Mon cher voisin

By MinervaKI4

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Elena, une jeune étudiante va rencontrer son nouveau voisin Chris la semaine de la rentrée. Mais elle va très... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 8,5
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23

Chapitre 14

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By MinervaKI4

James Arthur – Say You Won't Let Go

D'habitude, Novembre est un mois que je déteste. Froid, gris, pluvieux et sombre, je tombe forcément en dépression saisonnière tous les ans.

Mais là, j'ai commencé le mois en embrassant mon magnifique voisin, si intelligent et charismatique, donc je me dis que c'est peut-être un bon présage, que le mois va super bien se passer. Ou alors, au contraire, j'ai eu tout mon bon karma au début du mois, et le reste va être horrible, pour rééquilibrer...

Et vu que ça fait une heure que je me tourne et retourne dans mon lit, je me dis qu'en effet, j'ai épuisé ma chance pour tout le mois.

Mon insomnie n'est aussi peut être pas sans rapport avec les baisers, qui se rejouent sur mes paupières dès que je ferme les yeux...

Excédée, je rabats les couvertures et me lève pour aller boire un verre d'eau à la cuisine. Aucun bruit ne s'échappe de la chambre de Jess. Elle doit être profondément endormie, cette chanceuse.

Tout en buvant mon verre d'eau, mon regard se porte sur le canapé, et je me souviens de la nuit que j'ai passé sur ce dernier, confortablement installée dans les bras de Chris. C'était si agréable, je me suis endormie si vite grâce à son étreinte rasssurante...

Non, Elena, n'y pense même pas. Tu ne vas pas traverser le couloir en pyjama pour aller réclamer un câlin à ton voisin. Surtout quand c'est aussi ton prof !

Je devrais peut-être écouter la petite voix dans ma tête pour une fois...

Évidemment que tu devrais m'écouter, ça va mal terminer sinon.

Ou alors j'ignore cette petite voix pessimiste et je fonce droit dans la plus belle histoire d'amour de ma vie...

Je me rends à pas de loup devant la porte de Jess et colle mon oreille à sa porte. Je n'entends absolument rien. J'espère qu'elle rêve de Gabriel. Ils ne le savent pas encore mais je suis sûre qu'ils sont faits l'un pour l'autre.

Et moi, je suis faite pour Chris. Sans vraiment m'en rendre compte, j'ai déjà pris ma décision. J'enfile vite une paire de chaussures, attrape mes clés et sort sans bruit dans le couloir, seulement vêtue de mon pyjama, un vieux t-shirt que mes grands-parents m'ont ramené de voyage et qui m'arrive à mi-cuisse.

Les quatre pas et demi qui séparent mon appartement de la porte de celui de Chris me paraissent durer des heures. Un pas, puis l'autre...

Quand tout à coup, la porte de l'appartement de Chris s'entrouvre, tout doucement, et je le vois apparaître dans l'entrebâillement.

Lui aussi est en pyjama, un t-shirt blanc et un pantalon à carreaux bleus. Il relève la tête et m'aperçoit plantée au milieu du couloir, les clés à la main.

Pendant un instant, on se contemple sans rien dire. La lumière de la lune qui passe par la lucarne du toit baigne la scène d'une lueur blanchâtre, presque surnaturelle.

Puis mes jambes se souviennent qu'elles sont censées marcher et je m'approche doucement de lui.

-Je n'arrivais pas à dormir, je chuchote.

-Moi non plus. Je n'arrête pas de repenser à toi et à notre baiser... électrisant.

Il se met à rougir et j'esquisse un petit sourire en coin avant de prendre la parole.

-En fait, c'est exactement la même chose pour moi... Nos baisers se rejouent sans cesse dans ma tête dès que je ferme les yeux. Et je me suis dit... non, laisse tomber, c'est une idée débile.

Je commence à tourner les talons, mais il me rattrape doucement par le coude pour me forcer à le regarder.

