Point de vu d'Alaric
Je tourne en rond en étant fou de colère, je souffle et m'abaisse au mur en face de moi, tout en prenant une grande inspiration. Non mais Calme toi Alaric, tu ne vois donc pas que Gibril cherche seulement à t'enerver en faisant ça. En plus, Aminata n'est pas du tout comme jasmine, elle ne se laissera jamais avoir par lui.
Gibril: qu'est-ce qu'il y'a mon frère, je sens d'ici ta colère
J'ouvre les yeux et le regarde, il était arrêter à deux pas de moi, tout en me regardant avec son sourire habituel, qui m'agace plus qu'autre chose. Je fais comme si je ne l'avais pas vu, ne voulant pas perdre mon temps à m'en gueuler avec lui, car c'est tout ce qu'il veut, pour ensuite me faire passer pour le méchant de l'histoire.
De toute façon, il fait cela depuis qu'on était tout petit, quand il brisait un verre, au lieu que ça soit lui, pour une raison que je ne m'explique pas jusqu'à présent, c'était toujours moi qu'on voyait à coter du verre brisé.
Et personne ne me croyait, lorsque je disais que ce n'était pas moi, mais lui. Ça toujours été comme ça, je finissais toujours par être le méchant de l'histoire, quelle que soit la situation, c'était toujours lui que notre mère croyait.
Gibril: je vois que tu ne veux pas m'en parler, mais voyons Alaric, mon frère, ne me dis pas que tu m'en veux toujours pour jasmine, je te l'ai déjà expliqué, c'est-elle qui s'est jeter dans mes bras, en plus, vu que tu t'es déjà marié, on devrait même pas parler de ce sujet, donc, et si on faisait la paix toi et moi, l'eau à déjà couler sur le pont, il faut maintenant passer à autre chose.
Je souris trouvant cette idée que lui et moi fassions la paix très drôle, je me relève et m'approche de lui. Je lui souris et arrange sa cravate tout en le regardant.
Moi : sans façon non, tu sais, ça m'a pris du temps, oui je dois le reconnaître, mais ça fait maintenant très longtemps que j'ai compris qui tu étais, et tout ce dont tu es capable. Tu joues au fils modèle devant notre mère, et devant papa, un responsable qui saura géré son entreprise après sa mort. Ils pensent que leur fils est exemplaire, mais ce qu'il ne savent pas, c'est que derrière cet air innocent, ce cache un manipulateur. Tu te fiche de nous, commencer par notre mère jusqu'à ta propre fille Nadyane. Donc avec moi pas besoins de faire semblant d'être inquiet pour notre père, encore moins, que tu veux faire la paix avec moi.
Ho et pour jasmine, tu peux coucher avec qu'elle autant de fois que tu le souhaite, j'en ai strictement rien à faire. Mais par contre, je t'interdis formellement de t'approcher d'Amina, je ne veux même pas que tu la regarde, reste loin de mon épouse Gribril.
Je recule et lui tourne le dos voulant partir.
Gibril: ton épouse tu dis?
Je ralentis dans ma démarche avant de me tourner pour le fixer. Il vient vers moi et me regarde avec un sourire moqueur.
Gibril: je t'en pris mon frère, pas avec moi. Je sais parfaitement qu'elle n'est pas vraiment ...ton épouse. Elle le sera le jour où, vous...consommerait votre mariage, ce qui pour l'instant n'est pas le cas. Et donc, dans notre tradition, Aminata peut encore épouser une autre personne, si elle le voulait. Et comme on a décidé de parler à coeur ouvert, laisse moi donc te dire ceci. Aminata me plaît, non, je dirais plutôt, qu'avec qu'elle, j'ai envie de fonder une famille. Alors écoute moi bien, oui tu as raison, je me fiche bien de cette famille, tout ce qui m'a toujours intéressé, c'est l'argent et le pouvoir. Mais depuis que j'ai vu Aminata, elle est devenu l'une des choses que je convoite le plus.
Donc tant qu'elle et toi vous ne consommez pas votre mariage, ce que bien sûre, je ne compte pas laisser arriver, je ferais tout pour qu'elle tombe amoureux de moi. Et comme ça, je ferais une pierre deux coups, je serais non seulement celui qui donnera un petit fils à mon père, mais aussi, j'aurais une femme splendide à mes côté.
Maintenant j'espère que tu as compris tout ce que je vienne de t'expliquer,petit frère.
