Golos [PREMIER JET]

By CookieEcrivaine

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Agata Anholt est une jeune actrice dont sa renommée devient mondiale. Devant les caméras, elle joue son rôle... More

AVANT-PROPOS
PROLOGUE
CHAPITRE UN
CHAPITRE DEUX
CHAPITRE TROIS
CHAPITRE QUATRE
CHAPITRE SIX
CHAPITRE SEPT
CHAPITRE HUIT
CHAPITRE NEUF
CHAPITRE DIX
CHAPITRE ONZE
CHAPITRE DOUZE
CHAPITRE TREIZE
CHAPITRE QUATORZE
CHAPITRE QUINZE
CHAPITRE SEIZE
CHAPITRE DIX-SEPT
CHAPITRE DIX-HUIT
CHAPITRE DIX-NEUF
CHAPITRE VINGT
CHAPITRE VINGT-ET-UN
CHAPITRE VINGT-DEUX
CHAPITRE VINGT-TROIS
CHAPITRE VINGT-QUATRE
CHAPITRE VINGT-CINQ
EPILOGUE

CHAPITRE CINQ

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By CookieEcrivaine


___________________________


Trois jours. Trois jours étaient passés depuis l'appel de la mère d'Agata. Et depuis, plus rien. Plus aucune nouvelle ni de son oncle, ni de la meilleure amie de sa patiente.

D'ailleurs, celle-ci était inaccessible. Après son appel avec Katrina, Viktor était allé au tournage, à l'adresse donnée. Mais quand il était arrivé, aucune trace de la blonde. Il s'était renseigné auprès des autres acteurs et de la réalisatrice. Mais aucun d'entre eux n'avait pu le renseigner. Seule Katrina lui avait informé que la jeune femme était rentrée plus tôt. D'après elle, Agata avait fait une belle performance, mais que cinq minutes avant son arrivée, elle avait prétendu qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle était partie ensuite.

Le psychologue était revenu tous les autres jours aux différents lieux de tournage. Un hangar, non loin d'une fontaine, même dans le musée où se produisait les scènes principales. Mais à chaque fois, ils s'étaient ratés de peu. 

Comme si elle savait que j'allais venir...

Il secoua la tête à cette pensée. C'était insensé. Comment pourrait-elle prévoir sa venue ? A chaque fois, il en parlait seulement à Katrina pour savoir où se déroulait la scène qu'ils tournaient. Mais les autres étaient clairs, jamais la metteuse en scène ne communiquait cette information à l'actrice.

Mais même si sa patiente n'était pas présente, il en avait profité pour s'informer auprès de ses collègues. Malheureusement, puisqu'ils ne se connaissaient que très peu, il n'avait pas obtenu plus de détail que ce qu'il savait déjà.

Des bras enlaçaient les épaules de Viktor, qui ne fut pas surpris de ce contact. Il connaissait ces mains, leur chaleur, cette façon tendre de les agripper. Il leva alors son regard pour chercher son regard vert plein de sagesse et de tendresse.

— Quelque chose te tracasse, chéri ?

Sa voix mélodieuse le fit sortir de son enquête mentale. Ses cheveux noirs chatouillaient son cou, ce qui le fit sourire. Et il eut même le droit à un baiser sur sa joue, laissant une agréable sensation sur celle-ci.

— Est-ce que c'est avec cette patiente ?

Il ne pouvait rien lui cacher, alors il répondit par un simple hochement de tête. Il frottait ses mains entre elles, étalant la crème qu'il avait mis sur celles-ci alors que cela faisait déjà un petit moment qu'il n'y en avait plus. Combien de temps les frottait-il au juste ? Il n'en avait aucune idée.

Sa fiancée s'assit à côté de lui, au bord du lit. L'homme posa ses yeux sur le ventre légèrement arrondi de celle qui partageait sa vie.

