L'Étoile de Maranello - Charl...

By teampierelie

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Elle regardait la terrasse d'un œil triste. Elle réalisait petit à petit ce qu'il se passait devant elle. Ma... More

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Capitolo 2
Capitolo 3
Capitolo 4
Capitolo 5
Capitolo 6
Capitolo 7
Capitolo 8
Capitolo 9
Capitolo 10
Capitolo 11
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Capitolo 45
Capitolo 46
Capitolo 47
Capitolo 49
Capitolo 50
Tome 2 : L'étoile du Paddock ❤️

Capitolo 48

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By teampierelie

Lorsque la jeune femme ouvrit les yeux, la première chose qu'elle aperçut à travers les légers rideaux, c'était le soleil qui se levait à l'extérieur. Elle se sentait apaisée par cette vue et un immense sourire se plaqua sur son visage.

Elle sentit le corps du jeune pilote bouger dans son dos et elle se tourna doucement, entourée par le bras du jeune homme. Il dormait encore, il avait un air apaisé collé au visage.

Elle déposa un léger baiser sur son front avant de se tourner à nouveau, le plus doucement possible pour ne pas le réveiller. Elle reposa le regard sur l'extérieur. Le rocher se dessinait à peine derrière le voilage, mais elle pouvait en voir les contours. Les montagnes qui finissaient dans la mer. La mer, c'était ce qu'elle pouvait le plus facilement imaginer. La surface bleutée baignée par le soleil matinal.

Elle essaya de se rendormir, mais c'était peine perdue. Elle avait tellement hâte de visiter la principauté, que l'enthousiasme avait coupé court à toute idée de grasse matinée. Ils avaient rejoint directement l'appartement de Charles, la veille. Ils étaient tous les deux fatigués, elle par sa journée de travail et lui par le trajet.

Elle décala doucement le bras du jeune homme pour se lever. Elle voulait le laisser dormir le plus longtemps possible, mais sa nuit à elle était terminée. Elle enfila le pull du pilote qui traînait à côté du lit et quitta la chambre.

Après s'être servi un café, un délicieux café italien, elle attrapa un plaid sur le canapé et se dirigea vers la porte-fenêtre qui menait sur la terrasse. Elle s'installa sur un des fauteuils, et admira la vue devant elle.

Ils étaient sur les hauteurs de Monaco, devant elle se dessinait de nombreux autres immeubles, mais elle était heureuse de constater qu'elle pouvait aussi apercevoir quelques bribes de la marina.

« Amore mio ? »

Stella quitta le rocher du regard pour le déposer sur le jeune homme qui venait d'accéder à la terrasse.

« Buongiorno Sole mio ! »

Charles s'approcha de la jeune femme et l'embrassa tendrement.

« Tu es levée depuis longtemps ? »

Stella attrapa son téléphone et regarda l'heure, Charles lui tendit un café qu'il venait de faire et s'installa à ses côtés.

« Je dirais une heure, plus ou moins.

- Tu aurais dû me réveiller...

- Tu avais besoin de dormir, Charles, et puis la vue est splendide, je n'ai même pas vu l'heure passer. »

Ils discutèrent tout en profitant des rayons de soleil qui réchauffaient leurs corps. Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, préparant leur visite du rocher.

Après avoir passé près de deux heures dans les rues de Monaco, Charles et Stella se dirigèrent vers la résidence de Pascale, pour le déjeuner en famille. Stella se sentait vraiment bien dans les rues de la principauté. Elle avait passé des heures les yeux balayant les rues de gauche à droite pour ne rien louper de la visite guidée.

Elle avait souri à chaque fois que Charles était arrêté par quelqu'un pour un autographe et une photo, elle avait été agréablement surprise de ne pas avoir croisé de mauvais regards de la part de ses fans.

Elle savait qu'elle allait faire la une des ragots sportifs d'ici quelques heures quand les photos de leur balade au cœur Monaco, mais elle s'en moquait désormais. Tout ce qui comptait pour elle, c'était la personne à ses côtés, celui qui faisait battre son cœur.

« Vu l'heure, il vaudrait mieux qu'on y aille en voiture, sinon on va être en retard et je n'ai pas envie de courir ou de me faire engueuler... »

Ils se mirent à rire tous les deux, Stella accepta la proposition de Charles de prendre sa voiture, elle non plus n'avait pas envie de courir.

Lorsqu'il gara la pista devant la propriété, Stella s'étonna d'avoir quitté la principauté.

« Ta mère n'habite pas à Monaco ?

- Oui et non. Depuis le décès de mon père et qu'Arthur a acheté son appartement, elle avait du mal à vivre toute seule dans notre ancien appartement. Alors on s'est tous les trois cotisé pour lui offrir une petite maison à proximité du rocher. Notre ancien appartement est en location et Maman insiste pour nous rembourser, mais bon, c'était un cadeau.

- C'est gentil de votre part.

- C'est une maison, j'aurais préféré lui offrir quelque chose de plus personnel, mais...

- Vous lui offrez du bonheur Charles, elle avait du mal à supporter de vivre seule dans votre ancienne maison et là vous lui offrez le repos, la tranquillité. Elle se fait de nouveaux souvenirs même si elle n'oubliera jamais tous ceux qu'elle a vécu dans votre ancien appartement.

