Point de vu d'Aminata
Fatima: papa, tu m'as fait si peur. Ne nous faites plus jamais ça, on a encore besoin de vous, surtout moi plus que tous les autres.
Elle serre son père très fort en lui disant cela, je souris en voyant à quel point elle adore son père. Je tourne la tête et vois les autres rentrer dans la salle, Alaric me sourit et part s'assoit sur le lit à coter de son père, et ces autres enfants, Alma et Gibril , quant à eux, ils s'arrêtent devant le lit.
Alaric : Fatima a raison papa, on a encore tant besoin de vous, alors soyez fort pour nous, battez vous car votre heure n'est pas encore arrivé.
Alaric lui serre la main et le regarde avec tendresse et inquiétude. Son père a peut être raison finalement, il n'en a pas l'air certes, mais je commence à penser qu'Alaric est un gentil garçon au fond. Je pense également qu'il a juste besoin d'être compris, et une fois qu'on le comprends, on se rendra certainement compte qu'en vrai, il a un coeur en or.
J'entends la porte s'ouvrir, je tourne la tête et vois...ma belle mère. Elle reste à la porte quand ses yeux se posent sur moi, et me dévisage. Je baisse les yeux et me tripote les doigts en étant stresser qu'elle s'énerve de nouveau contre moi, comme tout à l'heure dans le couloir.
Mère d'Alaric: je vois que tu ne comptes pas faire ce que je t'ai demandé!
Je lève les yeux et la regarde avec confusion, ne comprenant pas où elle voulait en venir. Elle s'approche de moi et croise ses bras.
Moi: je...je ne..comprends pas..maman..je...
Mère d'Alaric: alors là je t'arrête tout de suite, ta maman, non mais, ai-je l'air d'être ta mère ma pauvre? Jamais tu m'entends, je ne te traiterai comme ma belle fille, encore moins comme ma fille. Et ne fais surtout pas l'innocente avec moi, je sais que tu comprends très bien où je voulais en venir en te disant cela. Je t'ai clairement demandé de t'éloigner non seulement de mon fils, mais aussi de ma maison. Mais tu as décidé de faire qu'à ta tête.
Saches Aminata que je connais les filles de ton genre, qui sont nées dans la misère, mais espère s'en sortir en séduisant un homme riche. Contrairement à mon Alaric qui pense que tu es douce et innocente, moi je peux clairement voir que derrière ce visage d'ange, se cache une fille fourbe et matérialise.
Donc ce n'est pas la peine que tu fasses semblant avec moi, et écoute moi bien, si je ne réussi pas à faire en sorte que tu quittes la vie de mon fils, c'est que je ne m'appelle plus Jerine.
Je reste sans voix et la regarde en étant blesser qu'elle pense cela de moi, mais surtout triste de voir autant de haine pour moi dans son regard.
Moi: je...je vous jure que vous vous trompez à mon sujet, je ne suis pa....
Jerine. Économise ta salive tu veux, je n'ai que faire de tes explications. Trois mois, c'est tout ce qu'il me faudra pour convaincre mon mari mais surtout mon fils, du genre de femme que tu es. Je te garanti qu'après ces trois mois, je te jetterais de chez moi comme une mal propre.
Je la regarde avec incompréhensions, est-ce que cela veut donc dire que je vivrais chez elle pendant ces trois mois ?
Jerine : n'es pas ce air confuse voyons, sois plutôt heureuse, après tout, tu viens d'avoir l'autorisation de ta belle mère pour habiter chez ton mari, donc souris.
Elle me fait un sourire qui en dit long, avant de passer devant moi pour d'aller à coter de son mari et ces enfants. Je la regarde alors qu'elle disait à son marie à quel point elle était inquiète. Je la quitte des yeux et réfléchi à ce qu'elle vienne de me dire, donc si je comprends les dires de ma belle mère, elle pense me démasquer dans les trois mois qui suivent. Prouver à son fils et à son mari que je suis loin d'être une fille idéal.