— Écoute, tu devrais arrêter de te tracasser autant et de laisser faire ton oncle. Ménage-toi un petit peu s'il-te-plaît.
— Helena, je...
— Je t'en prie, laisse tes différends belliqueux de côté pour une fois. Fais-lui confiance. C'est son métier après tout.

Il soupira. Il savait qu'elle avait raison. Mais c'était plus fort que lui. Il ne pouvait ne rien faire et le laisser "faire ce qu'il pouvait". Visiblement, elle remarqua son air sceptique, car elle lui pinça la joue comme pour le réprimander. Le brun grimaça légèrement et tourna son regard vers elle, les sourcils froncés.

— Hé ! Pourquoi est-ce que tu as fait ça ?
— Tu sais très bien pourquoi.
— Et toi, tu sais pertinemment pourquoi je ne lui fais pas confiance. Il a abandonné mes...
— Il ne les a pas abandonnés. L'affaire était certainement bien plus complexe que tu ne le penses.

Il allait répliquer, mais un rictus sur le visage pourtant harmonieux de sa bien-aimée l'en empêcha. Bien vite, il passa de la colère à de l'inquiétude.

— Helena ? Ça ne va pas ?
— Ce n'est rien, répondit-elle en prenant une grande inspiration, elle aime sûrement pas qu'on se dispute.

Elle désigna son ventre arrondi pour appuyer ses dires. Alors, lentement, il posa sa main sur cette zone où se trouvait le petit être qui se formait petit-à-petit dedans. Il sourit légèrement en sentant un coup.

— Elle est assez active.
— Ça, tu peux le dire ! elle rit un peu avant de reprendre : Je t'en prie, travaille avec lui, pas contre lui. À deux, vous serez bien plus efficaces.

Son sourire innocent mais tout aussi lourd de sens arrivait finalement à convaincre Viktor, lui promettant qu'il ira le voir le plus tôt possible. Cette promesse fut scellée par de tendres baisers et de caresses simples et douces. Il préférait profiter de sa matinée avec elle. Après tout, c'était son jour de congé.

*

Finalement, avec l'insistance de sa future conjointe, il était parti après un léger déjeuner en direction du commissariat, dont il savait qu'Igor serait présent. Même s'il avait demandé confirmation auprès de la secrétaire Viki pour en être certain.

C'était d'un pas las que le psychologue entra dans le bureau de son oncle, après avoir signalé sa présence de quatre coups à la porte et d'un grognement qui voulait dire « entrez ».

En ce temps pluvieux, le lieu de travail du cinquantenaire semblait lugubre et vide comparé à la dernière fois. Celui-ci était au milieu de divers documents, ainsi que de son bloc note où devait se trouvait les hypothèses du vieux policier. A peine il s'était approché du bureau que le plus vieux se leva d'un bond pour faire face à Viktor. Son regard n'annonçait rien de bon, et il savait bien pourquoi. Il tenta malgré tout de calmer la tension qu'il y avait entre eux, respectant sa promesse envers sa promise.

— Oui, je sais bien ce que tu vas me dire... Je suis un imposteur, je ne t'ai pas donné les bons contacts.
— Effectivement ! Qu'est-ce que tu m'veux ?

La mauvaise humeur d'Igor ne semblait pas vouloir se calmer, et il sentait qu'il était prêt à le foutre dehors avec un bon coup de pied aux fesses, comme lors de son plus jeune âge.

Il se recula alors d'un pas pour rester à une bonne distance de sécurité entre lui et son oncle, avant de répondre à sa question.

— Je suis venu pour te donner des infos. Je n'ai pas été très honnête et je m'en excuse...
— Foutaise ! coupa Igor dans de grands signes de mains, Tu ne l'es pas pour un sou ! Helena t'a surtout forcé, avoue-le.

Le silence affirma ses dires. Il pouvait dire ce qu'il voulait, Igor était assez perspicace. D'ailleurs, le policier tournait en rond dans son bureau, s'arrêtant devant la fenêtre, puis devant l'unique plante près de la vitre, pour ensuite rejoindre son bureau. Il semblait un peu calmé puisqu'il se rassit sur sa chaise.

