LOVE NIGHT (TERMINÉE)

By caeciliaauthor

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Sourire ne veut pas dire adorer sa vie. Il reste plus qu'une année à tenir avant de dire adieu au lycée. Léo... More

Prologue
Chapitre 1 - Je suis ce que je choisis d'être
Chapitre 2 - Con et fier de l'être
Chapitre 3 - Chez le proviseur
Chapitre 4 - Fuir ses vieux démons
Chapitre 5 - Mon nouveau demi-frère
Chapitre 6 - Première soirée ensemble... Ou solo
Chapitre 7 - Quand la romance des dieux grecques te sauve la vie
Chapitre 8 - Où est mon enceinte ?!
Chapitre 9 - Cinglé avec raison ou juste de naissance ?
Chapitre 10 - Quand le passé surgit dans le présent
Chapitre 11 - Le retour d'un cauchemar ?
Chapitre 12 - C'est quoi ton numéro ?
Chapitre 13 - Cernée
Chapitre 14 - Tous chez Aurélia... Ou presque
Chapitre 15 - Une nuit où les démons sont de sortie et un accord se scelle
Chapitre 17 - Week end en famille - Partie 2
Chapitre 18 - La harpie frappe à nouveau
Chapitre 19 - Au fond de l'enfer
Chapitre 20 - T'es pas faible, t'es forte
Chapitre 21 - Quelques confidences s'échappent
Chapitre 22 - Netflix, mal bouffe et papotages
Chapitre 23 - Panique
Chapitre 24 - Un pas après l'autre
Chapitre 25 - Fais moi confiance
Chapitre 26 - Ensemble
Chapitre 27 - Protection rapprochée
Chapitre 28 - Exprime toi, l'artiste !
Chapitre 29 - Protège moi des démons de la nuit
Chapitre 30 - Seulement nous cette nuit
Chapitre 31 - Complications
Chapitre 32 - Ne me fuis pas
Chapitre 33 - Nouveau mois, nouvelle couleur
Chapitre 34 - Un secret ?
Chapitre 35 - Quand l'inconnu effraie
Chapitre 36 - Soirée agitée
Chapitre 37 - Destination surprise
Chapitre 38 - Faire confiance à ses amis
Chapitre 39 - Conséquences
Chapitre 40 - Prendre conscience
Chapitre 41 - Premier rendez-vous, nouveau départ
Chapitre 42 - Dévoilement
Chapitre 43 - Un pour tous et tous pour un
Chapitre 44 - Un lieu secret (ou presque)
Chapitre 45 - Quand tu découvres à quoi ressemble la jalousie
Chapitre 46 - Plus proche encore
Chapitre 47 - Papa à Chicago ?!
Chapitre 48 - Une artiste révélée
Chapitre 49 - Tension
Chapitre 50 - Rébellion
Chapitre 51 - Merveilleuse distraction
Chapitre 52 - Le défi de Décembre
Chapitre 53 - A découvert
Chapitre 54 - L'heure de vérité a sonnée
Chapitre 55 - Confusion
Chapitre 56 - Aveux - Partie 1
Chapitre 57 - Aveux - Partie 2
Chapitre 58 - Absence
Chapitre 59 - Coma
Chapitre 60 - Retour chez les vivants
Chapitre 61 - Un grand vide
Chapitre 62 - Un secret qui vole en éclat
Chapitre 63 - Miroir et parallèles
Epilogue

Chapitre 16 - Week end en famille - Partie 1

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By caeciliaauthor

Tw : idées noires, désespoir !

Léonie

Quand j'ouvre les yeux, ce qui s'est passé la veille me revient aussitôt. J'aurai préféré avoir le choix d'oublier ce geste et surtout cette rechute désespérée.

Voilà à quel point je suis faible. Il n'aura fallu qu'une semaine pour qu'Aurélia brise mes boucliers et que les démons de la mort m'assaillent.

Hier soir, j'ai craqué. Le truc quand on planque soi-même les armes dont on se sert contre soi, eh ben on sait parfaitement comment les retrouver. J'ai honte de ma propre faiblesse d'esprit et pourtant je crève de l'intérieur alors que je voudrais crever tout court.

