Annabeth Chase x Lecteur (Rea...

Von Antovirlou

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Lorsque trois nouveaux demi-dieux arrivent à la Colonie des Sang-Mêlé, le seul refuge pour les enfants demi-d... Mehr

Les esprits de la tempête
Les trois nouveaux venus
Très rare et très dangereux
La foudre, le vent, la forge et la colombe
Festus le dragon automate
Parlez-vous français ?
Le Vent du Nord
Les Moteurs du Monocle
Chicago
L'ennemi
Crève !
Toucher le pactole
Le chant du loup
Frère et sœur
Autant en emporte le vent
La mère de tous les sales types
Face-à-face avec le diable
Quaeque ipse miserrima vidi
La Maison du Loup
Le sort en est jeté
Crainte et tremblement

Ainsi ça commence

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Von Antovirlou

Déjà que ça n'allait pas très fort pour Y/N, on peut dire que ce fut le pompon.

Il devait faire froid. En fait, il n'en était pas sûr. Après tout, comment avoir froid ou chaud dans un rêve ? Les sens ne fonctionnent pas très bien dans le monde de Morphée. Mais Y/N pouvait voir la glace autour de lui, il pouvait sentir – vaguement, une impression indescriptible – le vent qui s'insinuait sous son manteau épais et dans ses vêtements pour aller toucher sa peau. Il en aurait presque eu envie de frissonner dans son songe. Mais le froid ne le touchait pas.

Autour de lui, un lieu qu'il n'avait jamais visité si ce n'était à la nuit tombée. Il s'agissait d'une montagne, ou tout du moins d'une crête rocheuse. Par-dessus la roche, la neige et le verglas. Plus loin, sur la gauche, à peine visible au bord de son champ de vision, les ruines d'un village antique. Encore plus loin, face à lui, cent mètres en contrebas et s'étendant jusqu'à l'horizon et au-delà, l'océan et ses plaques de glace qui le recouvraient.

La veille, Annabeth lui avait montré un tableau, alors cette fois-ci, il ne pouvait s'empêcher de comparer son rêve à ce tableau. Il était comme ce voyageur au-dessus de la mer de nuages, sauf que sa mer était faite d'eau et ses nuages de glace.

Alors qu'il contemplait son rêve, Y/N ne fut pas surpris qu'un élément perturbateur ne vienne s'y glisser, mettant en branle le scénario bien ficelé, rodé comme une bonne machine de ce rêve. Il y eut un bruit derrière lui : c'était celui de la neige qui crisse alors qu'on l'écrase. Ses sens s'étendirent au vent, et il perçut une masse derrière lui. Un cri retentit.

Il se retourna et fit face à l'Amphisbène. Pour la faire courte, c'était un monstre. Plus précisément, elle avait la forme d'un très, très gros serpent d'au moins trois mètres de long. Elle avait deux têtes, une à chaque extrémité de son corps, et chacune d'entre elles était affublée d'une immense gueule où l'on pouvait voir de grands crocs luisant de poison. Ses écailles vertes rendaient ses yeux jaunes encore plus inquiétants. Et dire qu'une telle créature avait pu prendre, trois ans et demi auparavant, la forme de Mme Atkins, surveillante à l'Institut Champlain, un orphelinant pour garçon du Vermont.

Comme il est de rigueur quand on fait face à un monstre, Y/N fit un pas en arrière, histoire de mettre une distance de sécurité entre lui et le danger immédiat. Sauf que derrière lui ne se trouvaient rien d'autre que le vide et une chute libre de cent mètres. Alors il tomba, et l'Amphisbène bondit après lui. Tous deux ils chutèrent, droit vers la mer en contrebas et sa surface de béton.

Le rêve changea. Y/N ne pouvait pas bien distinguer les lieux, cette fois-ci. Tout était plongé dans la pénombre et il lui semblait qu'il avait du mal à bien voir lui-même, comme s'il avait été trop fatigué pour bien ouvrir les yeux.

