Death Lover : Retrouvailles (...

By lou_nisoh

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"Si je dois m'interdire de t'aimer pour te protéger, je le ferai" Ils se retrouvent après huit ans de séparat... More

Avertissements
Personnages
Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Explications
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Vers un second tome

Chapitre 45

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By lou_nisoh

Vitali ne cessait pas de fixer sa femme, les yeux assombris par un sombre désir. Une envie bestiale de faire sien posséder un corps encore vierge, que nul n'avait pu parcourir ni ou bien encore posséder. Aussi pur que l'âme habitant cette enveloppe charnelle. Du moins, c'est ce qu'il pensait car en fin de compte, cette âme ne gardait plus autant de lumière que par le passé. Non, ellecette dernière s'étouffait au fur et à mesure du temps, jusqu'à ce qu'elle ressemble à une bougie sur le point de se consumer définitivement.

Mais ça, le baron l'ignorait. Et ne le saurait jamais.

Palach se sentait à bout, sachant au fond de lui, qu'il ne pourrait s'interdire de la toucher comme bon lui semblait. Ce n'était qu'une question de temps avant que toutes ses barrières ne cèdent. D'autant plus que Belle étant prête à le laisser la guider, plus rien ne pouvait réfréner ses envies. À ce jour, il ne se cachait plus lorsqu'il dévorait sa femme des yeux, ni se retenait de couvrir ses lèvres des siennes. Bientôt, il assouvirait sa faim en s'emparant de son corps. Il espérait qu'elle ne fasse pas durer le supplice trop longtemps. Même si, dans un tel cas, Vitali ne forcerait à rien. La posséder pour femme lui suffisait amplement.

Le milliardaire ne quittait pas sa partenaire des yeux. Il ne loupait pas une goutte de cette magnifique image qu'elle lui offrait à ce moment même. Là, sur le siège arrière de la voiture, elle dormait profondément. Sa bouche en cœur - légèrement entre-ouverte - et son expression adoucie éveillaient ses désirs les plus primitifs. Or, cela ne l'aidait en rien à se retenir de lui sauter dessus.

— Arrête de la regarder, bordel... On dirait un ado en surplus de testostérone, ronchonna-t-il contre lui-même.

Son manque de sexe se faisait ressentir. Depuis que sa jeune poupée était réapparue dans sa misérable vie, il n'avait plus posé les mains sur une femme. Il était alors passé d'échanges torrides tous les jours, à rien, depuis un temps qui semblait éternel. Cette activité, aussi physique soit-elle, se montrait d'une grande aide pour lse canaliser or, il ne la pratiquait plus. Par conséquentDe ce fait, il ne parvenait plus aussi bien à gérer ses excédents de rage. Quoi qu'en générale, il cédait toujours à son ombre. Grâce à elle, il arrivait à apaiser lsa fureur lancinante qui animait son corps au quotidien. Mais lorsqu'il ne voulait pas perdre pied, il se noyait perdait dans le sexe, jusqu'à en perdre la tête.

Depuis ses retrouvailles avec Belle, il avait mis cette part de sa vie de côté afin de se consacrer à elle. Néanmoins, il ressentait un manque. Rester de marbre face à sa protégée s'avérait difficile, d'autant plus que cette dernière jouissait d'un sex-appeal assez conséquent. Bog, il courait à sa perte.

Mais elle n'était pas toujours celle que l'on pense.

Palach déviait son regard vers la vitre, observant le paysage qui défilait à grande vitesse. Oublier cette fichue image. Ne pas céder dans cette vulgaire caisse. Tenir le coup. Il contracta la mâchoire, fit craquer son cou puis ferma les yeux. Son souffle devenait de plus en plus court alors que sa chaleur corporelle augmentait considérablement. Le milliardaire tentait de penser à autre chose, une chose agréable. Mais seulement, son esprit, aussi tordu soit-il, n'enlevait pas sa femme de sa tête. Le russe allait péter un plomb contre lui-même...

