!¡PDV IRÈNE
Demain était peut-être un autre jour, mais j'étais toujours autant malade qu'hier. Un peu moins, mais je m'étais levé un milliard de fois pendant la nuit. J'avais même pas du tout dormis. Alors, j'avais pris mon ordinateur et avais enfilé mes lunettes pour finir mon montage et enfin poster ma vidéo qui s'intitulait "Le changement". C'était simple, mais pas autant simple que ça en réalité. J'allais posté la suite de la vidéo en septembre. Mais j'étais contente d'avoir posté déjà la partie une, qui parlait des trucs négatifs au quel je n'avais jamais vraiment parlé avant que se soit dans des interviews ou même dans mes vidéos Youtubes. Je m'étais enfin débarrasser de toute cette négativité en la mettant dans une vidéo de moins d'une heure.
— T'es déjà debout ?
demanda Maxime qui venait de se réveiller.
— J'ai posté une vidéo.
lui annonçai-je.
— Là maintenant ?
— Oui. C'est fait et j'aurais besoin de toi pour la suite.
— Moi ?
Il était complètement à l'ouest. Normal, il venait de se réveiller et il me voyait déjà sur mon ordinateur entrain de monter.
J'éteignis mon ordinateur, fière de moi et vins me rallonger au côté de Maxime.
— Tu veux qu'on regarde ta vidéo ensemble avec Sid ?
proposa t-il.
— Pas ensemble. De votre côté quand je rentrerais chez moi.
La plus part des choses que je racontais dans cette vidéo était pas très joyeux et je ne voulais pas qu'ils aient de la pitié pour moi pendant qu'on regarde. Ça allait juste me gêner.
On se leva pour aller dans le salon, Sidjil venait de se lever aussi. Demain, il devait allé à Miami, donc il rentrait à Toulouse aujourd'hui.
— J't'ai entendu te lever à chaque fois hier soir Irène.
marmonna Sidjil.
— Pardon, mais j'arrivais pas à dormir.
m'excusai-je.
— Je t'avais même pas entendu.
— Normal, quand tu dors toi, tu dors.
fis-je remarquer à Maxime.
— De un, tu mythos et de deux, vous voulez un café ou pas ?
— Moi j'veux bien, mais j'mens grave pas par contre.
— Ça doit être ça.
dit Maxime avant de partir dans la cuisine.
— Moi aussi j'veux un café.
déclara Sid.
Je m'assis à côté de Sid sur le canapé en attendant que Maxime nous prépare notre café.
Je sortis mon téléphone et fus hyper contente de voir que j'avais fais déjà 20k vues en moins d'une heure sur ma nouvelle vidéo.
— Ah t'as sortie une nouvelle vidéo ?
questionna Sidjil.
— Ouais, y'a à peine une heure là.
répondis-je.
— J'la regarderais dans le train.
— Vas-y si tu veux, mais tu pars à quel heure ?
— Midi, y'a Manas qui m'attend.
— Putain, vous allez à Miami quand même. J'serais bien venue.
— Ouais non toi tu restes ici.
intervint Maxime depuis la cuisine.
Je souris, puis je dis à Sidjil :
— Malheureusement, il veut plus me lâcher.
— J'avais remarqué ça.
rit-il.
Maxime était revenue avec nos tasses de café et il nous avait rejoint sur le canapé à discuter.
C'est ces petits moments où nous discutions seulement, un café en main, que j'appréciais le plus. J'avais eu l'habitude avant de déjeuner seule devant ma télé à regarder ma famille d'abord. Maintenant, j'étais vraiment bien entouré.
Malheureusement, il était temps pour Sidjil de rentrer à Toulouse et on allait le déposer à la gare. En même temps, Maxime allait me déposer aussi chez moi. On se mit donc en route pour aller à la gare.
— Si à cause de toi je rate mon train-
— Mais non ! T'inquiète pas.
le coupa Maxime.
Il s'était trompé de route pendant qu'il conduisait. Je me demandais bien comment c'était possible, alors qu'il vivait à Paris depuis longtemps.
On arriva finalement à la gare et Sidjil put prendre son train à l'heure. J'étais trop déçu qu'il parte, mais au moins il était venu alors qu'il devait préparer ses bagages pour partir à Miami. La prochaine fois, j'irais à Toulouse.