-En fait, ton idée débile, je crois que j'ai eu la même. J'allais chez toi là. Parce que je me suis dit que cette nuit, sur ton canapé, dans les bras l'un de l'autre, avait été tellement agréable que reproduire les conditions nous permettrait certainement de nous endormir. Et même si ce n'était pas le cas, et bien, au moins on serait tous les deux...

Je n'en reviens pas qu'il ait pensé à la même chose que moi.

-Si on veut recréer cette nuit-là, alors il nous faut de l'orage, le taquinais-je.

-Oui ou sinon on dort juste ensemble, c'est bien aussi.

Je rigole doucement et il me regarde comme si j'étais la plus belle chose qu'il ait jamais vu.

-Tu veux qu'on aille dans mon appart ? On y sera seuls, je n'ai pas de colocataire moi.

J'acquiesce en silence et il tourne les talons pour rouvrir sa porte. J'entre à sa suite et il referme la porte derrière moi. Quand il se retourne, je suis à quelques pas de lui, et je le regarde. Il y a un moment de flottement pendant lequel on se regarde dans les yeux et ma respiration s'accélère. Puis il fait un pas, attrape mon visage entre ses deux grandes mains et m'embrasse à pleine bouche. Je lui rends aussitôt son baiser, en m'agrippant à son t-shirt pour reprendre un peu d'équilibre. J'incline la tête pour intensifier le baiser et il glisse une de ses mains dans mes cheveux, me faisant gémir dans sa bouche. Je me colle à lui en glissant mes mains dans son dos et il émet un léger grognement. À bout de souffle, je décolle ma bouche de la sienne et il pose son front contre le mien, les yeux fermés en reprenant son souffle. Je sens les battements de son cœur dans son cou sous ma main, parfaitement synchronisés avec les miens.

-Et dire que je pensais que je te dégoûtais...

Nooooon !! Pourquoi t'as dit ça Elena ?!

Il s'écarte légèrement de moi, et me regarde avec des yeux étonnés.

-Mais de quoi tu parles ?

-Tu te souviens de cette journée, avec Seb et Anthony, quand je suis tombée dans les escaliers et que tu m'as soigné ? Je voulais t'embrasser ce jour-là, mais la tentative a échoué et après tu m'as regardé avec un air de tel dégoût...

-Dans la salle de bain ?

J'acquiesce en baissant la tête. Il pose un doigt sous mon menton pour me forcer à le regarder droit dans les yeux, et reprend lentement, comme s'il tentait de maîtriser tout ce qu'il était sur le point de dire.

-Elena, je veux que tu m'écoutes et surtout que tu retiennes e que je vais te dire d'accord ? Jamais, au grand jamais, je n'ai été dégoûté par toi. Ce jour-là, j'étais dégoûté par moi-même, car je croyais que cette attirance était à sens unique et que je forçais ce baiser. Mais jamais je ne t'ai trouvé repoussante, jamais tu ne m'as dégoûté.

Une larme coule le long de ma joue, et il l'essuie du bout du pouce dans un geste tendre.

-Tu es la personne la plus belle, la plus intelligente, la plus drôle et la plus adorable que je connaisse. Et ça me tue que tu ne penses pas comme moi, que tu te rabaisses constamment, que tu ne penses pas mériter qu'on t'aime. Tu es tellement lumineuse qu'il suffit que tu entres dans une pièce pour y mettre de la gaieté. Ton sourire est tellement éclatant qu'il suffit que je le voie pour me mettre de bonne humeur. Tu me fais tout le temps rire, même à tes blagues pourries qui ne font rire que toi. Et puis putain, t'es aussi une bombe !

Je ris légèrement à travers mes larmes et il me sourit.

-Je sais que notre histoire risque d'être compliquée, mais je sais surtout qu'elle en vaut la peine. Et je sais que je donnerais tout ce que j'ai sans hésiter si c'était pour que tu te vois comme moi je te vois. Parce que tu es parfaite.

-Chris... C'est la plus belle chose que l'on m'ait jamais dite...

-Parce que tu es la plus belle personne que j'ai jamais connue.

