HEARTS SWING

By Larry-Lynn

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Le cœur de Louis chavire entre ses deux guitaristes. More

PROLOGUE
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 17
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
CHAPITRE 35
CHAPITRE 36
CHAPITRE 37
CHAPITRE 38

CHAPITRE 23

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By Larry-Lynn

Point de vue de Harry.

La soirée se termine dans une boîte de nuit assez populaire. Franchement, je ne sais pas si c'était une bonne idée. J'aurais largement préféré rentrer à l'hôtel pour profiter de mes hommes.

Ma déception s'envole un peu lorsque je sens Louis se coller contre moi, au milieu de la piste de danse. Son verre dans une main, il passe son bras libre derrière la nuque. Il sait que ce genre de geste ne choquera personne, alors il en profite.

- Tu partirais avec lui ? lance le chanteur, juste assez fort pour couvrir la musique.

- Quoi ?

- Tu me quitterais pour Michael ? il répète.

Malgré la pénombre, je sais que ses yeux bleus me sondent, essayant de m'analyser. Je me penche pour répondre tout près de son oreille.

- Il avait trop bu, je suis sûr qu'il ne voulait pas...

- Ce n'est pas ce que je t'ai demandé.

- Louis, je souffle en me reculant.

Il me fixe, les larmes aux yeux, et ça me serre le cœur.

- Tu ne nous fais pas confiance ? Ou c'est de toi que tu doutes ?

Louis baisse la tête, mais je lui relève très rapidement le menton. Je pense que j'ai touché juste.

- Je me suis mis en retrait, je lui ai laissé de la place pour que tu apprennes à le connaître, que tu lui donnes une chance... peut-être que c'était trop ? Peut-être que je n'aurais pas dû...

- Tu as fait absolument tout ce dont j'avais besoin, Louis. Ce n'est pas que grâce à Michael qu'on en est là aujourd'hui, c'est aussi grâce à nous. C'est le principe du trio, non ? On s'apporte tous les trois quelque chose, et c'est ça qui rend notre relation si spéciale. Alors non, je ne te quitterais pas pour Michael. Tout comme il ne me quitterait pas pour toi, et que tu ne me quitterais pas pour lui. N'est-ce pas ?

Il se retient de lever les yeux au ciel, je le vois au mouvement de ses paupières.

- On est trop bien tous les trois pour briser tout ça.

Louis rit doucement avant de serrer mes doigts.

- Jamais je n'aurais cru t'entendre dire tout ça.

- Tu n'aimes pas ? je souris.

- Si, j'adore.

Je me penche et colle mon front au sien.

- On ne te laissera pas, alors ne t'inquiète pas.

J'embrasse rapidement sa joue et m'éloigne un peu. C'est tellement frustrant de ne pas pouvoir plus le toucher... ni même de toucher Michael tout court.

* * *

Point de vue de Louis.

Alors que ma main attrape la ceinture du slim d'Harry pour le rapprocher de nous, ma bouche couvre avec impatience le cou de mon autre guitariste. Mon cœur bat si vite pour eux deux qu'il pourrait exploser à tout moment. Et il fait si chaud bordel !

- On devrait... Louis, on devrait...

Michael est confus, il essaye de garder la tête froide et de résister, ne s'attendant sûrement pas à cet assaut dès qu'on a passé la porte de la chambre.

- On devrait quoi ? je l'encourage en mordillant la peau juste au dessus de sa clavicule.

- Parler de tout à l'heure, de... oh bordel, il gémit en s'accrochant à mes hanches lorsque je passe ma main libre sous la ceinture de son jean.

- Chuuuut, je murmure à quelques centimètres de sa bouche que j'effleure avant de relever la tête pour croiser son regard si bleu. On parlera après... plus tard... demain... jamais ?

- Mais...

- Essayez quand même de ne pas oublier qu'à la base c'était mon fantasme de vous avoir tous les deux... le reste je m'en fiche.

Harry glousse en se collant contre mon dos et je frissonne en sentant ses doigts déboutonner agilement mon slim pour me caresser.

- Tu crois qu'on pourrait oublier ça ? murmure Michael en m'embrassant.

Je gémis en sentant sa langue passer sur ma lèvre inférieure et je réponds à son baiser. Je me sens si petit, coincé entre leurs corps plus grands et plus forts... j'aime tellement ça putain.

- Je veux mon cadeau d'anniversaire, réclame mon guitariste entre deux baisers. Je vous veux tous les deux.