— Bon maintenant, j'te dépose chez toi ou tu veux encore rester chez moi peut-être ?
me demanda Maxime.
— J'aurais bien voulu reste avec toi, mais faut bien que je rentre chez moi.
répondis-je.
— Bon bah allons-y alors.
— Te trompe pas de chemin cette fois.
— Haha très drôle.
dit-il avec un ton ironique.
On arriva chez moi sans problème et je descendis de la voiture pour prendre mes valises dans le coffre. Maxime était descendu de la voiture pour m'aider et sûrement aussi pour autre chose.
— J'peux rester chez toi aussi.
— Ça fait longtemps qu'on s'est pas vu, mais j'dois faire beaucoup de chose.
l'informai-je.
— Sérieux ? Tu vas surtout te retaper tout les Spiderman.
fit-il remarquer.
— Ça fait partie des choses que j'ai à faire.
— Sans moi ?
— Sans toi.
confirmai-je.
Il souffla. Il avait finit par laisser tomber, mais pour me faire pardonner, je posai ma main sur sa joue et l'embrasser. Il posa sa main sur le bas de mon dos pour intensifier le baiser.
— T'es sur tu veux pas que je vienne ?
redemanda t-il.
J'hésitai quelques secondes en souriant. Il allait vraiment finir par me convaincre, mais quand j'entendis une voix féminine m'appeler, je me sentis pâlir parce que je connaissais cette voix.
Je me tournai et c'était belle et bien ma mère qui était juste derrière nous. Je m'attendais vraiment pas à la voir ici.
— Maman ?
Maxime me lâcha en reconnaissant ma mère. Il l'avait déjà vu auparavant sûrement.
— Comme par hasard. Je t'ai appelé, mais tu répondais pas.
— Mon téléphone est éteint c'est pour ça, mais tu fais quoi ici ?
questionnai-je.
— Je suis venue te rentre visite. En plus t'es avec ton copain, c'est parfait.
Je la suspectais d'avoir tout calculer pour nous rencontrer à ce moment même et pouvoir boire un verre de café chez moi.
— Il rentre chez lui. Il venait juste me déposer.
lui expliquai-je.
— Il peut quand même rester, non ?
Je regardai Maxime qui ne savait vraiment pas où se mettre. Mais ma mère lui avait tendu devant lui la seule façon de pouvoir rester avec moi et il ne refusa pas l'offre.
— Ça me dérange pas.
accepta t-il.
— J'ai le ménage à faire.
les informai-je.
— C'est pas grave, c'est pas grave.
dit ma mère en s'approchant de nous avant de prendre nos bras à Maxime et moi.
J'avais pris l'une de mes valises et Maxime avait prit l'autre et il ferma le coffre. On monta chez moi, me préparant à vider le peu de chose que j'avais chez moi pour ma mère et Maxime. Je savais très bien qu'ils allaient parler des heures non pas de notre couple, mais de moi. J'allais me faire afficher par ma propre mère dans quelques minutes.
Je les laissai s'assoir sur mon canapé et je partis dans ma chambre pour laisser mes valises là-bas. Je revins ensuite dans le salon et me dirigeai dans ma cuisine.
— Vous voulez quelque chose ?
demandai-je en regardant mes placards qui contenaient que des chips, M&M's, chocolat et toute autre cochonnerie comme le dirait ma mère.
— Ce qu'il y a.
répondit ma mère, ne s'attendant pas à grand chose parce qu'elle me connaissait.
Je sortis le paquet de M&M's déjà ouvert et mis tout dans un bol. J'avais aussi retrouvé des gâteaux au fin fond de mon placard (j'ai bien regardé si c'est pas périmé avant de donner à ma mère et Maxime). Je servis à ma mère un verre de thé et à Maxime une tasse de café.
— Je suis très contente que ma fille est trouvé un gentil garçon comme toi Maxime.
le complimenta ma mère.
— Et moi je suis très heureux d'avoir rencontré votre fille.
J'entendais leur conversation depuis la cuisine pendant que je me servais un verre de coca, les espionnant de loins.
— Irène tu viens nous rejoindre ?
demanda ma mère.
