J'aime le truc muet qui t'accompagne,
Mais dont j'ai vu bien souvent la silhouette se découper.
Et si tu en ignores la présence, crois-moi qu'au crépuscule,
On voit chavirer tout autour de toi, un peu de lumière.
Je ne sais pas ce que valent mes mots,
Peut-être qu'ils ne sont qu'un peu de silence dans le vacarme du monde.
De toute façon, je sais que tu n'entends que Sa voix,
Je n'ai pas besoin d'espérer que tu entendes la mienne,
Je sais désormais qu'il serait vain de chercher à t'aider
La seule chose qui puisse compter,
C'est que je continue à chérir
Tout ce que tu es,
Et tout ce qui chemine à tes côtés.
Je n'ai pas le sourire fatigué, tu sais,
J'aimerai le faire étinceler à tes côtés,
Voir à quoi ressemble la vie,
Quand on marche juste à tes côtés.
Je n'ai pas l'amour timide, tu sais,
J'aimerai qu'il ne t'effraie jamais,
Qu'il t'habite et te protège,
Qu'il te donne la force quand elle t'échappe.
Je n'ai pas le cœur bavard, tu sais,
J'aimerai qu'il ose davantage te parler,
Quand tout se met à vaciller,
Et que je crains encore de tomber.
J'aime le calme qui t'envahit
Quand tes mots s'égarent vers le Ciel,
La pureté de ton cœur
Quand tu contemples l'infini.
Si le temps n'existe pas,
Accorde moi encore un peu de présence.
Si tes pensées se troublent,
Sache qu'il reste toujours profondément apaisant
Pour moi de demeurer auprès de toi.
N'aies pas peur de moi,
Je veux juste t'aimer,
Je serai peut-être maladroite ou envahissante
Mais je ne veux au fond que marcher avec toi.
Si tu veux mon silence, tu l'auras,
Si tu veux mes mains pour essuyer tes yeux, elles seront là,
Si tu veux parler sans réfléchir, mes lèvres garderont tous tes secrets
Et si tu veux te reposer, mes yeux veilleront encore et encore sur toi.
Je veux te donner toute la douceur du monde,
Qu'elle soit ta force, ta patience et ta résilience,
Qu'elle te porte quand tes jambes ne te tiennent plus,
Qu'elle t'aide à marcher dans le sens qu'Il t'aura indiqué,
Qu'elle t'aide à attendre quand les signes sont durs à décrypter.
Je veux te donner toute l'attention que j'ai,
Que chaque fois que nos âmes viennent à discuter,
La tienne ne se sente jamais jugée, jamais délaissée,
Je veux que près de la mienne, elle sache qu'elle n'a jamais à s'inquiéter
Je veux être le chez-toi, le miroir de ton cœur les soirs où tu te sens seul,
Et peut-être qu'un jour, je me risquerai à espérer que tu sois tout ça pour moi.