๐˜ค๐˜ฐ๐˜ถ๐˜ต๐˜ฆ๐˜ข๐˜ถ ๐˜ฏ๐˜ฐ๐˜ช๐˜ณ

By thirtyheart

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๐—ต๐—ฎ๐—ธ๐—ถ๐—บ ๐—ฎ๐—ธ๐—ฟ๐—ผ๐˜‚๐—ฟ "๐—บ๐—ฒ๐—ธ๐—ฟ๐—ฎ" โ€ข (face C) โ€ข ใ€Š Jamais d'"je t'aime", n'est sorti de ma bouche [...] Depu... More

โ€ข un โ€ข
โ€ข deux โ€ข
โ€ข trois โ€ข
โ€ข quatre โ€ข
โ€ข cinq โ€ข
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โ€ข soixante-et-onze โ€ข
โ€ข soixante-douze โ€ข
โ€ข soixante-treize โ€ข
รฉpilogue
โ€ข bonus 1 โ€ข

โ€ข trente-cinq โ€ข

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By thirtyheart

𝕳𝖆𝖐𝖎𝖒
SEPTEMBRE 2023

Ma tête se mouvait de haut en bas, en rythme avec l'instru que diffusait mon reuf dans le studio. On était tous enfermés dedans depuis le début de l'aprèm, ça faisait longtemps que j'avais pas revu le soleil.

- C'est bon pour l'hôtel à Bordeaux. déclarait Diabi en levant la tête de son écran. J'ai réussi à nous trouver un bordel sympa et pas trop prisé, on devrait pas se faire repérer dedans.

- Sauf si Nek et Zer2 s'remettent à jouer avec l'extincteur. la vieille anecdote de Fram me fit pouffer de rire tandis que je ne disais rien.

Moi aussi j'avais été mêlé à ça mais, étant plus intelligent que mes potes, je m'étais évincé vite dans ma chambre.

- Chambre avec lit double pour tout le monde. continuait le beat-maker. Oria tu viens toujours pour ces dates ?

- Ouais, j'ai réussi à me libérer. la seule nana dans la pièce hochait de la tête, assise sur les genoux de son mec. Et Alix me garde Eliott.

- Elle compte venir pour Paname ?

- Je sais pas trop, c'est compliqué... Avec Moh.

Un souffle s'emparait de la pièce entière et je préférais reposer mes yeux sur mon portable pour ne pas avoir à constater l'air absent de Ken. C'était lui qui était le plus proche de Sneazz à l'ancienne dans la bande et du coup, l'embrouille qui avait eu lieu le touchait plus que nous.

Nono : Je viens pour vingt heures, ça te va ?

Furtivement, je jetais un œil sur le sommet de mon téléphone pour regarder l'heure. Il était quatre heures, il fallait encore que je passe faire des courses et que j'me mette derrière les fourneaux. Si j'avais su tout ce que mon pari perdu allait impliquer, j'aurais même pas joué avec Nour, ça c'était certain.

Moi : Vsy et prend ton temps sur la route

Nour : Pas de soucis, essaie de ne pas m'intoxiquer ;)

Un sourire montait à mes lèvres et je m'empressais de le dissimuler pour ne pas me faire cramer par les prunelles expertes de ma bande, on était fort pour remarquer les comportements étranges de chacun. Puis manque de bol pour moi, en regardant innocemment mes gars dans le studio, je croisais les yeux d'Oria qui me fixait avec ses sourcils froncés.

J'étais niqué, fallait que je me barre maintenant.

- Allez, j'ai du taff chez moi. mentais-je en me levant du canapé avant de passer ma doudoune sur mes épaules.

- T'as besoin d'aide ? me proposait Théo en poussant deux-trois boutons sur les platines pour tester des remix.

- Nan t'inquiètes, juste des courses à faire et j'ai un meuble à monter dans la cuisine.

- Des courses ? répétait Oria en se laissant tomber sur le ventre de son mari qui s'amusait à jouer avec les bijoux de la brune.

- Bah ouais, tu sais pas c'que c'est ?