Il me sourit fière de son coup, je le fixe avec un regard rempli de haine et de colère. Qu'il sache qu'Amina et moi n'avons pas encore été intime ne me surprend pas, je sais qu'il m'a toujours espionné, c'est pour cette raison qu'il sait presque tout ce que je fais de mes journées et de mes soirées.
Mais qu'il envisage d'épouser Amina, ça oui, ça me surprend. Je ferme les poing en voulant lui faire comprendre les choses par un coup de poing, mais j'entends des pas dans mon dos.
Je me retourne et vois Amina, elle se dirigeait vers nous, tout en nous regardant avec suspicion. Je regarde mon frère qui me sourit, voulant certainement que je le frappe, pour ensuite jouer à la victime. je prends une grande inspiration, et réussis à me calmer.
Amina: est-ce que tout va bien, vous faites une drôle de tête.
Gibril et moi on se regarde.
Gibril: oui, ne t'inquiète pas, enfaite mon frère et moi discutait juste des affaires, je lui demandais quand il pourra reprendre le travail, n'est ce pas petit frère? Enfin, je vais vous laisser, et belle soeur, quand mon père se remettra sur pied, j'aimerais te faire une visite guider de notre pays, enfin si cela ne te dérange pas mon frère!
Il dit sa dernière phrase en me regardant, je tourne la tête et serre les poings voulant pas céder à sa provocation.
Gibril: je vous laisse
Il part tout en bousculant exprès Amina, elle allait tomber, mais il l'attrape par l'épaule. Je regarde ses mains sur ces épaule en étant fou de rage.
Gibril : désolé, est-ce que ça vas?
Il voyait clairement qu'elle n'était pas à l'aise, mais pourtant, il ne la lâchait pas. N'en pouvant plus, je tire la main d'Aminata et l'amène vers moi. Elle me regarde surprise alors que j'attrape sa taille, avant de la coller à moi. Je m'abaisse et lui fait un bisous sur sa joue. Je recule et regarde son visage qui était surpris par mon geste. Honnêtement je sais même pas pourquoi j'ai fait ça, sans doute pour montrer à mon frère qu'elle m'appartienne.
Gibril: et bien mon frère, j'ignorais que tu étais jaloux à ce point, mais relâche voyons. Tout compte fait, je vous laisse.
Je l'entends partir alors que je fixe Amina des yeux, sans pouvoir la quitter du regard. En la voyant se débattre, je libère sa taille. Je la regarde voulant savoir si elle m'en veux, mais à part être gêner, elle n'est pas du tout en colère.
Amina: est-ce que tout va bien Alaric.
Je suis pris de cours qu'elle s'inquiète pour moi, mais je me reprends aussitôt.
Moi:oui, pourquoi tu me demande ça?
Amina: je t'ai vu partir tout à l'heure très énervé, j'ai donc voulu connaitre la raison.
Ha c'était donc pour ça, j'ouvre la bouche voulant la dire que...
Alma: mon frère, papa est sorti du bloc opératoire
Je regard ma soeur courir vers nous avec un sourire heureux, je souris et cours pour aller le voir, voir mon père.
Point de vu d'Aminata
Je souris contente d'apprendre que son père soit désormais hors de danger, je leur suis voulant le voir aussi. On se précipite devant une chambre où il y'avait ces autres enfants, et...sa femme. En voyant sa femme, ma joie se transforme en stress.
Alaric: où est papa?
Fatima: le médecin l'a transporté dans une salle de repos, il nous a aussi demandé d'attendre, qu'il viendra nous prévenir quand on pourra le voir.
Je m'approche d'eux en me faisant toute petite, mais sa femme à regarder dans ma direction et m'a vu. Dire qu'elle est en colère est un euphémisme, elle me regarde d'un regard qui dit, tu ne paye rien pour attendre! Je la quitte des yeux et regarde le docteur qui venait vers nous.
Belle mère : puis-je maintenant voir mon marie docteur ?
Docteur : et bien, je suis désolé madame jerine, mais votre marie a tenu à voir...Aminata dès son réveil.
Je suis surprise d'entendre qu'il veut me voir avant tous les autres.
Belle mère : quoi, comment ça, vous insinuer que mon époux préfère voir une inconnu plutôt que sa propre femme,c'est une blague j'espère.
Le docteur la regarde avec désolation.
Belle mère: non, je refuse de laisser cette villageoise voir mon époux, je veux être la première à le voir, donc je vous demande de me conduire à lui.
Docteur. Navré madame Jerine, mais ce sont les souhaits de votre marie, Aminata, veillez s'il vous plait me suivre, c'est par ici.