- Tu devrais écouter plus souvent Stella, Charlie. Cette jeune femme a tout à fait raison. »

Les deux jeunes se tournèrent vers l'extérieur de la voiture, et y découvrirent Pascale tenant un joli bouquet de fleurs fraîchement cueillies dans les mains.

« Allez, ne restez pas installés dans la voiture, venez donc à l'intérieur, les garçons sont déjà là. »

Stella se sentit soudainement anxieuse, son frère n'avait pas accepté sa relation avec Charles, ou du moins il avait eu du mal à l'accepter, et si les frères de Charles réagissaient de la même manière.

Charles perçut son malaise et attrapa sa main alors qu'ils se dirigeaient vers l'intérieur de la maison, après avoir salué Pascale.

« Tout va bien se passer Amore mio. Ils savent se tenir. »

Les mots de Charles remontèrent le moral de Stella, mais le stress de la jeune femme était toujours présent. Ils entrèrent et se dirigèrent vers le salon. Arthur et Lorenzo, les deux autres enfants de la fratrie s'y trouvèrent et sourirent en apercevant les tourtereaux.

Lorenzo fut le premier à se présenter à Stella, il lui lança un sourire apercevant le visage légèrement anxieux de la jeune femme.

« Je suis Lorenzo, le demi-frère de Charles, tu dois être la mystérieuse étoile de Maranello, plus si mystérieuse que ça... »

Il lui lança un léger clin d'œil qui fit rire la jeune femme.

« Stella Minardi, je suis ravie de te rencontrer Lorenzo. Et tu dois être Arthur, la mini copie de Charles ? »

La jeune femme se tourna vers Arthur, en souriant. Elle avait fait une plaisanterie, Charles avait tendance à appeler Arthur le « mini moi », alors elle espérait qu'il ne lui en veuille pas trop.

« C'est exact, Arthur, la mini copie, mais bien plus réussi que l'original. »

Il éclata de rire à son tour en saluant la jeune femme.

« Hey ! Je suis le plus beau de nous deux. »

Ils éclatèrent tous de rires, alors que Charles rallait. Stella se pencha vers le pilote de la Scuderia et lui murmura quelques mots à l'oreille.

« Ne te vexe pas Sole mio, je préfère l'original à la copie, et de loin. »

Ils étaient tous installés à table depuis un moment déjà, le stress de Stella avait totalement disparu. Lorenzo et Arthur l'avaient extrêmement bien accueilli, s'excusant même pour les propos déplacés qu'ils avaient eu envers la jeune femme alors qu'ils ne la connaissaient pas.

« Je n'en reviens tout de même pas que tu sois la fille de Giancarlo Minardi.

- Oh, tu sais pour moi, ce n'est qu'un nom. Je n'ai jamais connu cette période-là. J'étais trop jeune pour m'en rendre compte.

- Est-ce que tu sais pourquoi ton père a vendu ? Ça se passait bien pourtant les saisons pour l'écurie... »

Stella eut du mal au cœur en repensant à ça. Ce n'était pas un secret d'état, c'était juste un souvenir difficile.

« Red Bull avait déjà fait des propositions à mon père pour racheter l'écurie, mais mon père n'avait jamais voulu vendre. C'était son troisième enfant. En 2005, mon oncle a été assassiné en Sicile...

- Par la mafia ?

- C'est ça, et mon père a décidé de retourner en Sicile pour le venger. Il a accepté la proposition de Red Bull à contre cœur. Il avait une nouvelle mission et diriger une équipe de Formule Un, ce n'était pas vraiment compatible avec la lutte contre la mafia... »

Le silence prit place quelques secondes autour d'eux, tous réalisant les mots de la jeune femme.

« Et ton père n'aurait pas envie de recommencer ?

- Je n'en sais rien. On n'en a jamais vraiment parlé... »

Stella et Pascale étaient toutes les deux dans la cuisine. Elles venaient de débarrasser la table.

« Tu sais Stella, je suis vraiment heureuse que mon fils t'ait rencontré. Même si je l'ai vu triste, à plusieurs reprises, quand tu n'étais pas à ses côtés, j'aime tellement voir le sourire qu'il a sur le visage en ce moment. Il est si heureux, et c'est un bonheur après toutes ces années.

- Je suis bien plus chanceuse de l'avoir dans ma vie, il a rendu des journées difficiles, bien plus ensoleillées. Il... Je sais que je n'ai pas le passé le plus facile, je ne sais même pas si tout ça est bel et bien terminé. Je ne veux pas le mettre en danger, mais je...

- Tu l'aimes, Stella, et ce n'est pas parce que tu l'aimes que tu le mets en danger. Tu sais quand j'étais à Maranello avec tes parents, ton père a dit une chose que je n'oublierais jamais : « On met souvent en danger les gens qu'on aime, mais on les protège avec notre amour. Parfois plus on est proche de quelqu'un, plus il est en sécurité. ». Et je suis d'accord avec ton père... »

Stella resta silencieuse en entendant les mots de Pascale, une larme coula sur sa joue et elle s'approcha doucement de la Monégasque avant d'entamer un geste pour la prendre dans ses bras.

Pascale perçut les yeux brillants de Stella, et son geste, elle s'empressa de prendre la jeune italienne dans ses bras.

« Merci Pascale.

- Tu n'as pas à me remercier Stella, tant que tu rendras mon fils heureux, alors tu seras toujours bienvenue à la maison. »

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