- Tu vas beaucoup faire les courses en ce moment.

En même temps j'étais pas très intelligent comme mec, toutes mes excuses pour m'éclipser de nos moments ensemble, afin de rejoindre Nono, c'était pour faire des courses. Après, y avait qu'Oria qui semblait avoir relevé, la preuve que je m'en serais bien sortie si c'te sorcière n'existait pas.

- J'achète en petite quantité pour pas faire de gâchis.

- Hmm... Tu nous prépares quoi de bon à manger ce soir ?

- Rien, j'ressemble à Etchebest moi ? je me braquais trop vite mais aussi, elle était en train de me retarder et de faire douter mes frères, ça sentait pas bon pour moi.

- Ouais, je suis sûre que t'as un repas avec la fille mystère.

- La fille mystère ?

- C'est comme ça qu'elle appelle la nana avec qui tu traînes. m'indiquait Ken en levant les yeux vers moi, comme tout le reste du groupe.

J'avais l'impression d'avoir un flingue sur la tempe et je commençais même à suer, j'avais pas envie de tout leur dire sur c'qui se passait avec Nono. Déjà parce-que y avait rien d'officiel, j'étais pas son gars et c'était pas ma meuf, mais aussi parce-que y aurait trop de choses à dire et je n'avais pas de tente dans mon coffre pour camper dans le studio.

- J'vous ai dit, y a personne.

- Là pour le coup, on n'en est pas si sûrs. se moquait Hugo en tournant sur sa chaise à roulettes. Elle s'appelle comment ?

- Wesh y a sonne-per, lâche-moi les couilles, j'suis bien seul avec mon chien.

- C'est pas lui qui te donnera des p'tits. Doums éclatait de rire, me faisant grogner dans ma barbe.

- J'y vais, le market il va fermer avec vos conneries.

- À seize heures ? Sérieux ?

Ces débiles se foutaient littéralement de ma gueule et je préférais sortir d'ici avant de me griller moi-même et de leur avouer que j'avais un nouveau date avec Nour, ce soir. On avait pas loin d'une dizaine de rendez-vous au compteur, que ce soit au resto, à la patinoire, au karting ou respectivement chez nous, et je ressentais toujours pas le besoin urgent d'aller plus loin avec elle.

J'savais qu'elle avait besoin de temps pour guérir de son côté, avant de pouvoir aimer à nouveau et je lui avais dit quinze fois que ça ne me dérangeait pas et que je la comprenais. Le pire aurait été de la forcer, elle aurait été aussi mal que dans sa dernière relation et c'était pas ce que je voulais pour elle.

Je voulais être le p'tit mec parfait à ses yeux, pour une fois.


(...)


𝕹𝖔𝖚𝖗


Essuyant mes mains quelques peu trempées sur mon long trench beige, je soupirais avant de taper deux coups à la porte devant moi. Honnêtement, j'étais soulagée d'être arrivée en vie, le quartier d'Hakim n'était pas le pire de la région parisienne mais j'avais eu pas mal d'angoisses juste après être sortie de ma voiture. Au point que j'avais réussi à regretter d'avoir mis une robe.

Je m'étais pressée pour appeler Hakim via l'interphone et m'étais engouffrée dans l'immeuble du bâtiment sans attendre, l'intérieur étant déjà plus réconfortant que le trottoir abîmé et sale où j'avais poireauté une poignée de secondes.

Puis enfin, la porte s'ouvrait sous mes yeux, me laissant découvrir le grand brun qui semblait un peu essoufflé. Les hommes et la cuisine, ça ne faisait pas toujours bon ménage. Mais subitement, sa respiration se calma alors que ses prunelles m'analysaient de haut en bas, comme des rayons X qui scannaient quelque chose.

Ma robe bordeaux et moulante devait lui plaire vu comment il prenait du temps pour m'inspecter, sans qu'un souffle ne s'échappe de ses lèvres. Pour prouver un peu plus que ma tenue n'était pas lambda et ordinaire, je calais mon poing sur ma hanche, en-dessous du manteau, avant d'en écarter furtivement le pan, laissant à Hakim le loisir de découvrir les formes que me traçait le tissu.

