureuse ?

Moi: non m...

Mel: essaye pas de le nier parce que c'est ce que tu pense Emira.

Y'a une part de vérité dans ce qu'elle dis mais je veux pas me l'avouer.

Mel: tu vois c'est la vérité.

Moi: j'suis blasée, dis-je en soupirant.

Mel: tu devrai pas penser comme sa j'te jure, là t'es égoïste Emira tu pense pas à ton frère.

Moi: non.

Mel: bah si, pourquoi lui il devrai se priver de sa meuf pour toi ? Sa ce fais pas ce que tu fais, sa se trouve il culpabilise à cause de toi la.

Moi: je pense pas il doit s'en foutre lui.

Mel: tu peux pas savoir, mais en tout cas sois pas mauvaise, je sais que son frère il t'a fais du mal mais elle Kahina elle t'a rien fais et puis elle a grave pas à subir les connerie de son frère enfaite.

Moi: hum, dis-je en réfléchissant.

Mel: tant que toi ton frère il est heureux avec elle c'est le principal, le reste on s'en fou. Alors lui prend pas la tête pour sa.

Moi: oui.

Mel: et même à Yesime sa doit lui faire du mal d'entendre sa soeur lui dire sa.

Moi: surement, dis-je à voix basse.

Mel: et puis ton frère c'est un grand garçon tu crois vraiment qu'il aurais eu besoin de toi pour venir sur Marseille, ma chérie on parle de Yesime là le mec qui est grave têtu et qui en fais qu'à sa tête, depuis longtemps il serai descendu sur Marseille hein mais c'est juste qu'il ta pris avec lui parce qu'il a vu que t'étais pas bien c'est tout.

Moi: oui c'est vrai.

Mel: donc arrête de te prendre la tête avec lui.

Moi: hum je vais l'appeler, dis-je d'une petite voix.

Mel: allez met ta fierté de côté et appel le.

Moi: vas-y bisous ma chérie et merci.

Mel: bisous ma vie et vous prenez plus la tête.

Moi: oui t'inquiète pas.

Je raccroche avec elle et je termine de manger ma glace et en vrai c'est vrai que j'ai un peu abusé j'aurais pas dû lui dire des choses blessante.

Son nom s'affiche sur mon répertoire et je ne tarde pas à l'appeler.

Une fois puis deux fois.

Et à la troisième fois je lâche l'affaire.

Il ne me répond pas.

Mon frère il est autant têtu que moi et je sais qu'il décrochera pas ce téléphone.

Je me dirige vers la caisse et je paye mon addition avant de rentré chez moi.

Sur la route j'ai pris une pizza à emporter et je suis rentré et il étais toujours pas là.

J'espère au moins qu'il rentrera ce soir.

Je débarrasse la table et je range un peu l'appartement. J'suis tous le temps essoufflé au moindre effort que je fais...

Je me pose sur le canapé et j'appelle ma petite maman d'amour.

Moi: ça va maman ? Dis-je en souriant.

Ma mère: ça va et toi ma chérie ?

Moi: oui ça va.

Ma mère: t'a l'air fatigué t'es sur que ça va ?

Moi: oui j'ai juste un peu rangé la maison c'est pour sa.

Ma mère: te fatigue pas laisse faire Yesime.

Moi: non mais il le fais d'habitude.

Ma mère: et dire que ici il faisait rien du tout même ranger sa chambre il le faisait pas.

Moi: bah ici il le fais crois moi bien.

Ma mère: t'a fais quoi aujourd'hui ?

Moi: j'ai visité un appartement et d'ailleurs je vais envoyer les photos à papa j'ai besoin d'avoir son avis.

Ma mère: il étais grand ?

Moi: non sans plus maman.

Ma mère: j'tes déjà dis Emira reviens ici ma chérie, on te trouvera un appartement et tu sera mieux ici j'en suis sûr.

Moi: on en à déjà parler maman...

Ma mère: je veux pas que t'habite la bas, dit-elle en soufflant.

Moi: oui je sais mais je me sens mieux ici maman.

Ma mère: et pour l'accouchement comment tu va faire hein ?

Moi: j'ai trouvé un hôpital pas loin, il est propre et tout.

Ma mère: hum on sera même pas là pour ton accouchement.

Moi: pourquoi vous prenez pas un billet de train le mois prochain ?

Ma mère: ton père travaille ma chérie et puis on verra.

Moi: d'accord, dis-je un peu déçu.

Ma mère: t'a plein de beau appart par ici hein.

Moi: oui mais l'idéal pour moi c'est de rester ici, je ferais des aller retour c'est pas grave.

Ma mère: ça va te fatiguer puis même avec le bébé tu va être tous le temps fatigué.

Moi: c'est pas grave, je suis obligé de venir vous voir de toute façon.

Ma mère: la dernière fois qu'on est venu avec ton père on a pas du tout aimé votre appartement en plus.

Moi: c'est un ami à Yesime qui lui a louer.

Ma mère: c'est petit.

Moi: je sais mais sa nous suffit.

Ma mère: il est où ton frère ?

Moi: il est dehors.

Ma mère: qu'est ce qu'il fais dehors ?

Moi: rien il m'a dis qu'il allais sortir voir un pote à lui, dis-je en mentant.

Ma mère: hum d'accord.

Moi: il va bien Ali ? Dis-je en me raclant la gorge.

Ma mère: oui il va bien, dit-elle en soufflant.

Moi: il te parle de moi parfois ?

Ma mère: oui.

Moi: tu ment pas ?

Ma mère: non je ment pas.

Moi: il demande de mes nouvelles ? Dis-je contente.

Ma mère: oui de temps en temps, il me pose des questions.

Moi: il est à la maison ?

Ma mère: non il est sortit y'a quelque heure.