Good vibes dès le réveil, Léo.

Comme mise sur pilote automatique, je sors du lit. Je ressens une infime douleur sur ma cuisse et je baisse le regard sur le short pyjama multicolore que je porte. J'effleure à peine du bout des doigts les traces de coupures et ça me suffit déjà pour tressaillir.

Je soupire, retire le short pour enfiler un pantalon de jogging sombre qui couvrira ce vilain secret.

J'enfile un sweat tout aussi sombre par-dessus mon tee-shirt et je sors enfin de ma chambre, ne prenant même pas la peine de regarder le reflet misérable que je renvoie.

Quand j'arrive à la cuisine, je comprends que je suis la première réveillée.

Ayant soudainement faim au vu du grondement de mon estomac vide depuis plusieurs jours, j'attrape du pain et un couteau pour couper des tartines afin de les mettre dans le four.

Seulement, quand mes doigts se referment autour du manche épais et que mes yeux fixent la lame tranchante, je me demande si c'est une si bonne idée que je touche ce genre d'objets qui semble me parler.

– Si tu penses à ce que pourrait faire ce couteau autre que couper du pain, repose le.

Je sursaute à cette intervention et ce moment d'inattention de ma part me fait lâcher le couteau.

Mais la lame a eu le temps de m'effleurer le doigt, assez pour causer une coupure superficielle. Tellement habitué, je ne sens même plus la douleur quand ça entaille ma peau.

– Eh merde, j'entends Nathanaël jurer alors qu'il me rejoint. Ça va ?

Je hoche doucement la tête mais nous savons tous les deux que ce n'est qu'un mensonge. Et qu'il avait raison.

Je pensais effectivement aux autres fonctions de ce couteau et j'en suis pas fière. J'ignore comment stopper tout ça.

– Tiens, pose ça dessus, il dit en me tendant un chiffon qu'il a humidifié.

J'arque un sourcil.

– Ce n'est qu'une légère entaille, Nathanaël. Pas de quoi appeler les urgences.

– Très bien, dans ce cas je te laisse gérer quand nos infirmières rentreront.

Je grimace, peu enthousiaste à cette perspective. Alors je prends le torchon sous son rire narquois et pose le tissu humide sur mon doigt.

– Maintenant pousse toi de là. Je m'occupe du petit déjeuner.

Il me pousse derrière le comptoir et je ne résiste même pas, trop étonné de son annonce.

Depuis qu'il est ici, mon demi-frère n'a jamais préparé le petit déjeuner. Et maintenant qu'il sait il... Non, hors de question.

– Je ne veux pas de ta pitié, je crache alors.

Il soupire et prend le relai en coupant des tartines de pain.

– Au cas où tu aurais besoin d'un rappel, on est le matin, Picasso. Et le matin, j'ai faim. Il n'y a pas de pitié là dedans. T'es pas le centre de l'univers.

Le ton condescendant qu'il emploi me hérisse les poils. Je suis certes suicidaire mais pas débile, merci.

Cependant, je ne rétorque rien. Je me hisse sur le tabouret devant le bar et même si je n'aie plus faim, je reste, l'observant manier le couteau avec dextérité avant que je ne détourne les yeux de cette arme de la tentation.

Assez Léonie. T'es plus forte que ça, putain.

***

Lorsqu'on entend la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer, signalant le retour de ma mère et Elia, une fois n'est pas coutûme, je suis devant la télé.

Elia est la première à faire son apparition dans le salon quand je tourne la tête dans leurs directions.

– Léo, ma chérie. Comment tu vas ? elle m'interroge d'un sourire bienveillant mais tout sur son visage trahit l'épuisement qu'elle a dû subir cette nuit aux urgences.

– Mieux que toi, je réponds, le goût du mensonge sur la langue.

– On a eu une nuit tellement chargée, t'imagines même pas, elle soupire en se frottant les yeux.

– Entre ceux qui viennent pour des petits bobos de rien du tout et les malades imaginaires, on a notre quota pour les prochaines nuits, ajoute ma mère, qui arrive tout aussi fatiguée.

J'imagine oui.