Harry rigole en se rapprochant pour rejoindre brièvement notre baiser.

- Qui a dit que c'était nous le cadeau ? il souffle contre la mâchoire de Michael avant de la mordiller.

Mon guitariste principal tourne la tête pour effleurer les lèvres d'Harry. Je les observe, complètement hypnotisé. Putain, j'adore les regarder s'embrasser. Et j'avoue que c'est encore plus appréciable lorsqu'une de leurs mains si douces me caresse.

- Ça va ? T'es sûr ? chuchote Michael en venant coller son front contre le mien le souffle court.

J'acquiesce et attrape sa nuque pour l'attirer dans un baiser. Harry se détache de moi, juste pour retirer la veste bleue foncée de Michael et la jeter sur le canapé de la chambre, puis son t-shirt à manches longues. Je suis distrait lorsque le bouclé revient contre mon dos pour embrasser sa nuque après avoir enlevé sa chemise.

Un long et profond gémissement m'échappe lorsque leurs doigts s'enroulent autour de mon érection. Ok, même si j'adore ce n'est pas vraiment ce que j'avais en tête pour ce soir.

- C'est ton anniversaire, je rappelle à Michael, essayant de reprendre la main.

Il rit doucement en embrassant ma mâchoire.

- Tu crois que pour moi c'est moins intense lorsque je ne suis pas entre vous ? C'est incroyable lorsque c'est le cas... mais c'est tout aussi fabuleux de vous faire perdre la tête à tous les deux.

Michael se détourne de moi pour coincer la lèvre inférieure d'Harry entre ses dents. Ça ne dure qu'une seconde, puis il l'embrasse avec ardeur. Surprit, Harry recule d'un petit pas en riant mais finit par lui répondre.

- Alors, il commence entre deux baisers, commençant à nous entraîner vers le lit. Je peux avoir mon cadeau maintenant ?

* * *

Point de vue de Michael.

- Quand est-ce-qu'on se débarrasse de ça ? soupire Harry en me retirant la capote.

Mon corps se tend alors que ses lèvres embrassent mon cou.

- Laisse-moi souffler un peu, je ris nerveusement.

Louis rigole en jetant son mouchoir et repose sa jambe sur ma hanche.

- Je peux demander à mon médecin de passer chez moi la semaine prochaine, il murmure en caressant mes épaules. Il s'occupera des prélèvements et du reste.

Je dépose deux brefs baisers sur son torse avant de m'allonger. Harry se blottit contre nous, ses jambes se mêlant aux nôtres. Je laisse mes doigts retracer le tatouage sur le haut de son bras, puis glisser sur ses épaules jusqu'à l'enlacer.

- On peut lui faire confiance ? demande le bouclé.

- Oui, y aura aucun problème.

Le regard de notre chanteur s'attarde quelques secondes sur chacun de nos visages, puis il enlace aussi Harry, son bras rejoignant le mien. Je souris à ce simple contact et mon pouce caresse son avant-bras.

- Ça devient sérieux, mmh ? murmure Louis, la voix un peu plus rauque.

Harry esquisse un sourire et se redresse sur ses coudes pour atteindre la bouche de Louis.

- Ça ne l'est pas déjà ? il chuchote en effleurant ses lèvres.

Je suis absorbé par leur presque baiser alors qu'ils sourient. Nos regards se croisent, et alors que le chanteur allait parler, deux coups sont donnés contre la porte de la chambre. On sursaute tous les trois et je me redresse par réflexe.

- Putain, il est quelle heure ? soupire Louis en se tournant pour prendre son portable sur la table de nuit. Merde, c'est Joni.

Le chanteur s'assoit et essaye de s'extirper de notre étreinte. Je me redresse aussi, le laissant se lever alors qu'on frappe encore. Putain, qu'est-ce-qu'on fait ? Je regarde Harry qui semble aussi paumé que moi. Louis attrape un short dans sa valise ouverte et l'enfile en vitesse avant d'entre-ouvrir la porte.

- Désolé, désolé ! lance Louis en tenant bien la porte pour cacher la vue sur le reste de la chambre. Mon portable était en vibreur, j'ai pas entendu. Je... j'ai pas lu tes messages. Qu'est-ce-qu'il se passe ?

Il parle très vite, articulant à peine. Ce qu'il fait lorsqu'il est nerveux, et à la voix de Joni je comprends que ça l'interpelle aussi.

- Tout va bien ?

- Oui, oui. Pourquoi ?