Moi: son voyage s'est bien passé ?

Ma mère: oui il a bien aimé, il est revenu tout bronzer.

Moi: la chance, il doit être tout noir moi je peux même pas bronzer.

Ma mère: bah oui fais attention le soleil c'est pas bien tu peux avoir le masque de grossesse.

Moi: je sais je met de la crème solaire quand je sors à chaque fois.

Ma mère: t'a raison.

Moi: il est partit avec qui Ali enfaite ?

Ma mère: ou sa ? En Égypte ?

Moi: oui.

Ma mère: il m'a dis qu'il est partit avec des ami à lui je sais pas.

Moi: d'accord.

Ma mère: Melissa a un petit copain, je l'est ai vu avant hier ensemble.

Moi: oui.

Ma mère: il est beau mais sa tête me dis quelque chose.

Moi: c'est normal c'est le cousin à Kaysân.

Ma mère: ah bon ? Dit-elle choqué.

Moi: bah oui.

Ma mère: je savais pas...

Moi: maintenant tu le sais.

Ma mère: bon toute façon elle fais ce qu'elle veut mais qu'elle fasse attention qu'ils restent discret.

Moi: oui t'inquiète pas.

Ma mère: bon allez ma chérie je vais te laissez j'ai la vaisselle qui m'attend.

Moi: bisous maman, je t'aime.

Ma mère: moi aussi, tu fais attention à toi et au bébé.

Moi: oui maman ne t'en fais pas.

Ma mère: allez j'te laisse.

Je décroche puis je m'en vais dans ma chambre, j'enfile mes pyjama et je regarde une série sur mon ordinateur.

Je finis par m'endormir quelque heures après.

J'entends du bruit au salon et je comprend que c'est mon frère qui est entré. Je l'entend discuter avec une personne au téléphone.

Je me lève en me frottant les yeux et là lumière du jour m'aveugle, j'ai encore oublié de fermer les volet.

: reste ou t'es c'est mieux, dit-il au téléphone.

Il peut pas s'empêcher de parler fort lui.

: mais j'allais t'en parler frère, arrête de crier comme un fou dans mes oreilles.

J'enfile un petit gilet et je sors de ma chambre en baillant, je dors beaucoup trop depuis que je suis enceinte et à chaque fois que je me réveille j'ai l'impression d'être encore plus fatigué.

: vas-y, vas-y je te rappel, dit-il en se raclant la gorge.

J'entre au salon et je le questionne du regard, je me demande à qui il parle.

Il raccroche rapidement et met son téléphone à charger.

Moi: c'était qui ?

Yesime: Baka, dit-il en fuyant mon regard.

Moi: il raconte quoi ?

Yesime: rien, dit-il froidement.

Il semble toujours énervé et m'esquive en partant dans la cuisine.

Moi: t'étais où hier ?

Yesime: sa te regarde pas.

Moi: c'est bon Yesime je m'excuse, j'aurais pas du te dire sa, dis-je en soufflant.

Yesime: encore heureux tu t'excuse.

Moi: oui bah oui ça y est c'est bon désolé, dis-je en roulant des yeux.

Yesime: bref pousse toi s'te plaît.

Moi: t'es sérieux ? Tu dis rien ?

Yesime: j'ai pas la tête à parler la Emira j'te jure, je vais dormir donc pousse toi s'te plaît.

Moi: pourquoi t'es froid comme sa ? Je me suis excusé et c'est vrai j'aurais pas dû dire tout sa je le pensais pas j'suis désolé.

Yesime: tu le pensais bien ouais, dit-il en pouffant.

Moi: j'étais énervé Yesime, comprend moi.

Yesime: c'est pas une raison.

Moi: j'suis désolé si j'ai pu te blessé mais j'te jure que c'était sous le coup des nerfs, et puis je recommencerai plus.

Yesime: vas-y je vais dormir on parlera de sa un autre jour j'ai une migraine là, dit-il en changeant de sujet.

Moi: t'étais où hier ?

Yesime: avec elle.

Il me lance un dernier regard et s'en va s'enfermer dans sa chambre. Bon visiblement ça va pas être facile pour qu'il me reparle, je vais le laissé un peu tranquille et sa lui passera.

Je range un peu la maison puis je laisse posé un soin sur mes cheveux tout en prenant un bain, dès le matin il fais une chaleur insupportable.

Je finis par me laver et par rincer mon petit soin.

Je sors de la salle de bain et je m'habille dans ma chambre, j'enfile mes beau pijama d'été et je m'applique de la crème dans tout le corps.

Et je n'oublie pas d'appliqué du beurre de karité sur mon ventre.

J'allume la clim et je m'allonge sur mon lit, le peu d'effort que je fais me fatigue.

Je regarde un peu ma série puis je finis très vite par m'ennuyer.

J'éteins la clim parce que je risque d'attrape froid puis je fais une petite sieste.

         {...}

Mon téléphone retenti près de mon lit, mais je suis vraiment fatigué. La personne persiste sans relâche jusqu'à ce que je me lève de mon lit.

Je suis épuisé pourtant je fais rien.

Je récupère mon téléphone sur ma commode et je réponds en ignorant le nom de la personne affichée.

Moi: hum, dis-je avec les yeux toujours fermé.

Je dors debout c'est pas possible.

: pourquoi il me répond pas Yesime ? Donne lui le téléphone c'est urgent.

Moi: Ali ? Dis-je en me frottant les yeux.

Ali: matin midi soir t'hiberne ou quoi cousine passe moi Yesime c'est urgent la.

Moi: qu'est ce qu'il se passe ?

Ali: Emira passe lui le téléphone.

Moi: mais y'a quoi ? Il se passe un truc ?

Ali: écoute passe moi Yesime s'te plait.

Moi: d'accord.