Ça ne l'empêchait pas de courir – en tout cas, il essayait désespérément de courir. En fait, il arrivait tout juste à marcher. Pourquoi, il ne le savait pas. Tout autour de lui, le monde tremblait. Le sol, dans son dos, se fissurait, craquait et s'effondrait dans un abîme sans fond, ouvrant un trou de plus en plus grand telle une immense bouche. Ç'aurait dû être suffisant pour le pousser à sprinter à en perdre haleine, mais il n'y arrivait tout simplement pas. C'était comme si la mort se tenait à côté de lui et le retenait en posant une main sur son épaule, comme si elle s'assurait que sa proie ne pouvait pas s'échapper.

Sous son pied, un morceau de sol s'effondra. Il manqua de perdre l'équilibre mais parvint de justesse à se maintenir debout. En avant. C'était la seule direction valable. En avant...

Soudain, il se mit à tomber. C'était trop tard. Un morceau plus gros que les autres s'était décroché, avec lui dessus. La seule direction dans laquelle il irait jamais à présent, c'était en bas. Il bondit, tenta d'agripper la corniche avant qu'il ne soit trop tard, en vain. Il détestait tomber.

Il eut l'impression que le monde se renversait lorsque le rêve changea. Maintenant, il faisait clair autour de lui – du moins assez pour distinguer les alentours – mais il y avait du brouillard. Il aurait pu essayer autant qu'il l'aurait voulu, il n'aurait pas réussi à voir plus loin que son bras tendu. Quoiqu'en fait, il n'aurait pas pu tendre le bras : quoi que ce soit qu'il soit en train de voir, il ne s'y trouvait pas véritablement. Son rêve était prémonitoire, il le savait ; mais cette partie avait ceci de particulier qu'elle ne semblait pas le concerner, lui.

Il vit Ethan. Ethan Moore était un satyre : de la tête à la taille, il avait le corps d'un humain, et de la taille aux pieds, celui d'un bouc. D'ailleurs, il n'avait pas de pieds, mais des sabots. Comme à son habitude, il portait le bob recouvert de motifs de banane qu'il ne quittait jamais – dessous, pointant de ses cheveux bruns, se cachaient des cornes. Moins habituel, il tenait sa lance, comme s'il était prêt à se battre. Y/N aurait eu envie de lui parler, mais c'était impossible. Après tout, ce n'était qu'un rêve.

Une fois de plus – une dernière fois –, le rêve changea.

La première fois qu'il avait vu cette partie du rêve, Y/N n'avait pas compris ce qu'il se passait. Tout était noir et il ne pouvait même pas apercevoir le bout de son nez. Vaguement, comme à travers un filtre, il avait mal. Comment peut-on avoir mal dans un rêve, c'était une des nombreuses questions qu'il se posait. Mais il y avait plus important. Sa tête était coincée entre ses genoux, si bien qu'il était bloqué en position fœtale. Il n'arrivait pas à bouger la moindre partie de son corps, pas même le bout de ses orteils. Sans le tout petit espace entre sa poitrine et ses jambes, il n'aurait pas pu respirer.

Sa peau le brûlait. Il n'avait aucune idée de ce qui le bloquait dans cette position, mais c'était irritant et ça s'insinuait partout. Chaque fois que sa poitrine se soulevait, son dos pressait contre ça, et il avait l'impression d'être frotté contre une rappe à fromage. Sa propre sueur, qui coulait abondamment tant il avait chaud, venait ruisseler sur sa peau meurtrie, et la douleur n'en était que plus vive.

Aucun air n'arrivait à passer à travers ce qui l'entourait. Il avait de plus en plus de mal à respirer. L'air se raréfiait. Pourquoi ? Où était-il ? Que lui arrivait-il ? Toutes ces questions, il se les était déjà posées. À son grand regret, il avait trouvé la réponse.

C'était sa mort à laquelle il assistait. Sa mort par asphyxie. Cruelle ironie, pour lui qui maîtrisait les vents.


Quand Y/N se réveilla, il était à l'intérieur de son bungalow, bien au chaud sous ses couvertures.

C'était le bungalow numéro deux, celui dédié à Héra. Oui, Héra, comme la déesse grecque. En fait, c'était la déesse grecque. Et la mère d'Y/N, aussi. Oui, il était un demi-dieu, comme tous les autres à la Colonie des Sang-Mêlé, seul lieu de tous les États-Unis où les gens comme eux étaient réellement à l'abris des monstres. Ils étaient tous répartis dans des bungalows, chacun résidant dans celui dédié à son parent divin.

