𝘤𝘰𝘶𝘵𝘦𝘢𝘶 𝘯𝘰𝘪𝘳

By thirtyheart

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𝗵𝗮𝗸𝗶𝗺 𝗮𝗸𝗿𝗼𝘂𝗿 "𝗺𝗲𝗸𝗿𝗮" • (face C) • 《 Jamais d'"je t'aime", n'est sorti de ma bouche [...] Depu... More

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By thirtyheart

𝕹𝖔𝖚𝖗
M 2025

Le paradis.

Hakim, un mojito, du soleil, Bali, la plage, le bronzage, tout ça représentait ma vision du paradis. On était arrivés hier matin sur l'Île du bonheur et mes fesses n'avaient pas quittées un instant le transat. Même pour prendre le dîner, j'étais allongée sur la chaise longue, me délectant du cri des oiseaux et des petits insectes qui traînaient par là.

Deux semaines auparavant, je n'étais que Nour Kassab, une avocate vivant au sixième étage d'un appartement parisien avec mon copain et là, je me retrouvais avec les doigts de pieds en éventail, mariée à un rappeur qui me comblait d'amour chaque seconde de ma vie. J'aimais bien ce genre de retournement de situation.

- T'en as pas marre de faire l'étoile de mer depuis c'matin sur ton transat ?

La voix aigrie de mon mari attira un rictus sur mes lèvres alors que je gardais mes yeux clos, les lunettes de soleil sur mon nez me protégeant des rayons. Même si nous avions pas mal de points communs avec Hakim, le fait de se prélasser et de ne plus bouger pendant une journée nous opposait. La preuve, depuis qu'on était là, il avait dû passer en tout une heure et demi à bronzer, pas plus.

Pas comme moi qui dormais presque constamment dehors.

- Tu veux pas t'allonger un peu avec moi ?

- J'espère t'as mis d'la crème. grognait-il avant de finalement se poser à mes côtés, attrapant ma cuisse dans une main pour la caler contre son torse après que je me sois mise sur ma hanche. T'as bronzé de fou.

- Il fallait bien que mes heures au soleil paient. plaisantais-je en ancrant mon menton sur son épaule pour pouvoir le regarder dans les yeux. Tu faisais quoi en haut ?

- Ma douche, il m'restait des grains de sable de ce matin encore.

- Tu m'as même pas appelé. faussement, je boudais en faisant une petite moue, attirant un rire rauque de la part d'Hakim qui levait mes lunettes pour les faire reposer sur le sommet de mon crâne. Je croyais qu'on s'était mis d'accord pour faire toutes les douches ensemble.

- Carrément tu vas faire la gueule ? il resserrait sa prise autour de ma cuisse avant de se pencher pour embrasser le bout de mes lèvres. Pour le moment tu kiffes ici ?

- Je kiffe grave.

Un large sourire s'agrandissait sur nos deux visages et je prenais de l'assurance en plaquant ma main contre son abdomen, avant de me surélever légèrement et d'écraser encore plus mes lèvres aux siennes. Comme à sa fâcheuse habitude, Hakim faisait monter ses doigts jusqu'à mon postérieur découvert par mon petit bas de maillot, ricanant de plaisir contre ma bouche.

À Bali, on n'avait pas un emploi du temps très varié, nos journées se résumaient à s'aimer, à se faire des bisous, des balades sur la plage, des repas au resto et j'étais secrètement contente qu'on ne reste pas ici pendant une longue semaine. C'était une bonne idée de la part de mon mari que d'avoir sélectionné quatre destinations, ça nous permettait de garder un peu de mystère.

Encore plus pour moi qui ne savais pas quels étaient les trois autres endroits choisis par mon brun.

- Jida m'a appelé ce matin, pendant que tu dormais encore. débutais-je après un long silence, les ongles d'Hakim caressant distraitement la chute de mes reins.

- Ah ouais ? j'acquiesçais. Et elle a dit quoi ?

- Alors déjà, elle m'a insulté pour avoir organisé quelque chose dans son dos. le torse du fautif se gonflait, signe qu'il riait. Puis elle nous a félicité avant de me répéter de ne pas l'oublier pour la véritable cérémonie.

- Hmm, maintenant elle d'vrait me kiffer non ?

- Hakim...

- J'ai épousé sa petite fille, y a plus de raison pour qu'elle te fasse des remarques sur ça.

- T'as demandé ma main pour faire plaisir à ma grand-mère ? mes sourcils se fronçaient alors que je me redressais, mon élan très vite réfréné par la main de mon mari qui attrapait ma nuque afin que je repose ma joue sur son torse. T'es sérieux ?

- Mais n'importe quoi Nour, tu dis des conneries là. J'ai pas fait ça pour satisfaire ta grand-mère, j'l'ai fait pour nous. Parce-que j'avais envie qu'on s'unisse, qu'on passe un cap dans notre relation, j'sais que ce sera toi la mère de mes enfants, je vois pas pourquoi je tournerais autour du pot encore trois ans.