Je sors de ma chambre et je me dirige vers celle de Yesime.

J'ouvre sa porte et je le voie dormir paisiblement dans son lit, sa chambre plongé dans le noir complet.

Moi: Yesime, dis-je en chuchotant.

Il ne se réveille pas alors je le secoue légèrement.

Moi: réveille toi Yesime.

Il se tourne vers moi et me fusille du regard tout en étant dans son lit.

Yesime: tu veux quoi la ?

Moi: réveille toi Ali il veut te parler.

Yesime: et sa peut pas attendre la je dors putain.

Moi: bah visiblement non.

Il se lève et s'assoie au bord de son lit tout en passant sa main sur son visage, je lui tend le téléphone qu'il récupère et je reste planté devant lui à attendre qu'il parle.

Yesime: ouais ?

: ...

Yesime: comment sa ? Dit-il en fronçant les sourcils.

: ...

Yesime: putain, dit-il en se levant.

Moi: qu'est ce qu'il se passe ?

Yesime: il avais rien à voir avec ces mecs là lui ! Dit-il énervé.

Moi: mais il se passe quoi ?

Yesime: il s'est fais troué ? tu me raconte quoi la frère ?! Je vais serré.

: ...

Je pouvais percevoir les cris de mon frère au téléphone, et je savais qu'il y avait un problème.

Quelque chose ne tourne pas rond.

Je voie Yesime ce décomposer puis il sort de sa chambre rapidement alors je le suis de près pour essayé de comprend ce qu'il se passe.

Yesime: je vais pas laisser passer sa comme sa, je vais tous les niqué w'Allah il sont pas prêt.

: ...

Yesime: j'en ai rien à foutre, il avais rien à voir lui dans l'histoire.

Je le questionne du regard et il ne me prête aucun attention il tourne en rond au salon tout en soufflant.

Yesime: je rentre ce soir.

Puis il décroche.

Moi: quoi tu rentre pourquoi ? Il se passe quoi ?! Tu peux m'expliquer la ?

Yesime: faut je rentre.

Moi: mais pourquoi ?

Yesime: Baka il est à l'hôpital faut j'aille le voir.

Moi: quoi ? Mais pourquoi ?

Yesime: il lui ont tiré dessus.

Moi: qui sa ? Qui lui a tiré dessus ?

Yesime: faut je rentre Emira la toute suite, dit-il en soufflant.

Moi: et moi ? Moi aussi je veux rentrer avec toi alors.

Yesime: sa sert a rien, je vais juste régler un truc et je reviens.

Moi: c'est qui qui lui a tiré dessus ?

Yesime: j'en sais rien, je vais voir mais faut je rentre la, je vais prendre la route.

Il s'en vas dans sa chambre et reviens habillé avec son téléphone et ses clés dans les mains.

Moi: et moi je vais rester ici toute seule ?

Yesime: je vais revenir d'ici deux jours même pas je fais vite.

Moi: d'accord.

J'ai tellement pas envie de resté ici toute seule, et puis je m'ennuie.

Moi: tu me donne des nouvelles sinon je vais m'inquiéter.

Yesime: ouais t'inquiète pas.

Moi: il va bien même ?

Yesime: je sais pas il s'est pris deux balle apparemment.

Moi: oh non, le pauvre.

Yesime: vas-y Emira je vais y allez, je reviens ok ?

Moi: hum d'accord tu me tien au courant.

Yesime: euh... tu veux que j'appelle Kahina pour qu'elle reste avec toi le temps que je revienne ? Dit-il gênée.

Il sais très bien que je déteste resté seule.

Moi: hum non c'est bon t'inquiète pas.

Yesime: elle s'en fou Kahina sa la dérange même pas.

Moi: non c'est bon.

Yesime: t'es sûr de toi ?

Moi: oui ça y est c'est pas grave je resterai seule à la maison tant pis.

Yesime: hum vas-y tu m'appelle si y'a un problème.

Moi: t'es obliger de partir ? Ali il est pas avec lui ?

Yesime: si il est déjà à l'hôpital avec lui mais faut que je parte Emira.

Moi: d'accord bah fait attention à toi et tu me tien au courant pour baka s'il te plaît.

Yesime: t'inquiète pas.

Moi: tu pense revenir quand ?

Yesime: j'en sais rien, je peux rester deux jours comme 5 jours sa dépend.

Moi: d'accord.

Yesime: ferme la porte à clé derrière moi.

Moi: oui, tu va prendre la route là toute suite ?

Yesime: ouais j'ai pas le choix.

Moi: ok bah tu fais attention à toi.

Il hoche la tête puis il enfile sa paire de chaussure  rapidement avant de sortir de la maison en me lançant un dernier regard.

Il avait l'air bien inquiet pour son ami.

Je vais dans ma chambre et j'essaye de m'endormir sauf que j'y arrive pas.

J'appelle ma cousine pour en savoir plus car c'est sûr qu'elle sais des choses sur cet histoires.

Moi: allô ma chérie tu dors ?

Mel: euh non je dormais pas, dit-elle en toussant.

Moi: t'es avec qui ?

Mel: avec Bilel.

Moi: d'accord bah je te rappellerais plus tard.

Mel: qu'est ce qu'il se passe ?

Moi: apparement Bakary il s'est fais tiré dessus et je me suis dis que tu savais des choses parce que Yesime a rien voulu me dire.

Mel: il est à l'hôpital là, il s'est fais tiré dessus au quartier.

Moi: par qui ?

Mel: on sais pas encore mais tu sais que son frère il est sortit de prison.

Moi: Amara ? Dis-je étonné.

Mel: oui il est sortit y'a quelque jours.

Moi: j'étais pas au courante.

Mel: apparement c'est des gars qui en veulent à son frère, tu sais pour l'histoire à l'époque la.

