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J'ai rien à dire a part...
Bonne lecture !!
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J'avais fait en sorte de ne pas faire de bruit, je ne voulais pas réveiller Arès, et la porte de ma chambre avait été fermée. Mon agresseur le mexicain m'emmène jusqu'au salon ou au moins dix gars était là, debout autour d'un vieux assis sur le fauteuil c'est, leur chef et vu ça tête c'est bien lui. Paõlo Delarme le chef de la mafia mexicaine.
Putain, c'est vraiment la merde. On m'installe sur une chaise en face de Paõlo sens oublié de m'attacher les mains et les pieds. Il y a douze gars tous armés, arme à feux comme arme blanche. Je peux rien faire. Faut que je me concentre. Heureusement que Gabriel m'a appris à me servir d'une arme et me battre pour me défendre.
Heureusement.
- Tenemos dos horas para hacerla hablar, luego la llevamos, dit un des gars juste à côté de Paõlo qui doit être son bras droit.
(On a deux heures pour la faire parler, après on l'emmène.)
C'est vraiment la merde.
Concentre toi.
- Si ella no habla, ¿ cómo lo hacemos, la matamos ? Dit un des gars qui me regarde un peut trop.
(Si elle parle pas on fait comment, on la tue ?)
- Es la única que tiene la información. Dit le fameux bras droit
(C'est la seule à avoir les informations.)
- No, también está su brazo derecho, Mallorie. Termine le Paõlo
(Non, il y a aussi leur bras droit, Mallorie.)
Inspire et concentre.
Il faut que je me calme je suis trop stressée.
Expire et trouve la solution.
- Alors Evika, dit Paõlo en me regardant, passons au choses sérieux !
Ah !
- Sérieuse, dis-je avec un sourire insolent, passons au choses sérieuses.
Je viens de me prendre une baffe par un des gars qui me surveille. Paõlo me lance un regard mauvais et il chuchote quelques choses à son magnifique bras droit, il est tendu dis donc.
Ne pleure pas. Tout va bien.
- Cállate si no sabes hablar francés, continuais-je, avanzarás más rápido, dis-je toujours accompagné de mon sourire provocateur cette fois.
(Tais-toi si tu sais pas parler français, vous avancerez plus vite.)
Mais c'est un taré ! Il vient de me lancer un couteau dans la cuisse. Je suis pas une cible !
Paõlo se lève d'un coup accompagné de son bras droit et d'autres autre gars. Je les vois aller vers la terrasse et sortir des cigarettes. Ok une cigarette, j'ai le temps d'analyser la pièce. Il faut que je me concentre.
Quatre gars viennent de partir, avec le chien de Paõlo ça fait cinq. Il sont douze, non treize si je rajoute celui qui était dans ma chambre. Il en reste en reste donc huit c'est trop, en plus ils sont tous armés. Il va falloir que je parle.
Le groupe de fumeurs, revient et ils chargent tous leurs arme, sans oublier la sécurité. Ça pu, faut que je trouve une solution. Réfléchis Evika, tu as connu pire. Réfléchis !
- ¿ Dónde está nuestra carga ? Me demanda Paõlo en s'installant sur le magnifique fauteuil
(Où est notre cargaison ?)
-En todo el mundo, dis-je avec un petit sourire en coin
(Partout dans le monde)
J'entends Paõlo pester, ma réponse ne te convient pas ?
- Lisandro, le explica, dit Paõlo en s'adressant à son chien, la puta no parece entender la situación.
(Lisandro, explique lui, la pute n'a pas l'air de comprendre la situation.)
Lisandro ? Je comprends tout alors.
- ¿ Dónde está nuestra carga ? Dit Lisandro en appuyant sur le couteau qui était resté dans ma cuisse
( Où est notre cargaison ?)
- Już to wiesz, dis-je en levant un sourcil, Nie ?
(Tu le sais déjà, non ?)
Lisandro me fixe pendant quelques que secondes, puis se retourner pour dire quelques choses à Paõlo. Qui celui hoche la tête satisfait de ma « réponse ». Lisandro se retourne en me demandant les coordonnées exactes de leur cargaison.
- Sojusz ? Dis-je sérieusement, mścisz się, a ja odzyskam mój ładunek i meksykańską mafię.
