La captive du désert ( L'enfa...

Oleh Lamiss141

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Lors d'une nuit de tempête, dans l'hôtel où elle travaille temporairement, Jane Wild se laisse emporter dans... Lebih Banyak

Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Épilogue

Chapitre 1

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Oleh Lamiss141




𝐃𝐢𝐬𝐩𝐨𝐧𝐢𝐛𝐥𝐞 𝐞𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐛𝐨𝐨𝐤 𝐞𝐭 𝐫𝐞𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥é 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐭𝐞𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐬 𝐀𝐦𝐚𝐳𝐨𝐧 𝐊𝐢𝐧𝐝𝐥𝐞 - 𝐊𝐨𝐛𝐨𝐛𝐨𝐨𝐤 - 𝐆𝐨𝐨𝐠𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐲 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞𝐬 🩷

𝗔𝗧𝗧𝗘𝗡𝗧𝗜𝗢𝗡 !

𝗢𝗘𝗨𝗩𝗥𝗘𝗦 𝗦𝗢𝗨𝗦 𝗣𝗥𝗢𝗧𝗥𝗘𝗖𝗧𝗜𝗢𝗡𝗦 𝗗𝗘𝗦 𝗗𝗥𝗢𝗜𝗧𝗦 𝗗'𝗔𝗨𝗧𝗘𝗨𝗥.
𝘾𝙤𝙥𝙮𝙧𝙞𝙜𝙝𝙩 ©A.S SYLA, Octobre 2022 - Auteur Wattpad Lamiss141

« toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa 1er de l'article L. 122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. »



Jane faillit lâcher son téléphone quand la foudre se mit à cristalliser le ciel accompagné d'un bruit terrifiant. Il pleuvait si fort qu'il était presque impossible d'entendre Tabitha à l'autre bout du fil.

- Je te jure que c'est la dernière fois Jane.

Jane se réfugia dans le hall gardé par un vigile qui lui aussi n'était pas rassuré.

- Je ne sais pas si tu te rends compte des risques que je prends en te remplaçant de la sorte, fit valoir Jane en allant scanner la carte magnétique de son amie. Imagine une seconde que le directeur de l'hôtel s'en aperçoive ? Tu imagines ce que je peux risquer ?

- Le directeur de l'hôtel ? Répéta Tabitha en étouffant un rire. Monsieur Stanford se moque des femmes de ménage qu'il emploie. Il ne connaît même pas nos noms, pour lui et les dirigeants de cet hôtel prestigieux, nous sommes invisible et c'est exactement pour ça que tu passes inaperçue.

Malgré les affirmations de Tabitha, elle ne parvenait pas à calmer sa nervosité. Bien qu'il s'agissait de la quatrième fois en un mois, Jane était toujours autant terrifiée que quelqu'un découvre qu'elle n'était pas Tabitha Hewitt.

- En plus je te paye, argumenta son amie avec enthousiasme.

- C'est la dernière fois.

- Je te le promets Jane, mais comprends un peu ma situation. Alex est rarement romantique alors quand il m'a proposé ce week-end je ne pouvais pas refuser.

- Et moi je refuse d'aller en prison ! Dit-elle tout bas en passant devant une autre femme de ménage. Je dois raccrocher maintenant.

Jane fourra son téléphone dans la poche de son uniforme et se dirigea vers les chariots alors que la tempête faisaient rage dehors. Les femmes de ménage étaient réduites à se changer au dernier étage du bâtiment. Les murs en béton étaient d'une froideur absolue et les autres femmes étaient toutes fermées à la discussion. Certaines n'osaient même pas la regarder de peur d'être emportées au-delà des ennuis de Tabitha.

- Encore, nota Ellie en la toisant avec mécontentement.

- Crois-moi Ellie, j'aimerai être n'importe où sauf ici, lui dit-elle en ravalant une angoisse.

- Tabitha a de la chance que le directeur de cet hôtel soit trop absorbé par ses clients richissimes mais je ne pourrais pas toujours dissimuler un tel comportement. Tu ne devrais pas accepter de faire ça Jane, ça va finir par t'apporter de gros ennuis.

- Je sais, murmura Jane en chargeant le chariot de linge propres. Mais tu sais elle a tellement fait pour moi que...