Moi: mais sa fais des années maintenant.

Mel: oui mais tu connais les histoires comme sa sa en finit jamais.

Moi: c'est trop bizzare en tout cas, et puis comment ils savent qu'ils est sortit son frère ?

Mel: bah tout se sait ma chérie, les informations comme sa elles arrivent vite au oreilles des gens.

Moi: le pauvre baka.

Mel: tu sais que Amara il a trop changé.

Moi: toi tu parle comme sa devant Bilel normal ?

Mel: il est dans la cuisine il m'entend pas.

Moi: mais il à toujours été beau Amara.

Mel: oui mais là il a complètement changer, et il a grave mûri.

Moi: tant mieux pour lui.

Mel: attend deux seconde il fais que de crier lui là quand il est au téléphone je vais fermer la porte.

Moi: vous êtes où enfaite ?

Mel: chez sa mère, tu sais on prépare nos fiançailles et tout.

Moi: alors s'en est où ?

Mel: bah là on attend que le père à Bilel il rentre parce qu'il est au bled et après ils vont allez demander ma main à mon père.

Moi: vous attendez juste son père quoi.

Mel: oui grave.

Moi: il a dis quoi ton père d'ailleurs quand Bilel est allez lui parler ?

Mel: il étais choqué au début et après il ont bien parler mon père il lui a juste dis que voilà fallait pas rester comme sa et qu'il fallait officialiser les choses tout sa.

Moi: il a raison.

Mel: c'est pour sa on attend que son père il rentre et après bah ils iront demander ma main à mon père.

Moi: il rentre quand son père ?

Mel: je sais même pas, sa mère elle m'a dis d'ici quelques semaines.

Moi: bah tu me dira comme sa je viendrai.

Mel: oui t'inquiète pas.

Moi: Melissa ?

Mel: oui ?

Moi: il m'entend pas Bilel on est d'accord ?

Mel: non il est dans la cuisine en train de parler au téléphone et moi je suis au salon t'inquiète pas il entend rien.

Moi: tu sais si il est toujours en contact avec son cousin ?

Mel: bah euh ... non fin il m'en parle pas, il évite ce sujet là avec moi.

Moi: et ils parlent jamais au téléphone ensemble ?

Mel: pas avec moi en tout cas, fin je l'est jamais entendu parler avec son cousin quand il est avec moi, peut être par message.

Moi: et tu sais si il est toujours en Thaïlande ?

Mel: normalement oui.

Moi: quelle chien, dis-je en pouffant.

Mel: il est avec un mec qui s'appelle Ibrahim, je te l'es déjà dis tout ça de toute façon sa.

Moi: je le connais pas.

Mel: c'est un mec de la cité des Erenes.

Moi: il fais quoi avec lui ?

Mel: avec Ibrahim ?

Moi: oui

Mel: j'en sais rien ils doivent se connaître.

Moi: il m'en a jamais parler c'est bizarre.

Mel: je sais pas mais en tout cas le mec Il serais en cavale c'est ce qu'elle m'a dis une meuf de son quartier.

Moi: t'a parler avec une fille de sa ville ?

Mel: bah oui pour m'informer sur lui, dit-elle en riant.

Moi: t'es folle ma parole.

Mel: si j'ai d'autre information je te le dis directe t'inquiète pas.

Moi: toute façon maintenant je m'en fiche de sa vie, il fais ce qu'il veut.

Mel: ta plus croisé sa soeur ?

Moi: non.

Mel: et avec Yesime sa s'est un peu arrangé ou pas ?

Moi: normal, je me suis excusé et il m'a dis qu'on en reparlera parce qu'il était fatigué.

Mel: il est partit là ?

Moi: oui et avant de partit il m'a dis oui tu veux j'appelle Kahina pour qu'elle vienne te tenir compagnie j'ai refusé.

Mel: bah pourquoi ? C'est gentil de sa part il pense à toi.

Moi: ouais mais je veux pas je sais pas, dis-je en soufflant.

Mel: pourquoi t'es pas rentré avec lui ?

Moi: il m'a dis que sa servait a rien et puis c'est vrai que sa m'aurais fatigué, je supporte plus les long trajet comme avant.

Mel: j'avoue c'est vrai c'est mieux tu te repose à la maison enfaite.

Moi: oui voilà, en plus peut être que d'ici deux jours il reviendra.

Mel: non mais oui c'est sûr, puis tu crois vraiment ta mère elle va le laisser ici alors que toi t'es la bas toute seule ?

Moi: non mais après je comprend y'a son ami qui est à l'hôpital.

Mel: les gens il font que de parler de sa j'te jure.

Moi: bah sa c'est sur.

Mel: apparemment il était en moto quand il lui ont tiré dessus et y'avais même son neveu avec lui.

Moi: son neveu ? Dis-je étonné.

Mel: oui c'est ce que j'ai entendu.

Moi: mais il a rien eu son neveu lui au moins ?

Mel: je sais pas du tout j'te jure moi je sais juste que Baka il a été touché au thorax je crois.

Moi: le pauvre son neveu il a du avoir la peur de sa vie.

Mel: mais grave t'imagine.

Moi: le pauvre, j'espère qu'il a rien de grave franchement.

Mel: je crois qu'il l'ont mis au bloc opératoire.

Moi: j'suis choquée.

Mel: bah oui, Amara il est devenu fou à la cité.

Moi: y'a de quoi être fou en même temps.

Mel: si j'en sais plus je te tien au courant.

Moi: d'accord ma biche merci.

Mel: tu fais attention à toi hein et si ta un soucis tu m'appelle directe.

Moi: oui t'inquiète pas ma chérie, toi aussi.

Mel: oui t'en fais pas, vas-y bisous.

Moi: bisous.

Je raccroche puis je met mon téléphone à charger près de moi.