Il n'en fallut pas plus pour qu'il ricane doucement.

- T'as pas fait semblant là. avouait-il tandis que je rougissais, perchée sur mes talons vernis et noirs. T'es belle.

- Première fois que monsieur Akrour me cuisine un repas, il faut bien marquer l'instant.

Ma réflexion le fit d'autant plus rire qu'il entourait ses bras autour de mes hanches, en-dessous du trench, afin de rapprocher totalement son corps du mien, et de m'embrasser. Me laissant avoir par le baiser, je cambrais mon dos pour empêcher mon visage de s'abaisser, permettant à nos lèvres de se mouvoir parfaitement.

Lentement, il nous faisait reculer pour que je puisse entrer et du bout du talon, je refermais derrière nous avant de me retrouver plaquée contre la porte, un soupir traversant la barrière de mes lippes. Mes mains se faisaient aventurières sur le torse d'Hakim qui grognait en collant d'autant plus son bassin au mien, dans une sensation aphrodisiaque.

Et alors que mon manteau glissait le long de mes bras pour finir au sol, un bruit parasitaire s'immisça subitement entre nos corps, calmant instantanément le baiser effréné que l'on se donnait.

- T'as faim ? rigolait-il doucement tandis que ses mains massaient grossièrement mes hanches, ce qui me fit du bien.

- Un peu, j'allais pas manger avant de venir alors que tu comptais nous préparer un somptueux repas enfin.

Hakim souriait avant de m'embrasser une dernière fois et de lier ses doigts aux miens, pour nous mener jusqu'à sa cuisine. J'étais déjà venue une fois chez lui et, en réalité, j'avais plus visité sa chambre que les autres pièces de son appartement. Alors que c'était très sympa chez lui, je m'étais attendue à un logement masculin typique, des cartons de pizza éparpillés un peu partout, deux-slips qui se battraient en duel sur le canapé ou même, des paquets de chips au sol.

Mais non, Hakim semblait être quelqu'un de très ordonné et ça me satisfaisait quelque part, il cochait beaucoup de cases positives.

- Toi t'aimes bien tout ce qui est épicé ? je lâchais la main du brun quand il se mettait devant sa plaque de cuisson et en profitais pour caler le bas de mes reins sur le plan de travail juste à côté.

- Ouais, tu nous as préparé quoi ?

- Y avait plus rien dans le supermarché en bas de chez moi, j'ai dû me contenter de faire un chili express. De base je voulais faire un poulet aux olives, ma grand-mère le fait trop bien mais y avait plus de safran et de paprika, laisse tomber la gueule du plat. Ça te va ?

- C'est parfait.

Mon sourire sembla rassurer Hakim qui se penchait rapidement sur moi pour embrasser le bout de mes lèvres, avant de se reconcentrer sur sa poêle où le riz, la viande et les haricots se mélangeaient très bien. En tout cas, même si ça venait à être mauvais, il y avait une très bonne odeur dans la cuisine et mon ventre continuait à faire des siennes, à grogner toutes les dix secondes.

- Y a du pain dans un des placards s'tu veux en attendant.

- Non, ça va aller. Tu veux que je m'occupe de quelque chose ?

- Nan tranquille, assis-toi, j'ai bientôt fini.

- T'as mis la table ?

- Pas eu le temps. grimaçait-il, comme si c'était la pire erreur pro.

- T'inquiètes, je vais aller la mettre. Tes assiettes, couverts et verre sont où ?

- Placard en haut à gauche là pour les verres et les assiettes sont en-dessous des verres, dans les tiroirs à ma droite.

Je hochais de la tête face à ses directives, et m'éclipsais pour obéir. Il y avait un peu de bordel sur la table du salon et j'avais même réveillé Balto, le chien d'Hakim, qui s'était caressé un peu à ma jambe avant de retourner dans sa panière. De la manière la plus présentable possible et à l'image des plus grands restaurants étoilés, je dressais le couvert telle une cheffe, m'appliquant à ce que ça ressemble à quelque chose.