Tandis que le baron était en bataille avec son démon, Belle ouvrait doucement les yeux. Elle étira vint à s'étirer lses bras, apaisée de ce sommeil réparateur. Tendre ses membres vers le haut lui firent un bien fou, à tel point qu'elle eut le malheur de pousser un gémissement de plaisance. Les yeux de la femme se tournaient innocemment vers Vitali, tendu comme une arbalète.

La protégée pencha sa tête sur le côté, plissant des yeux.

— Tu te sens bien moy angel ?, s'enquit-elle doucement.

Un grondement sourd quitta les lèvres du bourreau dont la mine renfrognée se durcit. On pouvait aisément entendre le son de sa respiration de plus en plus courte.

— Je me porte comme un charme, ironisa-t-il amèrement.

— Que se passe-t-il encore ?

— Tu veux vraiment que je t'annonce ce qui me dérange ?

— Puisque je te le demande Vitali, soupira Belle.

Se calant au fond de son siège, le milliardaire expira fortement. Il craquait ses doigts un à un sans que ses yeux ne quittent ceux de son épouse.

— Regarde-moi moya kukla, observe mon corps et tu auras la réponse à ta question.

Belle fit alors ce que lui demandait son ange gardien. Son regard de glace coula le long du corps de son mari, elle ne mit pas longtemps à ouvrir les yeux sur la source de son énervement. Ses poings fermement serrés, faisaient ressortirant les veines de ses bras. Son torse bombé, montant et descendant à un rythme endiablé, menaçait de casser les boutons de sa chemise. Et son visage... Bog, comment n'avait-elle pas pu le remarquer plus tôt ! Son faciès se parait d'un désir sexuel oppressant, des envies malsaines au vu de ce rictus sombre. Ses iris pupilles, d'ordinaireigines vertses, avaient viré au noir. Ses narines bougeaient trop vite, sa respiration s'écourtait. En ce qui concernait sa mâchoire, celle-ci restait fièrement contractée si bien qu'on y décelait chaque masse musculaire de sa tête.

"Quelle idiote", pensa-t-elle.

La russe ferma les yeux, lâchant un soupir. Elle se sentait assez bête. Elle peinait encore à se faire aux expressions de son époux et principalement à son désir pour elle. Jusqu'à maintenant, elle s'interdisait de remarquer ça, pour le protéger. Le fait de Sse dire qu'ils formaient réellement un couple, dont le serment les poussaient à rester ensemble jusqu'à ce que la mort les sépare - en admettant qu'il n'y ait aucun divorce - lui semblait invraisemblable. La jeune femme mettrait un temps avant de se faire à cette idée.

Belle planta ses prunelles dans le regard de Palach. Elle souriait légèrement, gênée. Vitali grognait encore une fois, exaspéré par un tel manque de tact. Sa femme était longue molle à la détente.

— Vitali je...

— Alors que vois-tu moya kukla ?

La serveuse se frotta le nez, nerveuse.

— Tu le sais très bien.

— Oh ma douce, je souhaite que tu me le dises de vive voix, susurra-t-il d'un ton rauque.

— Il semblerait que tu me désires...

— Bien, ne me pose plus de questions aussi idiotes si tu sais y répondre par toi-même.

Elle ne répliqua rien, déviant son petit minois vers la vitre de l'auto. Plusieurs minutes passèrent sans que les mariés n'ouvrent la bouche. La femme osa lancer une oeillade furtive à son époux.

Comment pouvait-elle se marier avec lui alors qu'elle causerait sa perte si elle ne faisait rien pour le sécuriser ? Car elle ne voyait pas d'autres moyens à part cette folle idée...

— Cesse donc de me fixer comme une psychopathe.

Se rendant compte qu'elle le scrutait depuis trop longtemps, Belle se traita une énième fois d'idiote. Cependant, malgré sa gêne, elle n'appréciait guère que son ange lui parle ainsi.

— Angel, pourrais-tu éviter de te montrer si...... ronchon ?

La vision abyssale du mafieux dévia brutalement sur le visage de sa femme. Il serra davantage la mâchoire, cédant à une envie de la toucher. C'est alors qu'il détacha sa ceinture afin de venir sur le siège central, collant ensuite son corps à celui de Belle. Son visage s'approchant du sien, il vint à la poussa pousser contre la fenêtre. Vitali lécha sa joue jusqu'à son oreille, soufflant doucement sur cette dernière.