Je m'endors finalement, la tête remplie de questions.

                                     {...}

Le lendemain,

J'ai enfin eu des nouvelles de Baka aujourd'hui et apparemment son état aurais été très critiques, il se serait pris deux balle dans le thorax.

Il aurait été avec son neveu ce soir là et Dieu merci ce petit ange n'a rien eu mais j'imagine pas le traumatisme qu'il a dû avoir.

Cet nouvelle m'a tellement attristé.

J'imagine pas l'état de sa soeur... elle a du avoir tellement peur en apprenant cet nouvelle.

Tentative de meurtre sur son frère et son fils.

Mon frère est resté cet nuit avec eux à l'hôpital et il m'a dis qu'il rentrerai sûrement d'ici deux jours.

Je sais qu'il va pas très bien car il voit son ami dans un état critique et c'est pour sa que je préfère qu'il reste la bas près de lui.

J'aurais aimais être l'as bas avec eux mais mon état m'en empêche, je peux pas me permettre de faire des aller retour alors que je suis presque à terme. Et puis j'arrive plus à faire de long trajet, je vomis tout le long c'est horrible.

J'ai envoyé ce matin un message de soutien à sa soeur qui m'a répondu très tristement, j'espère qu'ils iront mieux car il ont rien demandé à personne eux.

J'imagine pas la douleur qu'elle doit avoir la, c'est tellement triste.

Je me prépare dans ma chambre et je me maquillage légèrement avant de mettre mon petit serre tête sur mes cheveux qui ont bien poussé.

Depuis ma grossesse il sont devenu beaucoup plus soyeux.

J'enfile ma robe blanche et je prend mon téléphone avant de sortir de chez moi.

Ma gynécologue m'a prévenu qu'il vaut mieux éviter de trop marcher et de faire des efforts, car cela pourrait déclencher mon accouchement à tout moment mais j'ai tout sauf envie de resté à la maison. 

Mon frère n'est même pas là et puis je m'ennuie et quand je suis à la maison je fais que de pensé à toute c'est histoires.

Alors je sors pour oublié.

Je fais quelques boutiques pour acheter des vêtements à mon bébé car je vais accoucher d'ici un mois et j'ai presque rien préparé.

J'ai que mon sac pour l'accouchement qui est prêt.

Je suis tellement en retard.

Y'a deux mois j'ai pris sa poussette et son lit mais mise à part ça j'ai rien acheté d'autre, je sais pas j'attend quoi.

: bonjour madame, vous rechercher quelque chose en particulier ?

Moi: bonjour, euh non je fais juste quelque achats pour ma fille, merci.

: la grossesse vous va à ravir en tout cas, dit-elle en souriant.

Moi: oh merci beaucoup c'est gentille.

: franchement j'aimerais bien être comme vous quand je serais enceinte hein, dit-elle en riant.

Moi: merci beaucoup, dis-je toute souriante.

: si vous avez une question surtout n'hésitez pas.

Moi: d'accord merci.

Je poursuis mes achats et je passe en caisse une fois que j'ai tout acheté.

Moi: au revoir et bon courage.

: merci au revoir, dit-elle la caissière.

Je sors de la boutique et je mourais de soif alors je marche jusqu'à trouver une petite épicerie pour m'acheter de quoi boire.

J'achète ma petite bouteille d'eau et je sors de l'épicerie, j'avais les mains remplie à cause des sacs.

Je pose les sacs au sol et je fais une petite pause pour pouvoir boire.

: ah ça va ma chérie ? Tu fais quoi ici ?

Je me retourne vers la personne qui vient de m'interpeller et je tombe sur elle.

Layal.

Moi: ah ça va Layal ? Et rien j'ai fais deux trois achats pour ma fille.

Layal: oui ça va merci, t'es toute belle la.

Moi: merci ma chérie, dis-je en souriant.

Layal: tu va faire quoi après ?

Moi: rien de spécial et toi ?

Layal: pareille tu veux pas qu'on aille mangé un petit truc ?

Moi: la toute suite ?

Layal: bah oui si ta rien à faire bien sûr.

Moi: t'es en voiture ?

Layal: oui t'inquiète pas, tu veux qu'on dépose tes affaires ?

Moi: sa te dérange pas ?

Layal: non pas du tout ma chérie t'inquiète pas, viens je suis garé juste à côté.

Moi: au pire je laisse mes affaires dans ton coffre et je les récupère quand je rentre parce que sinon on va faire des aller retour pour rien.

Layal: comme tu veux.

On marche jusqu'à sa voiture qui est garé sur un parking puis on prend la route.

Layal: la dernière fois que je t'es vu ton ventre étais pas aussi énorme je suis choquée.

Moi: ta vu il a triplé de volume.

Layal: mais sa te va tellement bien la grossesse j'te jure t'es super belle Allah y Barek.

Moi: merci ma chérie c'est gentille, dis-je en souriant.

Layal: bon on mange ou ? Ta faim toi ?

Moi: non pas vraiment en vrai.

Layal: j'ai trop envie de manger une burata, c'est abusé.

Moi: on pourrai manger ou ?

Layal: je connais un bon restaurant pas loin, il est grave coté sur Marseille.

Moi: d'accord bah vas-y je te suie.

Le trajet se fais silencieusement et elle conduit jusqu'au restaurant.

Je me rappel encore du jour ou je l'est rencontré j'étais sortie faire quelque courses parce que j'avais trop envie de faire des crêpe sauf que c'étais la première semaine ou j'étais sur Marseille et je m'était complètement perdu et heureusement que j'ai croisé son chemin parce qu'au final j'ai fais une trop belle rencontre, c'est une fille en or.

C'est une fille qui a la main sur le coeur, une fille qui à énormément souffert dans sa vie.

