Le Royaume perdu

By Sheila_Letanovsky

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Arcanya Lake vit dans le royaume d'Oriolen, où règne le roi sanguinaire Menevras Erhavsha. Chaque année ving... More

1- L'Appel
2- L'Appel partie-2
3- Verité ou Mensonge
4- Terreur et Combat
5- Plans
6- Nid de Serpents
7- Rencontre surprise
8- Course poursuite
9- Une journée en Enfer
10- Se fondre dans le décor ou faire brûler le décor
11- Eveil
12- Rituel
14- Perte de controle
15- L'aide inespérée
16- Faire le grand saut
17- Evasion
18- En cavale
19- Ratrappés
20- Démons nocturnes
21- Encore marcher
21- La grive
22- La region des Lacs
23-L'attaque
24-Ruines anciennes
Ruines anciennes 2
26- Vaenira
27- La cité des espoirs
28- La cité des espoirs partie 2
29- Liens de sang
30- La Bibliothèque
30- Reunion
31- L'arme
33- Le Haut Roi
34- L'arène
35- L'entrainement
36- Bataille
37- Affrontement
38- Le sanctuaire maudit
39- Le sortilege

32-Les Liés

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By Sheila_Letanovsky

Une main se plaqua contre ma bouche. J'ouvris grand les yeux et mon pouls s'affola. J'ouvris grand les yeux en lançant ma main vers mon poignard sur ma gauche. Mais je laissai tomber ma main aussitôt. Valeryan se tenait au dessus de moi. Il enleva doucement sa main et se recula. Étendue, dans mon lit, je levai ma tête. Par mes fenêtres ouvertes, je vis que le soleil se levait à peine.

- Vous n'auriez pas put toquer à la porte comme toute personne civilisée, lui chuchotai je furieusement.

Mon cœur battait encore la chamade. J'avais encore cru à un cauchemar. Je fermai les yeux au souvenir de cette nuit. Je m'étais retrouvé devant les portes d'émeraude, paralysée, alors que je sentais la présence s'approcher dans mon dos. Cette présence qui je le savais maintenant était nul autre que Moroviel. Je rabattis mes cheveux en arrière. Ces cheveux que des mains avaient tenus en arrière alors que je vomissais mes tripes dans les toilettes. La suite de mon cauchemar avait été si terrifiante et si réaliste que j'en avais vomit en me réveillant, seule, dans mon lit trop grand pour moi. Mais je n'étais pas resté seule longtemps. Entre ma panique et mes larmes j'avais senti la présence de Nyx alors qu'il tentait de me soutenir. Il c'était tenu juste derrière moi, veillant à ne toucher rien d'autre que mes cheveux. Il m'avait parlé sans que je me souvienne de ces mots. Il était ensuite parti sur le champ quand je m'étais dégagée en bafouillant une affirmation douteuse sur mon état. Je me remémorais ses yeux brillants d'inquiétude qui c'étaient quand même retirés pour me laisser l'espace et la solitude dont j'avais besoin.

- C'est ce que j'ai fait, me répondit Valeryan. Mais vous avez le sommeil presque aussi lourd que Nyx.

J'avalai ma salive puis me raclait la gorge.

- Mais vous ne voulez tout de même pas qu'on nous entende ou qu'on nous voit ?

- Je ne veux pas que tout ces autres fouineurs viennent pour ce que j'ai à vous montrer.

- Hum très bien...

Je sortis de mon lit et m'étirai. Je cherchai des yeux mes vêtements puis me rendis compte que je m'étais endormie avec ma robe de la veille. Après le dîner, j'étais partie dans ma chambre et m'était écroulée de fatigue. Le reste du repas c'était déroulé assez simplement. J'avais raconté avec quelques détails supplémentaires mon séjour dans le Palais Noir et Arik m'avait demandé des précisions sur ma rencontre avec la vielle dame qui m'avait tiré les cartes. Je n'avais pas put lui en fournir beaucoup, hormis ses paroles qui prenaient un peu plus de sens désormais.

- Elle fera l'affaire, me lança Valeryan. Suivez moi.

Je battit encore des paupières pour chasser les dernières traces de mon sommeil et lui emboîtai le pas.

- Je me rend à la bibliothèque, j'ai pensé que vous voudriez m'y accompagner.

Je le dévisageais. Il prenait presque toute la place dans l'embrasure de la porte. Il portait à nouveau des vêtements normaux mais avait remis son bandeau d'or.

- Ne m'aviez vous pas dit que seuls nous, pouvions y pénétrer ?

- La porte s'ouvre sous notre main. Mais nous pouvons être accompagnés.

- Vous pensez donc que j'ai des choses à chercher ?

- Je pense que vous aimeriez en connaître un peu plus sur le sceau qui marque votre front.