- Bah, tu... Oh, t'es pas tout seul ? chuchote le garde du corps.

Je retiens un rire nerveux et plaque ma main sur la bouche d'Harry lorsque je le sens prêt à craquer aussi. Louis tourne brièvement la tête vers nous et se mordille la lèvre pour ne pas rire aussi.

- Ouais, ouais, j'suis pas tout seul, il souffle. Tu voulais quoi ?

- Non, ça c'est clair, marmonne Harry contre ma main.

Je serre les dents pour ne pas craquer.

- Désolé, je pensais pas que... Bref. T'as vu l'heure ? On doit décoller dans trente minutes.

- Merde. Ok, j'vais me préparer... rapidement.

- Ça serait pas mal en effet. La nuit a été courte ? plaisante Joni en lui donnant un léger coup dans l'épaule. Je repasse d'ici une demi-heure. Je vais essayer d'aller réveiller Harry, je crois qu'il a encore trop picolé hier.

- L'enfoiré, marmonne le bouclé.

- Il... il est réveillé. Il m'a envoyé un message juste avant que tu frappes, improvise Louis en montrant brièvement son portable, puis le remet dans sa poche sans lui laisser le temps de voir le message imaginaire. J'me dépêche, à tout à l'heure.

Il referme la porte à clé et se tourne vers nous. Ok, là c'est la merde. On a tout juste une demi-heure pour nous doucher et remballer nos affaires.

- Putain, l'atterissage violent là, soupire Louis alors qu'Harry se lève pour aller dans la salle de bain.

C'est clair que c'est violent. Y a encore 5 minutes j'étais bien calé contre mes hommes... On est dans la même pièce mais pourtant ils me manquent déjà.

Bon, on y est. Retour à Londres.

* * *

Point de vue de Harry.

J'avoue que je n'ai absolument pas été surpris lorsque Steve est venu s'asseoir à côté de moi, prenant la place de Louis dès qu'il est partit aux toilettes.

- Depuis quand vous vous entendez si bien avec Michael ? il chuchote.

Voilà, je m'en doutais. L'autre guitariste est installé sur les sièges en face de nous, mais il dort profondément, son casque sur les oreilles.

- Il avait bu hier soir, je réponds sans lever les yeux de mon livre.

- Ouais, enfin passer de vous battre pour Louis à presque t'embrasser...

- On ne se battait pas pour Louis.

- Non, bien sûr, il rit en se redressant. C'est dingue d'être dans le déni comme ça.

- Je t'emmerde, Steve, je relève la tête pour lui sourire bien hypocritement. Tu devrais être content, l'ambiance est meilleure non ?

- Oui, c'est clair... mais c'est quand même bizarre. Et on s'inquiète pour toi.

Je pose mon regard sur Matt, installé de l'autre côté. Il nous jette des regards presque discrets. Je ferme mon livre et le glisse entre ma cuisse et l'accoudoir du fauteuil avant de me tourner complètement vers le batteur.

- Je vais bien. On a parlé avec Louis et Michael, tous les trois. On a tout mis à plat, discuté de tout ce qui nous dérangeait... et je pense que ça nous a fait du bien. Vous n'avez vraiment pas à vous inquiéter pour moi.

Il acquiesce lentement, pas vraiment convaincu.

- J'suis sûr qu'il est à fond sur toi aussi.

- Michael ? C'est possible.

C'est même certain...

- Et ça te dérange pas ? Louis le sait ?

Je secoue mes épaules, ne sachant plus trop quoi répondre. Le chanteur me sauve en revenant vers nous et fait signe à Steve de retourner à sa place.

- Qu'est-ce-qu'il se passe ? chuchote Louis en se ré-installant correctement pour poser sa tête sur mon épaule alors que je rouvre mon livre.

- Matt et Steve s'inquiètent pour moi, et ils trouvent bizarre que ça se passe bien avec Michael, je réponds de la même manière, essayant de retrouver ma ligne.

- Ils ont raison de s'inquiéter, il rit doucement en remontant une jambe contre son torse. On te traite vraiment mal.

Je me mords la lèvre pour retenir mon sourire. Louis gigote un peu et récupère son plaid pour se couvrir.

- Je crois que je vais dormir un peu aussi.

Joni passe entre les sièges pour aller à l'avant du jet. Son regard se pose automatiquement sur Louis, vérifiant encore que tout va bien, et ses sourcils se froncent en le voyant collé contre moi.

Et merde.

***

#HSfic

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