Une fois qu'on est arrivé au restaurant, elle se gare puis on descend de la voiture.

Layal: il fais une de ces chaleurs, dit-elle en soufflant.

Moi: on étais mieux avec la clim dans la voiture.

Layal: mais clairement.

On s'installe au restaurant et le serveur prend notre commande.

Layal: sinon ça va toi depuis la dernière fois ?

Je lui avais raconté ce qu'il m'étais arrivé et on avais pas eu d'autre occasion pour en parler car elle travaille beaucoup.

Moi: j'essaye d'être forte comme toi, mais c'est trop dur, dis-je en lâchant un petit rire.

Layal: ta l'air d'aller mieux en tout cas.

Moi: oui mieux qu'avant sa c'est sur.

Layal: j'suis contente pour toi alors, dit-elle en me souriant.

Moi: et toi Layal ? Tu va bien ?

Et Layal c'est le genre de fille à penser aux autres avant de pensé à sois même.

Elle encre son regard au mien et elle affiche un petit sourire qui se veut rassurant.

Layal: hamdulillah, dit-elle souriante.

Moi: tu travaille toujours ?

Layal: oui je travaille toujours pour mon cousin.

Moi: hum et tu va y retourné alors ?

Layal: je ne sais pas encore, dit-elle à voix basse.

Moi: ta pu parlé avec ta mère ou pas ?

Layal: elle veut que je rentre mais tu sais c'est pas facile pour moi d'y retourner.

Moi: je comprend, prend ton temps ma chérie.

Layal: je me rappel encore du jour où j'ai quitté cette cité j'avais le coeur en miette et j'avais nulle part ou aller, dit-elle nostalgique.

Moi: et pourquoi t'es partit Layal ? Fin je veux dire pourquoi t'es pas resté là bas ?

Elle relève son regard vers moi et me fixe pendant quelque seconde.

Son regard en dis long.

Layal: parce qu'il le fallait, dit-elle pensif.

Moi: t'es tellement forte Layal, parfois j'aimerais être comme toi.

Layal: pourquoi tu dis sa ?

Moi: parce que malgré tout ce que t'a vécu t'a toujours le sourire au lèvre et t'arrive toujours à resté forte.

Layal: j'essaye d'être forte pour ma famille, puis je me dis que c'était écris, que c'est le destin.

Moi: sa fais combien de temps Layal ? Dis-je tristement.

Elle joue avec sa bague et reste silencieuse pendant quelque seconde afin d'encré son regard au mien.

Layal: ça fais 2 ans maintenant, dit-elle d'une petite voix.

Moi: tu compte plus y retourner ?

Layal: tu sais quand j'suis partit de cet ville j'avais le coeur meurtri Emira, je me voyais plus vivre la bas après tout ça, mais aujourd'hui si j'y retourne c'est seulement pour ma mère et ma petite soeur et rien d'autre.

Moi: t'es tellement courageuse, dis-je en posant ma main sur la sienne.

Layal: je me dis que c'est Dieu qui l'a décidé ainsi et voilà, dit-elle avec un petit sourire. 

Moi: c'est horrible ce que t'a vécu.

Layal: c'est le destin ma chérie, tu sais la mort ne préviens pas, quand elle frappe, elle peut surgir à tout instant.

Et cet femme est tellement forte, elle me fascine.

Malgré tout ce qu'elle a pu vivre elle garde la tête haute et garde toujours son sourire au bout des lèvres.

Layal est le genre de fille à rester discrète sur sa vie, quand tu la regardes comme sa tu te dis pas qu'elle a vécu tout sa. Mais une fois que tu apprend à la connaître, tu réalise à quel point c'est une femme forte qui a énormément de vécu. Elle a traversé tellement d'épreuves.

Elle fais partit de ces personnes qui ont toujours le sourire, et lorsqu'ils te racontent leur vie, tu t'aperçois qu'elle est tellement compliqué mais ils ne montrent rien à personne.

Dans ses yeux, on y voyait la lourde tristesse que portait son cœur, pourtant son sourire était
le plus beau que j'ai vu.

Il y a longtemps que j'aurais craqué à sa place, je ne sais pas comment elle fais pour garder la tête haute.

Layal: la douleur ne disparaît jamais, on apprend à vivre avec maintenant, c'est comme sa c'est la vie malheureusement, dit-elle à voix basse.

Elle marque une pause et fixe au loin.

Layal: mais je l'oublierai jamais sa c'est sur, il restera toujours dans mon coeur, dit-elle pensif.

Moi: et j'suis sur que de la haut il veille sur toi.

Elle souris légèrement avant de joué avec sa bague.

Moi: je sais pas pourquoi mais je suis persuadé que tu feras la rencontre d'une personne qui saura apaiser tes souffrances, peut être que cet personne sa sera l'amour de ta vie qui sais ?

Layal: tu sais l'amour sa s'usent avec le temps, y'a que le début qui est intéressant, c'est ça le meilleur moment, quand chaque chose te fais pensé à lui quand tu peux pas t'empêcher de lui raconter le moindre détail de tes journées.

Moi: tu mérite tout le bonheur du monde Layal, tu mérite qu'on te rende heureuse.

Layal: depuis qu'il est parti, j'ai l'impression que rien ne pourra m'apporter de bonheur à part lui, sauf que c'est impossible.

Elle marque une petite pause et me fixe avec ses yeux rempli de tristesse.

Layal: j'ai l'impression que ma douleur n'est pas soignable, que rien ne pourra apaiser mes souffrances.

Moi: ne dis pas sa, dis-je tristement.

Layal: j'aurais aimé le prendre dans mes bras une dernière fois, si tu savais Emira j'aimerais tellement revivre ce moment une dernière fois dans ma vie, et si j'ai un conseil à te donné c'est de profité des gens que t'aime tant qu'il sont là... Profite avant qu'il soit trop tard Emira car on sais jamais de quoi et fais demain peut être qu'un jour tu te réveillera et ils seront plus là.

