Recueil de nouvelle

By Ero_girl_1909

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⚠️ Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez. Merci de ne pas signalez. ⚠️ Voici un pet... More

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Rêve Humide

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By Ero_girl_1909

L'automne avait progressivement remplacé un été particulièrement gris et délivrait enfin un peu de chaleur. Un air d'été indien, en somme, avait envahi Paris la belle. Les feuilles oranges, rouges, vertes encore pour quelques rares privilégiées, tombaient des arbres et entassaient les allées des parcs envahi par toute une ville qui voulait profiter un peu de ce cette douceur qui avait tant manqué durant les mois précédents.

Cette douceur, ce n'était pourtant pas elle que je pourchassais, adossée rêveuse à la fenêtre de mon appartement, me laissant hypnotisée pas ces danses fantasmagoriques de ballerines ectoplasmiques vêtues de leurs robes d’érables, de tilleuls, de boulot…

Je t'attendais, encore, désespérément, et j’étais là, seulement vêtue d'un haut et d'une culotte fine qui taillait une large part à mes fesses déhanchées et cambrées dans ta direction. En vain. Oh, ton corps était bien dans cette pièce, oui, tout en chair, délicieux, installé sur le lit qui meublait au millimètre près l'étroite branche du "L" qui constituait mon studio parisien du 5ème arrondissement. Tu avais beau être là, ton esprit vagabondait, plongé dans un monde tout aussi imaginaire qu'insulaire fait de pêche, de chasse à l'insecte et de nage.

J'avais fait l'erreur de te proposer de jouer avec moi : nous nous voyions pas autant que mon cœur l'aurait rêvé et je pensais que c'était une magnifique manière pour moi de me rapprocher de toi, virtuellement, à défaut de t'avoir en vrai. Mais cette idée s'était bien vite retournée contre moi et t'étais prise de passion pour ce jeu idiot qui ne devait être qu'un prétexte pour être ensemble.

- Chouuu... Tu en as encore pour longtemps?

Voilà que je me plaignais en décrochant les yeux du spectacle qui s'offrait à moi en contrebas pour me focaliser sur toi.

- Je pêche chou... Il me manque le saumon roi…

Putain de saumon roi... Cette crasse ne se pêchait qu'en septembre et me volait ma tendre Viviane. J'expirais ma frustration et me perdais encore dans la contemplation mélancolique de ce qu'il se passait plus bas... J'avais envie de toi. J'en mourais d'envie. On ne s'était pas vu depuis des semaines et voilà que tu étais là... Dans mon lit ! Et pourtant si loin…

C'était triste à en pleurer... Si tu savais... Si tu savais comme je suis sur la ligne rouge. Si tu savais l'attention que j'ai porté à ta venue, comment j'ai fait en sorte que tout soit parfait.

Le jus de grenade que tu aimes tant : je l'ai acheté, tout comme ces chips au wasabi et ces surimi que tu peines à trouver... L'appartement a été récuré, j'ai lavé les draps... Je me suis coupée et limé les ongles, j'ai été chez le coiffeur, j'ai été acheté de la dentelle pour te plaire... Je me suis rasée : ta forme favorite! Un large cœur qui occupe une grande partie de mon bas ventre et de mes lèvres…

Soudain, une pointe de colère m'envahit et me mis en mouvement. Non ! Je n'allais pas me laisser emmerder et perdre mon précieux temps avec toi à cause d'un con de saumon et une Nintendo switch ! Je m'approchais de toi, quelques enjambée, guère plus : l'un des rares avantages d'un 26m²... Tu étais totalement absorbée par ta partie, en pleine récolte de palourdes japonaises alors que je me hissait à ton niveau.

- Ne fait pas attention à moi va…

Je lâchais ça, l'air de rien, en réalité complètement jalouse de cet idiot de jeu tandis que je me couchais en contre bas.

Tu portais un petit short de pyjama, le genre beaucoup trop court pour être porté autre part qu'à la maison, blanc, avec des petits personnages avocat, le fruit. Tu étais magnifique.... Je sentais l'envie de te dévorer qui m'envahissait... Alors que tu jouais... Je te dévorais des yeux, un plan encore flou se tramait dans mon esprit... Je ne savais pas exactement quoi quand comment, mais j'avais trop envie de toi. Et je voulais aussi me venger un peu… Je m'approchais... Et puis je déposais un bisou tendre sur ton genoux... Tu sentais la mandarine... J'adorais ce gel douche... Un bisou sur ton genou droit... Puis au tour du gauche…

Voilà que je commence à me rappeler à toi. Pour la première fois tu abaisses la barrière entre ton visage et le mien : cette horrible console aux couleurs criardes... Je sens l'envie monter d'un cran... Et la vengeance !

