In Between [ EN CORRECTION]

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En Californie, Gemma Montserrat mène une double vie : serveuse le jour, redoutable tueuse à gage sous le pseu... Mer

AVANT-PROPOS
PROLOGUE.
CHAPITRE PREMIER.
CHAPITRE SECOND.
CHAPITRE TROISIÈME.
CHAPITRE QUATRIÈME.
CHAPITRE CINQUIÈME.
CHAPITRE SIXIÈME.
CHAPITRE SEPTIÈME.
CHAPITRE HUITIÈME.
CHAPITRE NEUVIÈME.
CHAPITRE DIXIÈME.
CHAPITRE ONZIÈME.
CHAPITRE DOUZIÈME.
CHAPITRE TREIZIÈME.
CHAPITRE QUATORZIÈME.
CHAPITRE QUINZIÈME.
CHAPITRE SEIZIÈME.
CHAPITRE DIX-SEPTIÈME.
CHAPITRE DIX-HUITIÈME.
CHAPITRE DIX-NEUVIÈME.
CHAPITRE VINGTIÈME.
CHAPITRE VINGT ET UNIÈME.
CHAPITRE VINGT DEUXIÈME.
CHAPITRE VINGT QUATRIÈME.
CHAPITRE VINGT CINQUIÈME.
CHAPITRE VINGT SIXIÈME.
CHAPITRE VINGT SEPTIÈME.
CHAPITRE VINGT HUITIÈME.
CHAPITRE VINGT NEUVIÈME.
CHAPITRE TRENTIÈME.
CHAPITRE TRENTE ET UNIÈME.
CHAPITRE TRENTE DEUXIÈME.
CHAPITRE TRENTE TROISIÈME.
CHAPITRE TRENTE QUATRIÈME.
CHAPITRE TRENTE CINQUIÈME.
CHAPITRE TRENTE SIXIÈME.
CHAPITRE TRENTE SEPTIÈME.
CHAPITRE TRENTE HUITIÈME.
CHAPITRE TRENTE NEUVIÈME.
CHAPITRE QUARANTIÈME.
CHAPITRE QUARANTE ET UNIÈME.
CHAPITRE QUARENTE DEUXIÈME.
CHAPITRE QUARANTE TROISIÈME.
CHAPITRE QUARANTE QUATRIÈME.
CHAPITRE QUARANTE CINQUIÈME.
CHAPITRE QUARANTE SIXIÈME.
CHAPITRE DERNIER ( 47).
INFORMATION.
TOME 2
PROLOGUE T2

CHAPITRE VINGT TROISIÈME.

71 5 0
Av AtnWriting



Les gouttes des conséquences de la flotte coulent en synchronisation jusqu'aux dalles de la baie vitrée à laquelle je fais face.
La nuit est tombée, et Nonna a pris soin de faire maint et maint aller-retour, me demandant à plusieurs reprises si j'étais persuadé de ne rien vouloir manger. Son souci maternel transparaît dans chacun de ses gestes, dans chacune de ses paroles, mais rien ne parvient à percer le mur sombre qui s'est érigé autour de moi.

Adossé aux canapés, mes jambes près de ma poitrine, je fixe l'extérieur d'une couleur bleu nuit seulement éclairée par un lampadaire aussi blanc qu'une colombe. La froideur de la nuit est à l'image de ce que je ressens à l'intérieur, un froid glacial qui s'installe et ne semble jamais vouloir s'en aller. La solitude m'enveloppe, me submerge, et je me sens plus perdu que jamais dans cet océan d'obscurité.

Je ne sais pas quelle heure il est, mais ça fait un bon moment que la télé défile sans que je ne la regarde, plongé dans mes pensées, me résignant à ce que mon destin me réserve vraisemblablement. Les images qui se succèdent à l'écran sont floues, indistinctes, tout comme mes pensées qui s'entrechoquent dans ma tête, formant un tumulte de souvenirs douloureux et de regrets amers.