- Les enfants...

- Quatre on a dit.

- Tu as dit quatre ! m'exclamais-je devant sa mauvaise foi, ouvrant mes yeux en grand sous son sourire. Moi deux ça me va très bien.

- Wesh on va pas s'stopper à deux gamins, c'est nul, il nous faut un clan. Le clan Akrour.

- Tu demanderas à Tatiana et à ton frère de te faire une lignée de neveux et nièces mais moi il est hors de questions que je subisse quatre accouchements, dans tes rêves.

- Ouais, on en reparlera. J'les aurais mes quatre mini-doubles. Quatre mecs, bien costauds que j'vais bosser à la salle de sport.

- Alors là clairement, tu peux rêver. déclarais-je fermement en me rallongeant sur lui, ne voulant plus entendre toutes les bêtises qu'il pourrait bien dire. Jamais de ma vie je n'ai envisagé faire plus que deux bébés. C'est largement suffisant.

- Parles pas trop vite, on sait jamais tu finis par kiffer changer des couches et faire des biberons avec moi à trois heures du sbah.

- On n'est plus tout jeune, si t'as vraiment dans l'optique de me faire quatre enfants, il faudrait peut-être se dépêcher, tu crois pas ?

Un silence répondait à ma question et, presque hésitante, je levais simplement les yeux vers Hakim qui me fixait, muet comme une carpe. Ses doigts avaient arrêté de danser sur ma peau et je ne sentais plus que son souffle s'écraser sur mon front. Je ne savais pas si j'avais dit quelque chose de mal mais ça semblait l'avoir mis sur pause un court instant.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Maintenant ?

- Maintenant ?

- Tu veux qu'on essaye là de faire en sorte que tu tombes enceinte ? je me pinçais les lèvres, réfléchissant intérieurement. Moi ça fait un bout de temps que je suis prêt à ça Nour, la paternité c'est un truc de ouf que je veux vivre avec toi, je me vois trop élever nos gosses et tout... Mais je veux pas que ça aille trop vite pour toi. On vient tout juste de se marier, dix jours après ma demande et j'sais que, sa mâchoire se contractait, c'était un truc que tu reprochais à ton ex à l'ancienne, d'aller trop vite.

- Tu n'es pas Allan, Hakim. Tu n'es pas lui. répétais-je pour être sûre qu'il me comprenne. Je veux tout vivre avec toi. Et non, je ne trouve pas qu'on va trop vite, on se connaît depuis pratiquement cinq ans, je t'aime depuis trois ans. Je me sens prête pour qu'on réfléchisse à créer notre famille.

Le sourire qui montait progressivement sur les lèvres de mon mari fit se réchauffer mon cœur et je finissais par lâcher un cri de joie en entourant mes bras autour de son cou, avant de le serrer contre moi, comme une peluche. Ses éclats de rire à mon oreille me donnaient envie de hurler sur tous les toits qu'on allait essayer de faire un bébé dans les prochains mois, j'étais sincèrement comblée par lui.


(...)


Attrapant la main qu'Hakim me tendait, je le laissais m'aider à descendre du petit bateau qui venait tout juste de nous déposer sur un des seuls ponts de l'île. On avait fait un petit trajet entre Bali et cet endroit et j'étais déjà subjuguée par la magnifique flore qui nous entourait. Pour notre Lune de Miel, le brun n'avait vraiment pas fait semblant pour le coup.

- On est à dix minutes à pied de la location, ça va aller, pas trop fatiguée ? me demandait-il d'ailleurs dans l'oreille après avoir aidé un des employés de la compagnie à récupérer nos valises.

- Oui, t'en fais pas. lui assurais-je rapidement avant de remercier un nouveau monsieur qui venait de m'ouvrir la portière d'une petite voiture. J'ai l'impression d'être une princesse là. rigolais-je alors que mon mari s'installait à mes côtés, sa main occupant très vite la surface de ma cuisse.

- C'est le cas un peu. J'espère que ça te plaira où on va.

- Stresse pas, même si on avait fini dans une vieille maison d'hôte en plein Centre de la France, j'aurais été satisfaite.

- Vraiment ?

- Non.

Ma franchise fit ricaner Hakim qui confirmait l'adresse de notre futur logement pour deux jours, au chauffeur qui s'empressait de démarrer. Les yeux collés à la vitre et la bave à la limite de franchir la barrière de mes lèvres, je m'autorisais à complètement oublier mon partenaire pour contempler le paysage qui nous entourait.

Intérieurement, je remerciais Hakim de ne pas avoir choisi de destinations typiques et d'endroits que je pourrais connaître de part des photos et des vidéos à la télévision. Il y avait juste Bali qui avait représenté une exception mais c'était littéralement un de nos séjours totems, on y avait franchi un véritable cap là-bas alors c'était presque symbolique d'y aller pour notre voyage de noces.