Y/N était seul dans son bungalow. Héra n'était pas connue pour avoir engendré beaucoup de demi-dieux : en fait, il était le seul qu'elle ait jamais eu. Du moins, c'était ce que tout le monde – y comprit lui-même – avait cru jusqu'à l'été passé. Mais Zeus avait révélé qu'il n'était en fait pas réellement un demi-dieu : à sa naissance, si Zeus n'était pas intervenu pour tenter de le rendre mortel définitivement, Y/N serait devenu un demi-dieu. Mais non. Ce n'était que provisoire. Dans moins d'un an, le 3 juin 2010, il aurait seize ans, et il deviendrait un dieu. Ou il mourrait. Après tout, Zeus le voulait mort et ses rêves lui montraient bien qu'il n'avait aucune chance.

Y/N secoua la tête et se redressa dans son lit. Ces pensées étaient coutumières désormais ; cela faisait quatre mois qu'il était au courant, quatre mois que le souvenir de Zeus prononçant sa sentence se rejouait dans sa tête, quatre mois qu'il avait eu pour se faire à l'idée. Maintenant, en décembre, il n'arrivait plus à se sentir en colère à cause de ça. Il avait décider de rejeter en bloc cette perspective et de s'endurcir, de dresser un mur entre lui et tout ça. Au moins, il était en paix pour un temps.

Il jeta un coup d'œil à son réveil, qui affichait dix heures et la date du 14 décembre. C'était le début des vacances d'hiver. Annabeth, qui était restée à New York pour être au plus près de l'Empire State Building et de l'Olympe – elle menait les travaux de reconstructions, toute une histoire –, allait revenir à la colonie. Il y aurait Percy, aussi. Enfin. Ça lui ferait du bien de les revoir, beaucoup de bien.

Au centre du bungalow trônait une statue de trois mètres d'Héra, sa mère, drapée d'un long châle doré. Au pied de la statue se trouvait un brasero, allumé. Heureusement qu'il était là, où Y/N aurait été frigorifié. L'hiver à Long Island, malgré les barrières magiques de la colonie qui empêchait les tempêtes de neige et autres intempéries de rentrer, était froid. Il sortit de sous sa couette et trouva de quoi s'habiller. Une fois prêt, il ouvrit la porte et alla dehors.

Au milieu de la vallée où était la Colonie des Sang-Mêlé se trouvait l'assemblage délirant de bungalows. Sur la pelouse centrale, des pensionnaires jouaient au basket-ball. C'étaient de vrais virtuoses. Jamais de rebond contre le bord du panier, et ils mettaient systématiquement des trois points. C'était des enfants d'Apollon, une bande de frimeurs avec les armes à projectiles – flèches, ballons de basket, tout ça.

Y/N longea la grande fosse centrale et passa à côté de deux types qui ferraillaient à l'épée. À son passage, ils ralentirent un bref instant, puis reprirent leur combat, comme si de rien n'était. Comme si de rien n'était, mais Y/N avait remarqué. Depuis l'été dernier, ce genre de choses arrivait souvent autour de lui.

Il jeta un coup d'œil au bungalow numéro six, celui d'Athéna. C'était un bâtiment gris, dont l'entrée était surmontée d'une chouette gravée dans la pierre. Par la porte ouverte, il aperçut des étagères, des vitrines pleines d'armes et un de ces tableaux numériques interactifs comme on en voit souvent dans les salles de classe. Deux filles dessinaient une carte qui avait l'air d'un plan de bataille. Ça lui fit penser à Annabeth et il se sentit un peu mieux.

Il y avait bien d'autres bungalows. Le numéro huit était entièrement argenté et luisait comme un clair de lune ; il était dédié à Artémis, la déesse de la Chasse. Le suivant sur le même côté était le numéro dix, aménagé comme une maison de Barbie, une porte rose et des pots d'œillets sur les rebords de la fenêtre. Rien qu'à passer à côté, Y/N était pris à la gorge par les effluves de parfum. Le bungalow d'Aphrodite, la déesse de l'Amour : là où les super-mannequins viennent pour mourir à coup de maquillage.