Il me regarde en attendant que je le suis, je regarde ma belle mère qui est bouillonnant de rage. J'acquiesce et marche la tête baisser pour rejoindre le docteur, en passant devant ma belle mère, sans que je ne la vois venir, elle serre mes cheveux et me colle au mûr.
Belle mère : non mais tu vas me dire quel sort tu as jeter à ma famille, d'abord mon fils, et maintenant mon marie, quoi, tu veux devenir l'épouse de mon fils, et la maîtresse de mon marie c'est ça, mais bon sang qu'est-ce que tu as bien pu faire pour qu'il veille te voir en premier?
Je pleure en ayant très mal, Alaric s'approche et l'oblige à me lâcher. J'attrape ma tête et essuie mes larmes.
Alaric: non mais avez vous perdu la tête, que faites vous, si père veut la voir, où est donc le problèmes, docteur, s'il vous plait amener ma femme voir mon père.
Le docteur acquiesce et me demande de le suivre. Je regarde Alaric avec hésitation, mais il me demande de suivre le docteur. Je marche contre le mur pour éviter ma belle mère, jusqu'au coter du docteur. Puis je le suis et il m'amène devant une chambre.
Docteur : allez-y, il vous attend.
J'acquiesce et ouvre la porte, Je le trouve allonger sur le lit, il tourne la tête vers moi et me sourit d'un sourire fatiguer.
Beau père : vient approche mon enfant !
Je m'approche de lui, et prends place sur la chaise qui était à coter de son lit.
Moi: com..comment vous vous sentez?
Je lui souris en lui demandant ça.
Beau-père : je vais bien, enfin aussi bien que mon âge puisse me permettre.
Il rigole en disant cela, je prends sa main et le souris.
Moi: ne dites pas cela, vous êtes encore très jeune vous saviez!
Il sourit et serre ma main.
Beau-père: je sais bien que ce n'est pas vrai, mais merci. Tu sais Aminata, tu es une gentil fille, je me demande même comment tu as pu épouser mon fils, mais tu sais quoi, je suis content que tu l'ai fait. Alaric est un homme pleine de surprise, il n'est pas parfait loin de là. Mais il est honnête et juste. Je sais qu'avec une femme comme toi à ses côtés, il deviendra encore meilleur. Crois moi Aminata, mon fils est un gentil garçon, le problème c'est qu'il est juste perdu, cela ne tiens donc qu'à toi de lui montrer le bon chemin.
Ma fille, je sais bien que je te demande beaucoup, mais, ne quitte jamais mon fils, ou du moins, ne le quitte que quand tu es persuadé qu'il n'y a pas d'espoir. Bat toi pour lui, et ça peu importe ce qu'il pourra te faire, et voir même, ce que ma femme puisse faire, reste toujours avec lui.
Fait en sorte que ce mariage fonctionne, et tu verras avec le temps, qu'Alaric est la meilleure chose qui ait pu t'arriver, mais aussi, que Dieu ne s'est pas trompé en te faisant épouser mon fils.
Je souris tout en pleurant sans savoir pourquoi. J'acquiesce ne pouvant pas parler, il me sourit.
Beau-père : j'ai aussi une dernière requête à te demander Aminata.
Moi: bien sûre je vous écoute!
Je le regarde avec attention, craignant un peu ce qu'il va me demander.
Beau-père: tu sais ma santé se dégrade de jours en jours, et je ne veux pas quitter ce monde sans tenir mon petit fils dans mes Bras, alors promets moi que tu me donneras un petit fils avant que je ne quitte ce monde, promets le moi Aminata.
Je reste sans lui répondre en étant surprise d'entendre sa requête. Me battre pour que ma relation avec Alaric fonctionne est une chose, mais un enfant, c'est une décision très importante que je ne peux pas prendre à la légère. Si je deviens intime avec Alaric, je ne pourrais plus revenir en arrière, je serais obligé de rester avec lui pour le reste de ma vie, mais ça, est-ce que c'est ce que je veux ?
Je le regard et vois qu'il n'a pas bonne mine, mais surtout que ça le tient beaucoup à coeur d'avoir un petit fils. Je ferme les yeux et prie. Quand j'ouvre les yeux, je serre sa main ayant pris ma décision.
Moi: je vous le promets, je vous donnerais un petit fils avant que vous ne quittiez ce monde
Il sourit et me remercie, je ne sais pas si faire cette promesse étant une bonne idée, mais par contre, je sais une chose. Je tiens toujours mes promesses, et cette promesse là, ne fera pas l'exception.