Je grognai un assentiment. Il avait bien raison. J'ignorais complètement de quoi il en retournait mais si une quelconque information me permettait de trouver quelle personne possédait aussi cette marque étrange, j'étais prête à suivre Valeryan n'importe où.

- Je vous suis, lui lançai je en marchant vers la sortie.

- Merveilleux.

Nous marchâmes jusqu'à la petite porte de bois, descendîmes les escaliers et pénétrâmes dans la toute petite bibliothèque. Valeryan ne s'y attarda pas. Il ouvrit la seconde porte et se décala d'un pas sur le côté. Un frisson d'excitation me parcourut. Je m'avançai dans l'embrasure. Seul un fond noir me sautait aux yeux. On ne discernai absolument rien. Je me stoppai à deux pas de la chambranle de la porte.

- Traversez le voile et les escaliers se révéleront à vous.

Je jetai un coup à celui qui se disait mon frère. Ses cheveux rougeoyaient a l'instar des miens. Ses yeux étincelèrent alors qu'il se décala un peu plus. Je fis alors un pas en direction de l'immense masse sombre. Je la traversai sans qu'aucune sensation ne vienne me troubler. Et mes yeux s'ouvrirent alors sur l'endroit le plus grand que je n'avais jamais vu. Bouche bée, je regardai la fosse qui s'ouvrait sous mes pieds, remplis d'étagères de livres à perte de vue. Un océan multicolore et infini s'étendait.

- La bibliothèque de nos ancêtres, me fit Valeryan a se plaçant à côté de moi. Des recueils uniques et inestimables se trouvent ici. Amassés au fil du temps.

- C'est merveilleux, soufflai je impressionnée en promenant mon regard partout où je le pouvais.

- Elle occupe la totalité de la montagne sur laquelle est construite cette demeure.

- Est elle vivante ?

- Non, s'esclaffa le roi. Mais en revanche, elle possède une entité qui la rend... singulière. Parfois, on peut lui demander un livre qui n'apparaîtra jamais, d'autre fois, il apparaîtra mais bien plus tard et parfois jamais.

- Elle n'a donc juste pas de corps, insistai je. Mais elle nous entend.

- Peut être. J'aime à le croire, en réalité, me confia le kelarien en s'avançant vers le balcon qui surplombait ce magnifique endroit. Venez, descendons.

Même l'escalier était grandiose alors même qu'il n'était qu'en fer taillé et ciselé. Il s'enroulait sur lui même et descendait inlassablement le long des rayonnages. Je regardai autour de moi et ne vis pas de fenêtre ni de flambeau. Pourtant, il y régnait une douce lumière agréable qui rappelait les rayons du soleil matinal. Me sentant remplie d'une sérénité sans pareille, je me sentais même prête à parler tranquillement avec mon frère.

Ce dernier s'arrêta à un étage largement inférieur à la porte d'entrée mais en me penchant je vis combien l'escalier tombait encore bien bas dans les profondeurs de la terre. Valeryan s'engagea dans les rayons d'un pas sur. Il me conduit jusqu'à un endroit où une petite table se trouvait. Dessus trônait un petit livre vert dont le titre n'était plus discernable. Le roi s'en saisit.

- Je crois que celui là est pour vous, chère sœur.

- Pour moi ?

Je m'avançai. Les mains presque fébriles je m'emparai du petit ouvrage. Je le fit tourner, observant comment il était fragile et ancien.

- Je n'avais pas vu ce livre depuis bien longtemps, commenta Valeryan.

Puis il se tourna vers la table et renversant sa tête vers l'immense vide au dessus de nous, il s'écria :

- Tu n'as rien pour moi ?

Bouchée bée, je restai immobile et a l'affût du moindre bruit qui prouverait que d'une cette bibliothèque était vraiment magique et par la même occasion que Valeryan n'était pas fou a lié. Ce dernier mis les mains sur ses hanches et tourna sur lui même. Il secoua la tête d'un air excédé et échangea un regard avec moi.

- Parfois je me dis vraiment qu'elle est bien plus vivante que simplement magique. Et qu'elle ne cherche qu'à nous ennuyer.

- Ah..., fis je en souriant malgré moi.

Chaque acte des personnes habitant cette maison étaient empreint d'une normalité qui était rafraîchissante. J'avais beau me trouver en présence d'un roi, de derniers survivants d'un peuple et même du Grand Commandant des armées, mais une banalité finissait toujours par ressortir.

- Ce livre porte sur le sceau de l'éternité.

Il fit un geste de la main pour me signifier que je pouvais en user comme je voulais.

- Peut être trouverez vous des réponses intéressantes.

- Des réponses que vous n'avez pas vous même ?, voulus je savoir. Ou que vous préférez me laisser découvrir.

- Un peu des deux, disons, me répondit il avec un sourire en coin.