- Oh je t'en prie Jane, c'était il y a des années maintenant et tu étais encore qu'une enfant, répliqua Ellie en secouant la tête désespérément. Vous avez partagé le même foyer d'accueil et elle t'a prise sous son aile parce qu'elle avait sept ans de plus que toi. On ne peut pas dire qu'elle était un bel exemple à suivre.

- Tabitha a toujours été disons...spéciale, marmonna-t-elle en fuyant le regard de l'anglaise.

- Tabitha était issue d'une famille riche avant d'être placée très jeune pour son comportement agressif. Bien qu'elle ce soit calmée depuis, elle demeure toujours imprudente et impulsive dans ses choix. Tu ne peux pas lui dire oui à tout sous prétexte qu'elle te tenait la main au foyer d'accueil.

Jane savait qu'elle avait raison, mais refusait de l'admettre à voix haute. Tabitha n'avait pas l'habitude que quelqu'un lui dise non. Même placée, elle n'avait jamais perdue de sa superbe arrogance mais pour Jane, elle représentait la seule amie sur qui elle pouvait compter. Néanmoins elle mesurait avec intérêt les paroles sages d'Ellie qui elle aussi, connaissait Tabitha depuis des années.

- Tu as raison, glissa-t-elle avec un soupir. Je devrais peut-être avoir une petite conversation avec elle pour lui faire vraiment comprendre que je ne peux plus prendre ce risque.

- Je pense qu'il est trop tard, répondit Ellie en déposant les serviettes propres sur son chariot. Elle a pris l'habitude que tu acceptes de la remplacer. Pour ton bien Jane, je te le dis en toute sincérité, ne lui fait pas confiance les yeux fermés.

L'avertissement d'Ellie l'interpella. Les sourcils froncés, elle cherche son regard qui était baissé sur le chariot.

- Tu me caches quelque chose Ellie.

Elle soupira, agacée mais se redressa tout de même pour lui affligé un regard amer.

- Le petit-ami qu'elle désespère tant de voir en te faisant prendre des risques, c'était le mien il y a encore deux mois.

Ébahie, Jane cligna des yeux rapidement sous le regard amèrement triste d'Ellie.

- Elle me l'a pris sans aucun scrupule, alors oui, je te le dis, ne lui accorde pas toute cette confiance Jane. Moi aussi je pensais qu'elle était mon amie.

- Ellie, je...suis sincèrement désolé, murmura Jane peinée.

- Ça n'a plus d'importance, dit-elle rapidement en reniflant. Il est temps de se mettre au travail. Prends ces bougies et ces allumettes. Madame Foster craint une coupure de courant dans peu de temps.

- D'accord.

- Et essaye de te faire discrète, lui conseilla Ellie avant de tourner les talons.

Cette confidence n'était pas sans la troubler et pendant de longues minutes elle fut prise de doutes concernant son amie. Ellie avait raison. Prendre son identité et la remplacer comportaient des risques qu'elle ne pouvait plus se permettre de prendre. Le prestigieux hôtel de Londres n'avait pas seulement des clients mondiaux mais aussi beaucoup de Londoniens connus. Depuis trois ans maintenant, elle travaillait pour les Lancaster, une famille aristocratique qui malgré les scandales, arrivait toujours à faire la une de la presse Britannique. Si jamais un seul membre de cette famille venait à se trouver dans cet hôtel au même moment qu'elle, c'en était fini pour elle.

L'ascenseur s'arrêta au troisième étage, et quelques secondes avant que les portes se referment, la lumière du couloir se mit à grésiller avant de s'éteindre complètement.

Jane eut un léger soubresaut alors que la foudre venait de s'abattre à nouveau. Tout était noir et cet instant lui rappela cruellement une époque qu'elle essayait d'oublier.

Elle serra ses mains autour de la barre du chariot alors que les faibles néons de secours s'étaient déclenchés.

- Mademoiselle !

Cette voix appartenait à Madame Foster et la crainte d'être démasquée l'empêcha de se retourner dans l'immédiat.

- Oui, dit-elle après s'être raclée la gorge.

Armée d'une lampe de faible intensité, la supérieure s'avança jusqu'à elle avec une démarche assez urgente.

- C'est une catastrophe, commença-t-elle en vérifiant sa montre. Il est minuit, la foudre vient d'endommager notre générateur principal. Toutes les portes des suites ont été déverrouillées, il n'y a plus de lumière et la tempête commence à peine à se calmer.