Je repense à la manière dont plus tôt j'avais pris la fuite. Thémis a manifestement le don de dire et de faire des choses maladroites, mais cette fois-ci, sa maladresse a eu un effet nauséeux.

Peut être bien que j'ai exagéré ? Ce qu'il peut bien dire ou penser ne doit pas m'atteindre.

Des flashs de la nuit de jeu rattrapent mon esprit, je frissonne, mon cœur se met à battre si fort que j'en entends ses battements, les larmes coulent désormais à flot sur mon visage, me brûlant comme des braises ardentes.

Les seuls moments d'apaisement que j'obtiens se terminent par des flashbacks affreux, des cauchemars éveillés qui me hantent sans relâche. Je me redresse subitement du canapé, accourant dans la douche, j'enjambe les escaliers deux à deux, cherchant désespérément une échappatoire à cette douleur lancinante qui me dévore de l'intérieur.

Des remontées, des sueurs froides. Tout, tout ce qui est et restera inimaginable me submerge, me noie dans un océan de tourments. Je ne cherche plus à savoir si quelqu'un risque de m'entendre, ce que je veux, c'est retirer cette odeur répugnante qui parcourt comme un fantôme dans mon esprit, échapper à cette douleur insoutenable qui me déchire le cœur.

J'ouvre la pression de l'eau et j'y balance mes vêtements au sol, les symboles de ma défaite, de ma souffrance. Je remplis la baignoire d'eau, une eau si chaude que la fumée en embue la pièce très rapidement, comme un voile de vapeur qui enveloppe mon corps meurtri. J'y mets en premier ma jambe, émettant des gémissements de douleur, mais rien de cette douleur ne m'arrête, rien ne peut éteindre le brasier qui brûle en moi.

J'ajoute ma deuxième jambe et prends une grande inspiration avant d'y abaisser tout mon corps, m'immergeant dans cet océan de chaleur, de douleur, de désespoir. Soufflant d'un coup sec, j'attends que cette douleur disparaisse de mon corps, de mon être, de mon esprit, de mes pensées. Rien que quelques secondes. Faisant place à une douleur plus supportable. Rien que quelques secondes.

De mes doigts, je gratte mon corps, devenant d'un rouge vif, les larmes dévalent mon visage, ne pouvant même pas feindre de s'arrêter, une cascade salée qui ne tarit jamais. Rien que quelques secondes. Je suffoque, je tremble, les décharges de chaleur au contact de mes rougeurs me font frémir, mais je refuse de céder, de laisser cette douleur m'engloutir tout entier.

Rien que quelques secondes.

Je fais couler mon corps entier sous l'eau, dans un dernier espoir de trouver un répit, une trêve dans cette guerre intérieure qui fait rage en moi. Dans laquelle j'y ferme les yeux, me laissant emporter par les courants tumultueux de mes pensées tourmentées, me laissant couler au fond de cet abîme sans fond.

Ces secondes ne suffiront jamais assez, j'aimerais y rester et ne plus y penser... Que toutes ces choses s'effacent de moi, de ma personne. Pensant que si je restais ici, ça serait l'occasion pour moi désormais de prendre la fuite, de prendre un nouveau départ loin de tout ça, de tout ce qui me rappelle cette nuit maudite, de tout ce qui me rappelle ma propre faiblesse, ma propre impuissance.

Il me fait peur, m'agace, et reste imprévisible, mais ici je me sens en sécurité. Il ne me ferait jamais aucun mal, et c'est un fait avéré. Mais même dans cette sécurité apparente, je suis prisonnier de mes propres démons, de mes propres tourments, et je ne sais pas si je pourrai jamais trouver la paix, la tranquillité, la sérénité que je cherche désespérément.

Je me décide à sortir de cette eau qui désormais devient lourde et peu chaude, une sensation de vide s'installe en moi, pesante et oppressante. J'enfile un sweat et un legging, les vêtements collant à ma peau humide, comme une seconde peau qui ne parvient pas à me réchauffer. Dévalant les escaliers, mes pieds résonnent dans le silence glacial de la maison, une maison qui semble s'être vidée de toute chaleur, de toute vie.

