The Mafia's Doll / 1-2

By lou_ack

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Maria Une simple étudiante âgée de vingt ans emménage dans la petite ville de Parshall. Tout ce qu'elle souha... More

À vous
Prologue
1. Renouveau
2. Papa
3. Poupée
4. Suivre
5. Informations
6. Profil
7. Pacte
8. Curiosité
9. Mail
10. Danse
11. Jeu
12. Débarrasser
13. Respirer
14. Égocentrique
15. Changer
16. Brûler
17. Tirer
18. Rentre
19. Adèle
20. Yeux
21. Kidnapping
22. Magasin
23. Pilori
24. Live
25. Colère
26. Maman
27. Souhaiter
28. Ligne
29. Souvenirs
30. Casse
31. Graphique
32. Protéger
33. Impressionnant
35. Perche
36. Endetté
37. Autoroute
38. Liam
39. Fréquentations
40. Annulaire
41. Pietro
42. Imposé
43. Jour
44. Nuque
45. Traître
46. Photographes
47. Arrangé
48. Respect
49. Devos
50. Quotidien
51. Rien ne serait plus jamais pareil.
Épilogue
The Mafia's Shadow
Prologue
1. Sécurité
2. Fuis
3. Aider
4. Bateau
5. Plus
6. Balle
7. Tranchée
8. Déshabiller
9. Déteste
10. Sphinx
11. Tombé
12. Ordre
13. Prouesses
14. Urgence
15. Limite
16. Pouvoir
17. Enfer
18. Stratège
19. Antoine
20. Décapotable
21. Lui
22. Insolence
23. Inconnu
24. Reste
25. Bravta
26. Four
27. Parrain
28. Exploits
29. Automatique
30. Demi-tour
31. Monstre
32. Confiance
33. Bombe
34. Manipulatrice
35. Choisis
36. Prouve
37. Vingt-trois
38. Froid
39. Graver
40. Attractions
41. Dégoût
42. Basses
43. Jaloux
44. Traître
45. Souviens
46. Barbelé
47. Hélicoptère

34. Elizabeth

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By lou_ack

Genius- LSD, Sia, Diplo, Labrinth




Maria
Villa, 02h46

Je pressais mon arme contre le crâne d'Elias, il levait ses paumes vers le ciel en ricanant et se mit à marcher. Mes soldats étaient passés devant et de ce que je pu voir avaient fait s'agenouiller tous les Aryan Brotherhood. Max était là, Veronica l'était aussi, par miracle Elias n'avait pas remarqué sa mère en position de soumission, j'étais consciente que si il s'en était rendu compte il aurait été capable de tous nous tuer par excès de colère.

Cette femme était en pleurs, dépassée par les multiples événements qui se produisaient bien trop rapidement pour les suivre. J'aurais pu ressentir des regrets, de l'empathie peut-être même de la peine pour elle mais ce n'était pas le cas. Je ne ressentais rien pour Veronica et sa terreur.

Strictement rien.

-Si vous voyez des enfants ne les touchez surtout pas. Informais-je mes hommes.

Ils hochèrent la tête en continuant de passer de couloirs en couloirs, ramenant dans l'entrée tous les gardes et membres de cette mafia. Je pu voir dans le coin de mon œil Veronica souffler de soulagement, si Elias n'était pas là je lui aurais sûrement dit que ce n'était pas pour elle que je le faisais, mais il était bien présent.

-Il est où ton petit papa Elias ?

-Je suis pas devin j'étais avec toi comment tu veux que j'le sache ?

J'étais à peu de lui mettre un coup de cross lorsque je vis quatre de mes soldats arriver avec un homme, Ronald Aryan, ils le pointaient tous avec leurs kalachs. Il avait prit le temps de mettre une chemise mais je pouvais tout de même comprendre à ses cheveux décoiffés que je venais de le réveiller.

-Je ne m'attendais pas à cette visite nocturne. Me dit-il.

Je pu remarquer son stress, ce qui était normal. Il respirait fort, son regard était malgré lui fuyant et il s'essuyait les mains sur son pantalon, ce qui me fit comprendre qu'elles étaient moites. Je ne pu m'empêcher d'admirer son pansement sur l'œil que je lui avais crevé, petite fierté personnelle.

-Venez avec moi.

Je relâchais Elias, dans tous les cas même en me tuant il se condamnait lui et toute sa famille, il ne pouvait rien faire. J'avançais de quelques pas suivant la direction qu'empruntait Ronald puis lançais un regard à cet enfoiré qui s'était arrêté à la seconde même où je l'avais libéré.

-Tu ne te joins pas à la partie ? Quel dommage.

Il serrait les poings, je ne l'avais jamais vu comme cela, je supposais que cette discussion n'allait pas lui plaire du tout et cela ne me dérangeait pas le moins du monde.

Il avait tout de même pris rendez-vous pour me voir dans les pires moments de ma vie, évidemment que j'allais faire de même.