- En quoi puis-je vous aider madame ?

- Il faut passer dans toutes les chambres, essayer de rassurer les clients encore debout, mettez des bougies dans chaque suite et il faut veiller à ce que les chambres retrouvent leur sécurité.

Jane acquiesça dans la pénombre, pour éviter que sa voix ne la trahisse, car elle ignorait si Foster connaissait Tabitha. Alors discrètement, Jane retira son badge qu'elle glissa dans la poche fermé de son uniforme.

La supérieure lui donna toutes les instructions notamment où se trouvaient les clés de secours pour que les clients puissent fermer les portes sans le système électronique.

Quand elle fut partie, Jane poussa un long soupir de soulagement en prenant le chemin opposé au sien.

Chaque client avait son lot de surprises et elle avait appris à ne plus y faire attention. Certains pestaient contre tout et n'importe quoi dans l'unique but de se faire remarquer. Cette nuit, n'était pas différente. Elle était pire.

- Et puis-je savoir pendant encore combien de temps nous allons restés dans cette situation ? Demanda Charlotte Emerton, fille d'un riche promoteur immobilier.

- Je ne sais pas madame, toute la ville est plongée dans le noir pour le moment, répondit Jane en allumant la dernière bougie. Soyez sans crainte, le directeur veille à ce que la situation soit réglée au plus vite.

- Je l'espère bien ! Demain j'ai une réunion importante avec le comité de l'hôtel.

Quand elle se retourna, un éclair illumina brièvement le salon et une paire d'yeux dédaigneuse l'accueillit, mais Jane était habituée et grâce à cette coupure de courant, elle n'avait pas à supporter l'arrogance de cette cliente qui était connue pour ses exigences parfois douteuses.

- Bonne nuit madame.

Elle referma la porte et poussa le chariot jusqu'à la dernière porte, plus précisément, la suite la plus coûteuse de l'hôtel. Jane savait qu'elle n'avait pas le droit à l'erreur. Si jamais elle échouait ici, le risque était d'être directement confrontée au directeur de l'hôtel en personne.

Jane s'avança jusqu'aux portes et comme toutes les autres, ces dernières étaient légèrement entrouvertes. Seulement, à la différence des autres suites, celle-ci avait l'air d'être plongée dans le noir. Ce détail se confirma quand elle poussa la porte après y avoir cogné quelques coups pour s'annoncer.

Plongée dans le noir, guidée par les éclairs qui zébraient sans cesse le ciel de Londres, Jane s'avança jusqu'au grand salon avec les bougies dans les mains.

Elle annonça sa présence d'une faible voix mais personne ne lui répondit. Savoir que le client ou la cliente de cette suite n'était pas présent n'était pas sans lui déplaire, au contraire, c'était presque un soulagement.

À cette heure tardive, le Ritz London était encore animé et principalement dans le bar Rivoli. Sans doute que le client de la suite Royal était encore en bas, songea-t-elle tandis qu'elle disposait les bougies dans les lanternes en verre sur la table du salon.

Elle les alluma pour y voir plus clair et se dirigea ensuite vers la chambre. Seulement quelque chose l'arrêta, plus particulièrement cette sensation étrange qu'elle ressentait depuis qu'elle était entrée dans cette chambre.

Son cœur se mit à battre anormalement alors que derrière les épais rideaux, les éclairs usaient de leur intensité comme des flash incessants et imprévisibles.

L'une de ses mains qui tenait les deux dernières lanternes en verre devint moite alors qu'elle s'était retournée par réflexe.

L'obscurité était terrifiante et cette impression de sentir une lourde présence rendait le moment particulièrement angoissant.

Jane décida pourtant d'entrer dans la chambre Royal mais avec un peu plus d'énergie afin d'en finir au plus vite.

Elle se guida grâce aux éclairs et disposa à la hâte les bougies dans les lanternes qu'elle venait de poser sur la cheminée au style baroque. Au moment de l'allumer, la boîte d'allumettes lui échappa des mains. Elle se baissa pour la ramasser et frotta l'une des allumettes d'une coup si vif que celle-ci s'enflamma aussitôt.

Jane se hissa sur la pointe des pieds pour allumer la mèche, mais cette fois-ci, l'impression de cette lourde présence devint réelle quand une main de fer, riche de force et d'autorité attrapa son poignet pour l'arrêter....

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