Let's Break the Ring

By soy_manju

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Dans le milieu commercial, il est habituel de voir deux entreprises coaliser pour dominer le monde des affair... More

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By soy_manju

Cela faisait déjà une heure que Maureen était au "Mrs. Cake", la pâtisserie de la mère de Leeloo. Elle avait été bien accueillie par cette dernière à qui elle avait également manqué.
Après leur avoir remit leurs cadeaux respectifs dont un bracelet et une coque de téléphone pour Leeloo et un petit collier avec un pendentif en forme de fleur dessus pour Mme. Leroy, dont elles furent vraiment très touchée en lui répétant qu'il ne fallait pas, elle leur racontait certaines de ses expériences au Golden Macrey, ce qui mettait une bonne ambiance dans la pâtisserie où il n'y avait qu'elles et quelques clients qui venaient passer des commandes, les récupérer ou juste acheter.

— ...et c'est comme ça que j'ai décidé de m'en tenir aux baskets pour ma propre sécurité, conclut fièrement Maureen derrière le comptoir à côté de Mme. Leroy.

— Et pour la sécurité du monde entier, je crois, répliqua Mme. Leroy en riant.

— Tu m'étonnes ! Pour quelqu'un qui casse des ampoules avec des talons à ses pieds...c'est chaud, répondit Leeloo, tout aussi amusée que désespérée.

— Mais je viens de dire que c'était un accident, se défendit Maureen.

— Tu es vraiment terrible, Mau', fit remarquer Leeloo, amusée.

— Mais je voulais demander.., reprit Maureen en regardant autour, et celui qui vient vous aider ici quelques fois?

— Qui, Carlos ? Il ne travaille plus ici, il s'est marié et est retourné dans sa ville natale.

— Oh ! Je me disais bien que je ne l'avais pas revu la dernière fois !

— Quoi qu'il en soit, je dois vous laisser, leur avoua Mme. Leroy en enlevant son tablier, j'ai quelques courses à faire aujourd'hui et je serai là sûrement avant 10h.

— Oh tu vas aller rendre visite à tonton ? lui demanda Leeloo, Tu avais dit que tu irais aujourd'hui.

— Petite rectification, pas avant midi, reprit Mme. Leroy en allant chercher son sac, dire que j'allais oublier... Merci chérie !

— C'est gratuit !

— J'y vais, à bientôt !

— Au-revoir m'man, fais attention ! lui dit Leeloo lorsqu'elle se dirigeait vers l'extérieur.

— À bientôt, Mme. Leroy ! fit Maureen à son tour.

Lorsqu'elle partit, Leeloo voulait descendre de sa chaise haute lorsqu'elle croisa le regard de Maureen qui la fit sursauter. Accoudée au comptoir, son amie la regardait les yeux plissés et un sourire narquois.
Encore une mauvaise idée en approchait...

— Qu'est-ce que tu as encore en tête, toi ?

— Il n'y a personne qui circule dans cette rue, si je ne me trompe pas...

Ouiii ?

Maureen jeta alors un coup d'œil au scooter de son amie, garé à l'ombre, juste devant la pâtisserie.

— Non, refusa catégoriquement Leeloo. ”

À quelques mètres, Daryl, habillé comme d'habitude d'un costume noir, des mocassins de même couleur et son sac en main, venait de sortir de l'ascenseur pour se diriger ensuite vers son bureau. Il fût surpris de le voir déjà légèrement entrouvert avant de remarquer ses deux amis, ces éternels squatteurs, présents sur les lieux grâce aux cloisons en vitre. Ils s'appropriaient encore son bureau..!

Lorsqu'il entra, il vit Raphaël sur sa chaise tournante où il s'amusait d'ailleurs à pivoter encore et encore pendant que Jeremy, les yeux scotchés sur son téléphone, était assis dans le canapé plus loin, le dos contre un des accoudoirs est ses pieds sur le deuxième.

— C'est la quatrième fois que je change de serrure, commença Daryl, désespéré, comment vous vous débrouillez toujours pour rentrer dans mon bureau ?!

— Oui bonjour, nous aussi on va bien et on a bien dormi, ironisa Raphaël sans cesser de tourner sur lui-même.

— Qui t'a encore énervé de bon matin comme ça, frérot ? l'interrogeait Jeremy, amusé de l'humeur déjà morose de son cousin.

— Techniquement parlant, il est tout le temps énervé... plaisanta Raphaël en s'arrêtant enfin.

— Sortez, j'ai du travail, leur ordonna Daryl en fermant la porte et en se dirigeant vers eux.

— Un samedi ? le questionna Jeremy, un sourcil haussé.

— J'ai du travail, répéta Daryl d'un ton sec.

Il poussa alors Raphaël de sa chaise qui chuta et y posa sa veste naturellement avant d'y prendre place.

— Eh ! se plaignit Raphaël.

— Tu veux pas te détendre un peu ? le questionna Jeremy en allant aider son ami à se relever, j'veux dire, souffler un peu ? On est samedi, mec !