- Oh, non, non, continue de jouer, ne fais pas attention à moi!

La phrase était mesquine, sûrement même avec une dose de méchanceté…
Oui, j'étais jalouse et voilà que mon plan commençait à se dessiner pour de bon. Tu avais du mal à comprendre, tu aurais bien râlé mais... Je t'avais arraché un frisson. Cette idée me retourna le cœur et voilà que je poursuivais. Une douce guirlande de bisou, volatiles, tous liées d'une caresse continue du bout de mon nez contre tes jambes que tu avais tout de même jugé bon d'épiler. Ta peau glissait divinement contre mon petit nez, je sentais presque cette dernière accrocher la mienne pour ensuite se faire juste à peine étirer, glisser, et recommencer…
Je te trouvais divine et je tachais de ne pas rater une seule miette du spectacle que tes jambes nues m'offraient. Ah ? Aurais-je pour de bon ton attention ? Je te sens devenir électrique, ton pied droit est passé de debout sur le talon à couché vers l’extérieur… Serait-ce là un premier signe de ton envie de t’ouvrir, de me donner plus ? Je jubile et prend mon temps. La vengeance se dévore très très chaudement aujourd’hui…

- Non, non, t’occupe pas de moi, ne t’arrête pas tant que tu as pas ce saumon, il est rare et en octobre tu ne pourras plus l‘avoir avant un an !

J’étais une vraie terreur et je le savais… Mon dieu… Comme tu m’excitais ! Mes seins étaient fermes… Mes lèvres… Électriques… J’esquivais autant que possible les zones que je jugeais trop érogènes… L’intérieur de tes cuisses… Ton bas ventre… Ta poitrine. Inconnu de ma cartographie.

Je sautais par-dessus ton petit short, j’y apercevais fugacement cette toison auburn qui avait fini de conquérir mon cœur après notre 4ème date… Me voilà de retour. Contacte du bout de mon nez avec ton ventre. Il ondule, tu le rentres… Tu es mienne. Tu es piégée et je le sais… Comme tu m’excites pas belle… Je vais te dévorer… Mais pas tout de suite… D’abord. D’abord, je relève du bout de mon nez ton T-shirt, pour révéler ce ventre laiteux qui semble un peu s’affoler. Bien sûr, je n’oublie pas de t’embrasser, chaque centimètre… Lentement… Je glisse à droite alors que tu te tortilles à gauche… Je répète la même chose de l’autre côté. Me voilà sous ta poitrine et tu ne sembles plus y tenir, tu soupire et tu lâches quelques petits bruits… Je vois tes tétons imprimer furieusement le tissu plissé et retroussé qui te protège encore de moi…

- J’ai du mal à réfléchir… fouuu…
Tu me dis.

Comme ces mots m'embrassent… Alors Viviane ? Animal Crossing est si intéressant que ça ?

- Fais un effort quand même !

Je renchérit en remettant la console que tu essayais vainement de repousser devant tes yeux. Puis… de mes mains aux ongles coupés, je griffe juste à peine ton ventre : rien qui ne laisse la moindre marque, pas même temporaire, juste une sensation. Et puis j’attrape ce short que je crochète et que je te retire. Comme tu es volontaire ! Je prends un temps pour te dévorer du regard. Tu me coupes le souffle, comme à chaque fois… Mais bien vite je reprends ma tâche, c’est que j’ai tellement envie de toi, tu sembles pas en reste par ailleurs car aussitôt ce short retirée, tu m’ouvres tes cuisses, comme une invitation pas même cachée… A ce moment, je me sens faible. Des semaines d’attente, un teasing à n’en plus finir : je craque. Tu m’attire, je dois te dévorer. Je me glisse en place, une épaule sous chacune de tes cuisses et recommence mon cirque en saluant ces dernières de baisers glissés mais la réalité c’est que je ne tiens plus. J’ai envie de ta chatte. Elle m’obnubile…

J’embrasse une lèvre : tu sursautes. Je lèche l’autre : tu couines… Pendant ses temps mes mains glissent le long de tes fesses, les parcourent… et remonte pour t’agripper par les hanches, fermement, contre tes poignées d’amours que j’aime tant. Comme je suis belle entre tes cuisses… Comme tu es désirable… J’entame enfin mon œuvre, lentement, régulièrement. Méthodiquement. C’est un travail de sape que je suis prête à entreprendre, je te goûte, tu couines, je tourne, tu ondules : nos corps parlent l’un à l’autre… Bientôt, je te sens gonfler d’envie, tu as laissé la Nintendo dans ta main droite contre l’oreiller, tes yeux sont fermés, je bois chacune des images que tu m’offres. Ta main gauche vient à se perdre dans mes cheveux, sagement, tu les caresses. Je te sens contracter ton ventre, t’engager sur une pente dangereuse et sadique que je suis.