Je pris une grande inspiration avant de me diriger dans le salon avec mon verre de coca. Normalement, c'était Maxime qui devait stresser pas moi. Il semblait complètement détendu comparé à moi.
— Je me souviens encore quand elle me disait qu'elle aurait pas besoin de copain à 13 ans. Elle grandit vite.
raconta ma mère.
— J'étais petite encore.
fis-je remarquer.
— Et quand à tes 16 ans j'étais convoqué parce que t'avais frappé un jeune homme qui voulait sortir avec toi ?
Je le voyais que Maxime était entrain de se retenir de rire et j'étais obligé de rien dire juste par respect.
— C'était papa qui m'avait dit de faire ça.
marmonnai-je.
— Elle se bagarrait tout le temps. J'étais tout le temps convoqué à cause de tes bêtises.
— Fallait bien que je me défende.
— Tes 7 mois de boxe t'ont bien servis.
rit Maxime.
— De l'argent dans le vent surtout. Mais il y a du positif dans cette enfant. Malgré tout.
— Ça veut dire quoi malgré tout ?
demandai-je en le prenant un peu mal.
— Malgré que tu as faillis me rendre folle avec ton frère. Ces deux là étaient insupportables, mais ils étaient très unis. Elle prenait soin de son petit frère et lui prenait soin de sa grande sœur.
Elle n'avait pas tord sur le coup. Mathis et moi étions vraiment les frères et sœurs inséparables à l'époque et encore maintenant.
Ma mère avait commencé à raconter toute ma vie à Maxime, qui me jetait quelques coup d'œils parfois pour voir si je confirmais se qu'elle disait, mais je faisais semblant de ne pas voir pour ne pas me confronter à ça.
— J'ai des photos d'Irène quand elle avait commencé la boxe.
déclara ma mère.
Je partis immédiatement dans la cuisine en entendant ça. Je fis genre de me servir un autre verre de coca, sachant très bien quelle photo elle allait montré.
Quand je portais mes longues tresses bien gâtés, mon gros casques rouges qui faisait 5 fois ma taille et mes gangs de boxe qui puaient. Je ressemblais vraiment à un clown à cette époque. L'horreur.
Je revins dans le salon en voyant que ma mère avait arrêté de montrer son téléphone à Maxime.
— Comment va papa ?
demandai-je pour éviter qu'elle reparle de moi.
— Très bien, très bien. Il voulait venir, mais il avait beaucoup de chose à faire.
— Il passera une prochaine fois alors.
— Oui il m'a dit qu'il passera en espérant voir Maxime aussi. La première fois qu'elle a eu un copain, elle nous l'avait caché.
Je grimaçai en me rendant compte qu'elle faisait référence à mon ex. Je n'avais eu que lui de toute façon avant Maxime. Elle ne pouvait pas parlé de quelqu'un d'autre.
Je partis encore une fois dans la cuisine, malgré que mon verre était rempli. Je fis semblant de chercher quelques choses dans les placards pour écouter la conversation de loin.
— Au moins, elle vous a prévenue maintenant. Elle n'a pas fait la même erreur qu'avant et c'est la preuve qu'elle a mûri.
fit remarquer Maxime.
— C'est vrai et ça me fait un peu de mal de la voir évoluer sans moi et son père. J'aimerais qu'elle redevienne jeune et insouciante parfois.
avoua ma mère.
— C'est se que ressent tout parents après tout. Mais si vous la regardez maintenant, vous vous rendrez compte qu'elle a accompli plein de chose et c'est sûrement grave à vous.
Je serrai les lèvres en restant figer pour entendre le plus de chose possible de leur conversation.
— Elle a bien choisi en tout qu'à. J'espère que tu prendras soin de ma fille.
— J'aime beaucoup Irène, je le ferais. C'est la plus belle personne que j'ai pu rencontrer dans ce monde. Je vous remercie d'avoir fait de votre fille une personne incroyable.
Je sentis comme des papillons dans le ventre et j'avais l'impression de chauffer. Je n'aurais jamais pensé qu'une personne parlerait de moi comme ça et surtout pas devant mes parents avec autant de certitudes.
Je revins dans le salon en posant un bol de bonbon sur la table un peu brutalement.
— Ah excusez moi, j'ai pas fais exprès.
m'excusai-je en me rendant compte du bruit que j'avais fais.