— Si tu souhaites que je cède à tout dans cette putain de voiture, tu n'as qu'à me le dire, Belle, maugréa-t-il.

— Peux-tu t'éloigner...

— Je me ferai une joie de te faire jouir dans cet espace restreint.

— Comment peux-tu penser que je vais faire ma première fois dans une voiture ? Je ne suis pas prête. Maintenant pousse-toi je te prie.

L'homme émit un rire en se reculant de son oreille. Cependant, il ne se poussa pas complètement de son visage. Ses lèvres vinrent caresser celles de la serveuse, sans les toucher en intégralité. S'il venait à l'embrasser, il ne s'en tiendrait pas uniquement à cela et il le savait. Un désir, une impulsion. Belle le fixait comme une biche prise dans les phares fars d'une voiture. Il aimait tant regarder cette faiblesse. Sa part la plus sombre appéciait de remarquer sa femme dans une telle détresse. Ce n'était pas sans déplaire malgré que cela fut soit malsain.

Vitali soupira longuement en râlant.

— Otvali, jura-t-il, raide.

Belle ne comprit pas l'attitude de son mari, elle le voyait qui frappait à la vitre qui les séparait du chauffeur. La voiture ralentit soudainement près d'un port, sous un soleil écrasant. Belle n'avait pu voir où ils se trouvaient mise à part qu'ils étaient dans un endroit où la chaleur se faisait oppressante. Vitali ouvrit sa porte seul tandis que Viorne vint le faire pour Belle. La jeune femme sortit et fit alors face à un choc thermique. Elle avait énormément chaud. Elle mit sa main devant ses yeux afin de ne pas être aveuglée par le soleil. Des mains ceignirent sa taille avant qu'elle ne sente un souffle chaud dans son dos.

Vitali...

— Tiens moya kukla, je pense qu'elles te seront d'une grande aide, chuchota-t-il en lui passant des lunettes de soleil sur le nez.

Belle tourna la tête vers la droite, ne parvenant pas à pivoter pour faire face à son ange. Celui-ci semblait toujours aussi tendu mais cela ne l'empêchait guère de lui sourire. Sachant très bien qu'elle jouait à un jeu dangereux, la serveuse approcha ses lèvres de celles de l'homme. Ils restèrent restaient de longues secondes en apnée, au bord de sceller un nouveau lien. La poupée sourit doucement en plaquant finalement sa bouche sur la sienne. Elle savait que cela ne la déconcentrait que davantage sur son objectif primaire : le mettre à l'abri de son courroux. Pourtant, son cœur l'emportait sur la raison. Il lui intimait de profiter de cet homme qu'elle aimait plus que tout au monde, au point de vouloir se sacrifier pour lui.

Elle n'avait qu'une vie, autant en profiter, même si la mort guettait sa fin depuis le début.

Palach se contrôlait du mieux qu'il le pouvait, ne prenant pas les devants sur ce baiser. Il savait pertinemment que s'il venait à le faire, elle serait sienne dans les minutes qui suivraient. Or, or, il ne le pouvait. La chaleur de son corps augmentait beaucoup trop, ce qui le força forçait à briser leur étreinte lien.

— Nous devrions y aller, suis-moi.

Prenant la main de son épouse, le mafieux russe se dirigea dans le port, suivi de près par trois de ses hommes qui portaient les valises. Les yeux de Belle pétillaient d'admiration à chaque yacht qu'elle percevait. Mais mais lorsqu'elle atteignit le bout de l'allée, sa mâchoire manqua de se décrocher. Cette embarcation était tout bonnement majestueuse.

— Oh mon Dieu dieu, il est...... grand !

Vitali émit un petit rire à la voix cristalline et presque enfantine qu'elle venait de prendre. L'homme la laissa laissait contempler son bien, acheté le matin même, quelques minutes avant qu'il ne l'incite à monter à bord. Il lui fit une courte visite des lieux jusqu'à leur chambre. Dans celle-ci, le russe prit soin de fermer la porte à clef tandis que Belle observait toujours la pièce.