D'accord, alors qu'elle le fasse, de toute façon, moi je sais qui je suis, je n'ai donc rien à me reprocher. Si ma belle mère pense que je suis avide d'argent, et bien c'est son droit. Mais moi aussi j'ai le droit de la faire changer d'avis à mon sujet. Et c'est ce que je compte faire, et si pour cela je dois passer ces trois mois à essayer de la convaincre que je ne suis pas ce genre de fille qu'elle décrit, et bien soit, je le ferai.
Je prends une grande inspiration en étant déterminer à leur prouver ma valeur, mais surtout ma bonne foie. Je regardais Alaric de dos, lorsqu'il tournant soudainement sa tête en ma direction. Il fronce les sourcils en me voyant déboussolée, il me fait un geste pour savoir si ça allait. Je lui souris et acquiesce ne voulant pas l'inquiéter, il ne dit rien et regarde de nouveau son père.
Je leur regarde une dernière fois avant de sortir de la salle. Je marche sans but alors que les mots de ma belles mère n'arrêtent pas de revenir dans ma tête, et ça malgré mes efforts pour les oubliés. Je m'assois sur un bancs que je vois et soupire en me frottant le front. Si je disais que je m'attendais à ce que les choses se passent bien avec sa famille, ça aurait été un mensonge. Je savais bien que ma venu ici risquait de ne pas plaire à tout le monde, après tout aucun parent n'accepterait que son fils se marie sans en être informer, c'est donc normal qu'il se méfie de moi, en plus ils ne me connaissent même pas.
Mais j'avoue aussi que je ne m'attendais pas non plus à cela. Pas que ma belle mère me détesterait ainsi, non pas à Ça.
Alaric: ha te voilà, mais que fais tu toute seule ici, non, ne me dit pas que ma mère t'a encore dit quelque chose de blessante, si c'est le cas je vais tout de suite...
Je décide de l'interrompre le voyant qui commence à se mettre en colère.
Moi: non, elle ne m'a rien dit du tout, je suis triste pour autre chose. C'est juste que, depuis notre arrivé ici, j'ai pas pu prévenir ma famille. Ma mère doit êtes inquiète pour moi à l'heure qui l'est.
Je lui dit cela pour ne pas qu'il se discute encore avec sa mère à cause de moi, mais aussi car c'est vrai que je n'ai pas pu appeler ma famille.
Alaric: mais oui c'est vrai, avec tout ce qui s'est passé, on a pas pu les prévenir de notre arrivé. Mais faisons le maintenant, attends je l'appel.
Il termine sa phrase en venant prendre place à coter de moi, tout en sortant son téléphone de sa poche. Je souris heureuse de pouvoir entendre la voix de ma mère, il le met à son oreilles et patiente.
Alaric: comment t'allez vous maman, c'est Alaric.
Mère d'Aminata: mon fils c'est vous, quel soulagement, j'attendais votre appel avec impatience
Alaric: je sais, et je m'excuse pour cela, d'avoir tarder à vous appeler, mais on a eu un contre temps en arrivant ici. Enfin quoi qu'il en soit, on pourra en parler plus tard maman, je vais vous passer votre fille qui meurt d'envie de vous parler.
Il sourit en disant sa dernière phrase, avant de me donner le téléphone. Je le lui arrache presque des mains impatiente, et le mets à mon oreille.
Moi:ma...maman
Je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer en l'appelant.
Maman: mais pourquoi pleures tu ma chérie, est-ce que quelque chose ne va pas, est-ce qu'il te traite mal là-bas c'est ça?
Je me reprends et me fait violence de ne plus pleurer.
Moi : no..non, tout va bien maman, ne vous inquiétez pas, Alaric et sa famille sont des personnes gentils, en particulier son père. Figurez vous qu'il m'a déjà accepté comme sa belle fille. Enfin bon, je ne vous ai pas appelé pour vous parler de moi, mais de vous. Comment se portent mes cousins et cousines, et papa, est-ce qu'il va bien dit?