— Irène. Des bonbons ? Tu veux te détruire les dents avec toutes ces cochonneries ?
— C'est ton fils qui ramène tout et n'importe quoi dans ma maison.
l'informai-je.
— Tu accuses ton petit frère même quand il n'est pas là.
— Il est plus si petit que ça. Il s'en remettra.
dis-je en haussant les épaules.
— Ah Irène.
souffla ma mère.
Je souris, puis je croisai le regard de Maxime. Son regard me fit presque fondre. Je savais pas si c'était juste parce qu'on s'était pas vu depuis longtemps ou pour se qu'il venait de dire, mais j'avais l'impression que mes sentiments pour lui s'étaient agrandis.
Je restai contre le mur en regardant ma mère et Maxime continuait de discuter. Je souries bêtement fasse à cette vue et le stresse de tout à l'heure avait disparu.
— Oh ton père m'a envoyé un message. Je pense que je vais rentrer, il doit m'attendre.
déclara ma mère en se levant.
— Oh tu pars déjà ?
— Toi qui voulait pas m'accueillir, tu sembles vraiment déçu. Je reviendrais et cette fois avec ton père. Et fait les courses, comment veux tu te nourrir avec ça.
Je fis un câlin à ma mère avant qu'elle parte et Maxime aussi. J'ouvris ensuite la porte d'entrée à ma mère pendant qu'elle enfilait ses chaussures et elle me salua une dernière fois avant de partir. Je refermai la porte derrière elle et j'étais un peu triste de la voir partir.
— Ta mère est vraiment trop sympa.
déclara Maxime en venant me faire un bisou sur le front.
— Je sais.
Je me tournai complètement vers lui, lui faisant face.
— Y'a quoi ?
demanda t-il en riant.
— Je t'aime. Vraiment.
On se regarda quelques secondes sans rien dire, puis il vint m'embrasser en mettant ses mains sur mes hanches. Je passai mes bras sur ses épaules et il commença à passer lentement sa main sous mon t-shirt, mais je l'arrêtai tout de suite.
— J'ai toujours mes règles.
l'informai-je un peu gêné.
Il me sourit, comme pour me dire que je n'avais pas à être gêné et il me dit :
— On peut toujours regardé un film, mais t'as plein de choses à faire donc je vais pas-
— Non. On peut regarder un film.
l'interrompis-je.
— Pas de Marvel s'il te plaît, par contre. J'ai eu ma dose avec toi.
— Matrix ?
proposai-je.
— Ok ça me va.
On se posa sur le canapé, l'un contre l'autre et je lançai Matrix sur ma télévision. J'avais pris le bol de chips avec moi pour qu'on puisse manger, mais on avait quand même commandé à la fin et Maxime était rentré chez lui après.
J'étais partis m'allonger dans mon lit quand il était partit, regardant Tiktok, puis je reçus une notification de mon canal instagram. C'était Maxime qui avait envoyé la photo de moi à la boxe quand j'étais petite en disant :
Maxime
| C'est elle votre youtubeuse préféré ?
Moi
| la famille j'peux tout vous expliquer...😔
Maxime
| bientôt elle va vous menacer avec ses gangs de boxes pour que vous vous abonniez à elle
| faites attention les gars heureusement que votre Maxime préféré et là pour vous avertir ⚠️⚠️⚠️‼️‼️🚨🚨🚨
Je supprimai Maxime de mon canal avant d'écrire :
Moi
| l'écoutez pas il est juste raciste
Je souris derrière mon téléphone avant de l'éteindre et de me recouvrir de ma couette tout en continuant à sourire.
————
J'ai dis j'allais bombardé les chapitres, mais j'ai mentis 😞 Je vous demande pardon population. NE ME JETEZ PAS LA PIERRE 🙏🏽
Bref toute façon j'fais se que je veux
Dans le média en HAUT, c'est vraiment comme ça que j'imagine Irène, mais vous pouvez l'imaginer comme vous voulez. En mode la tête de Grim, mais le corps d'une femme ça me va faites se que vous voulez la famille.
Cœur sur vous 💞 (oe j'ai décidé de lâcher ça dans toute les fins de mes chapitres parce que tout le monde mérite de l'amour 😚💞)