Quand j'avais sept ans, ma tante m'avait montré une technique pour plier esthétiquement les serviettes et sa méthode m'était restée en tête, si bien que j'arrivais encore à l'appliquer maintenant.

- Hakim ? T'attendais une autre femme ? plaisantais-je en interpellant le proprio depuis le salon, après que ça ait sonné.

- Mon voisin, il m'a dit par message que s'il retrouvait des bougies, il m'en rapporterait. Tu peux ouvrir s'te plaît ?

- Oui pas de soucis. Des bougies hein... ricanais-je en passant devant la cuisine pour rejoindre l'entrée.

- Faut bien que mon repas soit à ta hauteur, j'fais pas semblant moi.

Je pouffais de rire en roulant des yeux avant d'enlever le loquet de la porte, actionnant juste après la poignée.

- Nono ?

Mes yeux s'écarquillaient quand je tombais sur le visage éberlué de Ken, alors que mon regard balayait la scène sous mes yeux, de droite à gauche, il n'était pas seul. Mais bien accompagné de sa femme et du groupe de mon date de ce soir. Putain.

- C'est toi la fameuse ? me demandait Théo d'un air choqué alors que les mots manquaient à ma bouche.

- Bah, c'est que- Hakim ?! je me pinçais les lèvres en baissant la tête, une jambe croisée devant l'autre qui trahissait mon malaise. Tu peux venir voir ?!

- Ouais !

J'avais l'impression qu'Hakim prenait tout son temps pour se ramener tellement les secondes défilaient longuement et je me sentais épier par chaque personne face à moi. Je pense que c'était aussi gênant pour eux, que pour moi au final.

- Wesh vous foutez quoi ici ? la grosse voix du principal concerné grondait dans mon dos et je le laissais volontiers passer devant moi, comme s'il faisait un bouclier entre ses amis et moi.

- On voulait graille ce que t'allais préparer avec tes courses. expliquait dubitativement Ken qui ne savait plus où se mettre, lui aussi.

- Tu m'as menti Hakim. claquait Oria. Mais putain je suis trop contente, je l'avais dit qu'il devait se passer un truc entre vous !

Hakim soufflait excessivement quand la brune se jetait dans ses bras en le serrant contre lui, comme si on venait de lui apprendre qu'il allait être père. Puis après, c'était dans mes bras qu'elle fondait, avant de se faire tempérer par Ken qui la ramenait vers lui à l'aide d'une main.

- On avait même pensé à la boisson. soupirait un des amis d'Hakim que je n'avais pas beaucoup vu, tout en secouant son sac pour faire tinter le verre de bouteilles d'alcool.

- C'était pas le voisin au final. glissais-je furtivement à Hakim en me penchant vers lui.

- Ouais, désolé.

- T'inquiètes.

- Maintenant c'est bon, vous avez vu, vous voulez quoi de plus ? grinçait-il, apparemment frustré que notre petite bulle se soit faite prématurément éclater.

- Non mais on va pas vous déranger, vous semblez avoir des choses à faire... souriait Oria en se mordillant la lèvre d'excitation. Elle est trop belle ta robe Nour.

- Merci, c'est gentil. rougissais-je en posant involontairement mes mains sur mon ventre avant de le rentrer, pour que mes légers bourrelets se dissimulent sous le tissu.

- Mon kho, il va nous falloir des explications là. rigolait Idriss en jonglant entre ma silhouette et celle de son frère. C'est sympa vous deux en tout cas, tu cuisines quoi de bon ?

- C'est archi pas le sujet, bougez.

- Là on te reconnaît Hakim ! s'écriait Doums en pointant son pote du doigt.

- J'rigole ap.

Pendant qu'Hakim se battait bec et ongle pour qu'on nous laisse tranquille, j'évitais les yeux d'Oria qui ne bougeaient pas de ma personne, tout comme son sourire qui ne quittait pas ses lèvres. Elle avait tellement eu peur que la nouvelle copine de son ami ne soit pas de bonne fréquentation qu'elle avait dû s'en faire des cheveux blancs, d'après toutes les plaintes qu'elle avait émises des semaines auparavant, quand on s'était croisées dans les transports.