( Une alliance ? Tu te venges et moi je récupère ma cargaison et la mafia mexicaine.)
Lisandro me fixe avec un grand sourire, le gars derrière moi commence à bouger impatient de s'avoir l'adresse. Khalid se retourne et dit à voix haute :
- Vamos a tener que llevar nuestro traje de baño, dit-il avec un grand sourire, ¡ Espero que haya chicas en Miami !
(On va devoir en mener notre maillot de bain, j'espère que y'a des filles à Miami !)
Je vois Paõlo se lever du fauteuil, il me toise de sa hauteur et d'un signe de main, mes mains se libère et mes pieds aussi. Je lance un regard interrogatoire au chef de la mafia mexicaine, qui celui-ci s'avance pour m'enlever d'un coup sec le couteau et le le range dans sa poche arrière de jean. J'avais prévu de mourir ce soir mais c'est pas grave.
- Te doy mi confianza, me dit Paõlo strictement, de lo contrario, sabes qué esperar.
( Je te donne ma confiance, sinon tu sais à quoi t'attendre.)
- La muerte, dis-je avec un sourire
(La mort.)
Paõlo commença à prendre les escaliers suivis de tout ses soldats, Lisandro en profite pour me lancer un petit sourire. J'attend un peu avant d'entendre la porte claquer. Je me lève d'un coup pour aller voir Arès, mais tombe comme une merde sur le tapis. Je me dépêche d'enlever ma jambe, heureusement il y a aucune tâche. Quand j'y pense les mexicaines n'ont rien cassé ils étaient plutôt détendu.
Il faut que j'arrive au moins à l'ascenseur, pour prendre mon téléphone dans ma chambre. Je me lève doucement et en faite tout va bien ça chauffe mais sans plus quoi. Je me dirige vers l'ascenseur en tenant ma plaie pour éviter que le sang coule dé partout et arrivé devant ma chambre j'entends les couinements d'Arès.
- Coucou mon bébé chien, dis-je en ouvrant la porte, j'ai pas fait trop de bruit j'espère. Je demande en voyant Arès
Je me précipite vers ma table de nuit pour prendre mon téléphone et j'appelle Mallorie. Mais je tombe vite sur le répondeur, j'essaye au moins dix fois.
« T'as dix secondes pour m'expliquer pourquoi tu m'a réveillé, sinon je te tue.» Me dit Mallorie froidement avec sa voix encore endormie
- La mafia mexicaine était dans mon salon il y a, à peine cinq minutes et j'ai un couteau dans la cuisse gauche. Dis-je rapidement en prenant Arès dans les bras
« Ok, demain je te tue.» dit-il en me raccrochant au nez
Je n'ai même pas le temps de rire que Mallorie me rappelle.
« Attends, attends ! Les mexicains sont chez toi et t'as un couteau dans la cuisse ! » dis-il plus sérieux cette fois
- Ouais, mais c'est bon ils sont partis. Par contre ma cuisse pisse le sang depuis que le couteau à été enlevé. Dis-je en regardant mon drap s'imbiber de mon sang
« Quoiiii ! Putainnn Evika faut jamais enlever un couteau. J'arrive avec Cosmin, je suis là dans cinq minutes ! » dit-il en stressant
Et moi j'étais là dans mon lit à me vider de mon sang, le couteau avait bien été enfoncé quand même. J'enlève le drap de mon coussin pour me faire un sorte de garrot, et, j'attends. Comme une conne, je lance ma playlist sur mon enceinte pour me calmer, parce que mon pouls va trop vite en vue de la situation.
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J'entends des pas précipiter venir vers ma chambre. Mallorie rentre en furie et me saute dessus sans me laisser le temps de dire quelques choses. Je vois Cosmin notre médecin, il est notre meilleur infirmier, étant le fils d'un ancien ami à mes parents il est très proche de Gabriel et à toujours été là pour notre mafia.
- Evika ça va amor ! Oh lalala il y a du sang de partout, Cosmin ! Dépêche toi amor mío va mourir ! S'écrit Mallo comme un taré
Cosmin s'approche de mon lit pour ce pencher sur ma blessure, je le vois grimacer puis sortir sa mallette sur mon lit.