J'atterris dans la pièce à vivre, uniquement éclairée par les néons de la télé bleu foncé, une ambiance lugubre qui reflète parfaitement mon état d'esprit. Je m'approche des placards, prenant des barres chocolatées accompagnées d'un thé brûlant, cherchant désespérément un peu de réconfort dans ces plaisirs simples de la vie. Mais même la chaleur du thé ne parvient pas à dissiper le froid qui s'est installé en moi, un froid glacial qui semble me glacer jusqu'au plus profond de mon âme.

Une question me taraude l'esprit, une question qui refuse de me laisser en paix : où est passé Thémis ? En vérité, je viens de regarder l'heure, et il est plus de 1h passé.

Je l'ai appelé durant la journée, mais aucune réponse, aucun signe de vie. Une angoisse sourde monte en moi, une angoisse qui prend possession de chaque fibre de mon être, me laissant dans un état de désarroi et de confusion totale.

Je prends la décision de lui envoyer un message, pianotant fébrilement sur mon écran, mes doigts tremblants trahissant mon état d'agitation intérieure. Je m'enfonce de nouveau dans le canapé, m'intéressant vaguement à la télévision.








|||









Le temps est passé et je commence à m'assoupir sur le canapé, je devrais sans doute penser à aller me coucher mais en vérité.. je préfère attendre de l'entendre rentrer. Les situations actuellement me font du pine et ce soir je le sens mal.

Mes paupières s'alourdissent lorsque j'entends la porte d'entrer s'ouvrir à l'issus d'un grognement de douleur. Des pas lourds traînent au sol, je bondis rapidement du canapé attrapant le couteau qui reposait sur la petite table. Me cachant derrière le mur une voix qui m'est familière marmonne.

- Pas la peine de te cacher ce n'est que moi. Dit il s'écroulant à même le soleil.

- Thémis ? Dis je accourant à ses côtés. Eh relève toi. Je tapote ses joues le faisant clignoter des yeux.

Il est dans un sale état, je me relève fermant la porte à clé.

- 3479.

- Hein ?

- 3479. C'est le code. verrouille cette porte ! Répète t'il alors que je m'exécute.

Je m'approche de lui tentant par tout les moyens de le relever, qu'il ne compte pas sur moi pour le relever jusqu'en haut de tant d'escalier.

Il s'avachi sur mon épaule et je parviens à l'amener jusqu'à la chaise de l'ilot central de la cuisine.

J'attrape une serviette propre que je mouille d'eau froide.

- Thémis tiens un minimum debout par pitié. Dis je jetant un coup d'œil derrière moi pour voir s'il n'était pas de nouveau au sol.

Je presse la serviette contre son front dégageant les cheveux transpirant de ce dernier.

L'eau froide lui releva un peu l'esprit, assez pour qu'il daigne ouvrir les yeux correctement. Son arcade sourcilliaire est en sang et je réalise également qu'il se tord de douleur au ventre.

Alors je me dirige vers l'interrupteur pour l'allumer mais..

- N'allume pas. Grogne t'il difficilement.

Comprenant que la lumière lui souillerais les yeux.

Je me dirige vers les toilettes ou supposément se trouve un placard de secours et j'y trouve mon bonheur.

Je retourne à ses côtés déposant tout ce dont j'avais besoin sur la table, je retrousse mes manches et attache mes cheveux en queue de cheval.

Je fais passer de mes doigts, mes deux mèches à l'arrière de mes oreilles et je commence à me désinfecter les mains.

Prenant la compresse et le spray désinfectant.

- Ça va sûrement chauffer mais ne bouge pas. Dis je sagement.

Il ne réponds rien et se laisse faire, j'enveloppe son visage de ma main et tapote au niveau de son arcade découvrant une légère cicatrice.

