Fallen for the enemy

By oliviachapmann01

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Quand l'amour se mêle au désir de vengeance, quel sentiment sera le plus fort? Peut-on véritablement tombé am... More

Résumé
Avant propos
Chapter one
Chapter two
Chapter three
Chapter four
Chapter five
Chapter six
Chapter seven
Chapter eight
Chapter nine
Chapter ten
Chapter eleven
Chapter twelve
Chapter thirteen
Chapter fourteen
Chapter fifteen
Chapter sixteen
Chapter seventeen
Chapter eighteen
Chapter nineteen
Chapter twenty
Chapter twenty one
Chapter twenty two
Chapter twenty three
Chapter twenty four
Chapter twenty five
Chapter twenty six
Chapter twenty seven
Chapter twenty eight
Chapter twenty nine
Chapter thirty
Chapter thirty one
Chapter thirty two
Chapter thirty three
Chapter thirty four
Chapter thirty five
Chapter thirty six
Chapter thirty seven
Chapter thirty nine
Chapter forty
Chapter forty one
Chapter forty two
Chapter forty three
Chapter forty four
Chapter forty five
Chapter forty six
Chapter forty seven
Chapter forty eight
Chapter forty nine
Note de l'auteur (Merci❤️)
Pssss ... ?⚠️

Chapter thirty eight

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By oliviachapmann01

CHAPTER THIRTY EIGHT

NARCISO
🌍 Propriété de Narciso Giordano, Naples
11h54

La porte de la chambre s'ouvre à l'étage, au moment où je fais glisser le verre de Whisky vers Giuseppe sur le comptoir de la cuisine. A le voir, on sens bien qu'il a plus de mal que moi à accepter le décès de Nonna. A vrai dire, ils étaient bien plus proches qu'on ne pourrait le croire. Elle l'a pris aussi sous son aile à la mort de mon oncle et ma tante.

      - J'avais demandé un café, dit-il en souriant.
      - Tu as besoin de quelque chose de beaucoup plus fort, dis-je en souriant à mon tour. Comment tu te sens ?
      - J'ai l'impression d'avoir un trou béant dans la poitrine, et que rien ne pourra le combler, avoue-t-il.
      - Je pense que Jared ferai un très bon maçon, pour reboucher ce trou.
      - Je peux t'assurer qu'il s'occupe bien de mes trous, dit-il en roulant des sourcils.

Je croise son regard, avant qu'on éclate de rire. Je suis content de l'entendre rire, ça me fait plaisir. Jared descend les escaliers, avant de poser son sac sur le canapé. Il nous rejoint dans la cuisine, avant de prendre des mains le verre de Giuseppe pour venir le boire d'une traite.

      - Comment elle va ? demandé-je.
      - Elle a choppé une méchante grippe, dit-il en se prenant un verre.
      - Une grippe ? En septembre ? dis-je dubitatif.
      - Elle en a tout les symptômes. Il n'y a pas de traitement, juste beaucoup de repos et du paracétamol pour faire baisser la fièvre.

Une grippe en septembre, j'y crois absolument pas. Et puis, elle allait me dire quelque chose, avant qu'elle ne tombe dans mes bras. Je suis certain qu'elle allait me dire la vérité, me dire qu'elle est enceinte. Mais est-ce qu'une grossesse peut la rendre malade à ce point-là ?

      - Tu es septique, dit Jared en souriant. À quoi tu penses ?
      - Rien, dis-je en mentant. C'est toi le médecin après tout, je te fais confiance.

Les deux me regardent, sans un mot.

      - On se fait une partie de jeu vidéo, comme au bon vieux temps ? proposé-je.

PERLA
16h40

Qu'est-ce que j'ai froid. Non, en fait, j'ai trop chaud. Jared a insisté pour que je lui dise la vérité, mais j'ai résisté. Malgré tout, je vois bien qu'il ne me croit absolument pas. Qu'il a des doutes. Il va probablement en parler à Narciso. J'étais à deux doigts de tout lui dire devant mon ancienne maison. J'y étais presque. Mais la vie en a décidé autrement. Des hurlements et des rires proviennent du salon de l'appartement. Je reconnais immédiatement les voix des cousins Giordano, mais aussi celle de Jared, et des frères Luis et Rodrigo. Ils ont l'air de bien s'amuser. Je suis contente que les deux cousins se changent les idées. Perdre Nonna va probablement les rapprocher encore plus. Mon ventre se met à gronder. J'ai une dalle de l'enfer. Je sors du lit, enfile un sweat à Narciso avec mon jogging, et descend lentement au salon. Les cinq hommes sont assis sur le canapé, dos à moi. Sur l'écran plat du salon, ils se défient à Mario Kart. Je souris en les entendant rire, et s'insulter de noms d'oiseaux quand l'un ou l'autre lance une carapace. Je m'assois au bar, en les regardant jouer. Le premier passe la ligne d'arrivée.