Maman: Oui ils vont tous bien, ne t'inquiète pas. Quant à toi, concentre toi plutôt sur ta belle famille, je veux que tu me rendre fière de toi Aminata. Et même si ta belle mère se montre difficile, ne baisse pas les bras mon enfant. Bat toi pour gagner son coeur. Je sais que je n'ai pas besoins de te dire tout cela, tu es tellement gentils que c'est difficile de ne pas t'aimer. Je suis donc certaine qu'elle finira par t'aimer, et je sais aussi que tu te montrera courageuse, et que tu ferais tout pour maintenir l'honneur et la réputation de ta belle famille.
Mais surtout, que tu servirais ton mari avec dévotion. N'oublie pas Amina, le paradis d'une femme se trouve au pied de son mari. Aime le et respect le, et ça, peu importe comment il est, ne le manque jamais de respect de quelque manière que ce soit. Est-ce que tu m'écoute ma fille, écoute les conseils de ta mère mon enfant.
Je pleure silencieuses en écoutant tout ce qu'elle me dit sans bronché.
Moi: ou..oui, j'ai tout compris maman, et je vous promets de ne pas vous décevoir.
Maman: de ça j'en suis sûre, aller, je vais pas te retenir plus longtemps. Je veux pas que ta belle famille puisse penser que je veux t'accaparer. Surtout passe mes salutations à ton mari.
Je tourne la tête et regarde Alaric, il me fixait avec une émotion indéchiffrable.
Moi: d'accord je lui dirais, surtout prenez soins de vous et de papa.
J'enlève le téléphone de mon oreille et le tends à Alaric, tout en étant triste de me dire que je risque de ne jamais les revoir.
Point de vu d'Alaric
Elle me rends le téléphone tout en étant très triste, je le lui prends sans la quitter des yeux. Elle tourne la tête et pleure, je la regarde un moment indécis à faire quelque chose. Je lève la main et le mets sur son épaule, voulant l'épauler. Elle tourne la tête vers moi et me regarde, avant de se jeter dans mes bras. Je reste les bras valant surpris par son geste.
Amina: tu...tu crois que je la reverrai un jour, ma famille. Elle me manque tellement si tu savais. Tu sais chez nous, on avait pas grand chose, mais même avec cela, on était tous heureux, oui, on était heureux.
Je la regarde pleurer sans savoir quoi faire, je n'ai jamais été douée à consoler les femmes, à part mes soeurs bien-sûr, donc là tout de suite, je ne sais pas du tout quoi faire? Elle arrêta de pleurer après un moment, et se sépare de moi. Elle me regarde avant d'essuyer son visage.
Amina: désolé de m'être laisser aller
Elle dit cela en reniflant comme un enfant, ce que je trouve adorable.
Moi: ce n'est rien, tu as le droit de te laisser aller aussi tu sais, tu n'es pas obligée de tout supporter en silence.
Elle me regarde sans rien dire, tu aurais dû la consoler Alaric, lui rendre son étreinte, mais surtout la dire qu'elle révérait certainement sa famille un jour. Mais non, tu es resté là à ne rien faire, comme à ton habitude. Pourquoi tu es toujours indécis quand il faut agir?
Alma: grand frère, le docteur à donner la permission à papa de rentrer à la maison. Maman veut donc que tu aide Gibril à le mettre dans la voiture.
Je soulève la tête après avoir entendu la voix de ma soeur. J'acquiesce et elle s'en va, je regarde Aminata qui c'était repris.
Moi: viens, nous rentrons.... à la maison
Elle acquiesce et se relève, je me relève aussi et on retourne dans la salle de repos de mon père. Je le retrouve changer, certainement par les soins de ma mère. Gibril et moi on aide notre père à rejoindre la voiture, quand on finit de l'installer, je voulais m'asseoir sur le siège arrière de la voiture pour être avec Amina, mais mon frère me devance. Il rentre dans la voiture et referme la portière, avant de lever les yeux pour me regarder.
Gibril: j'espère que cela ne te dérange pas de conduire, j'aurais conduit volontier, mais là je suis en plein communication avec l'un de nos partenaire, et tu sais comment sont les affaires petit frère.