En réalité, le trajet jusqu'à la case se termina très vite, vu que je n'avais d'attention que pour les arbres et les fleurs, j'en perdais la notion du temps. Quand le gentil monsieur s'arrêta devant un long et haut portail noir une quinzaine de minutes plus tard, je ne pouvais m'empêcher de froncer les sourcils, ne comprenant pas tellement où se trouvait l'âme indonésienne dedans.

- J'ai un peu changé les règles pour cette destination. me glissait Hakim dans l'oreille, une fois sortis de la voiture, voyant bien mon air intrigué.

- C'est-à-dire ?

- C'est-à-dire que je nous ai loué un beau bordel, tu vas kiffer Nono, crois-moi.

Ne rajoutant pas plus, j'attendais à être surprise et en effet, en posant le premier pied sur les dalles de pierre au sol, j'avais le souffle coupé devant la beauté de l'endroit. Ça n'avait rien à voir avec la petite maison qu'avait pris Hakim pour Bali, là on était face à une vraie villa pour deux.

Un minuscule salon avec la cuisine à l'intérieur se présentait à nous dès l'entrée et je lâchais carrément un soupir d'émerveillement en découvrant la chambre, l'unique du logement, décorée d'un énorme lit au milieu et dont deux portes donnaient sur une terrasse avec piscine privée. Littéralement, je lançais mon sac sur le matelas avant de trottiner jusqu'à la salle de bain, sous les rires d'Hakim qui devait apprécier me voir aussi ébahie par une location.

La pièce accolée à notre chambre présentait une douche sans vitres, il y avait juste le pommeau ancré dans le mur et une longue vasque juste en face. Le toit de l'habitacle ne recouvrait pas entièrement la salle de bain, il y avait bien un petit espace découvert où se profilaient les rayons du soleil.

- Ici, j'compte pas oublier de t'appeler pour les douches. ricanait Hakim qui arrivait tout juste dans la pièce, ses deux bras croisés dans son dos. Alors, ça te plaît ?

- Elle est- Dingue. articulais-je en me tournant vers lui, découvrant son air ravi. Sérieux, c'est de la bombe je- Je m'attendais pas à ça.

- Ça te plaît vraiment ?

- Oui bébé, je trouve ça trop beau. Attends, on a une piscine rien que pour nous ! mon innocence le fit d'autant plus sourire. C'est fou, j'adore.

- Tant mieux, ça aurait été con que je doive demander un changement d'endroit.

Le sourire aux lèvres, je me rapprochais de lui avant d'enrouler sensuellement mes bras autour de son cou et de plaquer ma bouche contre la sienne, faisant rigoler Hakim qui se saisissait de mes hanches pour les tenir correctement contre son bassin. Nos nez s'écrasaient l'un contre l'autre et je pouffais de rire en l'entendant grogner quand je lui refusais l'accès à ma langue.

Lentement et discrètement, je nous faisais progressivement reculer, jusqu'à ce que je m'arrête et que j'accepte sa pression sur mes cuisses pour les entourer autour de sa taille. Mon cœur se mettait à battre un peu plus vite et je m'autorisais à prendre de la hauteur par rapport à mon mari, me hissant un peu plus contre lui pour être légèrement au-dessus, sa tête se levant un tout petit peu pour ne pas rompre l'échange.

Je sentais une de ses mains passer sous mon short fluide en remontant le long de ma cuisse, me faisant soupirer quand sa bague venait un tout petit peu érafler ma peau. Je devenais folle avec lui.

- Ah putain Nour ! j'éclatais de rire au moment où l'eau du jet s'abattait sur nos têtes comme des gouttes de pluie, après que j'aie appuyé sur le bouton. Tu fais chier, j'suis habillé.

- Je comptais prendre ma douche justement. je brisais notre baiser afin d'enlever habilement mon débardeur, sous les yeux d'Hakim qui ne quittait pas mon corps un instant du regard, me portant toujours dans ses gros biceps. Et ça aurait été bête de te rappeler pour que tu viennes. On aura qu'à choisir à la fin du voyage, quelle salle de bain on a préféré.

- J'ai vraiment épousé la plus ouf des femmes. souriait-il avant de plaquer sa bouche contre mon cou et de l'aspirer, me faisant doucement gémir et lui râler. Et la plus canon aussi.








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helloooooo !!

j'arrive pas à me rendre compte qu'ils sont mariés purée, je les aime trop

en tout cas, sachez qu'on arrive moyennement sur la fin, je donne encore peut-être 15-20 chapitres avant que je ne close cette histoire, j'ai l'impression d'écrire depuis 10 ans dessus mais c'est un vrai plaisir

à dimanche :)

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