๐˜ค๐˜ฐ๐˜ถ๐˜ต๐˜ฆ๐˜ข๐˜ถ ๐˜ฏ๐˜ฐ๐˜ช๐˜ณ

By thirtyheart

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โ€ข un โ€ข
โ€ข deux โ€ข
โ€ข trois โ€ข
โ€ข quatre โ€ข
โ€ข cinq โ€ข
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โ€ข soixante-douze โ€ข
โ€ข soixante-treize โ€ข
รฉpilogue
โ€ข bonus 1 โ€ข

โ€ข six โ€ข

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By thirtyheart

𝕹𝖔𝖚𝖗
OCTOBRE 2022

- Vraiment, je vais me marier à un véritable cordon bleu.

- Arrêtes, tu me flattes. souriais-je pour cacher mon rougissement, devant le compliment de mon fiancé qui semblait ravi du plat que je venais de lui cuisiner.

- Tu sais, j'y pensais pour le repas de mariage.

- Oui ?

- On pourrait faire un plat égyptien. Ça apporterait un peu d'originalité pour le plus beau jour de notre vie.

- T'es sérieux ? si je ne m'étais pas rassise juste après avoir apporté les dernières sauces sur la table, je me serais sûrement écroulée à cause d'un malaise.

- Ouais. En plus, tu m'as dit que tu cuisinais aussi bien que ta mère, ça pourrait lui faire plaisir de s'en charger, je sais que ça plaît parfois aux familles de mettre un peu la main à la patte.

Vraiment impressionnée par Allan, j'avais presque du mal à lui répondre alors qu'intérieurement, j'avais envie de crier de joie. C'était peut-être le début d'une discussion à propos de notre mariage qui n'allait pas se terminer houleusement, par des portes qui claquent et des insultes jurées dans la barbe.

Je redécouvrais un nouvel Allan et ce n'était pas pour me déplaire.

- Je te promets que ta Fatteh aux pois chiches est une tuerie mon amour, véritablement. poursuivait mon fiancé en prenant une nouvelle bouchée.

- Qu'est-ce qui te prend pour me faire tant de compliments ? riais-je doucement en apportant une première fourchette à mes lèvres.

- Je sais pas. Je crois que je suis heureux de me marier à une femme comme toi. mes sourcils se haussaient, c'était rare qu'il me valorise autant. En plus, je parlais avec des collègues avant de rentrer, on discutait un peu de nos vies par-ci par-là et le sujet de notre union est venue sur la table. Bon tu me connais, je ne suis pas du genre à mettre de gros tableaux de toi dans ma librairie, un petit cadre de nous deux sur mon comptoir suffit et, tous ne savait pas trop à quoi tu ressemblais.

- Et alors ?

- J'ai dû en menacer plus d'un.

- Allez, arrête de dire des bêtises. pouffais-je de rire en secouant la tête.

- Je te jure bébé, je pense qu'ils ne s'attendaient pas à quelqu'un comme toi.

- Quelqu'un comme moi ? mes sourcils se fronçaient un peu.

- Ouais, une bombe égyptienne comme toi, ça court pas les rues de la capitale.

Je levais les yeux au ciel devant ses flatteries alors qu'il en rajoutait des couches, me décrivant comme la huitième merveille du monde et comme la femme parfaite. J'avais beau jouer la fiancée modeste, ça me réchauffait le cœur d'entendre Allan parler de moi comme ça. Pas qu'il n'en avait pas l'habitude, loin de là, c'était juste que ces derniers temps s'étaient montrés très rudes.

- Tu es retournée à la prison aujourd'hui ? me demandait Allan alors qu'on venait tout juste de passer au dessert.

- Ouais. Deux heures, j'ai cru jamais en sortir. ricanais-je en raclant ma cuillère contre mon pot de yaourt presque vide.

- Et alors ? Du nouveau ?

Mes bras se bloquaient tandis que je levais juste le regard vers mon fiancé qui tartinait un bout de baguette avec du fromage à pâte molle, pas du tout perturbé par le fait qu'on parle de mon travail. D'ordinaire, c'était plutôt un sujet tabou qu'on essayait d'esquiver à table, on ne discutait pas de son boulot non plus d'ailleurs.

- Bah euh- C'est que- Ici ?

- Bah oui ici. Tu veux où sinon ? rigolait-il en croquant dans son pain.

- Non, nul part. balbutiais-je avant de retrouver mon assurance. J'essaye encore de le convaincre d'accepter la demande en Cour d'Appel mais c'est pas évident.