— Qu'en penses-tu ?, demanda-t-il prudemment.

Elle se tournait vers lui, les yeux plissés.

— Je ne demandais pas tant, c'est tellement irréel. Peut-être beaucoup trop beau...

— Rien n'est assez beau pour toi moya kukla, car il est impossible que tu sois égalée.

Elle ne répliqua pas, légèrement gênée de cette phrase. Le bourreau vint vers sa promise, posant sa tête sur son épaule alors que celle-ci lui tournait une nouvelle fois le dos.

— Il y a un violon, il fait office de déco ?

— UnDu violoncelle ma douce, corrigea-t-il, j'en joue.

Le corps gracile de la femme pivotait en direction de Vitali, elle posait ses mains sur son torse puis son front contre le bas de son cou.

— Tu pourrais m'en jouer ?

— Tout de suite ?

— Tu pourrais ?

— Si tel est ton désir.

Angel embrassait le haut du crâne de sa protégée, l'invitant à prendre place sur le lit. Durant ce temps, il se para de l'instrument, le prit correctement en main puis débuta une mélodie douce. La femme mit quelques secondes avant de reconnaître la mélodie de Lovely, chantée par une chanteuse qu'elle appréciait : Billie Eilish. Vitali débuta la chanson, complètement plongé dans un mutisme propre à la musique. Belle savourait chaque notes exécutées avec brio. Elle demeurait muette à la vue de son homme qui, celui-ci gardait les yeux fermés et se laissait emporter par la musique. La surprise s'empara de la serveuse lorsqu'il se mit à chanter.

Thought I found a way

Thought I found a way, yeah

But you never go away

So I guess I gotta stay now

Sa tête se balançait de gauche à droite, sa mine concentrée et complètement apaisée la laissait pantoise. Belle ne s'attendait pas à une telle chose venant de lui.

Oh, I hope someday I'll make it out of here

Even if it takes all night or a hundred years

Need a place to hide, but I can't find one near

Wanna feel alive, outside I can't fight my fear

Qu'il chantait bien. Un timbre rauque mais si délicat que l'on ne pourrait absolument pas croire que l'homme le plus dangereux de Russie chantait. Surtout de cette manière. La délicatesse qui émanait de sa voix ne marchait pas avec son personnage.

Isn't it lovely, all alone?

Heart made of glass, my mind of stone

Tear me to pieces, skin to bone

Hello, welcome home

La jeune femme fermait à son tour les yeux, se laissant emporter par ces sons mélodieux, presque idylliques. Elle aimerait tellement que ce moment ne cesse jamais tant il était extraordinaire.

Walkin' out of town

Lookin' for a better place

Something's on my mind

Always in my head space

But I know some day I'll make it out of here

Even if it takes all night or a hundred years

Need a place to hide, but I can't find one near

Wanna feel alive, outside I can't fight my fear

Le musicien ouvrit les yeux, regardant sa belle boire qui buvait ses paroles. Sa tête bougeait doucement de haut en bas, ses lèvres rouges chantaient les paroles en même temps que lui.

Isn't it lovely, all alone?

Heart made of glass, my mind of stone

Tear me to pieces, skin and bone

Hello, welcome home

Whoa, yeah

Yeah, ah

Whoa, whoa

Hello, welcome home

Les dernières notes jouées, le chef posa son instrument sur son socle puis s'avança doucement vers sa compagne. Celle-ci redressa ses prunelles dans les siennes.

— C'était magnifique...

Belle ne pouvait retenir ses larmes, n'ayant jamais cru qu'une telle sensibilité puisse habiter cet homme ténébreux. Il était une personne instable, assoiffée de sang. Cet homme aimait tout contrôler et ne supportait pas que l'on lui fasse front. De plus, il demeurait la majeure partie du temps glacial et sec. Il jouait du violoncelle, chantait si bien... Ses talents ne pouvaient être gâchés par sa faute. Pour le préserver, il fallait qu'elle use de tous les moyens susceptibles de le protéger. Le coeur de la jeune femme cessa presque de battre, l'angoisse revenant au galop.

Elle se demandait si elle arriverait à éviter cette mort qui semblait être leur destinée.

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