Je voulais le voir souffrir rien qu'avec quelques mots, exactement lorsqu'il m'avait traité de pute, oui je voulais que sa réalité lui fasse aussi mal qu'elle me l'avait fait.

Il se mit à nous suivre, un rictus naît sur le coin de mes lèvres tandis que je marchais derrière Ronald, il s'engouffrait après une ou deux minutes dans un bureau. Je fis signe à mes hommes qu'ils ne devaient pas entrer, en revanche moi et Elias pénétrions dans la pièce.

Ronald s'était déjà installé derrière son bureau avec deux chaises juste en face, allais-je me poser comme si j'étais celle qui suivait les directives ? Évidemment que non.

-Debout, c'est moi qui pose les questions alors c'est moi à la place du chef.

Sans protester il me laissait sa place, mon assurance lui prouvait que j'avais le dessus pourtant il n'avait pas la connaissance des tenues de mes gardes ni même de mon bijou. Cela m'étonnait d'ailleurs qu'Elias ne m'ait toujours pas posé de questions par rapport à lui, lui qui était si curieux en règle générale.

Je fis un signe de main aux hommes qui s'assirent devant moi, mon rictus s'agrandît en les voyant m'obéir comme des chiens parfaitement dressés.

Qu'est-ce que j'aimais la puissance.

-Bien pour commencer nous allons mettre les choses au clair, tous mes hommes sont criblés de bombes, si vous en touchez un tout explosera. Je suppose que vous êtes conscients que la mort ne me dérange pas du tout mais évidemment vous savez que je suis au courant que vous cela vous importe énormément.

Ronald se mordait la joue, au comble de l'appréhension. Toutes les personnes à qui il tenait le plus se trouvaient dans la villa, la moindre erreur pourrait lui coûter très cher. Elle était là sa pire erreur, mélanger sa maison familiale avec un QG doté de tarés et étant la cible de ses ennemis, même mon propre père n'avait pas fait cette erreur monumentale.

-Que voulez-vous mademoiselle ?

-Elle veut savoir. Crachait Elias.

-Qu'est-ce que tu racontes fils ?

-Pourquoi on est en guerre avec les Costello.

Le père d'Elias se figeait, je trépignais d'impatience j'avais touché à un sujet sensible et j'adorais cela. À en voir la colère d'Elias je sentais que cela avait plus ou moins un rapport avec lui, qu'on m'annonce qu'il avait vu ou vécu les pires horreurs jamais connues m'aurait arrangé. Il avait essayé de jouer sur ma peur des hommes, il avait tenté de taper là où ça faisait mal, j'allais faire de même.

Plus il allait souffrir plus j'allais jubiler.

-Je me demande quand même comment mon père a pu résister à l'envie de débarquer chez vous, il a vraiment raté quelque chose. Riais-je.

Mes pieds toujours habillés par mes talons hauts se posaient sur le bureau, Ronald n'avait pas vraiment l'air dérangé par cela ça ne me dérangeait pas forcément mais je pouvais avouer que le voir s'énerver m'aurait plut.

-Par où voulez-vous que je commence ? Me demandait-il.

-Le début.

Logique quoi.

Il prit une grande inspiration en empoussiérant sa chemise, ma curiosité était à son apogée, ces quelques secondes étaient devenues une torture.

-J'ai rencontré Frank il y a bien trente ans, à cette époque il n'était rien mais nous étions tout de même devenus alliés parce que sa détermination sans égale m'impressionnait, je savais qu'il allait réussir.

Oh que oui il avait réussi, et ce grâce à moi.

-C'était il y a sept ans que nous sommes devenus ennemis, j'avais besoin de son aide malheureusement je ne m'étais pas trompé il voulait absolument faire grandir sa mafia et ne voulait surtout pas perdre d'hommes dans une guerre d'aussi grosse envergure, il m'a laissé tomber.

-Et quelle était la raison de cette guerre ?

Il se paralysait, exactement comme Elias. Mes sourcils se haussèrent tant j'étais prise par la curiosité, je leurs laissais quelques secondes pour rassembler leurs mots en sortant mon paquet de cigarettes et m'en allumant une. Je tirais une taffe et leur fis un signe de tête, je voulais bien être patiente mais j'avais vécu une soirée bien fatigante et la seule chose que je souhaitais c'était dormir.

-Elias ? Demandait Ronald.

-Ouais elle nous fera tous sauter si on ouvre pas notre gueule alors vas-y.

J'aimais la façon dont Elias se sentait impuissant face à moi.

Je m'imaginais bien à quel point cela devait être en rapport avec lui puisque son père lui demandait son accord pour parler, c'était beau le respect qu'ils avaient l'un envers l'autre.

-On a kidnappé mes deux premiers enfants Elizabeth et Elias, je voulais à tout prix les retrouver mais on se serait tous fait exterminer si on attaquait seuls, avec les Costello on avait une mince chance. Frank a refusé et s'est même allié avec celui-ci, on a pu retrouver Elias après un an mais Elizabeth on ne l'a jamais revu.