      - Et voilà ! hurle Narciso en se levant, tout en levant les bras en signe de victoire. Vous me devez tous vingt euros chacun. Par ici la monnaie !

Ils râlent tous comme les mauvais joueurs qu'ils sont, mais ils donnent l'argent au gagnant. Je souris en le voyant aussi heureux d'avoir gagné une simple partie de jeu vidéo. Il se retourne, et son visage s'adoucit en me voyant. Il contourne rapidement le canapé, pour venir à ma rencontre.

      -  Tu as meilleure mine, mon ange, dit-il avant de m'embrasser sur le front. Mais tu as toujours de la fièvre.
      - Je me sens un peu mieux, mais j'ai super faim, avoué-je.

Les quatre autres garçons se retournent, pour me regarder. Ils me sourient tous.

      - Mais je ne voulais pas vous déranger dans votre jeu.
      - Ça nous dérange pas de faire une pause, ton mec nous met la raclée à chaque fois, se plaint Luis.
      - T'as qu'à savoir faire autre chose de tes mains que de te branler et tirer avec une arme, réplique Narciso en riant.

Luis marmonne quelque chose, faisant rire les autres. Narciso m'embrasse rapidement sur les lèvres, avant de contourner le comptoir pour aller dans la cuisine. Il sort quelque chose du réfrigérateur. Je le regarde faire je ne sais quoi, en écoutant d'une oreille la conversation des garçons sur le canapé. Ils discutent d'un jeu vidéo qui devrait sortir à la fin de l'année. C'est bien la première fois que je les entend discuter d'autre chose que de boulot. Narciso pose devant moi un verre de thé glacé, accompagné d'une assiette ou se trouve un bagel. Il a l'air si bon !

      - On a commandé le déjeuner ce midi, et je t'ai pris ça, avoue Narciso en s'asseyant à mes côtés.
      - J'aime bien quand tu prend soin de moi, dis-je en souriant.
      - Je le ferai toujours.

J'attrape mon verre pour prendre une gorgée, mais un haut-le-cœur me prend. Non, pas le thé glacé, c'est mon péché mignon ! Je tente de me contrôler, pour éviter que Narciso devine ce qui se passe.

      - Je sais pas si tu te souviens, mais avant que tu ne fasse le malaise, tu as commencé à me dire quelque chose, dit Narciso. Tu te souviens ?

Je ne peux pas lui dire ici, pas alors que nous ne sommes pas seuls. Alors je mens, et je secoue la tête. Je sens qu'il est déçu, et qu'il sait aussi que je mens. Mais il n'insiste pas, et m'embrasse le front. Je déguste mon repas sous l'œil attentif de Narciso, alors que les garçons s'amusent.

      - Tu veux jouer avec nous, Morano ? demande Giuseppe en se levant. 
      - Avec plaisir, je vais vous la-mi-ner, dis-je en souriant.

On les rejoins sur le canapé. Je m'installe entre Narciso et Giuseppe. Dans la partie, je joue contre Giuseppe, Luis et Jared. Ça va être du gâteau. Pendant les quatre courses du tournoi, je les dégomment. Je passe la ligne d'arrivée de la dernière course, sous les cris de joie de Narciso. Je me lève en levant à mon tour les bras en signe de victoire. Narciso fait de même, et me prend dans ces bras en me faisant tourner.

      - Putain mais comment c'est possible ? râle Jared.
      - J'ai passé mon adolescence à jouer des jours entiers avec Hector.

La simple mention de son prénom me fait ressentir une drôle de sensation. Je perd rapidement mon sourire, et les garçons le remarquent. Je donne la manette à Narciso, pour m'asseoir sur le fauteuil. Rodrigo propose une nouvelle partie, tout le monde accepte. Je les regarde s'affronter, s'insulter à nouveau. Je laisse tomber ma tête contre le dossier, remonte mes jambes pour être assise en tailleur. J'ai l'impression que mon repas est en train de remonter. Je passe discrètement mes mains sous mon sweat, pour tenter d'apaiser mes maux. Vivement que tout ça passe, parce que je n'en peux plus.