- Tu te sens prête à l'emmener dans un nouveau procès ? Tu crois assez en son innocence pour rester focus sur son cas pendant des mois encore ?

- Oui, c'est pour ça que je fais ce métier et j'aimerais bien percer son mystère et comprendre pourquoi il me cache la vérité.

- Peut-être que c'était vraiment lui dans la voiture. l'air impliqué d'Allan me fit bizarrement chaud au cœur, il m'écoutait pour de vrai et il ne faisait plus semblant.

- Non chéri, je sais que ce n'était pas lui.

- D'accord, alors persévères. Mais juste... Ça va durer encore combien de temps tout ça ?

- C'est-à-dire ? je fronçais mes sourcils en buvant le reste de mon vin qui traînait dans ma coupe depuis la fin du repas.

- Le procès est prévu pour quand ?

- Si je fais Appel et que je mets la pression sur les supérieurs pour essayer de faire passer plus le vite le cas de mon client, je peux m'en tirer pour dans sept mois.

- Sept mois... je hochais de la tête. Dans huit mois on se marie Nour.

- Je sais. Je compte faire gaffe à la date du procès pour qu'elle ne coïncide pas avec celle de notre cérémonie.

- Et tu vas réussir à gérer tout ça ?

- Oui.

Absolument pas.

- Parce-que mon cœur, je sais l'importance de ton métier, je sais que t'es du genre à bosser dur pour atteindre ton but et je suis très fier de toi pour ça, réellement. Mais un mariage c'est qu'une fois dans une vie.

- Je joue l'avenir d'un innocent.

- Mais ton client, il peut bien se procurer un nouvel avocat. Si toi tu as buté presque devant la vérité, peut-être qu'un autre réussira à faire mieux et à le sortir de là. Comme ça il y parviendra sûrement et tu pourras te féliciter. Nour, il faut savoir abdiquer parfois devant plus fort que nous, c'est pas une honte mais une preuve d'intelligence. Tu crois pas ?

- Non, je trouve p-

- Il faut savoir hiérarchiser les événements, tu ne peux pas tout faire. En plus normalement, c'est à toi de savoir ce que tu veux comme déco, comme menu ou comme playlist pour le mariage. Tu me laisses tout faire et ça commence à devenir compliqué de gérer mon travail, ma moitié des préparatifs plus les tiens. Tu comprends ce que je veux dire ?

- Désolée si je ne te parais pas à fond dans tout ce qui concerne les détails mais j'essaierai de faire plus attention.

- Tu vas réfléchir à transmettre ton dossier à un autre avocat ?

Je regardais longuement Allan qui semblait vraiment tiraillé par ce sujet. En réalité, je le comprenais un peu. Si ça avait été le cas inversé et qu'il aurait montré peu d'intérêt pour notre mariage, ça m'aurait très certainement contrariée. Alors je ne pouvais rien dire dessus puisque même moi, j'aurais pu réagir de cette façon que lui pour le coup.

- Je vais y réfléchir.

(...)

Les bras croisés sous ma poitrine, j'attendais patiemment que la porte face à moi s'ouvre. Trente minutes qu'Oria et Hakim discutaient sans moi et je pouvais vous dire que le temps, je le voyais bien passer pour le coup. Si la soi-disant petite sœur de mon client ne parvenait pas à lui faire changer d'avis à l'issue de leur conversation, je baissais les bras.

Déjà que la discussion avec Allan m'avait beaucoup fait douter, ça compliquerait encore plus les choses si Hakim n'acceptait pas le recours à l'Appel. Malgré moi, j'avais tué mon temps en regardant les différents profils de mes confrères du Barreau, afin d'en recommander plusieurs à monsieur Akrour.

En réalité, il méritait un avocat capable de le sortir de la merde, et pas une femme qui lui conseillait vingt fois par jour de faire Appel, sans réussir à trouver des preuves concrètes pour le moment. Parfois, il m'arrivait de m'endormir en me disant que j'avais sûrement failli à la mission première d'un avocat, de défendre son client comme il se le devait.

Hakim serait sûrement chez lui à l'heure actuelle sans moi, et non en train de parler avec ses proches dans une salle grise et peu accueillante.

- Monsieur Akrour ? C'est l'heure.

Sortant de mes pensées professionnelles, je relevais la tête vers la porte devant moi, que venait d'ouvrir un gardien sans que je ne le vois. Immédiatement, je cherchais du regard les expressions faciales d'Oria ou d'Hakim, afin de savoir si oui ou non, c'était du positif. La vue de leurs visages rouges me laissait penser que cela reflétait la grossesse de la brune et intérieurement, je l'espérais fortement.