- Je n'ai pas été programmer pour faire en médecine. Lâchais-je préoccuper.

Il me regarde dans un silence pesant et lorsque je relève son haut. J'aperçois des hématomes virant au violet. J'appuie dessus délicatement pour en connaître les travers et il émit un grincement de douleur écartant ma main.

Je le fusille du regard.

Avec d'autres compresses,  j'essuie les traces de sang qui recouvrent sa côte. Et de mon index ainsi que de mon majeur j'appuie franchement sur sa cote, cherchant à voir s'il y'a un signe de fracture.

Il saisit rapidement ma mâchoire, s'étant durement lever de son siège il me plaque contre le frigo.

- C'est absolument pas le moment de te venger sur mes hématomes Kıymetlim. Susurre t'il tandis que j'élève mon regard dans le sien.

Nos lèvres à quelque centimètre les une des autres, mon regard s'acrrochant malencontreusement au siennes.

Je lâche impuissante:

- Il faut juste mettre une serviette froide pour que- je me racle la gorge interrompu par son regard tout sourire.

Il me relâche et je me laisse glisser au sol pour me défaire de son emprise.

J'attrape un gant frais qui étrangement se trouve dans le congèlo et je me dresse face à lui appuyant la côte de ce dernier.

- Elle signifie quoi la balance. Dis je, relevant mon regard sur lui en attente d'une réponse.

- Establecimiento de la justicia. Il rétorque.
( L'établissement de la justice)

Thémis possède diverses tatouage sur son corps et celui qui m'a interpellé est celui ci " la balance" situer près de sa côte.

- Non farlo. Dit il d'une voix tendre.
( Ne fais pas ça )

Alors que mon regard est figer sur son torse d'une main au contact de sa peau. J'attrape son regard me dévorant inlassablement. Mon pouce caressant involontairement son torse, je fais un pas en arrière.

- Il..il faut juste que je t'applique cette crème et c'est bon tu pourras partir. Dis je prise d'une chaleur électrique insoutenable dans ma poitrine.

Qu'on se le dise il est très beau, thémis à tout pour lui et-

Je suis couper dans mes pensées alors que nos yeux sont rester crocheter l'un à l'autre puisque d'un coup sec il me fait valser jusqu'à lui alors que j'ai quelque minute plus tôt emit une distance conséquente entre nous.

- Et puis merde. Jure t'il emprisonnant mes lèvres des siennes.

J'éloigne une première fois ma tête de la sienne sourcillant, ma main amener sur sa joue je ne réfléchis plus. Mon esprit fait 57 looping... À mon tours j'emprisonne ses lèvres des miennes.

Il me surélève , me permettant de faire passer mes jambes autour de lui. Il grogne de douleur mais ne me lâche pas pour autant. Assise désormais sur l'ilot centrale mes jambes entourant sa taille. Ses mains traversant mon corps.

Mon coeur exerce des contractions successive. Je me sens brûlante.

On peut penser que je devrais être retissante, avoir peur, être sur la retenu. Seulement... avec lui c'est autre chose, j'oublie chacune de mes peines, de mes tracas, de mes douleurs.

C'est comme s'il me couvrait de pansement magique.

Je reviens à la raison mais sans même desceller nos lèvres, je tapote à l'aveugle sur la table cherchant le tube de crème. Qu'alors je plaque sur son torse cette fois ci l'éloignant de moi.

- Je vais me coucher. Mets ça sur toi et toi aussi tu devrais... Dormir. Lâchais-je apportant mes doigts sur ma bouche.

J'en avais envie... et pourtant.
On ne peut pas.

Je descends d'un bond de l'îlot qui est un peu trop haut et je devalle les escaliers d'un air stupide.

Derrière la porte de ma chambre je soupire sous le choque.
Je m'enfonce dans mon lit vide d'esprit mes doigts toujours au même emplacement.

Mes yeux commencent à se faire faible, je parviens à tirer la couette près de mon corps.

Fortsett å les

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