Je me hausse sur la pointe des pieds en prenant appui sur ses épaules et je l'embrasse. Contrairement à nos autres baisers, celui-ci est très doux, presque plus intime. Il me tient légèrement la taille, j'ai les mains derrière sa nuque et nos baisers sont légers, comme si des papillons se posaient sur nos bouches. Puis il s'écarte légèrement.

-Je resterais bien toute la nuit à t'embrasser, mais on a cours à 8h demain il me semble.

-Mmh, on ne peut pas sécher ?

-Toi, peut-être, rit-il, mais je ne suis pas sûre que ça plairait aux autres que le professeur ne soit pas en amphi.

-Pardon, j'avais oublié, professeur...

Il m'embrasse à nouveau en grognant.

-Je t'ai déjà dit que j'adorais que tu m'appelles comme ça... ?

-J'ai cru le remarquer toute seule, c'était un peu le but.

-Petite maligne...

Il me plante les doigts dans les côtes pour me chatouiller et je laisse un cri aigu sortir de ma bouche en courant dans la direction de sa chambre. Il me suit en riant, je me jette sur son lit, essayant de lui échapper mais il me rejoint et me plaque sur le lit, verrouillant mes poignets dans sa main gauche au-dessus de ma tête. Je me tortille comme un ver de terre, mais il est dix fois, cent fois plus fort que moi.

-Alors, mademoiselle est chatouilleuse ?

Et il ponctue sa question de plus de chatouilles au niveau de mes côtes. J'explose de rire.

-Non ! S'il te plaît ! Hahahaha !

Il s'arrête quand je lui donne malencontreusement un coup de pied dans le genou sur lequel il était appuyé, ce qui le fait tomber de tout son poids sur moi.

Il s'écarte un peu et je reprends mon souffle, les yeux plongés dans les siens. Un frisson me prend quand je me plonge dans la contemplation des milles et unes nuances de bleu qui se mélangent autour de ses pupilles. Il interprète mal cette chair de poule soudaine et tire les couvertures sur nous deux.

-T'as froid ?

Je secoue la tête de façon négative, mais cette préoccupation que je vois dans ses yeux me fais frissonner à nouveau quand je me rends compte que j'en suis l'objet principal. Il se rapproche donc de moi, m'entourant de ses bras chauds et musclés. Au début un peu tendue, je me détends et niche ma tête au creux de son cou, respirant à fond son odeur musquée.

-Tu me renifles là ?

Oh la honte.

-Non non, je respire un peu fort c'est tout...

Pourquoi t'as dit ça, c'est presque encore pire ! Maintenant il va croire que tu ronfles !

-Ah, dommage.

Pardon il a dit quoi ?

-Pardon t'as dit quoi ?

-J'ai dit dommage. Parce que moi je m'imprègne de l'odeur de noix de coco de tes cheveux, et je me serais senti moins seul si tu le faisais aussi.

Je relève la tête et il baisse la sienne pour me regarder.

-Qu'est-ce que j'ai fait pour te mériter ?

Il me sourit et je l'embrasse profondément, y mettant tout l'amour dont je suis capable, jusqu'à ce que je manque d'air et que je doive rompre le baiser.

Il m'embrasse alors doucement sur le haut du front et me chuchote à l'oreille :

-Allez, il est temps de dormir.

Et, bercée par sa respiration régulière, entourée de son parfum enivrant, je plonge cette fois-ci tout de suite dans un sommeil profond.

J'ai toujours écouté les consignes de mes professeurs après tout... 


-------------------

Hey tout le monde ! 

Petit chapitre aujourd'hui, mais c'est surtout parce que je me remets enfin à écrire après cette absence. 

Vous aurez vu, il y a une nouveauté, j'ai mis en haut du chapitre une chanson que j'écoutais au moment d'écrire le chapitre et qui, je pense, va bien avec ce qui se passe dedans. 

Dites-moi si ça vous plaît, si je continue... 

Je peux même les mettre sur les chapitres d'avant, il y'en a certains qui méritent une chanson ;)

XOXO  

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