— De toute façon, je n'ai pas vraiment eu besoin de toi. On m'a vite donné des coordonnées qui sont bien plus intéressant. La mère de ta p'tite protégée, et sa meilleure amie qui habite je ne sais où.
— A Londres.
— Peu importe. Je n'ai pas besoin de toi dans cette affaire.
— Au contraire, tu en as besoin. Je suis un témoin essentiel même.

Le plus vieux l'observait dans ses yeux sérieux et profonds, puis se leva pour s'approcher de lui, un peu menaçant.

— Un témoin qui serait capable de mentir auprès d'un homme de loi. Cela ne vaut pas grand-chose.

Cette fois-ci, ce fut au psychologue de perdre patience et d'être en colère.

— Moi, au moins je n'ai pas abandonné le dossier sur lequel je travaille.
— Bon sang Viktor... soupira-t-il lourdement, Je n'ai pas...
— Si ! Tu les as abandonnés ! Alors maintenant arrête avec ta leçon de moral.

Un lourd silence prit place dans le bureau. Aucun d'entre eux ne voulaient ajouter quelque chose. L'un, semblant mélancolique mais pensif à la situation, l'autre bien trop colérique pour en rajouter sans perdre patience.

Igor croisa les bras, le dos calé sur le dossier de sa chaise. Son pied tapotait inlassablement le sol de manière rapide et régulière, sans qu'il n'y prête réellement attention.

Viktor, ayant repris son sang-froid, s'était assis en face de lui. La situation était tout de même urgente, trop pour ressasser les erreurs du passé. Pour reprendre un peu plus son calme, il repensait aux conséquences qui se produiraient s'ils n'agissaient pas rapidement. Il se pencha alors en avant, les coudes sur ses genoux, son regard fixant l'homme qui se trouvait en face de lui.

— Je ne suis pas venu ici pour me battre.
— De toute façon tu n'es pas doué pour ça...

Ne put s'empêcher de répliquer son oncle, provoquant un soupir désespéré venant du plus jeune, même s'il devait admettre que c'était vrai. Il était plus quelqu'un de réfléchi que quelqu'un d'action. Même si ces derniers jours, il avait essayé d'en être un. Il avait perdu sa véritable nature, bien trop dépassé par la situation.

— Enfin bref. Je suis sincèrement désolé de t'avoir donné de mauvaises informations.
— Tu peux l...
— Laisse-moi finir s'il-te-plaît. C'est déjà pas facile pour moi.

Il prit une inspiration et se redressa pour se tenir droit et non penché en avant. Il était prêt pour lui soumettre sa proposition.

— Je ne dois pas la jouer perso, je le vois bien maintenant. Ça fait plusieurs jours que je suis au point mort. Mais je ne voulais pas que tu mènes l'enquête sans rien me dire. C'est ma patiente, et chaque élément pourrait m'aider pour mieux l'analyser et déterminer si elle est dangereuse ou non.

Le policier l'avait écouté sans rien dire cette fois-ci. Même son pied avait arrêté son tempo sur le sol. Il se gratte le bout de son nez pointu, comme il le faisait habituellement lorsqu'il réfléchissait sérieusement à une situation.

— Donc, si je comprends bien, tu veux collaborer avec moi ?
— C'est exact.

Viktor le laissa réfléchir en silence. Mais il le fixait, l'air de dire qu'il n'allait pas lâcher l'affaire si facilement, et qu'il était motivé pour éclaircir ce mystère. Et ça, le flic le comprit. Il fixait alors un point imaginaire avant de se lever.

— Très bien, fit-il d'une voix un peu rouillée par le temps, mais tu devras rester en dehors du terrain, est-ce bien clair ?

Le brun acquiesça:m et d'un mouvement de tête rapide, Igor fit signe qu'il acceptait la contrepartie. Il s'assit sur le bord de son bureau, son pied gauche sur la chaise où il s'était précédemment assis.