-Et qui était le kidnappeur ?

-Salvatore Nostra.

Il avait tout de même du courage de vouloir s'attaquer à un Nostra, ils étaient réputés pour leur pouvoir sans égal.

Je savais qu'il était l'un des alliés de mon père avant que son fils le tue lui et toute sa mafia surpuissante, sur ce point ce certain Alexander avait eu de la chance il avait failli y passer lorsqu'il a fait exploser le QG de son père avec lui dedans.

Cela faisait à présent deux ans qu'il s'était fait tuer, certains supposaient que son fils était mort, du moins on n'avait plus jamais eu de nouvelles de lui depuis.

Mais en vérité Nostra je m'en foutais un peu la seule question qui m'intéressait et que je me posais était...

-Dis moi Elias comment t'as réussi à t'en sortir ?

-Va crever Maria.

-Bien.

J'allais le faire craquer, je saisi mon téléphone et allais dans mes contacts pour trouver le numéro d'urgence, de quoi dire à mes soldats qu'il était temps de se faire réduire en cendres.

-C'est bon putain lâche ça. Crachait-il.

Je posais l'appareil en levant mes deux paumes vers le ciel en guise de drapeau blanc, le meilleur chez les Aryan était qu'on n'avait que prononcer le mot « famille » pour qu'ils s'agenouillent devant nos pieds. Cette faiblesse était si simple à exploiter que cela devenait un jeu pour moi, celui-ci où j'étais à chaque fois gagnante.

-Une meuf s'est faite kidnapper, il m'a relâché sans donner d'explication.

-Et ta sœur ?

Il se mordait les lèvres, je touchais un point sensible exactement comme il l'avait fait avec moi. J'étais peut-être considérée comme un monstre, je ne le niais pas, moi-même je supposais que j'en étais un.

Je n'étais pas faite de bienveillance, j'étais guidée par la vengeance, si on me faisait un sale coup j'allais le rendre sans hésiter.

-Elle a dû rester max deux semaines avant qu'on l'emmène.

-Et où est-ce qu'on l'a emmené ?

-C'est quoi ton problème Maria putain arrête tes conneries ?!

J'étais en train de le faire perdre toute sa patience, mon but avait été atteint. Malheureusement je n'avais pas eu mon quota d'informations, il avait eu du temps pour en récolter des tonnes sur moi, j'allais rattraper mon retard.

-Tu voulais toujours tout savoir alors dis moi maintenant.

-Des meufs kidnappées dans des putains de mafias à ton avis ça va où ?

Je savais très bien où elles se faisaient emmenés, les femmes dans la mafias ne faisaient pas long feu. J'étais sûrement l'une de celles qui le savaient le mieux.

-Et qu'est-ce qu'il s'est passé chez Nostra ?

-Tu le sais très bien arrête tu me les brises vraiment.

Évidemment que je le savais, il était réputé pour faire des tas d'expériences avec les jeunes, soit pour du médical soit pour en faire de parfaits petits soldats. On m'avait d'ailleurs raconté que depuis quelques années cela avait été plus intense, surtout sur une jeune femme, je supposais que c'était celle qui avait dans le vouloir sauvé Elias, une certaine Lyana.

-Tu servais plus d'expérience médicale ou physique ?

-Tu commences à me les briser.

-Tu veux que je m'en aille ?

Pourquoi c'était toujours aux hommes d'avoir le pouvoir ? Les femmes aussi pouvaient l'avoir, si je le voulais je l'obtenais que cela plaise ou non.

-Un peu de médical et une grande partie du physique c'est bon t'es contente ?

-Parfaitement satisfaite.

Sans demander mon reste je me levais et contournais le bureau, ils me regardaient partir sans un mot. Je venais de réveiller le souvenir le plus douloureux chez eux, je n'avais aucun remord même si Ronald n'avait rien demandé. Tant qu'Elias avait souffert je m'en foutais.

Je retrouvais mes hommes et leurs fis un signe de tête, ils me suivirent jusqu'à arriver dans le salon, tous les Aryan Brotherhood présents dans le QG étaient là, à genoux.

-On y va.

Ils relâchèrent mes prisonniers, nous passions les portes je lançais un regard à l'un de mes hommes, il comprit de quoi je voulais parler sans même que je lui dise, il pointait l'une des voitures avec son doigt.

Je me dirigeais vers celle-ci et me glissais derrière son volant l'un de mes soldats était assis sur le siège passager, je tournais la tête vers lui.

-Alors ?

-Elle n'a toujours pas dit un mot madame.

Mes yeux remontèrent vers le rétroviseur central, je pu voir sur les sièges arrières une personne ligotée, bien cachée derrière les vitres teintées. Malgré le fait que de multiples larmes s'écoulaient de ses joues elle ne laissait pas échapper un seul bruit, même si elle n'était pas bâillonnée.

-Ils parlent toujours de toi avec amour, c'est beau n'est-ce pas Elizabeth ?

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