Il me dit cela en me montrant l'écran de son téléphone, où on peut voir un appel en cours. Je le regarde en étant très en colère, sachant qu'il l'a fait exprès pour être prêt d'Amina, mais je le prends sur moi. Je souffle et contourne la voiture pour m'asseoir coter conducteur, je m'assois et les regarde dans le rétroviseur. Ma mère est parti avec papa et Fatima. C'est notre chauffeur David qui les a raccompagné à la maison.
Et moi j'ai été obligé d'aller dans la voiture de mon frère, avec Alma qui est sur le siège passager, Gibril et Amina sont donc sur le siège arrière.
Gibril: dit mon frère, tu compte démarrer un jour cette bagnole
Je le regarde en serrant le volant tellement je suis à bout, il est assis à coter d'Amina, qui a l'air perdu dans ces pensées. Sans le quitter des yeux, je démarre la voiture, il faut vraiment que je me calme. Je suis sûre qu'il fait exprès de m'énerver , ça ne tiens donc qu'à moi de ne pas tomber dans son piège. Durant tout le trajet, je ne faisais que regarder ces mouvements, guettant tous ces gestes, ce qui, arrivé à un moment, me fait freiner devant un camion qui fonçait tout droit sur nous. Je me retourne voulant savoir s'ils n'ont rien, quel ne fut mon choque de voir le corps de mon frère coller à celui d'Amina.
Gibril: désolé Aminata, mon frère à freiner si soudainement que je me suis retrouver coller â toi.
A cause d'avoir freiner aussi brusquement, mon frère se retrouve maintenant à la place d'Amina, ils sont donc assis côte à côte, et sans aucune distance qui les sépare.
Amina: ce...ce n'est rien
Elle lui fait un sourire gêner en étant mal à l'aise, Je regarde mon frère qui recule à sa place avec un sourire. Il soulève la tête et me regarde.
Gibril: quoi, mais démarre, et cette fois fais attention où tu vas, je suis encore très jeune pour mourir.
J'ouvre la bouche voulant lui dire le fond de ma pensée, mais Alma met sa main sur la mienne. Je la regarde alors qu'elle secoue négativement la tête, me demandant de ne rien dire. Je soupire et regarde Amina, elle me regardait aussi inquiète.
Moi: tu vas bien j'espère ?
Amina: oui, je vais bien ne t'inquiète pas
Je souris et me retourne, je redémarre et recommence à conduire. Nous mettons 10min environ, avant d'arriver chez nous, je gare la voiture, et sors. Je m'approche de la porte arrière et l'ouvre pour Amina. Elle me regarde avant de descendre.
Gibril: moi je retourne au travail, salut papa pour moi petit frère
Moi: salut le toi même, viens, suis moi Amina.
Je prends sa main et on se dirige vers la maison, arrivé devant la porte qui était ouverte, elle hésite à rentrer. Je laisse donc sa main et me tourne vers elle.
Moi: je sais bien que ta venue dans cette maison ne s'est pas du tout bien passé, mais oubli tout ça, si tu veux pense que cela n'est jamais arrivé, que c'est ta première fois d'être là et tu verras, ça deviendra plus facile. En plus saches que tu n'as rien à craindre, Je suis là moi, oublie donc tous les autres.
Je la souris et lui tends la main, elle regarde ma main un moment, avant de la prendre. Je souris et rentre dans la maison, tenant sa main. On traverse le couloir, et on se dirige vers ma chambre. Quand on arrive, j'ouvre la chambre et la laisse rentrer. Elle se met à regarder partout autour d'elle.
Moi: bienvenu dans ton nouveau chez toi Amina.
Elle se retourne et me sourit, je rentre dans la chambre aussi. Je la regarde alors qu'elle regardait des yeux mes collections de jeux vidéo, tout en me disant une chose. Je ne sais pas si je suis l'homme qu'il faut à Amina, mais par contre ce dont j'en suis désormais certaine, c'est qu'Amina est la femme qu'il me faut.