— Et bien, commençons par nous échanger les informations. Qui as-tu pu contacter ?

Le psychologue le regardait, et il comprit à sa voix qu'il ne devait pas discuter, que c'était à lui de commencer et pas inversement. Il n'avait pas grand-chose à raconter, alors il consentit à le faire, n'omettant aucun détail. La discussion avec l'ex actrice, le fait qu'Agata semblait savoir quand il venait puisqu'elle s'échappait toujours quelques minutes avant son arrivée, et pour finir les brèves discussions avec les acteurs qu'elle côtoyait.

Durant le temps de son rapport, Igor bougeait machinalement la tête de haut en bas, gardant un air impassible. Il ne le quittait pas des yeux son neveu pour vérifier que celui-ci ne lui cachait rien de plus que la fois précédente. Mais à son expérience et son instinct, il savait que non. D'ailleurs, c'était pour ça qu'il était venu : il n'avait pas assez de témoignage pour conclure quoi que ce soit de l'état de santé et de dangerosité de la blonde.

Lorsqu'il eut fini, le silence plana. Le temps de voir si une autre chose allait sortir de sa bouche ou non. Puisque ce n'était pas le cas, le plus vieux annotait quelques mots sur son carnet avant de se lever. Bizarrement, Viktor se sentait un peu inutile, et il avait l'impression de décevoir un peu son oncle.

— Je sais bien que c'est pas grand-chose, mais...
— Ne dis pas ça. Tu m'as permis de confirmer mes doutes sur la mère de la p'tite.

Interloqué, le plus jeune le dévisageait, essayant de l'inciter à en dire davantage. Ce genre de geste le fit sourire. Il avait l'impression de le revoir enfant, quand il voulait absolument savoir la suite de son histoire. Mais ce n'était plus un petit garçon qu'il avait en face de lui. C'était un homme avec qui il avait une enquête à élucider.

— Et bien, elle a essayé également de se faire passer pour la victime dans sa relation avec sa fille. Pourtant, elle n'a évoqué aucun changement de sa part. Et elle ne parle que du passé.
— T'as l'air de ne pas la sentir.
— Pas du tout même. Crois-moi p'tit, j'ai du flaire pour ce genre de chose.
— Mais on ne peut pas se baser que de ça.
— Effectivement. Sa meilleure amie a été plus efficace.

Ce détail ne le laissait pas de marbre. Comment avait-il pu communiquer avec elle alors que lui-même n'y était pas arrivé ? Comme s'il connaissait sa question, il eut un sourire amusé et reprit :

— Oh, ne fais pas cette tête !
— Comment t'as réussi à la joindre ? demanda-t-il, essayant de rester de marbre face à la provocation.
— Parce que tu n'as pas son numéro toi ? Je pensais que si, puisque tu avais celui de sa mère, et de Katrina. C'est simple, je leur ai demandé.

Un peu frustré, il croisa les bras et ça faisait ricaner gentiment son oncle. Il connaissait Viktor, il était souvent calme, trop souvent à son goût. Alors, il appréciait le faire sortir de ses gonds, de voir autre chose que cet air calme ou indifférent.

— Et donc ? Elle t'a dit quoi ? Je t'ai dit ce que je savais, maintenant c'est ton tour, annonça-t-il d'un air agacé.
— Et bien... Elle m'a un peu raconté sa vie avec Agata. Elle la décrivait comme gentille, souriante, de bonne humeur mais très peu confiante en elle. Cependant, elle a avoué être inquiète. Elle la connait presque par cœur et elles communiquent régulièrement même depuis leur séparation et leur emploi du temps. Sauf depuis quelques semaines. Agata lui semble plus froide, violente. Mais durant leur conversation téléphonique...

Ce propos fit sourire le plus jeune. Plus personne ne disait ça de leur jour, alors l'entendre venant du policier était amusant et le rendait un peu plus vieux. Igor soupira et fit un geste de main pour lui demander de passer outre ce détail.