Daryl se contentait de l'ignorer en commençant à taper sur son clavier.

— Tu nous as littéralement fait sortir de chez toi hier, commença Jeremy en s'asseyant en face de son cousin.

— Encore heureux qu'il nous ait déposé dans nos maisons respectifs, t'as vu le froid de canard qu'il faisait ? répliqua Raphaël en s'asseyant à côté de Jeremy.

— Tu comptes nous jeter dehors comme hier ou on peut parler tranquillement ? le questionna Jeremy.

— Je le referai sans hésiter si j'entends encore un son sortir de vos bouches, affirma Daryl sans détourner le regard de son écran.

Jeremy lança un regard complice à Raphaël qui le lui rendit. Le plus jeune du trio alla donc se mettre derrière Daryl avant de le pousser, sa chaise et lui, vers Jeremy qui prit le relais pendant que Raphaël allait ouvrir la porte du bureau. Jeremy poussa  un Daryl perdu à toute vitesse vers la sortie.

— Mais qu'est-ce que vous faîtes ! Arrêtez ! grondait Daryl comme il pouvait alors que ses interlocuteurs l'ignoraient.

Ils le conduisaient dans le couloir où ils le poussaient jusqu'à l'ascenseur en ignorant ses plaintes lorsque leur proie décida soudainement de se lever pour les arrêter. Bien-sûr, il chuta directement la face contre terre. Heureusement qu'il n'y avait personne dans le couloir pour voir cette ridicule scène !

Daryl se retourna toujours à terre et croisa ses doigts sur son ventre en fixant le plafond en silence.

" Si je les assassine, je risquerais d'aller en prison et à perpétuité mais cependant, rien ne me garantie que personne ne m'y dérangerait comme ces deux abrutis... " pensait Daryl.

— Il est mort ? demanda Raphaël en tirant la chaise à lui pour mieux voir le visage de l'accidenté.

— Mais non, il vient de bouger, le rassura Jeremy.

Jeremy s'avança vers son cousin pour découvrir son visage, légèrement égratigné à la pommette droite mais gardant toujours une expression impassible, claquant des paupières de temps en temps.

— Eh Daryl, rien de cassé ? essaya Jeremy en se penchant vers lui. Frérot ? Je te sens un peu décédé là, tout va bien ?

— On dirait qu'il remet plutôt sa vie en question là non ? ricana Raphaël en se baissant sur son ami à son tour.

" Mais si je cache leur corps dans mon appartement, personne ne saurait, personne ne vient jamais...ah mais l'odeur de leur corps en décomposition... Donc morts ou vivants, ce sont des problèmes... " continuait de penser Daryl.

— Tu crois qu'on doit appeler une ambulance ou ? demanda Raphaël en regardant Jeremy.

— Mais non, tu te rappelles pas lorsqu'on l'a fait tomber de l'échelle au lycée ? répondit Jeremy en claquant plusieurs fois des doigts devant lui.  Sûrement il est en train de se demander comment il pourrait nous tuer sans aller en prison, mais bon. Eh Daryl, arrête ton cinéma et lève-toi ! Personne va tuer personne ici.

Daryl se leva tranquillement, dépoussiéra son pantalon, rebroussa chemin calmement en poussant sa chaise devant lui. Il s'arrêta cependant quelques secondes pour ramasser sa précieuse veste tombée en cours de route puis retourna dans son bureau. Lorsqu'il rentra dans le bureau, il referma à clé pour s'assurer que ses amis ne rentrent plus.
C'est alors qu'il commençait à travailler.

Par manque d'attention, il avait retiré la clé de sa serrure et il s'en était rendu compte trente minutes après lorsque ses amis avaient déverrouillé la porte de son bureau avec une clé qu'ils s'étaient miraculeusement procurée.

Lorsque la porte s'ouvrit, Daryl pû deviner les mains de ses amis qui secouaient pathétiquement des mouchoirs blancs alors que le reste de leur corps était "caché" derrière la porte, elle aussi en verre.

— Oyé, oyé ! Nous venons en paix, commença Raphaël d'une voix beaucoup trop aiguë.

— Avant que tu ne nous jettes encore dehors, écoute, on veut se faire pardonner, continuait Jeremy d'une voix qui se voulait plus grave que la moyenne.

Daryl mit désespérément sa tête entre ses mains qui étaient accoudés à son bureau.

— Mec, y a une sale de jeu à quelques rues d'ici, on y fait ce que tu veux, reprit Jeremy en se faisant complètement voir suivit de Raphaël.

" Ils ne me laisseront jamais travailler en fait... " pensait Daryl, exaspéré.

C'est surtout à cause de cette pensée qu'il se retrouvait "de son gré" dans l'ascenseur où ses amis voulaient le trainer de force quelques minutes plus tôt. Il pensait leur donner ce qu'ils voulaient pour qu'ils puissent enfin le laisser tranquille alors il s'était juste levé en prenant sa veste pour suivre ses amis qui n'en revenaient pas.

Tout ce qu'il espérait c'est que quoi qu'ils veuillent faire, que ça ne traine pas.

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