Moi: comment tu fais Layal ? Dis moi comment tu peux resté debout après toute ses épreuves ? Dis-je en l'admirant.

Layal: j'attend pas qu'on me ramasse à la petite cuillère, je me dis que demain tout ira mieux et même si je m'en remettrais jamais c'est pas grave la vie continue.

Moi: la façon dont tu en parle c'est fascinant, on a l'impression que tu as rien vécu de tout ce que tu me raconte, et puis tu souris tous le temps et...

Layal: le sourire peut cacher beaucoup de chose, et sache que tu auras beau essayer de cacher tes peines aux autres, tu ne pourras jamais les cacher à Allah, dit-elle en me coupant la parole.

Moi: c'est quoi ton plus grand souhait Layal peut être que je pourrai le réaliser ? Dis-je en souriant.

Elle encre son regard au mien et me sourie faiblement tout en me serrant la main.

Layal: revoir une dernière fois cette personne, dit-elle d'une petite voix.

Elle avait le regard maudis de ces gens qui n'arrive plus à pleurer.

Ces gens qui sont là devant nous mais qui au fond de leur yeux sont déjà partit, ces gens là qui n'ont plus goût à la vie, qui sont là sans être la.

Layal: et toi Emira c'est quoi ton plus grand souhait ? Dit-elle en me fixant.

Mon souhait a moi ?

Moi: de me réveiller un matin, et de me dire que tout cela n'était que le fruit de mon imagination, que c'était qu'un mauvais rêve et qu'il n'est jamais partit.

Layal: et peut être que derrière tout ce mal, se cache un bien que seul Dieu sait.

Moi: peut être mais j'ai tellement mal.

Layal: je te comprend, se forcer à oublier une
personne qu'on voulait aimer toute notre vie et
l'une des pires choses à faire.

Moi: je me déteste tellement car malgré tout le mal qu'il m'inflige bah je l'aime toujours autant, dis-je en soufflant.

Layal: tu sais ma chérie parfois deux personnes faites pour être ensemble doivent d'abord faire face aux épreuves les plus difficiles et les surmonter pour réussir à être ensemble pour la vie.

Moi: il reviendra pas Layal, c'est terminé.

Layal: le véritable amour ne se perd jamais car deux âmes qui s'aiment, se retrouverons toujours ma chérie.

Moi: ça fais huit moi, tu t'en rend compte huit moi Layal ...

Layal: et s'il reviens Emira ? Tu lui pardonnerai ?

Je baisse légèrement les yeux vers mon ventre et je pose ma main sur celle ci.

Si je lui pardonne ?

J'en sais rien.

Layal: malgré tout ce qu'il a pu te faire, faut toujours savoir pardonner. Et même si il t'a causer du mal, même si t'en a souffert, pardonne lui Emira.

Enfaite Layal c'est la voix de la sagesse. Je pourrai l'écouter parler durant des heures.

Moi: il m'a tellement fais de mal, à l'heure actuel je sourie mais au fond j'ai mal.

Layal: il a jamais essayé de t'appeler ?

Moi: jamais, pas même un message.

Layal: et pour le bébé tu lui a dis ? Dit-elle en mangeant.

Moi: non, je lui est rien dit du tout.

Layal: rien du tout ? Mais Emira pourquoi ? Dit-elle un peu étonnée.

Moi: j'en ai pas envie, c'est un sujet délicat encore pour moi.

Layal: c'est le père de ta fille ma chérie, c'est un conseil que je te donne après tu fais ce que tu veux mais tu devrai lui dire...

Moi: je sais Layal mais c'est encore compliqué pour moi.

Layal: je te comprend mais tu devrai lui dire avant ton accouchement au moins, que sa soit pas une surprise pour lui.

Moi: on verra, dis-je pensif.

Layal: et sinon mise à part ça, elle va s'appeler comment la petite princesse ? Ta des idées de prénom ? Dit-elle en souriant.

Moi: elle va s'appeler Ayla.

Layal: c'est super beau en tout cas, t'a fais un bon choix.

Moi: merci, dis-je en souriant.

Layal: c'est original je trouve, sa change.

Moi: c'était son idée, il a toujours voulu avoir une petite fille.

Elle pose sa cuillère et s'essuie la bouche à l'aide de son mouchoir, elle pose ses coudes sur la table et dépose son menton sur ses mains tout en me fixant tristement.

Layal: ma bichette, j'suis sur que tout va s'arranger et que vous allez formé une magnifique famille avec votre fille.

Moi: dans mes rêves sûrement... dis-je en roulant des yeux.

Et si ce rêve se réalise ? Et si tout redevenais comme avant ?

Tu ferais mieux de rêver Emira... c'est bel et bien terminé vous deux, il reviendra plus jamais, il t'a laissé.

Sors toi cet idée de la tête.

Nous continuons à mangé nos plats puis nous quittons le restaurant après avoir payé l'addition.

J'avais passé une excellente soirée en compagnie de Layal. Sa m'avais fais du bien de sortir de chez moi heureusement que je l'est croisé quand même.

Moi: merci encore pour cet soirée ma chérie.

Layal: de rien ma belle, on aura d'autre occasion pour parler t'inquiète pas.

Moi: on se fera un autre restaurant après mon accouchement avec ma fille, dis-je en riant.

Layal: c'est sur, en tout cas sa ma fais plaisir de te re voir Emira.

Moi: moi aussi vraiment, tu me donner même plus de nouvelle je pensé que t'avais quitter la ville.

Layal: j'suis débordé avec le travaille désolé.

Moi: courage ma belle.