– Naël n'est pas avec toi ? lance Elia.

– Non, il doit être dans sa chambre.

Enfin je crois. Après le petit déjeuner pris dans un silence religieux, pendant que je faisais la vaisselle, lui est partie je ne sais où.

Elia et ma mère émettent un bâillement.

– Bon, nous, on va dormir, prévient ma mère pendant qu'Elia est déjà dans les escaliers.

– Bonne nuit.

Elle file à l'étage elle aussi, et je pousse un soupir après quelques minutes, m'assurant qu'elles étaient bien parties.

L'inconvénient d'avoir des parents qui bosse aux urgences de nuit, c'est qu'on ne les voit pas pendant la journée. Ils vivent dans le sens contraire des gens diurnes. Le jour, pour eux, c'est aller dormir et la nuit, aller travailler. C'est pas évident pour une vie de famille, mais vu dans quoi j'ai replongé hier, c'est pas plus mal.

Les adultes partis dormir, c'est à cet instant que mon demi-frère surgit à son tour dans le salon.

– Elles sont parties se coucher ? il demande tout en se séchant les cheveux avec une serviette.

J'hoche la tête.

– Tu les as loupé de peu, si là est ta question, je l'informe en regardant toujours la télé où passe une série matinale nulle à chier.

– Pas grave.

Je sens à ma droite, le canapé s'affaisser, prévenant qu'un autre poid humain vient de s'y asseoir.

– Comment vas- tu, ce matin ? il s'enquiert et je tourne la tête vers lui. Ses boucles encore humides ont virées presque noires et quelques minimes gouttes d'eau gouttent de la pointe de ses cheveux pour atterrir sur son visage. Ses yeux, aussi sombres que ses cheveux quand ils sont secs, sont plantés dans les miens.

Je détourne mon regard de sa personne et hausse les épaules.

Qu'est-ce que je peux dire de plus de toute façon ?

– Léonie, soupire Nathanaël.

– Il n'y a rien à dire. Fais comme si tu ne savais pas. Me demander comment je vais toutes les cinq minutes va rapidement me taper sur les nerfs, Nathanaël.

Ma réponse ne lui plaît pas et il se lève, m'abandonnant sur le canapé. Rien à foutre. Déjà que si j'avais la possibilité de revenir en arrière, je l'aurais fait. Je me suis trop montré hier, j'ai trop parlé également et surtout, j'ai trop pleurer devant et sur lui.

J'étais censé avoir la maison pour moi toute seule et pourtant, il est rentré. Pourquoi ? J'en sais rien mais il m'a trouvé et en plus de ma panique à l'idée qu'il est compris ce que je faisais dans cette douche, la salle de bain dans le noir, j'étais encore bien trop tourmenté pour pouvoir reprendre mes esprits.

Et maintenant mon vilain petit secret n'est plus un secret parce qu'il est dans la confidence. Et cet enfoiré, a profité de cet état de faiblesse hier soir pour me faire du chantage.

J'ai juré certes, mais je n'ai aucunement l'intention d'aller le trouver quand j'aurai envie de recommencer. J'ai juste répété ces mots pour qu'il me foute la paix.

On ne peut pas aider une personne qui se fait bouffer par ses idées noires. Si elle veut quitter ce monde, elle le fera tôt ou tard.

Sauf que d'un côté, je n'ai pas envie de mourir. J'ai envie de profiter de ma vie mais à force de me faire du mal, m'entaillant petit à petit la peau sur les parties du corps, ça finira mal. Est-ce que ce jour-là, une personne comme Nathanaël, rentrera plus tôt et m'interceptera avant la fin ? Au fond, j'ai envie d'y croire parce que moi toute seule, je ne parviendrai pas à trouver ce bouton stop et le presser.

***

Dimanche, nos mères sont réveillées avant nous et nous annoncent que nous allons passer la journée aux parcs d'attractions.

– On vous voit si peu la semaine alors nous avons passé que c'était une bonne idée, explique maman.

– Moi, j'suis chaud, lance Nathanaël.

– Et toi, Léo ? me demande ma belle-mère.

