Qu'est-ce que ça fait du bien de se reposer un peu. Je courus puis sauta pour arriver dans mon lit. Je venais de prendre une bonne douche ! J'avais non seulement trouver des vêtements dans mon armoire que j'avais sorti du cube inventaire mais aussi dans l'espèce de petit salon où il y avait des vêtements correspondant à nos éléments. J'ai pris ceux-là, car on doit avant tout rester discret, au risque de se faire repérer comme l'avait si bien dit Maeldan. J'entendis toquer à ma porte. C'est qui ?!
-On peut entrer ? Ondine et moi voudrait te voir. demanda Céleste.
-Oui, bien sûr, entrez...
Elles entrèrent, très sérieuses. Je me demandais bien ce qu'elle avait à me dire.
-Heu, voilà. Tout à l'heure, on a vu que ça n'allais pas. Alors on aimerait savoir pourquoi tu n'étais pas en pleine forme.
-Je le suis, merci. répliquais-je, en ayant aucune envie de leur dire ce que Geas m'avait dit.
-Si, on voit bien qu'il y a quelque chose. Alors, tu vas nous le dire. On est tes amies, Iris ! répondit Ondine.
-Oui, je sais, mais ce quelque chose ne concerne sue moi et je n'ai pas envie d'en parler. D'autant plus que si je le dit, Céleste pourrais aller le raconter aux autres.
-Je te promet que non ! Parce que là, ça à l'air vraiment grave. Vu la tête que tu nous fait là...
-Vous voulez vraiment le savoir ? demandais-je d'une petite voix.
-Oui, vas-y, on t'écoute. Les amies, c'est fait pour ça, non ? me rassura Ondine.
Céleste passa son bras derrière moi et Ondine mit sa main sur la mienne. Je commenças mon récit. Dès qu'il fut fini, je pleurais à chaudes larmes.
-Allons, il y a peut-être une solution ! Il n'a pas le droit de dire ça comme ça ! Si ça continue, je vais aller le voir, moi ! s' exclama Céleste.
-J'ai peut-être ma petite idée. Et si Geas t'avait fait croire ça pour la simple et unique raison que tu sois avec un garçon de l'élément Magie juste pour agrandir la contrée de cet élément...
On regardait Ondine, surprises. Elle avait peut-être raison ! Je repris espoir peu à peu.
-Ce n'est pas à cause de notre rang ? Parce que Geas a dit qu'on faisait partis d'une grande lignée de puissants magiciens. En tant que descendants de cette famille-là, Geas a jugé préférable que tu sois avec un homme de l'élément Magie.
Tout compte fait, je n'avais pas regretter d'en avoir parler à mes amies. Certes, parfois elles rigolent souvent quand je fais quelque chose de travers, mais elles sont quand même mes amies.
-Alors ! T'as vu ?! Tu as bien fait de nous en parler. Amies pour la vie ! s' écrièrent Ondine et Céleste.
-Oui, vous avez raison.
-Les filles, vous êtes prêtes ? Il est l'heure de rejoindre Geas à la cantine, fit Maeldan en passant sa tête par la porte entrebâillée. Ça ne vas pas, Iris ? On dirait que tes yeux sont rouges... Je peux savoir ?
-Non ! Tout va bien, tout va...
Je voyais la tête de Céleste qui en disait long. Je penses qu'on peut lui faire confiance car il n'a pas soufflé un mot de mon histoire d'amour à son frère. Je demandas à Céleste de le raconter à ma place.
-Maintenant, tu sais tout, fit Ondine. Mais comme on te l'a raconté, il y a plusieurs idées pourquoi il lui a dit ça !
-Oui, bien sûr. Yale ne m'a rien dit, sans vouloir te vexer, Iris, mais... Tu peux toujours y penser.
Il me fit un sourire puis rouvrit la porte qu'il avait fermé auparavant, pour éviter de se faire surprendre par quelconque personne de l'élément Terre. Vous voyez bien sûr de qui je parle. Bon, il est peut-être l'heure d'aller manger, non ?
-Hé oh ! Vous venez ? Je vous attends dans le salon depuis tout à l'heure ! cria Yale.
On arrive !