Je lui sourit faiblement en retour, en baissant mon regard sur le livre. Une fois encore Valeryan restait extrêmement ouvert à une discussion claire et sensée.

- Hier soir, commençai je alors, vous avez réagit étrangement au fait que je sois celle qui possède cette marque... Qu'est ce qui pose problème ?

- En qualité d'hybride vous posez maintes problèmes...

Je lui adressai un sourire sarcastique. Je commençai à avoir l'habitude de ce genre de discours.

- L'hybride ne peut pas porter ce sceau ?

- Si, vous en êtes la preuve vivante.

- Je suis la seule hybride, également, lui fis je remarquer.

- C'est en cela que c'est absolument un bouleversement que vous en soyez la détentrice.

- En quoi cela pose t'il un problème ?

- La conception de l'hybride est vue comme un manquement au respect de l'harmonie de Esmeriah. Le simple fait qu'elle vous ai accordé sa marque est un signe extrêmement fort. Cela signifie qu'elle pardonne la conception même du péché. Quelle vous pardonne vous.

Je déglutit.

- Esmeriah m'en aurai voulu pour ma naissance ?

Un frisson bizarre me secoua. J'étais croyante, Esmeriah existait pour moi. Mais savoir qu'elle était vraiment là quelque part, capable de savoir et d'entendre ce qu'il se passait, qu'elle était apte à se mettre en colère et même à accorder à des personnes une marque qui les rendait surpuissant... Mon cerveau ne l'acceptait pas encore pleinement.

- Regardez ce livre, me conseille Valeryan. Je pense qu'il pourra vous permettre d'apaiser votre esprit quant à ces questions.

Je baissai les yeux sur l'ouvrage. Je l'ouvris lentement, avec déférence. J'avais bien conscience de tenir dans mes mains, un trésor inestimable. Les premières pages étaient vides. Je les tournai. Je tombai ensuite sur un dessin. Je vis alors une image montrant deux femmes se tenant par la main, tête vers le ciel, yeux fermés. Le souffle coupé, je vis le fil rouge qui serpentaient entre leurs bras et qui leur liait les mains.

- Le fil rouge de la Déesse..., soufflai je.

Le fil montait vers le ciel et très haut, était représentée le visage d'Esmeriah endormie qui du bout de ses doigts laissait tomber ce fil écarlate.

- Les deux premières Liées de notre monde. Les deux seules de notre connaissance, fit Valeryan dans le silence. Amenyr et Nola.

- Elles ont l'air très puissantes.

- Elles l'étaient, confirma le roi. D'autant plus que certains textes parlent d'un facteur supplémentaire qui n'a fait qu'accroître leur pouvoir. Elles s'aimaient. D'un amour fou et passionnel.

Je passai le bout de mon doigts sur leurs visages. Je tournai la page suivante. Cette fois ci, plus d'image mais un texte ancien et éliminé qui s'effaçait sur les bords.

- « Dans son sommeil de juste, la Déesse aimante ne part pas en laissant son peuple seul. Sa marque elle laisse, trouvant deux cœurs purs noirs, sa bénédiction elle donne, touchant deux âmes liées ».

Je lus ces mots à voix haute. Ma voix résonnait clairement et calmement dans le silence de l'endroit. J'avais l'impression d'avoir mille saveur et tonalités dans ma voix alors qu'elle sonnait dans cet air calme et paisible.

- « le premier naissant est voué à chercher le second dans une quête irréfrénable, poursuivis je. Le second le rejoint dès lors qu'il viendra également au monde. Ils se cherchent, dans cette épreuve qui prouvera à la déesse qu'ils sont dignes de recevoir son approbation, sa marque et sa bénédiction. Que de devenir ses émissaires dans les royaumes de cette terre ».

Je levai les yeux sur le Haut Roi. Il avait un regard incandescent.

- Le premier naissant, murmurai je. Qu'est ce que cela signifie ?

- Je crois que c'est simplement là pour montrer que même s'ils naissent séparés et à des années d'intervalle, ils finissent toujours par se retrouver.

- Et une fois retrouvés... que font ils ?

- Les derniers Liés connus ont vécus plusieurs siècles avant ma naissance. Mais je sais qu'une fois unis ils étaient invincibles. Dans leur cas, elles étaient nés pour assurer au monde que la Déesse partait en sommeil mais qu'elle n'était pas vouée à disparaître.

- Il n'y en a donc pas eu d'autres depuis ?

- Non.

- Pourtant Maven est né après vous.

Son sourcil se haussa.

- Pourquoi cette affirmation ?

- Alors que j'attendais de savoir si j'allais mourrir ou vivre, fis je en grimaçant, Maven est venu me demander comment était ce possible que j'ai cette marque. Comment je pouvais l'ignorer. Il a ensuite marmonné que je possédais exactement la même que « lui ».

- Que « lui » répéta Valeryan stupéfait. Le prince connaît alors un des Liés !