C'est vrai que je n'ai pas exprimé mon avis. Bien que je sois moins motivée que mon demi-frère, je n'ai pas envie de commencer à gâcher cette journée avec ma mauvaise humeur.

– Je suis partante aussi, je réponds donc et nos mères expriment leurs joie par de grandes exclamations.

– Parfait ! Alors allez vous préparer, nous décollons dans quinze minutes ! elles lancent en chœur et nous hochons la tête, filant dans les escaliers.

Je suis la première mais Nathanaël me talonne juste derrière. Quand nous parvenons dans le couloir de l'étage, j'entre dans ma chambre, fermant en suivant la porte avant de la rouvrir pour aller à la salle de bain.

– Pas trois heures, Picasso, lance l'emmerdeur auquel je réponds par un doigt d'honneur.

Pas mature, je sais mais que voulez-vous. Je ferme la porte et me glisse sous la douche, ne cillant même pas quand l'eau dévale sur ma cuisse stigmatisée.

J'en ressors dix minutes plus tard, entouré et pour tout d'une serviette de bain quand je passe devant lui, qui a fait le pied de grue devant la porte. Mes cheveux gouttent dans le couloir sur mon passage.

– C'était pas trop tôt, il grommelle en entrant dans la salle d'eau alors que je roule des yeux à la suite de son commentaire.

– Abuse pas, Cowl.

Mais déjà il claque la porte et je secoue la tête.

Quand nous nous retrouvons tous dans le salon, nous sommes prêts. Mis de côté l'incartade d'hier, j'ai revêtu un haut rayée des couleurs de l'arc en ciel et par-dessus une salopette en jean clair. Les cheveux libres, les cils maquillés par un mascara bleu électrique, je fourre mes affaires personnelles dans un sac rétro en accord avec ma tenue et enfile mes converses noires.

– Maman, t'as retrouvé mes lunettes ? je demande en me rappelant de ce détail depuis la rentrée.

Quand je me suis aperçue de leur oubli, en rentrant j'ai fouillé ma chambre mais aucune trace de mes lunettes. J'en ai parlé à ma mère qui m'a dit qu'elle vérifiera dans ses affaires au cas où quand elle aura du temps.

– Oh oui c'est vrai, elle répond en ouvrant un tiroir d'un meuble. Je les ai retrouvés dans la corbeille à linge, figure-toi.

J'hausse les sourcils, étonné.

– Qu'est-ce qu'elles faisaient là-bas ? je demande interloquée.

– C'est ce que j'aimerai comprendre aussi, elle ricane. Ma fille, quand cessera-tu d'être aussi tête en l'air, elle soupire en secouant la tête.

Je récupère les lunettes qu'elle me tend et baisse les yeux sur ces dernières, interrogative. Une monture fine, argentée, les verres sont presque ronds sans l'être pour autant. Qu'est-ce qu'elles auraient pu faire dans la corbeille à linge, bon sang ? Je les pose sur mon nez après les avoir nettoyées et autant dire que j'y vois plus clair. Je ne suis pas myope, mais ma vue n'est pas parfaite non plus.

En même temps, elles permettent à mes yeux de se reposer un peu.

– Merci quand même, maman.

– Donc Picasso a des lunettes, commente Nathanaël quand elles se sont éloignées.

Je me tourne vers lui, un sourcil dressé.

– Ça te pose un problème ?

Il ricane.

– Aucun, range les griffes, miss pitbull.

Je marmonne mais voilà que nos mères reviennent.

– Tout le monde est prêt et n'a rien oublié ? lance Elia auquel on secoue la tête.

– Parfait ! Tout le monde en voiture alors ! s'exclame ma mère. 

🤍🤍🤍🤍

Et voilà un nouveau chapitre ! Nos héros (merde, ça fait trop Pokémon ça) 😭 bref nos héros quand même vont aux parcs d'attractions ! À votre avis, comment va se dérouler cette journée entre Léonie qui mord toute les cinq minutes dès que Nathanaël ouvre la bouche ?

Dites moi vos impressions sur ce chapitre !

N'oubliez pas de votez non plus ! Et merci de me lire !

À très vite pour la suite !

Xoxo 🦋

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