- Ok Evika ! Mallorie va se faire un plaisir de te rouler un joint, dit-il en prenant une compresse pour essuyer le sang sur mes cuisses nues.
Mallorie ne posa aucune questions et commença à sortir son paquet à joint. Il me lança un coup d'œil en regardant Arès puis moi, je lui fis signe que c'était bon, il pouvait fumer avec un bébé chien dans la pièce. Cosmin appuya sur ma plaie pour regarder la profondeur, se qui me fit grimacer.
- J'ai fait une alliance avec la mafia polonaise. Dis-je en regardant Mallorie rouler mon joint
Ça fait un peut moins d'un mois que je connais Mallorie et Cosmin, mais dès le début on était inséparable. Même si Mallorie a vingt-cinq ans, Cosmin en a dix-neuf. Oui je sais, sait bizarre un médecin aussi jeune, mais il a été formé par des militaires. C'est une vrai machine de guerre Cosmin, malheureusement son père l'a utilisé pour tué.
Quand à Mallorie lui il est depuis le début à côté de Gabriel, c'est par hasard. Mallo c'est retrouver seule avec un nouveau né dans les bras à dix-huit ans, parce que ça mère n'en voulait, c'est toujours compliqué de se retrouver père d'un enfant dont tu ne connaissais pas l'existence. Gabriel et son grand cœur là vite pris comme bras droit, il lui a appris beaucoup, comme pour Cosmin, il a « employé », comme snipeur pour le sortir de cette horreur qu'avait créé son père. C'est pour ça que Gabriel n'aura jamais ce rôle de chef d'une mafia, parce qu'il a un trop grand cœur, il veut montrer qu'il est fort alors qu'il a peur.
Comme toi.
- Hein, c'était pas avec la Russie de base, me dit Mallorie en me tendant mon anesthésiant, d'ailleurs dans cinq jour j'ai rendez-vous avec la Russie pour l'alliance.
Je regardais Cosmin faire son travail toute en grimaçant.
- Lisandro, ça te fait penser à qui ? Dis-je en allumant mon joint
La première bouffée est la meilleure, je recrache la fumée en regardant mon plafond.
- De nom je dirais le bras droit de Paõlo, me dit Mallo en prenant le joint, c'est quoi le rapport avec la Pologne ?
Je me dépêche de reprend mon joint avant que Cosmin verse sa bouteille de Jack Daniel sur ma plaie.
- Khalid Bliźniak ça te dit quelques choses ? C'est le chef de la mafia polonaise. Dis-je en recrachant la fumée par mon nez
- Ah ouais celui qui a vu mourir son meilleur ami devant lui. Dit-il en sortant une bouteille de vodka cassis
- C'est Paõlo qui l'a tuer, dis-je en tendant la main vers la bouteille, et devine qui a un nouveau bras droit depuis trois ans.
- Nonnnn, ça veut dire que depuis le début Lisandro c'est Khalid ! Dit-il étonné
- Et devine qui a pris la cargaison mexicaine.
- Putain ! Ça veut dire que Khalid a la cargaison depuis le début, me dit Mallorie énervé, c'est pour ça l'alliance.
- Dans deux jours si tout va bien la mafia mexicaine sera à moi. Dis-je fièrement en portant la bouteille à ma bouche
- Maintenant tu sera la cible numéro un de toute les mafias, me dit Cosmin en terminant le dernier point de suture, tous le monde voudra ta mort.
- C'est que si la mafia mexicaine sait qui tu es, dit Mallorie en portant le joint à sa bouche, il va falloir faire attention.
Je jette un regard à ma blessure et vois Cosmin mettre un pansement puis le bandage. Celui-ci me regarde avec un sourire, et me prend la bouteille des mains. Même si Cosmin et notre médecin, c'est aussi notre meilleur snipeur. Il sera très utile pendant la mission, mais, ça il le sait déjà.
- Ouais mais comme ça je pourrais venir au rendez-vous pour la Russie et grande réunion. Dis-je en souriant
- Et tout ça sous le nez de Gabriel, dit Cosmin en se roulant un joint, on attaque, on prend et on dirige.
Je sens que la journée de demain va s'annoncer très productif.
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« L'enfer, c'est les autres. »
Jean-Paul Sartre
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