NARCISO
Perla s'est à nouveau endormie sur le fauteuil depuis plusieurs minutes. Elle a l'air complément à plat.

      - Bon, je pense qu'il est temps de rentrer, annonce Giuseppe en se levant. Il va falloir qu'on organise mon anniversaire, pour que vous ayez le temps d'acheter mes cadeaux.

On éclate tous de rire. Il cherche le moindre prétexte pour faire la fête. Mais pour son anniversaire, c'est une tradition de le faire au Santa Maria. Et puis, ça fait un bail que je n'y suis pas été. Depuis que j'ai rencontré Perla finalement. Ce sera l'occasion de lui faire découvrir la DarkRoom. Je raccompagne tout le monde jusqu'à l'ascenseur, réparé depuis l'agression de Perla.

      - Si jamais son état ne s'améliore pas d'ici quelques jours, préviens moi.
      - Merci, Jared, dis-je en souriant. Le temps qu'elle se rétablisse, je te laisse les reines pour les affaires, Giuseppe.
      - Genre, à cent pour cent ? dit-il, choqué.
      - A cent pour cent. Je te fais confiance, tans que tu ne fou pas tout en l'air, dis-je en riant.

Il hoche la tête, un immense sourire sur le visage. Je savais que ça allait lui plaire. Et je préfère rester auprès de Perla. Je suis certain qu'elle a peur de me le dire, alors je vais l'aider à m'en parler. Je retourne dans l'appartement, verrouillant et activant la nouvelle alarme derrière moi. Elle dort toujours paisiblement. Elle ne doit pas être confortable, assise comme ça. Je m'approche discrètement. Elle a enfouie ses mains sous le sweat. Sur son ventre. Je n'ai plus de doutes désormais. Cette nouvelle me fait un drôle d'effet. Je vais être papa. Oh putain. J'arrive pas à y croire. Mais comment c'est possible ? La première fois où on a couché ensemble sans capote, elle m'a assurée qu'elle portait un stérilet. Et son endométriose ? Je croyais que c'était dur pour les femmes atteintes d'avoir des enfants. Ma tête est sur le point d'exploser. Je me penche vers elle, pour la soulever délicatement. Je grimpe à l'étage, pour la déposer dans notre lit. Elle s'y blottie confortablement, sans se réveiller. Je prépare sur la table de chevet des comprimés de paracétamol, avec un grand verre d'eau.

      - Narciso ?
      - Je suis là, dis-je en m'asseyant sur le rebord.
      - Je suis désolé d'être tombée malade aujourd'hui, alors que tu vis une période difficile...
      - Tu n'as pas à t'en vouloir, ce n'est pas ta faute, dis-je en caressant ses cheveux. Au moins, j'ai pensé à autre chose pour prendre soin de toi. Et même Giuseppe, ça l'a beaucoup aidé d'être ici.
      - Tu crois qu'il va sortir avec Jared ? demande-t-elle, complètement réveillée.
      - Je sais pas. J'espère, parce que Jared est complément dingue de lui !

On ris tout les deux. Je regarde l'heure sur mon téléphone. Bientôt vingt heures.

      - Tu as faim ? lui demandé-je en me relevant.
      - Oui, j'ai toujours la dalle. Pourquoi ?
      - Je nous fais livrer le restaurant du QG ? J'ai envie de leur pizza à la truffe, dis-je en levant mon téléphone.
      - Prends moi des gnocchis à la crème et à la truffe et au jambon Serrano, avec supplément parmesan !

Je souris en la voyant avec si grand appétit. C'est bon signe. Je passe notre commande par téléphone, avant de la rejoindre sous la couette, vêtu seulement d'un bas de jogging. Elle vient se blottir contre moi, son corps bouillant me donne limite de la fièvre.

      - Wouah bébé, tu viens de me donner chaud, dis-je en riant.
      - Désolé, je ne me rend pas compte de ma fièvre, parce que j'ai super froid, dit-elle en riant.