Pour qu'Oria annonce à Hakim qu'elle attendait un bébé, j'avais préféré sortir de la pièce afin de les laisser seuls, dix minutes seulement après avoir passé un peu de temps avec eux. À aucun moment, je n'avais énoncé le mot "Appel" devant mon client, pour ne pas le braquer dès le départ, ce n'était pas le but.

- Prends soin de vous s'te plaît. je me redressais légèrement, fixant le duo qui s'était mis face à face pour se dire au revoir.

- T'inquiètes pas pour nous, fais gaffe à toi déjà.

- J'vais tout faire pour.

Un sourire venait maquiller mes lèvres tandis qu'Hakim se penchait vers Oria pour embrasser le sommet de son front, avant de la serrer contre lui. Les mouchoirs que j'apercevais furtivement sur la table derrière eux, me faisaient croire que la nouvelle avait largement ému les deux et ça me faisait plaisir de voir Hakim aussi heureux. Il le méritait.

- Bon, Nour, je vais y aller. déclarait Oria en se tournant finalement vers moi, passant ses mains manucurées sur ses joues. Encore merci pour le parloir privé.

- Y a pas de soucis, c'est normal.

- T'es sûre que Ken est là hein. intervenait Hakim en attrapant le bras de son amie pour ne pas qu'elle quitte tout de suite la salle.

- Oui, oui, il stationne devant de toute façon, il n'était pas parti.

- D'accord... Rentre bien.

- Mais oui, t'en fais pas pour moi.

Oria embrassait une dernière fois la joue d'Hakim, avant de me serrer la main et de suivre un gardien qui la mènerait à la sortie de la prison. J'avais bataillé pour avoir l'accord d'Hakim à faire venir la brune ici, il avait direct refusé en bloc et j'avais dû usé de mon talent de persuasion pour lui faire lâcher le morceau.

Il avait accepté la venue d'Oria à l'unique condition que je réserve une salle privatisée afin qu'elle ne soit pas mélangée au milieu des autres condamnés, c'était sa seule demande. Je m'y étais prise au dernier moment pour transmettre l'information aux supérieurs et pour être sûre que ça passe, je m'étais même entretenue par téléphone avec le directeur de l'établissement.

Heureusement pour lui, Hakim était dans les bonnes grâces de monsieur Clément-Petremann et il m'avait donné accès à un des parloirs d'avocat à la base.

- Du coup ? je croisais mes bras derrière mon dos en souriant grandement, juste après être entrée dans la salle où se trouvait encore Hakim.

- T'es très forte. avouait-il en ricanant, ses deux mains posées sur le fer de la table présente dans la pièce.

- Sérieux ?! ma bouche s'ouvrait peu à peu, tandis qu'Hakim hochait de la tête. T'acceptes ?!

- Ouais, t'as intérêt à faire du bon boulot maître Kassab.

Prise d'un élan de joie, j'avançais jusqu'à mon client avant d'enlacer mes bras autour de son cou et de le serrer fortement contre moi, tellement j'étais heureuse. Je me sentais remise d'aplomb, j'avais déjà en tête tout ce que je pourrais faire pour améliorer mes recherches et les peaufiner afin de réellement servir à quelque chose pour Hakim.

Puis quand je redescendais un peu sur Terre, je me rendais compte à cet instant de ce qui était en train de se passer. J'avais Hakim dans les bras et je sentais même ses mains se poser sur mon dos pour renforcer le câlin. Un visu sur ma bague en contre-bas me fit un effet d'électrochoc et je me séparais cash d'Hakim avant de me racler fortement la gorge pour paraître la moins perturbée possible.

- Je repasse demain avec un nouveau plan alors. déclarais-je en me détachant d'Hakim pour le regarder dans les yeux tandis qu'il semblait presque perdu. Hakim ?

- Euh, ouais ?

- Je disais que tu me reverras demain pour qu'on réfléchisse à une nouvelle piste d'attaque. Là je vais me charger de rédiger la demande de réexamen du jugement par un tribunal de degré supérieur. Ça te va ?

- C'est toi la pro. Je te fais confiance.

- T'as de quoi, t'inquiètes.

Avec un regard déterminé et un sourire au coin des lèvres, je serrais la main de mon client sans le quitter des yeux. Cette fois, je n'échouerai pas, et j'y tenais personnellement.





———————

holaaa, j'espère que vous allez bien :)

on se retrouve demain, même heure <3

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