— Reste concentré ! C'est très sérieux. Agata changeait souvent de comportement durant leurs appels. Elle pouvait passer de la gentille femme qu'elle m'a présenté, à une femme froide, tenant des propos incohérents venant d'elle.

Ce détail lui fit perdre le sourire et c'était avec sérieux qu'il le considérait du regard. Les mains se rejoignant pour soutenir son menton, il avait toute son attention.

— Tu lui as demandé des exemples ?
— Evidemment ! Pour qui tu me prends ?

Il se pencha vers les nombreuses feuilles éparpillées sur le bureau où il était assis, prenant l'une d'elle après avoir brièvement cherché. Il plissa les yeux et, puisqu'il n'y voyait plus très clair, il sortit de son tiroir sous ses jambes ses lunettes. Viktor ignorait que son oncle avait des lunettes de vue. Celui-ci lisait ce qu'il avait écrit avec un peu de mal.

— Une fois, elles parlaient de la polémique des braconniers, employés par un milliardaire connu qui a croupi en prison durant quelques années. Elles sont très investies dans cette cause. Et pourtant, en plein milieu de la conversation, Agata a sorti que c'était que des histoires l'extermination des espèces, que c'était des conneries. Elles se sont salement disputées ce jour-là. C'est l'exemple le plus flagrant qu'elle m'ait dite.

Il lui tendit sa feuille gribouillée que le brun prit alors. En lisant, il savait qu'il n'arriverait pas à déchiffrer l'écriture brouillonne de son oncle. 

Finalement, il abandonna la tentative et posa le brouillon à sa place initiale.

— Il y a un autre problème.
— Hm ? marmonna-t-il en levant la tête, quoi donc ?
— Les caméras. Elle les a toutes enlevées. Je ne peux même pas te dire si cette voix a recommencé avec elle. Surtout que maintenant, nous ne savons pas ses intentions.

C'était une mauvaise nouvelle. Il se gratta alors la tête avant d'avoir un faible espoir.

— Peut-être qu'elle enregistre encore ses nuits ?
— Hm... Je ne pense pas.
— Il faut quand même essayer. T'as pas quelqu'un qui peut savoir ça ?

Igor eut un rire qui laissait sous-entendre que cette question était complètement osée et idiote.

— J'agis déjà en secret pour ton enquête. Si quelqu'un le savait, je suis foutu.
— Tu dois être à la fin de carrière, ça ne devrait pas...
— C'est une question de principe. Je veux pas partir avec un coup d'pied au cul. Mais en se souvenant de moi comme un bon flic.

Viktor fit la grimace mais préféra ne rien dire. Et puis, c'était vrai qu'il le faisait dans la discrétion. Il ne fallait pas non plus partir sur des conclusions hâtives.

— Et Viki ? Elle est au courant elle, et tu m'as dit qu'elle était calée en technologie.
— De là à aller trafiquer un téléphone dernier cri, je ne sais pas. Mais ça vaut le coup d'essayer.

Le psychologue hocha la tête, et puisqu'il supposait que la conversation était finie, il se leva pour partir. Mais le flic le retint par le poignet, s'étant levé rapidement pour ne pas le rater.

— Viktor, est-ce qu'avec ces informations tu peux me dire si elle est dangereuse ?

La question se répéta un millier de fois dans sa tête avant que la réponse ne sorte de sa bouche :

— C'est fort probable.
— Bon... Dans ce cas ne t'approche pas d'elle. Laisse-moi gérer ça. Fais-moi confiance.

Les deux hommes se jaugeaient lors d'un regard qui dura quelques minutes, sans que les deux ne prennent en compte le temps qui passait. Dans le silence, le brun hocha la tête avant de se défaire de son emprise. Il sortit du bureau pour rejoindre l'extérieur ensuite.

A peine était-il sorti qu'il entendit son téléphone sonner. Sans prendre la peine de vérifier qui l'appelait, il décrocha.

— Allô ?
— Oui Viktor ? fit la voix douce d'Agata. J'ai à vous parler...

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