Je la sers encore plus fort, malgré sa chaleur. Et nous passons le reste de la soirée blottis l'un contre l'autre, en mangeant nos plats préférés, devant une vieille série d'animation que Perla aime.

PERLA
🌍 Vendredi 26 septembre, propriété de Giuseppe Giordano, Naples
21h30

On pénètre dans l'appartement, ou la musique retentit tellement fort que tout les murs tremblent. Ce soir, on fête l'anniversaire de Giuseppe. Et autant dire qu'on en entend parler depuis des jours ! Il est surexcité à l'idée d'aller le fêter au Santa Maria, leur club au centre-ville. Et par chance, ma grippe a fini par passer. Malgré ce qui s'est passé. J'ai besoin de me changer les idées après ce traumatisme dont Narciso n'est même pas au courant. Je remarque que tout le monde est là, même les Santoro.

- Et voilà les derniers invités ! Jamais à l'heure ma parole ! hurle Giuseppe en levant son verre dans notre direction.
- Dis ça a ton cousin, dis-je en regardant ce dernier.

La raison de notre retard est que monsieur Giordano ici présent n'a pas réussi à se contenir en me voyant dans cette robe et a voulu me faire l'amour a même le canapé. Résultat, on arrive avec trente minutes de retard. Mais à ce que je vois, personne ne nous a attendu pour commencer à boire. Giuseppe se précipite vers nous, un verre dans chaque main.

- Je suis trop contente que tu ailles mieux ! C'était impensable que je fête mon anniversaire sans ma meilleure amie.

Il nous prend tout à tour dans ses bras, nous donne nos verres, avant de retourner dans la cuisine.

- Tu es certaine de vouloir boire ce soir? demande Narciso, un air inquiet sur le visage.
- Ma grippe est partie depuis mardi, bébé. À la tienne, Étienne.

Je lève mon verre dans sa direction, avant de le boire d'une traite. Je me précipite vers Clara et Grégoire, pour les prendre dans mes bras. Ça fait un bail qu'on ne s'était pas vu ! On se raconte rapidement les potins de chaque famille. Le petit ventre de Clara commence déjà à apparaître dans cette petite robe blanche, alors qu'elle n'est pas encore à trois mois de grossesse. Mais il faut avouer que la grossesse lui va à merveille. Elle rayonne. Giuseppe nous rejoins, et me sert un autre, même si je n'ai aucune idée de ce qu'il met dedans.

- Tu bois ? demande Jared en haussant un sourcil.
- Qu'est-ce que vous avez tous à me demander ça ? Je suis en pleine forme, et je veux fêter l'anniversaire de mon meilleur ami, dis-je en regardant Giuseppe.
- On va faire un bordel ! réplique ce dernier en levant son verre.

En souriant, on croise nos bras, pour venir boire dans son propre verre. On s'en renverse légèrement dessus, ce qui nous fait éclater de rire.

- Peut-être que tu voudra venir avec moi dans la DarkRoom, dit Giuseppe en roulant des sourcils.
- Par contre, c'est à ma femme que tu parles, donc mesure tes propos.

La voix cinglante de Narciso nous enlève notre sourire. On se tourne vers lui, alors qu'il s'approche.

- Relax Narciso, je déconne. Mais par contre, j'y emmène Jared avec plaisir.

OK, ça devient gênant là. Je le regarde se diriger vers Jared, pour venir l'embrasser à pleine bouche. Je suis sincèrement contente qu'il soit passer à autre chose. Parce que, sérieusement, aimer la copine de son cousin, y'a des limites quand même. Je m'approche du four, ou des pizzas cuisent. Putain, j'ai la dalle rien qu'à les voir.

      - Chérie, tu ne devrais pas trop boire ce soir.

Il pose son épaule contre le meuble à côté du four. Il a les bras croisés sur sa poitrine, son verre au bout des doigts. Sa chemise blanche serrée fait ressortir ses biceps. Mon regard se promène sur son corps sans retenue. Son pantalon chino noir retombe parfaitement sur ses Converses blanches. Oui, vous ne rêvez pas, Narciso porte des Converses blanches. J'ai réussi à le convaincre pendant une sortie shopping. Et je dois avouer que ça lui va parfaitement bien bordel.

      - Je rêve ou vous me matez, mademoiselle ?