- Ouais, ouais, on verra si j'aurais envie d'en parler avec vous, vous êtes en train de tout me niquer là. Hakim essayait de rester sérieux mais son sourire en coin n'arrivait pas à le faire passer pour un insensible. J'ai pas fait assez de chili pour vos grosses gueules, dégagez d'chez oim.

Finalement, il réussissait à mettre sa bande à la porte et quand la porte se refermait enfin, je soufflais doucement en détendant tous mes muscles, on s'en était bien sortis.

- Ça y est, on est dans la merde hein. plaisantait-il en rejoignant la cuisine alors qu'on marchait dans leurs pas. J'suis désolé Hayati, j'savais pas qu'ils passeraient à l'improviste comme ça.

- T'inquiètes, pas de soucis. lui assurais-je en haussant des épaules avant de m'asseoir sur une des chaises présentes dans la pièce. Je suis sûre que Célia aurait fait pareil si elle avait su qu'un garçon venait manger chez moi.

- Tu lui as pas dit pour nous ?

- Non, elle s'est juste arrêté au fait qu'on ait couché ensemble après notre premier resto.

- Ah ouais, elle en a loupé de choses. rigolait-il en éteignant les plaques avant de se tourner vers moi. C'est prêt.

- J'espère que c'est bon monsieur Akrour. je me levais de ma chaise avant de me rapprocher de son corps, jusqu'à coller mon ventre au sien. Je peux goûter ?

- Vas-y.

Sans bouger de là, je tendais le bras pour attraper la cuillère en bois, malgré qu'Hakim représente un léger obstacle sur ma route, ça ne m'empêchait pas de récupérer un peu de viande hachée dans le creux de l'ustensile. Prudemment, je mettais ma main en dessous de la cuillère avant de la ramener à ma bouche.

Hakim me suivait des yeux sans rien dire et son souffle rauque contre mon front me donna des sueurs chaudes qui mettaient en périple mon intestin. Ce n'était même pas dû aux épices qu'il avait pu mettre dedans.

- Alors, t'aimes bien ? chuchotait-il, à deux doigts de me faire frôler la crise cardiaque avec son timbre de voix.

- T'as qu'à m'embrasser pour voir.

Ma proposition dût plaire au brun puisqu'il ne perdait pas un instant pour empoigner mes hanches et écraser ses lèvres contre les miennes, nous faisant reculer de quelques pas. Du bout des doigts, je relâchais la cuillère dans le plat avant de plaquer mes mains aux joues d'Hakim qui me faisait aisément m'asseoir sur la table, mes jambes s'écartant pour le laisser passer.

Malgré le tissu tendu de ma robe entre mes jambes, j'arrivais à sentir sa main droite remonter de mon genou jusqu'à l'intérieur de ma cuisse, me faisant lâcher un soupir. Mes pulpes de doigts déboutonnaient habilement les pressions de sa chemise, où les boutons sautaient très facilement.

Arcboutant mon dos quand l'index d'Hakim s'approchait de ma culotte, je me rapprochais du bord de la table à la recherche de son toucher, et me laissait porter par le rappeur qui faisait s'enrouler mes cuisses autour de sa taille avant de nous faire sortir de la cuisine. Sur tout le chemin jusqu'à sa chambre, ma colonne vertébrale rencontrait tous les murs des couloirs, avant que les doigts de mon rendez-vous du soir s'empresse de la caresser pour chasser la douleur.

Une trentaine de minutes plus tard, ça avait sonné pendant que mes plaintes auditives se mélangeaient aux râles d'Hakim, sans qu'un de nous deux ne relève la présence du voisin derrière la porte. Il n'avait qu'à se pointer plus tôt.





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Hellooooo

Promis je vais essayer de te basculer sur des semaines à 3 chapitres, j'ai encore un peu d'avance à prendre !!

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