- Il semblerait oui. Sûrement sont ils morts désormais ces deux Liés, si c'était il a plusieurs siècles.

- Pas sur, marmonna t'il. Peut être nous ne les connaissions simplement pas.

- Il n'y a plus que des humains sur ce continent, lui rappelai je. Plus aucun enchanteur de l'ombre non plus, hormis le Cercle du roi.

- Mais il y en avait juste avant la guerre.

- Mais Maven n'est-il pas né après la guerre ?

- En fait, il est né exactement le même jour que Bellona.

Mes yeux s'écarquillèrent. Je faillis lâcher le livre que je tenais.

- Tout comme Nyx, le peuple croit qu'il est bien plus jeune que ce qu'il n'était. Il nous a raconté comment la bas de l'autre côté, il n'était qu'un tout jeune prince.

Je fis une moue a l'entente de « jeune prince ». Quatre cent ans n'était absolument pas jeune...

- C'est également le cas de Maven. Il n'a pas fait son entrée à la cour mais il était bel et bien là durant la grande guerre, durant tout les massacres et durant le sacrifice de notre père. Il a été touché par la malédiction tout comme toute sa famille.

- Cela veut donc dire qu'il a peut être connu un détenteur du sceau alors même que vous étiez déjà en vie ?

- Cela veut donc dire qu'il y a eut deux autres Liés à notre époque, murmura Valeryan. Aucun humain ne peut l'être. Cela ne peut s'être produit que pendant la guerre.

- C'était donc une personne que vous ne connaissiez pas, déduisit je.

- Forcément oui, acquiesça le roi. Autrement, nous l'aurions sut. Un de nos allié ne nous aurai jamais caché ça.

- Était il Lié dans ce cas ?

Je me penchai à nouveau sur mon livre.

- Les Liés ne peuvent naître à deux époques différentes, me répondit Valeryan. Autrement ils ne pourraient se rencontrer. Il y a donc deux détenteurs du sceau qui nous ont échappé...

- Super, soupirai je. Et comment je fais pour trouver mon... Lié.

- Pourquoi voudrai tu le trouver ?

- Parce que... il serai comme moi... n'aurait il pas les mêmes pouvoirs que moi ?

- Je suppose que si. Mais...

Il s'interrompît en fronçant les sourcils.

- Je suis au fait de chaque naissance dans cette ville, me confia t'il. Aucun enfant n'est né avec de telle faculté à Vaenira.

- Les miennes ne sont venues qu'à l'Eveil, lui fis je remarquer. Peut être cette personne n'a pas non plus connue l'Eveil.

- Et c'est une chose très étrange, l'Eveil des pouvoirs n'est censé concerner que les enchanteurs de lumière et d'ombre. Un détenteur du sceau les possède dès sa naissance.

- Je n'en ai jamais usé avant cette première fois dans le palais, mentis je alors que mon sang se glaçait dans mes veines.

Car c'était faux. Je savais qu'il y avait un événement qui c'était produit alors que j'étais enfant. La tempête qui avait emporté mon père était survenue en même temps qu'autre chose. Mon premier cauchemar dans la Forêt Sombre était bel et bien un souvenir j'en été persuadée au plus profond de moi. Et je savais aussi que cette nuit là, quelque chose c'était passé. La bête était sortie. Avant de replonger pour douze longues années. Valeryan me jaugea du regard. Il émit un petit grognement.

- Peut être les avait vous réfréner, comme vous le faites maintenant.

- Je ne les réfrène pas.

- Ah ?

- Non, fis je sur la défensive. Je tente de complètement en faire abstraction, le temps de parvenir à les dompter.

- Je ne vous juge pas. J'ai moi aussi eut certaines difficultés avec mes propres facultés.

- Vraiment ? Vous aussi n'avait pas réussi à les maîtriser ?

- Non loin de là, murmura t'il le regard lointain. Vous vous souvenez lors de votre arrivée, nous vous avions dit que le Conseil des Anciens nous avaient choisis chacun pour nos différences ?

- Oui, hochai je la tête.

Je l'écoutais attentivement. Car je me souvenais de chaque histoire des personnes sauf de la sienne. Il ne l'avait pas raconté.

- Le royaume de Kelaris avait ses défauts comme ses qualités. Les Anciens voulaient, comme tu le sais, un avenir où les erreurs ne seraient pas perpétrées.

- Oui, Bellona pacifique dans un peuple qui ne jurait que par la violence, Arik guerrier dans un peuple incapable de se résoudre à un conflit physique.

Je m'arrêtai une seconde.

- Nyx car...

- Nyx a sut se détacher d'un destin de noirceur.

- Il était capable de bonté quand son peuple ne voyait que la mort. Et vous...

- Moi car j'étais capable de mort alors que mon peuple ne voyait que la clémence et la bonté.

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