Layal: merci, oublie pas ton sac dans le coffre.

Moi: ah oui merci tu fais bien de me le rappeler j'allais rentré sans.

Layal: bisous ma chérie, et si ta besoin de quelque chose tu hésite pas à m'appeler.

Moi: d'accord, fait attention à toi Layal.

Layal: toi aussi ma chérie, dit-elle en me souriant.

Je claque la portière et je récupère mon sac dans le coffre avant de m'éloigner de sa voiture et de lui faire un petit coucou. Elle me souris puis elle s'en va.

Je ne tarde pas à monter chez moi et je ferme la porte à clé derrière moi.

Les escaliers me demande tellement d'effort que une fois que je suis chez moi je suis toute essoufflé, je crois bien que je vais finir par resté dans mon lit bientôt.

Je dépose le sac sur le canapé et je vais immédiatement dans la salle de bain.

Je me déshabille rapidement et je prend un bon bain remplie de mousse, je prend même le temps de me faire quelques masques.

J'écris sur mon ventre à l'aide de mon masque à l'argile nos initiales et sa me fais rire ah-la-la ma fille, j'ai hâte que tu sois là. Tu va changer ma vie à tout jamais.

Je m'imagine déjà te vêtir de tes beau vêtement de t'emmener à l'école, de te coiffer avec des petites couettes, de t'entendre m'appeler maman.

Je vais tellement t'aimer ma fille et je te promet que tu manquera de rien. T'aura tout ce que tu veux.

Après m'être bien rafraîchi je sors en me rinçant le corps, je m'installe dans ma chambre et je m'applique de la crème sur tout le corps.

J'enfile de beau pyjama et je m'allonge sur mon lit délicatement.

Je sens ma fille cogiter et je la sens me donné des coup.

Elle est en forme aujourd'hui.

Moi: tu fais mal à maman ma fille, calme toi. Dis-je en posant ma main sur mon ventre.

Elle ne cesse de me donné des coups et je suis prise par de fortes contractions.

C'est pas le moment mon bébé. C'est pas le moment, maman est toute seule.

Moi: qu'est ce ta ma fille ? Pourquoi t'es agité comme sa ce soir ? Dis-je en me tordant de douleur.

J'inspire puis je relâche, calme toi Emira prend ton souffle ce n'est que des contractions.

Moi: calme toi mon bébé, dis-je à voix basse.

Je sais bien que tu es pressé ma fille mais c'est pas le moment de sortir la. Je caresse mon ventre et je m'endors paisiblement.

    {...}

J'allume ma petite lumière qui est posé sur ma table de chevet et je regarde l'heure sur mon téléphone.

Il est 4:09.

Qui sa peut être à cet heure si ?

La personne continue à toqué à la porte et elle donne d'énorme coup sans s'arrêter.

Si sa continue comme sa même mes voisins vont se réveiller. Il fait trembler tout le bâtiment.

Sa c'est sûr que c'est Yesime qui à encore oublié de prendre ses clés. Il aurais pu me prévenir qu'il allais rentré se soir quand même sa m'aurais évité de me réveiller en panique.

Je me lève de mon lit en baillant et j'enfile mes chausson pour la maison, et je sors de ma chambre en râlant.

J'ai incroyablement chaud, mais tout de suite après avoir franchi ma porte j'ai froid, je suis prise par des frissons.

J'ai encore oublié de fermer la fenêtre de la cuisine, et je suis vêtu que d'un petit short et d'un débardeur... je vais tombé malade si je continue en plus le soir il fais frais.

J'entend la personne s'acharner sur la porte et je fronce les sourcils en cherchant la lumière du couloir, je suis plongé dans le noir et je vois rien du tout.

Il s'arrête puis il reprend, il est pénible. Il va finir par me casser la porte.

Moi: j'arrive, dis-je en soufflant.

Il donne un dernier coup à la porte avant de s'arrêter brusquement.

Une de mes mains à quitté mon ventre pour allumer la lumière, je pose ma main sur la clé qui est encore sur la serrure et je la tourne deux fois afin d'ouvrir la porte qui étais fermé à clé.

Moi: Yesime t'aurai pu prendre tes clés quand m.. dis-je en m'arrêtant brusquement.

Mes yeux s'écarquillent et ma bouche s'entrouvrent légèrement. Et maintenant maman comprend pourquoi tu étais si agité ma fille.

Avec un battement de coeur atroce, et mon souffle qui s'affole, maintenant, mes yeux s'ancrent aux siens. Et à la manière dont il me regarde, je sens que je ne vais pas pouvoir quitter ses iris de sitôt.

je suis la figée. À le regarder. Sous le choque.

On reste, peut-être, deux ou trois minutes,
connecté par notre vision, j'ai peur de mon
corps, j'ai peur de comment il se sent à
l'intérieur. Car il voit toujours cette âme qui
est la sienne. Ma vue le voit totalement. Elle voit
bien plus qu'un homme et je sais que si j'arrive
toujours à le voir comme ça, c'est que mes
sentiments sont bien plus dévastateurs que je
n'aurais jamais pu le penser. C'est trop. C'est
tellement de sensations que je sens une tornade
tortiller et papillonner le fond de mon ventre.

Et je n'arrive pas à baisser le regard et je ne
baisserais pas les yeux sa c'est sur, pas aujourd'hui, surtout pas !

Mais je suis rassurée et je me sens piégée à la fois. Comme une souris coincée en cage.

Il est à un mètres de moi et j'ai déjà dans mon nez l'odeur de sa masculinité. Boisée, ambrée. Mais je ravale ma salive et la pression
de mon corps, quand il fait un léger pas vers
moi, qui me fait reculer d'un pas également avec
un haut-le-coeur.

J'ai le coeur en flamme devant cet homme.

Kaysân.

@paristanbul_

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