Il y avait aussi le bungalow de Déméter, la déesse de l'Agriculture. Et le nouveau dédié à Hécate, déesse de la Magie. Quatre mois plus tôt, ce bungalow n'avait pas été là, pas plus que celui d'Iris, déesse des Arcs-en-ciel. En fait, il n'y avait pas eu de bungalows pour les dieux mineurs. Sauf depuis cet été, quand Percy avait fait juré aux Olympiens de reconnaître tous les enfants et de permettre aux dieux mineurs d'être mieux représentés. Maintenant, même Hadès, qui pourtant n'avait pas de trône sur l'Olympe, avait un bungalow pour le représenter à la colonie.

Les murs du bungalow d'Hadès, le numéro treize, étaient faits en obsidienne massive, et un crâne était situé au-dessus de la porte d'entrée avec de chaque côté une torche où des flammes vertes brûlaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pour être entré une fois à l'intérieur, Y/N savait que le sol était fait de marbre noir avec, au centre, le symbole d'Hadès gravé en bronze : un sceptre à deux fourches. Vers le fond trônait une statue de bronze représentant Hadès. Il y avait trois lits doubles recouverts de soie noire, même si le bungalow n'accueillait qu'un seul pensionnaire : Nico di Angelo, qui devait aussi revenir passer un moment à la Colonie quelques jours après quelques semaines passées autre part – sûrement à chercher à en apprendre plus sur sa famille ; longue histoire.

Au loin, Y/N apercevait la Grande Maison, qui dominait la vallée. C'était une grosse bâtisse bleu ciel, qui ressemblait un peu à une grange, haute de trois étages. Une girouette en forme d'aigle surplombait le toit. C'était en quelque sorte le centre administratif de la colonie. En temps normal, à cette heure-ci, on aurait pu apercevoir Monsieur D., le directeur de la colonie, et Chiron, le directeur des activités, en train de jouer à la belote sur la terrasse. Mais Monsieur D. n'était pas là. Pour une raison mystérieuse, il avait été rappelé sur l'Olympe... Ah, oui, peut-être était-il bon de rappeler que Monsieur D. était en fait le dieu du Vin et de la Folie (et de la Flemme, selon beaucoup de pensionnaires), Dionysos.

Mais Y/N n'y pensait pas. Annabeth allait arriver aujourd'hui. Deux semaines qu'il ne l'avait pas vue. C'était trop long ! Il comptait bien ne pas la lâcher d'une semelle de son arrivée à son départ pour rattraper le temps perdu et se changer les idées.

Alors qu'il se dirigeait vers la Colline des Sang-Mêlé, par où arriverait Annabeth, une voix l'appela :

"Y/N !"

Y/N se retourna. C'était Ethan, exactement comme dans son rêve sauf pour la lance et l'air prêt à se battre. Il portait un sweat-shirt SEIGNEUR DE LA NATURE N°1, un blouson et son bob banane.

"Regarde ce que m'ont offert les dryades il y a pas deux minutes ! dit-il en pointant son sweat-shirt."

Y/N se retint de ricaner.

"Elles ont l'air de bien t'aimer.

- Que veux-tu, c'est la rançon du succès, dit Ethan, faisant mine de soupirer. Comment pourraient-elles résister à mon sourire ?"

Y/N leva les yeux au ciel.

"Ouais, dit-il. En attendant, si Monseigneur daignait sortir de la forêt plus souvent, je pourrais voir mon pote un peu plus.

- Je le ferais si je pouvais ! s'écria Ethan. Mais tu n'imagines pas à quel point les esprits de la nature me demande mon avis pour tout et n'importe quoi. Et comme Grover est parti depuis deux semaines, impossible de leur dire d'aller lui demander à lui. Franchement, si je le pouvais, ne t'inquiète pas que je passerais mes journées avec toi.

- Grover est censé revenir quand ? demanda-t-il.

- Aujourd'hui ? répondit Ethan en se frottant le menton. Tout le monde revient aujourd'hui, non ? Il va vouloir voir Percy. Tu sais à quelle heure il arrive, d'ailleurs ?