- J’arrête.

Je ne saurai dire pourquoi. Peut-être une pointe de rancune pour m’avoir laissé comme ça tout à l’heure.

- Tu ne joues plus ?

Je suis pleine de toi, certain de mes cheveux sont collés à mes joues, je fais comme si de rien n’était, comme si ma question était réelle et sans arrière-pensée.

- Mhhhhhh !

Ohhh que j’aime t’entendre protester, tu me transportes…

Je reprends mon œuvre et recommence à jouer de mon instrument préféré : la Viviane d’automne. Qu’est-ce que tu es bien accordée, tu sonnes juste, tu es touchante, tu es délicieuse et volatile. Je dois te surveiller pour ne pas que tu te perdes. Je te sens totalement ouvertes, tes chairs dégoulinent de louanges que je m’empresse à collecter d’une langue avide qui non heureuse de te faire chanter s’arrête trop souvent pour te faire une toilette et te priver de l’orgasme qui tu sens venir et que je te refuse aussi injustement… C’est à ce moment qu’une idée me transperce l’esprit. Une idée qui transporte mon cœur si loin, si haut ! Je te souffle…

-Si tu veux jouir, tu sais… Il va falloir me forcer~
Dans ma tête, l'instruction est si claire mais tu ne la saisis pas immédiatement, je m’arrête encore une fois alors que tu montes avant de gémir de supplication…Prise de tendresse, je t’attrape une main que je place dans mes cheveux… Tu t’y cramponnes me caresse… Mais ne m’oblige en rien, alors je recule de nouveau…

- S’il te plait… Pleeeeaaaase, i need it sooooo badly…

Tu me supplies en anglais. Tu dois être si désespérée. Te voir dans cet état m’embrase comme je l’avais rarement été. Ohhh, comme je veux que tu m'écrases contre toi… Je te guide vers cette fin et attrappant ta main et en la faisant presser plus fort contre l’arrière de mon crâne.

- Vas-y, force moi !

Je le dis avec tant de conviction que quelque chose en toi comprend. Je vois instantanément ton regard changer, de proie suppliciée tu te transformes en prédatrice. D’abord avec douceur, tu te décides à ne plus m’écouter et à lâcher cette console que tu tenais encore de ton autre main… Tu m’électrises ! Je suis si humide… Tu me transportes avec ce regard. Tu me tiens sagement et je reprends, comme tu es souillée, comme je le suis, je ne suis plus qu’un outil pour ton plaisir et toi l’objet de ma vénération indéfectible. Voilà que tu prends les choses en main et cela me rend complètement dingue, j’ai beau bouger mes lèvres, ma langue, c’est toi qui mène la danse de tes hanches, alors, quand je te sens proche, je me retire une nouvelle fois mais cette fois-ci ! Ohhhh cette fois-ci ! C’est un regard complètement fou d’envie que je vois et qui me fusille, presque fou, tordue dans une louange orgasmique qui peine à s’échapper de tes lèvres, je vois la détermination s’emparer de toi. Ce moment. Ce moment sera celui de ton orgasme avec ou contre mon gré !

« Non ! »

Tu as crié avant de me plaquer de toutes tes forces contre ta chatte dégoulinante ! Tu m’étouffes de conviction, tu laboures mon visage de mouvement de hanches endiablés, tes mains pressent ma tête de toutes leurs forces contre tes chairs en fusion, je te vois hurler ton plaisir à tout Paris qui nous écoute par cette fenêtre ouverte et pourtant je ne t’entends pas. Je suis piégée, je suis ta chose. Ta chose à ta merci entre tes jambes qui se soulèvent sous la puissance d’un orgasme trop longtemps refusé.

Tu es si belle, si parfaite… Je suis tienne. Je suis ta chose à orgasme et d’avoir été utilisée aussi furieusement contre toi m’emporte. C’est mon tour, j’orgasme écrasée contre tes cuisses, tes mains, tes poils, ta cyprine. Je suis ta petite poupée de chiffons et en ce moment je ne voudrais rien être d’autre.

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~ L'αmour sıncère est trop précıeux pour être perdu 💫