Je relève la tête, pour croiser son regard amusé. Je rougis malgré moi. Et dire qu'il y a même pas une heure, je touchais tout ce qui se trouve en dessous. Je remonte, pour planter mon regard dans le sien. Ses yeux noirs brillent de désir. Il en a envie, autant que moi. Un sourire machiavélique se dessine sur ses lèvres, alors qu'il me regarde de haut en bas. Je savais que porter cette simple petite robe noire à bretelle allait faire son effet. Et pas qu'une fois apparemment. Il s'approche, posant son bras au dessus de ma tête. Wouah, mais il fait chaud ici tout à coup.

      - Si vous êtes assez sage, murmure-t-il, vous pourrez venir avec moi pour visiter la DarkRoom.

La DarkRoom. Je n'ose pas imaginer ce qu'on y trouve à l'intérieur.

      - Tu m'expliques ce qu'on y trouve à l'intérieur ? dis-je en prenant une gorgée de mon verre.
      - Tu y trouveras tout ce dont tu as envie, dit-il en m'attrapant par la taille. Chaque fantasme, chaque envie, même les plus dépravés, peut être réalisés dans cette pièce.
      - Ça me tente bien, murmuré-je en souriant. Mais que dois-je faire pour y accéder, monsieur Giordano?

Je sens sa main descendre sur mes fesses. Il chatouille la fin du tissu, en souriant. Un de ses doigts se faufile en dessous. Je frissonne, en le sentant remonter sa main entièrement sous la robe. Je regarde autour de moi, personne ne fait attention à nous. Il caresse le galbe de ma fesse, avant de jouer avec l'élastique de mon string. Son doigt s'infiltre lentement en dessous, pour venir caresser l'entrée interdite. Jamais personne ne m'a touché à cet endroit, lui non plus d'ailleurs. Ma respiration se coupe, mes yeux se fondent dans les siens.

- Si ça ne te plait pas que je te touche là, j'arrête, murmure-t-il d'une voix rauque due au désir.

Je secoue négativement la tête, pour qu'il ne s'arrête pas. Il sourit, quand ma peau redevient froide quand il recule.

      - Rejoins-moi dans la salle de bain.

Il quitte la cuisine, pour venir rejoindre rapidement son cousin. Je crois que je n'ai jamais été aussi excitée que là maintenant. Ils discutent rapidement, avant que Giuseppe ne rejoigne les garçons. Narciso me regarde en souriant, avant de me faire signe de tête de le rejoindre. Il disparaît dans le couloir qui mène à la salle de bain. J'avale d'une traite mon verre, pour venir le rejoindre dans la salle de bain. Je pénètre dans la pièce, toujours plongée dans la pénombre. Je m'apprête à allumer le plafonnier, mais la main de Narciso se pose sur la mienne.

      - Attends. Tu ne préférerai pas faire ça à la lumière d'une simple bougie ?

Une flamme jailli de sa main, proche de son visage. Il se penche vers le lavabo, pour venir allumer un trio de grosses bougies.

- Ou tu les a trouvé ?
- Elles y étaient déjà, mais je n'ai aucune envie d'imaginer pourquoi elles sont là, avoue-t-il.

Je me retiens de rire. Les bougies éclairent à peine la pièce, alors que la musique étouffée nous proviens du salon. Narciso me plaque sans ménagement contre la porte. Je sens son imposante dureté frotter contre ma jambe. Ses lèvres viennent brusquement contre les miennes. Nos dents s'entrechoquent. Nos langues se rencontrent, s'affrontent dans une danse enivrante. Il a le goût d'alcool, me faisant tourner la tête. Ma main se balade sur sa chemise, pour venir ouvrir rapidement chaque bouton. Une fois la barrière du tissu passée, je caresse sans retenue son torse chaud. Malgré tout ce temps, ses tatouages m'hypnotisent à chaque fois. Je me penche pour embrasser son cou, sa clavicule, avant de commencer ma descente vers son ventre. Je fini par me retrouver a genoux devant lui. Je m'apprête à lui ouvrir le pantalon, quand des coups retentissent à la porte derrière moi.

      - Les pizzas sont prête, vous baiserez plus tard au club ! hurle Giuseppe de l'autre côté.

Je ne peux pas retenir mon rire, tout comme Narciso. Je me relève, alors qu'il commence à refermer sa chemise.

     - J'espère que tu es prête pour ce qui t'attends au club, parce que je ne serai pas tendre, dit-il avant de quitter la pièce.

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