- Non, il ne m'a rien dit. Mais Annabeth devrait arriver bientôt.

- Donc quand c'est moi qui suis libre, c'est toi qui ne l'es plus ! s'exclama Ethan."

Y/N sourit.

"Apparemment, ouais, dit-il. Allez, viens."

Ils gravirent ensemble la Colline des Sang-Mêlé, qui marquait l'entrée principale de la colonie. L'arbre de Thalia se trouvait au sommet. Tous les demi-dieux connaissaient l'histoire : neuf ans plus tôt, Thalia, fille de Zeus, s'était sacrifiée pour sauver deux autres sang-mêlé. Son père l'avait alors transformée en pin pour la sauver, d'une certaine manière. Puis, il y avait deux ans de cela, Y/N et ses amis avaient ramené la Toison d'Or à la colonie. Le pouvoir de la Toison avait dépassé les espérances, et Thalia était sorti de l'arbre. Aujourd'hui, la Toison était toujours accrochée à une des branches. Un dragon était lové autour du pin de Thalia pour la protéger.

"Salut, Peleus, dit Y/N."

Il s'approcha et gratta le museau du dragon, qui cracha un jet de vapeur de plaisir.

Pile à ce moment, au bas de l'autre versant de la colline, une camionnette se gara. Deux personnes en sortirent. Y/N pouvait les reconnaître sans difficulté malgré la distance. Argos, le chef de la sécurité de la colonie, venait en premier. C'était quelqu'un de taciturne. La rumeur courait parmi les pensionnaires que c'était parce qu'il avait un œil sur la langue et ne voulait pas le montrer. Parce que oui, Argos avait des yeux partout sur le corps, une centaine au total.

Mais Y/N était plus intéressé par la deuxième personne. Il n'avait pas besoin de voir Annabeth de près pour voir parfaitement à quoi elle ressemblait. Elle avait l'air athlétique et la peau bronzée. Ses cheveux étaient blonds comme le miel et bouclés comme ceux de Cendrillon – même si Y/N ne lui aurait jamais dit comme ça –, et il adorait voir les rayons du soleil se refléter dessus. Mais le plus frappant chez elle, c'était ses yeux. Ils étaient gris comme une tempête et on pouvait presque voir les rouages qui tournaient dans sa tête à travers eux.

Y/N courut vers elle et, avant même de s'en rendre compte, la serra dans ses bras.

Annabeth jeta ses bras autour de sa nuque. Ils s'embrassèrent, et pendant un instant rien d'autre n'eut d'importance. Un astéroïde pourrait avoir frappé la planète et effacer toute trace de vie qu'Y/N n'y aurait pas fait attention.

Il s'écarta et ouvrit la bouche, mais Annabeth parla en premier :

"Oui, moi aussi, tu m'as manqué, dit-elle."


Plus tard dans la journée, Grover les rejoignit. Il ne passa pas beaucoup de temps avec eux avant de foncer voir Genièvre.

Ils attendirent Percy, mais à la fin de l'après-midi, alors que le repas approchait, il n'était toujours pas là.

"J'ai appelé sa mère, dit Chiron. Apparemment, Percy est parti de chez lui ce matin. Il aurait dû arriver autour de midi."

Un regard passa entre eux.

Ce n'était pas difficile de savoir quoi faire après. Une disparition, ça ne pouvait signaler rien de bon. Le soir-même, des recherches avaient été lancées.


A/N : Et c'est le début des Héros de l'Olympe !
Désolé du retard du chapitre, je voulais le sortir le week-end dernier mais j'étais malade alors ça m'a retardé dans l'écriture, et je me posais pas mal de question sur ce que je devais faire. J'avait originellement prévu d'avoir Jason, Piper et Léo introduits dès le premier chapitre, mais dans la dernière ligne droite j'ai choisi de changer ça pour faire un chapitre avant sur la disparition de Percy. Et bon, écrire plusieurs milliers de mots sortis de nulle part, ça prend du temps XD Bref, au moins vous savez pourquoi j'ai été en retard ^^'
(Je rajoute en plus qu'aujourd'hui, j'avais un DST en histoire type partiel, le cauchemar TnT)
À la prochaine et bonne lecture !

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